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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 15:46

LA CREATION D’UN ETRE HUMAIN A PARTIR D’UNE CELLULE 

 La transformation commence: les trois étapes du bébé dans l'utérus

Il est évident, à la suite des démonstrations précédentes, que chaque événement qui survient entre le moment de la formation du sperme et de l'ovule, et de leur rencontre est un miracle. Les changements qui s'opèrent après l'union de ces deux cellules ainsi que les préparations générales que subit le corps de la femme nous dévoileront d'autres merveilles.

Dans les heures qui suivent sa fertilisation par le spermatozoïde, l'ovule se divise et se développe rapidement. Aujourd'hui nous savons que le fœtus subit trois phases de développement embryonnaire dans l'utérus de la femme. Mais cette information, qui n'a été obtenue qu'après de longues années de recherche et grâce à l'aide de la technologie moderne, nous a été révélée il y a 1.400 ans dans le Coran:  

... Il vous crée dans les ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres. Tel est Dieu, votre Seigneur! A Lui appartient toute la royauté. Point de divinité à part Lui. Comment pouvez-vous vous détourner [de son culte]? (Coran, 39: 6) 

Il faut remarquer que ce verset montre que le développement d'un être humain dans l'utérus de sa mère se fait en trois étapes. Effectivement, la biologie moderne a établi que le bébé, dans l'utérus de sa mère, passe par trois phases de développement comme indiqué dans ce verset.

C'est une information de base qui se trouve dans tous les livres d'embryologie utilisés dans les facultés de médecine. Par exemple, Basic Human Embryology, un livre de référence en embryologie, constate ceci:

La vie dans l'utérus passe par trois étapes: (i) préembryonnaire: les deux premières semaines et demi; (ii) embryonnaire: jusqu'à la fin de la huitième semaine, et (iii) fœtal: depuis la huitième semaine jusqu'à l'accouchement.20

homme14.jpg Ces étapes comprennent les différentes phases de développement du bébé et peuvent être résumées comme suit:

- Phase préembryonnaire: Dans cette première phase, l'ovule nouvellement fertilisé se multiplie. Pendant les trois premières semaines, et après être devenu un amas de cellules, il s'incruste dans la paroi de l'utérus. Les cellules continuent de se multiplier et forment trois couches.

- Phase embryonnaire: La deuxième phase dure cinq semaines et demi, pendant lesquelles le bébé est appelé embryon. Pendant cette phase, les organes et les systèmes de base du corps prennent forme à partir des couches de cellules.

- Phase fœtale: Lorsque la grossesse atteint la troisième phase, l'embryon est appelé fœtus. Cette phase commence à la huitième semaine de la grossesse et continue jusqu'à la naissance. Dans cette phase, qui se distingue des précédentes, il est possible de discerner la face, les mains et les pieds du fœtus qui acquiert l'apparence d'un être humain. Au début de cette phase, tous les organes du fœtus, qui mesure environ 3 cm, sont en place. Cette phase dure 30 semaines et le développement continue jusqu'à la semaine de la naissance.

Les étapes que nous venons de décrire brièvement ici et les développements merveilleux qui interviennent au cours de chaque étape seront expliqués plus en détails dans les pages qui suivent. 

La première cellule commence à se multiplier
La cellule composée de 46 chromosomes, qui est formée par l'union du spermatozoïde et de l'ovule, est la première d'un nouvel être humain qui verra le jour dans neuf mois. La première et unique cellule qui contient le plan de construction de tout le corps, c’est-à-dire l’ovule fertilisée est appelée "zygote".

La première division de la cellule en deux autres cellules apparaît 24 heures après la fécondation de l'ovule. Ces deux cellules nouvellement formées sont identiques. Plus tard, ce nombre passera à quatre et continuera d'augmenter par divisions successives.21

Les cellules ainsi formées dans la trompe de Fallope continuent à se diviser, à se développer et à se diriger vers l'endroit où elles passeront les neuf prochains mois. Cette place est l'utérus de la mère.

A ce stade, les changements nécessaires se produisent dans l'utérus. Le sang y afflue pour le renforcer et lui donner une certaine élasticité. Comme nous l'avons mentionné dans la section précédente, le corps jaune dans l'ovaire accroît sa sécrétion et informe le corps de la femme que la grossesse a commencé. Pendant ce temps, le zygote se déplace en nageant vers l'utérus et envoie un signal biochimique signalant sa présence. Ce message prépare le corps de la mère à répondre aux besoins du fœtus en sel, en fer, en sang et en vitamines. Au même moment, ce message biochimique (l'hormone hCG), atteint l'ovaire de la mère et provoque la sécrétion d'une autre hormone qui empêche une nouvelle ovulation (cycle menstruel) dans le corps de la mère.22

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Après son union avec le spermatozoïde, l’ovule commence à se diviser. Après la première division, deux cellules sont formées. Le résultat des transformations subies par l’amas de cellules est la formation des structures vitales du bébé. Après la période passée par le bébé dans l’utérus de sa mère, il est préparé à tous les aspects de la vie dans le monde extérieur.

 

Il est extraordinaire que le zygote qui n'est encore composé que de quelques cellules sache déjà où il se trouve et envoie immédiatement des messages concernant la période de neuf mois qui va suivre. Comment le zygote sait-il à qui envoyer le message? Comment les différents organes qui reçoivent le message savent-ils qu'il provient d'un morceau de chair de dimension microscopique qu'ils n'ont jamais rencontré auparavant et commencent à l'aider en lui préparant l'environnement dans lequel il vivra? Après tout, l'hormone sécrétée par le zygote est composée de molécules; mais comment connaissent-ils leur rôle? Quand un message est envoyé à un être humain dans un langage qu'il maîtrise, il lui est possible de le lire, de le comprendre, et de prendre une décision sur la base de ce qu'il a compris. Mais dans ce cas, le message consiste en une hormone composée de quelques molécules; le message est envoyé par une collection de cellules; il est reçu par un nombre plus important de cellules. C'est certainement un miracle que les cellules soient à même de lire et comprendre les messages (hormones) qui leur parviennent de la même manière qu'un être humain comprend un message qu'il lit.

De plus, comment ce zygote peut-il savoir ce dont il aura besoin pour assurer sa croissance?

Par exemple, pensez à vous-même. Que devez-vous manger pour que votre corps devienne fort? Quels minéraux devez-vous prendre? Quels effets ont le potassium, le phosphore et le calcium sur votre corps? Dans quels aliments les trouve-t-on? Quand devez-vous prendre tel aliment et en quelle quantité? Ce sont là des choses que vous ne pouvez pas connaître sans consulter un expert et les travaux scientifiques effectués dans ce domaine. L'être humain est capable de penser, de parler, de faire preuve d'intelligence et de sensibilité, et pourtant, vous ne pouvez trouver ces informations sans aide; alors qu'un minuscule amas de cellules connaît les substances nourricières dont il a besoin, comment les trouver, et comment déclencher leur production. De plus, il n'est dans le corps que depuis quelques jours, mais il sait déjà comment envoyer des informations chimiques et quels organes seront à même de traiter cette information chimique.

On ne peut décemment pas affirmer qu'un amas de cellules est capable de faire toutes ces choses. Il y a une force supérieure qui permet à ces cellules de réaliser leurs merveilleuses fonctions et qui les crée pour leur permettre de faire leur travail. Ce pouvoir appartient à Dieu, le seul Maître des cieux et de la terre. Comme preuve de Son éternel pouvoir, Dieu a inspiré à des cellules vivantes, microscopiques, inconscientes d'exécuter leur tâche pourtant si complexe à la perfection, d'une manière que le cerveau humain ne pourra jamais comprendre. 

L'amas de cellules commence à se déplacer

L'amas de cellules se déplace vers l'endroit sûr qui lui a été préparé et continue à se diviser jour après jour. Une division se produit toutes les 30 heures. Se divisant par 2, 4, 8, 16, etc. graduellement, les cellules forment un amas qui se déplace avec les spermatozoïdes malchanceux et va lentement de la trompe de Fallope vers l'utérus.
Si on examine au microscope ce qui se passe dans la trompe de Fallope, on voit ce qui semble être le fond de l'océan. Cet amas de cellules peut continuer sa progression grâce au mouvement ondulatoire de la trompe de Fallope. Ce mouvement, qui a permis la fertilisation de l'ovule en poussant le spermatozoïde vers lui, transporte maintenant l'ovule vers l'utérus. Les cils vibratiles qui se trouvent à la surface des cellules de la trompe de Fallope se déplacent dans la même direction. De cette façon ils transportent l'ovule comme s'ils transportaient un objet précieux, vers le lieu où il doit aller.
Comme si tous les éléments impliqués dans cette fonction avaient reçu un ordre d'un même chef, ils travaillent en même temps pour réaliser le même objectif. Cet ordre est tel que différentes parties du corps le perçoivent et l'exécutent.
Pendant qu'il se trouve dans la trompe de Fallope, l'amas de cellules passe par plusieurs phases de division. Un amas d'environ 100 cellules entre dans l'utérus. Mais pour que la division s'effectue, il faut nourrir les cellules. Nous pouvons voir ici un autre miracle de la création de l'homme. Dieu a créé la trompe de Fallope pour répondre aux besoins du zygote. Elle est tapissée de cellules de sécrétion et de cellules en forme de cils. Les cellules de sécrétion produisent de grandes quantités de molécules organiques, d'ions et d'eau pour nourrir le zygote.23
Nous avons parlé jusqu'à présent des tissus et des organes qui protègent l'amas de cellules formé par l'union de l'ovule et du spermatozoïde, et qui prennent les mesures appropriées pour le nourrir. Il ne faut pas oublier que ces organes et tissus sont aussi composés de cellules. Alors comment une cellule peut-elle sentir les besoins d'une autre cellule et, au bon moment, opérer les changements nécessaires pour nourrir celle-ci et la protéger?

Quand on considère cette question, la première réponse qui vient à l'esprit est qu'il y a une intelligence qui contrôle les cellules. Personne ne pense à un conte de fée dans lequel "un jour les cellules commencent à changer par hasard et puis, on ne sait comment, elles deviennent capables de produire la nourriture exigée par le zygote, puis se mettent à entretenir ces merveilleux phénomènes qui se produisent chez toutes les femmes". Un tel raisonnement serait une pure fabulation. Les préparatifs que l'utérus fait pour héberger l'embryon et les caractéristiques particulières des trompes de Fallope qui leur permettent de nourrir le zygote sont des opérations qui n'existent que par la volonté de Dieu. Chacune de ces choses est une manifestation de la compassion et de la pitié que Dieu a pour chaque être vivant dans Sa création parfaite. 

L'amas de cellules se fixe dans l'utérus
Pour que la grossesse continue de manière saine, l'amas de cellules doit trouver une place appropriée pour se fixer, offrant la protection nécessaire tout en ayant les caractéristiques qui faciliteront la naissance neuf mois plus tard. Un tel endroit doit de plus être près des vaisseaux sanguins de la mère qui fourniront la nourriture du bébé. La place la plus indiquée pour cette opération est la paroi de l'utérus.
L'amas de cellules qui avance de la trompe de Fallope vers l'utérus se déplace en étant conscient de ce qu'il fait. Pendant trois ou quatre jours il est dans la trompe de Fallope mais il ne tente pas de s'arrêter et de s'y fixer. Il sait qu'avant d'atteindre l'utérus, aucune place où il tenterait de se fixer ne l'accepterait ou ne lui permettrait de survivre. Il poursuit donc sa progression vers l'utérus où il trouve sur ses parois une place où les vaisseaux sanguins sont très denses et se fixe là. Comme une semence qui, plantée dans la terre, lance et multiplie ses racines, l'amas de cellules continue de se développer et, s'enfonçant profondément dans les tissus qui le nourrissent, produit pour lui-même de nouveaux vaisseaux pour sa nutrition.
A ce stade il est utile de noter un point important. Il est étonnant que l'amas de cellules soit capable de choisir la place la plus appropriée pour lui. Dans son livre Beginning Life, G. Flanagan se demande aussi comment l'amas de cellules fait cette étonnante sélection "prévisionnelle"?
Le point sur lequel Flanagan attire l'attention est très important. Pour illustrer cette importance, prenons d'abord un exemple. Imaginez un bébé qui commence tout juste à marcher. Vous mettez ce bébé dans un immeuble qui est des millions de fois plus grand que lui, et qu'il n'a jamais vu auparavant; puis vous vous attendez à ce que le bébé puisse trouver dans cet immeuble une chambre qui ait l'environnement le plus propice à son développement. Est-ce qu'un bébé peut faire ça? Certainement pas. Si cet exploit n'est pas possible pour un bébé qui n'a pas atteint l'âge d'utiliser ses capacités mentales, qui n’a pas l’expérience ou les connaissances nécessaires, qu'en serait-il d'un morceau de chair de quelques centimètres, errant dans le vide sombre du corps, qui doit trouver la place la plus appropriée, la plus confortable et la plus sûre pour s’y installer?
De plus, cet amas de cellules n'est pas encore un être humain. N’oublions pas que ce dont nous parlons ici est un morceau de chair composé au plus de quelques centaines de cellules (pour le moment), sans oreilles, sans yeux, sans cerveau, sans mains ou bras. Mais cette masse de cellules, démontrant une exceptionnelle capacité de reconnaissance, se fixe dans l'utérus qui est reconnu comme étant le meilleur endroit à cet effet.
Les merveilles de la création de l'homme ne s'arrêtent pas là. A chaque étape de la formation d'un être humain, il y a une merveilleuse chaîne d'événements miraculeux. Nous avons parlé de la façon dont l'ovule fertilisé se multiplie et comment il trouve la place nécessaire à son développement. Mais à ce stade, nous sommes confrontés à une autre question: cet amas de cellules totalement identiques, n'a ni crochet spécial ni aucun autre organe pour lui permettre de s'accrocher. Comment peut-il alors se fixer à la paroi de l’utérus?
Il utilise une méthode intéressante et très complexe. Les cellules de la couche supérieure de l'amas de cellules sécrètent une enzyme appelée hyaluronidase. La particularité de cette enzyme (comme nous l'avons déjà mentionné pour les spermatozoïdes) est de briser la couche acide (acide hyaluronique) dans les tissus de la paroi de l'utérus, afin d'y pénétrer profondément et de s'incruster de manière sûre dans la paroi.


Par son comportement, ce minuscule ensemble de cellules démontre qu'il est capable de calculer ses besoins et d'agir en conséquence. Et ce n'est pas tout, il est encore plus surprenant qu'il sache comment se fixer et que quelques cellules ont la capacité de le faire. Ces cellules ne peuvent utiliser leur intelligence et leur volonté, analyser l'acide hyaluronique sur les parois de l'utérus et sécréter l'enzyme hyaluronidase qui la dissoudra.
Sans une formation en chimie, personne ne peut savoir tout cela. Pourtant ces quelques cellules sont capables de produire ce qui est requis pour leur subsistance. De plus, cette fonction extraordinaire n'est pas exécutée par une cellule unique mais par toutes les cellules qui forment chaque être humain qui a vu le jour.
Il y a dans tous ces événements, un plan bien défini. Au bon moment, les cellules qui composent la trompe de Fallope subissent un changement et, à un moment précis, les cellules extérieures de l'amas cellulaire commencent à sécréter une enzyme (hyaluronidase). C'est la preuve d'une intelligence supérieure.   

  •  C'est Lui Qui vous donne forme dans les matrices, comme Il veut. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage. (Coran, 3: 6)


La fixation de l’embryon à l’utérus est un miracle du Coran 

Quand on examine les versets du Coran qui se rapportent à la fixation de l’embryon à l’utérus, nous voyons l’une des plus grandes merveilles du Coran. Dans le Coran, en se référant à la fixation de l’embryon à l’utérus et le commencement de son développement, Dieu utilise le mot ‘alaq:  

  • Lis au nom de ton Seigneur Qui a créé, Qui a créé l’homme d’une adhérence (‘alaq). Lis! Ton Seigneur est le Très Noble. (Coran, 96: 1-3) 

Le mot ‘alaq en arabe veut dire "quelque chose qui s’accroche, une substance qui ressemble à une sangsue". Le Coran nous fut révélé il y a 1.400 ans et le fait que Dieu utilise ce mot pour décrire le développement de l’embryon dans l’utérus de la mère est l’une de ses miracles. Le fait que cette connaissance, qui n’aurait pas pu être découverte par la science de l’époque, ait été révélée dans le Coran, il y a plusieurs siècles, confirme encore une fois que c’est une révélation de Dieu, le Seigneur de tous les mondes.

 

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Sur la première image, nous voyons un amas de cellules d’une semaine cherchant une place dans l’utérus. Après avoir trouvé l’emplacement adéquat, l’amas de cellules dissout les tissus de la paroi utérine et s’y incruste. (2-3) L’embryon se fixe d’une manière sûre à la paroi de l’utérus et commence à y puiser l’oxygène et les autres nutriments dont il a besoin. (4)


Les cellules qui exécutent différentes fonctions

Le huitième jour, les cellules commencent à se différencier et s'organisent en deux groupes distincts, l'un interne et l'autre externe. La masse des cellules internes (embryoblaste), forme les cellules que l'embryon possédera toute sa vie. Le groupe des cellsules externes (trophoblaste), est composé de cellules qui assisteront l'être humain alors qu'il se trouve dans l'utérus de la mère, c'est-à-dire pendant neuf mois, jusqu'à la naissance.
Lorsque la masse des cellules internes se sépare du groupe de cellules externes, la région qui reste deviendra le cordon ombilical, lien entre l’embryon et le placenta qui se développera plus tard.
Quand le placenta commence à se former, la masse des cellules internes s’aplatit et se développe en trois couches de cellules qu’on appelle "bouton embryonnaire". Les trois types de couches de cellules sont l’ectoderme, le mésoderme, et l’endoderme. Dans un processus appelé différentiation, les cellules de chaque couche se déplacent vers certaines zones du bouton embryonnaire puis se replient pour former des tubes ou des amas. Ces tubes et ces amas se développent pour former les différents tissus et organes du corps.24

 
Les cellules de la couche externe, l’ectoderme, forment le cerveau, la moelle épinière, les organes des sens et la lentille cornéenne de l’œil. De plus, cette couche formera l’épiderme, les glandes sudoripares, l’émail des dents, les cheveux et les ongles. La couche de l’embryon qui se trouve le plus à l’intérieur (l’endoderme), assurera le développement des organes qui composent les systèmes digestif et respiratoire (foie, poumons, pancréas, etc.) et les glandes correspondantes (thyroïde, thymus, etc.). La troisième couche (le mésoderme) se trouve entre les deux autres et formera le cœur, les muscles, les os, les tendons, les reins, les glandes, les vaisseaux sanguins, et les organes génitaux. Les vaisseaux lymphatiques et l’épithélium (tissu de surface) qui tapissent les surfaces externe et interne du corps et des organes sont aussi formés à partir de cette couche. Les cellules qui composent tous les tissus du corps sont formées à partir de ces cellules souches qui se développent de l’une de ces couches. 

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Les changements dans l’utérus commencent avec la fertilisation et celui-ci devient une place sûre et confortable où le bébé passera neuf mois. L’utérus se dilate et fournit à l’embryon un abri protecteur. Tous les préparatifs sont faits par les cellules dans l’utérus. Il n’y a qu’une explication au fait que ces cellules soient conscientes des besoins d’une autre cellule: elles agissent conformément à l’inspiration qu’elles reçoivent de Dieu le Tout-Puissant.

Il est très important de bien réfléchir au sens de cette dernière phrase qui montre encore une fois le caractère extraordinaire du développement de l’être humain. Tous les éléments constitutifs du corps humain (organes, tissus, systèmes, vaisseaux sanguins, sang, etc.) se développent à partir des trois types de couches qui composent l’embryon. D’où vient cette intelligence suprême que les cellules possèdent?
D'autres détails que nous ne devons pas perdre de vue, rendent ces changements encore plus extraordinaires. Par exemple, au cours du développement d’un être humain, il y a une harmonie parfaite entre ces trois couches de cellules. Pour que les quelques 200 types de cellules du corps puissent être produits à partir de trois catégories de cellules, un agencement et une planification bien définis sont nécessaires. Par exemple, la séquence des événements dans la différenciation entre les cellules du sang et celles de la peau est très différente. C’est un phénomène remarquable qui soulève un certain nombre de questions. 

Comment l’activité planifiée des cellules donne-t-elle sa forme au corps?
Maintenant, l’amas de cellules est devenu un embryon, ce qui veut dire “grouiller, abonder”. Si nous pouvions observer les cellules pendant cette période, nous noterions une grande activité. Des cellules similaires se divisent et se multiplient et certaines d’entre elles commencent à se différencier. A première vue, ce processus n’est pas évident, mais au fur et à mesure que les jours passent, il devient clair que le but de cette activité est de créer, rapidement et en suivant un programme, les fonctions indispensables pour la construction du corps humain. Comme les ouvriers répartis sur un chantier, toutes les cellules travaillent en groupe. Plus tard, les groupes de cellules qui formeront un même organe se réunissent en une masse et se préparent à former des organes. Certaines cellules deviendront des cellules des os, alors que d’autres deviendront des cellules de la peau ou des muscles.25
Les cellules des os se réunissent à la place où les os doivent se trouver. Il en va de même pour les cellules des muscles et des organes internes, du cerveau, des yeux ou des vaisseaux sanguins. Au moment voulu, d’autres processus se déclenchent; par exemple, le mouvement des cellules vers leur destination finale et la formation de certains organes par la mort programmée (nécrose) de certaines cellules désormais inutiles, etc. En résumé, au cours de cette phase de différentiation cellulaire, une stratégie parfaite est employée: les cellules exécutent leur activité suivant un plan bien défini pour former des organes différents qui effectueront des fonctions différentes.
La manière dont cette différentiation doit s'opérer est transmise séparément à chaque groupe de cellules. L’information inscrite dans l'ADN de chaque cellule est la même pour tous les groupes cellulaires. C’est seulement lorsque chaque groupe de cellules utilise cette information dans le cadre de leur programme spécifique qu’il peut former les structures particulières à chaque organe. Cette organisation est parfaite. Grâce à ces préparations faites pour la formation du cœur, de l’œil, du cerveau, des bras, des jambes et des autres organes, le corps prend forme lentement.26 

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Ci-dessus, nous voyons quelques unes des diverses cellules du corps. La formation des quelques 200 types de cellules du corps humain est le résultat de la multiplication des cellules initiales qui étaient identiques. Malgré le fait que l’information inscrite dans leur ADN est la même, chaque type de cellule utilise seulement l’information qui lui est propre. Il n’y a aucune confusion. Les cellules des os n’essayeront jamais de former un œil ou tout autre organe; les cellules nerveuses ne gêneront pas les cellules des globules rouges. Chacune sait très bien où et comment elle doit fonctionner. C’est Dieu Tout-Puissant, le Souverain, Qui assure cette organisation sans failles et inspire aux cellules du corps ce qu’elles doivent faire.

Mais qui donne des ordres à ces cellules qui émanent toutes d’une seule cellule d’origine? Comment des cellules qui n’ont ni intelligence, ni conscience, ni sensibilité, comprennent ces ordres et les exécutent? 

  • Dieu qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez que Dieu est en vérité Omnipotent et que Dieu a embrassé toute chose de [Son] savoir. (Coran, 65: 12)

Les scientifiques ont déterminé que le plan qui dicte la différentiation aux cellules et leur hébergement à la place qui leur convient dans le corps est écrit dans l’ADN. Mais ceci soulève une question: qui a écrit à la perfection ce plan magnifique dans cette banque microscopique d’information cachée dans le noyau de la cellule?
En outre, qui ordonne aux cellules de lire ce plan écrit dans l’ADN et de l’appliquer sans erreur? Comment se fait-il que des millions de cellules différentes puissent trouver les informations qui les concernent dans cette immense banque d’information de l’ADN et ainsi changer leur structure?
Par exemple, comment les cellules qui forment les yeux peuvent-elles savoir quand la pupille est complètement formée? Comment savent-elles comment structurer la rétine, les muscles des yeux, et l’iris, et leur donner la dimension appropriée? Et comment déterminent-elles quand arrêter le développement?
Comment des cellules qui n’ont jamais vu de foie, de reins ou de pancréas connaissent-elles les particularités de ces organes et modifient leur structure en conséquence?
Quand ces cellules changent leur structure pour l’accorder avec celle des organes qu’elles vont former, elles prennent plusieurs facteurs en considération. Par exemple, une cellule qui se transforme en cellule du cerveau doit prendre en considération le système nerveux, la nutrition du cerveau, l’apport d’oxygène, la nécessité d’établir une connexion entre tous les nerfs du corps; elle doit aussi faire la distinction entre les zones du cerveau qui desservent la vue, l’ouie et le toucher. D’autres cellules prennent en considération la possibilité que le cerveau peut être endommagé et l'entourent; elles évaluent les facteurs négatifs qui peuvent survenir à la naissance et forment une structure adéquate. Ceci est parfait, mais comment les cellules peuvent-elles faire preuve d’une telle "prescience" dans leur comportement?
Toutes ces questions démontrent que la naissance de l’être humain est un grand miracle, et la théorie de l’évolution arrive ici dans une impasse. Aucun évolutionniste ne peut expliquer l’extraordinaire coopération qui intervient parmi les gènes dans l’ADN au moment où les cellules se spécialisent pour former des tissus, puis des organes puis des systèmes pour enfin donner sa forme au corps. Le fait que les gènes, que nous pouvons définir comme une collection d’atomes inconscients, ne peuvent pas organiser par hasard une telle harmonie, est tellement évident que les évolutionnistes préfèrent généralement ne pas aborder ce sujet.
Hoimar von Ditfurth, un savant évolutionniste allemand, dit ceci au sujet des développements miraculeux qui se produisent dans l’utérus de la mère:

  • Comment un seul ovule se divise pour former une multitude de cellules différentes, et la communication naturelle parfaite et la coopération entre ces cellules, sont parmi les événements qui stupéfient les scientifiques.27

Et G. Flanagan, l'auteur de Beginning Life écrit: 

  • Comment une organisation aussi profonde est-elle réalisée? Qu’est ce qui fait que les cellules agissent comme si elles savaient où aller, et que devenir, et que faire une fois arrivées à leur destination? Et aussi agir dans une telle harmonie avec les autres cellules?28

Dans la réponse qu’il essaie de donner à ces questions, Flanagan est loin de trouver une explication à ces merveilleux événements.

Ces grandes questions nous mènent dans le monde des molécules infinitésimales qui se trouvent dans les cellules, et principalement celles qui composent les gènes et façonnent le programme génétique. Depuis l’avènement de la biologie moléculaire, il est devenu possible de détecter et de décrire certains de ces processus. "Le livre de la vie, semble-t-il, s’ouvrait soudain…", même si c’est uniquement pour nous livrer quelques-unes de ses pages fascinantes. Nous sommes encore loin de comprendre toute l’histoire.

Il est clair que si les cellules travaillent si bien ensemble, c’est parce qu’il y a un dialogue moléculaire continu entre elles et qu’elles adaptent leurs instructions génétiques en conséquence. Les instructions se trouvent dans les gènes sous forme de ce qu’on appelle le code génétique, inscrites dans les molécules, comme les lettres d’un alphabet spécial. Le programme génétique du bébé, inscrit dans ce code, a été obtenu le premier jour de l’union des cellules des parents. Depuis, chaque fois qu’une cellule se divisait pour former deux nouvelles cellules, une réplique précise de tous les gènes était faite et transmise à la nouvelle cellule. Chaque cellule du corps comporte donc exactement les mêmes gènes, et détient tout le programme génétique.

Chaque cellule aurait pu simplement produire ses propres clones, ayant tous la même destination et la même fonction, si le programme était actif tout le temps. Mais leurs différentes destinations s'expliquent par le fait que les gènes peuvent être activés ou désactivés. Ils ne sont pas tous actifs en permanence mais sont activés en réponse aux signaux provenant d'autres cellules dans leur activité d’intégration.

Ces événements peuvent être considérés comme un travail de construction astreignant et exigeant une collaboration étroite. Chacun connaît le plan d’ensemble, envoie des messages, et répond d’une manière sensible aux signaux des autres pour s’intégrer dans le projet d’ensemble. Les cellules de l’embryon travaillent d’une manière comparable, d’un commun accord, avec des gènes activés et désactivés suivant les besoins.29

Nous voyons donc que les cellules se différencient les unes des autres et prennent en charge des fonctions complètement différentes, ce qui indique qu’il existe un "programme génétique" qui les force à agir dans le cadre d’un plan déterminé. Il est vrai qu’un programme parfait est inscrit dans chaque cellule. Qui a créé ce programme et l’a implanté dans les cellules? Le programme dont nous parlons ici n’est pas comme un programme informatique ordinaire. En l'appliquant, les cellules créent un être humain qui possède des millions de structures organiques complexes reliées les unes aux autres: une personne qui peut entendre, voir, sentir, penser, prendre des décisions, ressentir de la joie, apprécier le beau, étudier ses propres cellules et son ADN et tirer des conclusions de ses investigations. De plus, c’est certainement un miracle que les masses de protéines que nous appelons cellules soient capables de comprendre un tel programme, agir en conséquence, être conscientes de ce qui est nécessaire et compléter chaque étape à la perfection.

Richard Dawkins, un évolutionniste moderne très connu, ne peut pas expliquer comment, dans la formation de l’être humain, les gènes qui contiennent le programme génétique humain agissent ensemble avec un tel degré de coopération.

  • "Le développement embryonnaire est contrôlé par un réseau de relations imbriquées et tellement complexe qu’il vaut mieux ne pas y songer", dit-il.30

Dawkins avait compris que les relations entre les gènes responsables de la création miraculeuse d’un être humain et l’extraordinaire habileté dont font preuve ces gènes ne sont pas le résultat du hasard, que les mécanismes de l’évolution ne peuvent pas expliquer un système aussi complexe. D’où sa confession d’impuissance. Mais il oublie un point très important: dans le même ordre d’idée, il est impossible que, dans la chaîne des miracles qui aboutissent à la création d’un bébé, une partie, la plus petite soit elle de ce qui est requis pour faire ce bébé, ou la moindre cellule, ait survenu par hasard. En l’espace de neuf mois, une cellule formée dans les organes génitaux de la mère se transforme en un être humain pouvant voir, entendre, sentir, respirer, penser, et cette transformation se produit suivant un plan parfait dans tous ses détails. De plus, ce miracle se reproduit continuellement, avec la même perfection, depuis la nuit des temps.

 

homme33.jpg D’après les évolutionnistes, tout ceci est dû au hasard. Pour eux, ce miracle est le résultat de décisions prises par des atomes inconscients qui produisent les cellules humaines. Ils prétendent que les atomes décident soudainement de se réunir pour produire des organes qu’ils n’ont jamais vus. Ils s’accrochent avec un tel aveuglement à leur raisonnement illogique qu’ils croient que chacun de ces atomes inconscients décide de ce qu’il va former et se dirige vers les places appropriées conformément à cette décision. Ils croient que tout est le produit du hasard, sans intervention aucune; que les cellules et les atomes déterminent par leur propre volonté la meilleure action à entreprendre et construisent à la perfection un corps humain. C’est cela qu’ils prétendent même s’ils ne le disent pas clairement.

A ce stade, il est clair que les évolutionnistes se sont mis dans une véritable impasse du point de vue de la logique. Chaque détail qui a été expliqué jusqu’à présent ou qui sera traité plus tard montre que, contrairement aux prétentions des évolutionnistes, les étapes par lesquelles passe la formation de l’être humain n’ont pu se produire par hasard. Ces événements extraordinaires ne se sont pas produits grâce au travail des cellules ou des organites qui les ont générées; pas plus que par l’activité des molécules ou des atomes, mais par la volonté de Dieu le Tout Puissant exprimée par le verbe "Sois": 

  • C’est Lui Qui vous a créés de terre, puis d’une goutte de sperme, puis d’une adhérence; puis il vous fait sortir petit enfant pour qu’ensuite vous atteigniez votre maturité, et qu’ensuite vous deveniez vieux, – certains parmi vous meurent plus tôt, – et pour que vous atteigniez un terme fixé afin que vous raisonniez. C’est Lui Qui donne la vie et donne la mort. Puis quand il décide, Il n’a qu’à dire: "Sois" et la chose est. (Coran, 40: 67-68)

Le système de protection particulier préparé pour l’embryon


Les cellules qui se fixent dans l’utérus de la mère continuent de se développer et de se nourrir dans cet endroit sûr. Pourtant, l’embryon, qui se développe rapidement, est normalement confronté à un danger sérieux: le système immunitaire de la mère.
Le système immunitaire de l’être humain considère comme un ennemi tout corps étranger (antigène) qui pénètre notre système, et l’attaque. La composition génétique de l’embryon est différente de celle de la mère et, pour le corps de celle-ci, l’embryon est un organisme étranger. Dès que les cellules de défense de la mère prennent conscience de la présence de cet organisme étranger, elles se ruent vers l’utérus. Si aucune précaution n’était prise, les cellules de défense tueraient sûrement l’embryon.
Mais ceci ne peut se produire si les conditions physiologiques sont normales, parce que l’embryon est tenu, depuis le début, sous une protection spéciale.

Avant que l’embryon ne se fixe à la paroi de l’utérus, des cellules trophoblastes commencent à se former autour de sa surface, constituant une sorte de filtre entre les vaisseaux sanguins de la mère et l’embryon. Les cellules immunitaires de la mère sont incapables de détecter le tissu trophoblastique parce qu’elles ne disposent pas de certaines protéines que possèdent la plupart des autres cellules et qui aideraient le système immunitaire à les détecter. Grâce à cette caractéristique des cellules trophoblastiques, l’embryon est protégé des assauts du système immunitaire maternel. De plus, certaines des cellules trophoblastiques permettent à l’oxygène, aux nutriments et autres substances nécessaires d’atteindre l’embryon.31
Maintenant examinons en détail la structure spéciale de ces cellules.

Les aptitudes d’ingénierie des cellules trophoblastiques

Malgré le développement des cellules trophoblastiques à partir du même ovule, elles se séparent des cellules qui forment l’embryon; elles constituent un groupe de cellules qui se charge de toutes les activités de soutien concernant le développement du fœtus dans l’utérus de la mère. Le septième jour, ces cellules envoient des projections dans toutes les directions et commencent à croître. Le but de ce changement est de pénétrer dans la paroi de l’utérus. Au cours de ce passage, elles rencontrent les vaisseaux sanguins de la mère et pénètrent leur surface extérieure. En sept ou huit jours, les tissus embryonnaires se trouvent donc rattachés au sang de la mère.

Certaines cellules trophoblastiques produisent des enzymes pour détruire la membrane des vaisseaux sanguins dans la paroi de l’utérus. De cette façon, la pression exercée par le sang de la mère sur l’embryon est atténuée. Les cellules trophoblastiques entrent en action comme si elles étaient conscientes d’un danger interne et prennent les mesures pour prévenir tout ce qui pourrait provoquer la mort de l’embryon. Si ces cellules n’avaient pas fait une telle régulation dans les vaisseaux sanguins de la mère, le sang de la mère aurait afflué à une pression bien trop élevée et la circulation sanguine de l’embryon se serait arrêtée. 

Dans les semaines suivantes, des cellules spéciales forment un tampon entre l’embryon et le sang de la mère. Ce tampon, appelé "placenta", a une structure tout à fait particulière. Quand on l’examine attentivement, on voit que les cellules trophoblastiques forment ce tampon pour qu’il agisse comme un butoir qui bloque le sang. Ceci est très important car l’embryon est désormais relié aux tissus de la mère et sera nourri par les nutriments provenant du sang de la mère. Il est nécessaire que les nutriments passent, mais il est très important que les anticorps qui se trouvent dans l’utérus de la mère ne parviennent pas à l’embryon avec les nutriments. Le système de blocage formé par le placenta empêche les cellules immunitaires de l’utérus de la mère d’approcher l’embryon. Mais si le flux de sang provenant de la mère est bloqué, comment l’embryon pourra-t-il être nourri?

La réponse à cette question est une preuve de la conception parfaite de la structure des cellules. Les cellules qui servent de bouchon présentent de minuscules espaces vides qui laissent passer les nutriments dont l’embryon a besoin et qui proviennent du plasma du sang de la mère. L’oxygène, la matière nutritive et les minéraux issus du sang de la mère, passent à travers ces espaces et atteignent l’embryon. Mais les anticorps de la mère, parce qu’ils sont bien plus grands, ne peuvent pas passer.32

Si nous réfléchissons au pont qu’elles établissent entre la mère et l’embryon, il ne serait pas faux de dire que le travail fait par les cellules trophoblastiques exige une connaissance sans failles de l’ingénierie. Avec le système qu’elles bâtissent, elles établissent réellement les fondations d’un "pont de vie" entre la mère et le bébé. Ces cellules agissent comme des bouchons pour empêcher des matières dangereuses d’entrer dans le sang et, en laissant des espaces entre elles, elles permettent aux matières appropriées de passer.

Nous n'avons pas décrit ici toutes les fonctions des cellules trophoblastiques, mais c’est suffisant pour donner une idée de la parfaite conception de ces cellules. Dans tous les réglages qu’elles font, elles laissent des espaces vides pour former un système qui permet à la fois de déterminer quelles matières sont bénéfiques et les laisser passer; quelles matières sont dangereuses et ne pas leur permettre de passer. Il est très clair qu’une telle structure n’est pas le fruit du hasard.

Toute personne qui prétend que ces caractéristiques extraordinaires sont le résultat du hasard, ne pourra certainement pas répondre aux questions suivantes:

  • Comment ces cellules savent-elles ce dont l’embryon a besoin pour son développement?
  • Comment peuvent-elles distinguer les matières bénéfiques parmi toutes les matières transportées par le sang?
  • Comment savent-elles que les cellules du système immunitaire seront dangereuses pour l’embryon?
  • Comment peuvent-elles déterminer à l’avance la taille des matières qui pourront nuire à l’embryon?
  • Comment savent-elles fabriquer un filtre qui empêche le passage des matières nuisibles et laisse passer les matières bénéfiques? 
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A gauche on voit un embryon incrusté dans la paroi de l’utérus (blastocyste). L’embryon trouve une place dans l’utérus où il y a beaucoup de vaisseaux sanguins et s’y implante. Tout comme une semence jetée en terre étale ses racines et pousse, de même l’embryon continue de croître et se créé de nouveaux canaux en profondeur dans les tissus qui assureront sa nourriture. Ceci est accompli par des cellules spéciales, appelées trophoblastes, sur la couche extérieure de l’embryon.

Pour la survie de la race humaine, ce système ne doit pas se permettre la moindre erreur. Toute personne ayant une intelligence et une conscience sait que ce n’est pas le hasard qui a donné à ces cellules leurs caractéristiques particulières. Le hasard ne peut pas concevoir un modèle et le répéter dans chaque être humain. C’est Dieu Qui crée les cellules trophoblastiques avec toutes leurs caractéristiques et les dirige dans leur rôle de support dans la formation d’un être humain. Ceci est un exemple de l’art créatif inégalé de Dieu:

Nous n’avons créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux qu’en toute vérité et [pour] un terme fixé. Ceux qui ont mécru se détournent de ce dont ils ont été avertis. Dis: "Que pensez-vous de ceux que vous invoquez en dehors de Dieu? Montrez-moi donc ce qu’ils ont créé de la terre! Ou ont-ils dans les cieux une participation avec Dieu? Apportez-moi un Livre antérieur à celui-ci (le Coran) ou même un vestige d’une science, si vous êtes véridiques." (Coran, 46: 3-4)
 

Le placenta: le pont de la vie

Les systèmes de maintien de la vie produits par la technologie la plus récente, utilisés dans la plupart des hôpitaux et valant des millions de dollars, sont primitifs et presque inutiles quand on les compare avec un morceau de chair pesant quelques kilogrammes. Ce morceau de chair est le placenta, appelé par les scientifiques "le vrai héros de la naissance".33
Au cours de son développement, l’embryon commence à prendre des nutriments, de l’oxygène et d’autres matières du sang de la mère. Le placenta, qui est créé pour subvenir à tous les besoins du fœtus en développement, agit comme un pont assurant le passage de ces matières entre la mère et le fœtus (à partir du début du troisième mois, l’embryon est appelé fœtus). Le placenta est rempli de vaisseaux sanguins souples qui transportent vers le bébé les nutriments qui s’infiltrent à travers les cellules trophoblastiques; il envoie toutes ces matières nutritives, l'oxygène, et les minéraux importants comme le fer et le calcium qui proviennent de la mère, d’abord au cordon ombilical puis aux capillaires du fœtus. 

De plus, le placenta assure non seulement l’approvisionnement en nutriments nécessaires au métabolisme du fœtus, mais il choisit aussi et livre au fœtus les nutriments nécessaires à la formation de ses tissus.33 Des acides aminés sont requis par le fœtus pour toutes sortes de synthèses (glucides, acides nucléiques qui sont les blocs de construction de l’ADN, graisses, etc.) Le placenta choisit ces éléments et les prélève du sang de la mère. Généralement, ceci est fait par un transporteur spécial. Il stocke les éléments, utilise ceux dont il a besoin et envoie une partie dans le sang du fœtus. En plus des nutriments, les ions passent à travers le placenta; deux de ces ions sont particulièrement importants pour le fœtus, et il est nécessaire d’en stocker de grandes quantités. Parmi eux il y a le fer, nécessaire pour augmenter le volume du sang, l’autre est le calcium, pour le développement des os. Le transfert de ces éléments est particulièrement efficace: même si la mère n’a consommé que peu de fer, le placenta extrait la quantité nécessaire du sang de la mère, répond aux besoins du bébé et le met à l’abri de tout danger.34

Le placenta exécute aussi, dans les règles de l’art, l’opération inverse, en transportant les déchets du fœtus vers le sang de la mère.

Il ne faut pas oublier que le placenta, que nous avons décrit comme, "choisissant", "prenant", "stockant" et "transportant" est un tissu composé de cellules. Il exécute de lui-même toutes ces activités. Il sait par exemple qu’il y a un besoin en fer, et il est capable de choisir l’élément "fer" parmi d’autres substances et sait comment le fer qu’il choisit sera utilisé. Ce n’est pas un être humain qui possède ce savoir mais un ensemble de cellules appelé placenta, ce qui est sûrement un miracle. En plus de reconnaître cet élément, il est encore plus miraculeux qu’il puisse transporter vers une destination particulière le matériau voulu, en quantité appropriée. Nous devons bien garder tous ces éléments en tête.
Le miracle de la création de l’homme montre que les cellules ainsi que les molécules et les atomes qui les produisent font preuve de conscience. A vrai dire, cette conscience n’appartient à aucun d'entre eux, mais elle appartient à Dieu Qui les a créés et Qui inspire chez eux les fonctions qu’ils auront à remplir. 

D’autres fonctions vitales du placenta
Le cordon ombilical, qui relie le fœtus au placenta a trois vaisseaux sanguins et ressemble à une corde. Un de ces vaisseaux est appelé veine ombilicale. Elle envoie du sang contenant des nutriments et de l’oxygène du placenta vers le bébé. Les deux autres vaisseaux sanguins sont appelés artères ombilicales; elles transportent du sang contenant du dioxyde de carbone et des déchets du bébé vers le placenta.
Grâce à sa structure solide et souple à la fois, le cordon ombilical ne s’enroule pas et ne raidit pas facilement. Il est très important qu’il n’y ait pas de problème dans l’acheminement du sang. De plus, la structure flexible du cordon permet au bébé de se déplacer.
Du point de vue de ses fonctions, le placenta est créé pour servir pour le fœtus, tantôt de foie et d’estomac, tantôt d’intestins et de reins. De plus, le placenta n’exécute pas ses fonctions dans un ordre fixe, il agit plutôt en fonction des besoins changeant du bébé. Par exemple, la nourriture dont le fœtus a besoin au cours des deux premiers mois est différente de la nourriture dont il a besoin au cours des deux derniers mois. Le placenta agit donc en fonction de cela et maintient un parfait équilibre, choisissant la nourriture que le bébé peut digérer plus facilement au cours de chaque période de son développement.
L’une des fonctions les plus importantes du placenta est de secréter les hormones (par exemple, l’œstrogène et la progestérone) dont le fœtus a besoin. Parmi ces hormones, la progestérone a un effet spécial sur la réduction de la contractilité de l’utérus dans le corps de la mère et apporte un soutien physique au bébé. Pour que le développement du bébé continue, elle assure la formation de l’environnement le plus confortable qui soit dans l’utérus. De plus, elle permet le développement des glandes mammaires dans la poitrine de la mère et, au bon moment, facilitera la production du lait. Sécrétées convenablement et dans les quantités appropriées, ces hormones sont très importantes pour que le bébé ait une naissance normale. Par ailleurs, ces hormones préparent le système de la mère à l’accouchement.
Parallèlement à toutes ces fonctions, le placenta s’assure que le bébé est immunisé contre toute infection qui pourrait se produire pendant les trois derniers mois de la grossesse.
C’était là quelques-unes des fonctions assumées par le placenta pendant le développement du bébé. Et, dans tout ce que nous avons décrit ici, il y a une complexité indéniable. Chaque événement dépend de plusieurs opérations chimiques complexes. 

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L’organe qui calcule les besoins changeant du fœtus et y répond sans faille est le placenta. Les cellules de la couche extérieure du placenta forment une sorte de filtre entre les vaisseaux sanguins de la mère et le fœtus. Par exemple, tout en permettant le passage des matières nutritives, elles refusent de laisser entrer les éléments du système immunitaire. Le placenta est composé de cellules. Comment ces cellules savent-elles ce dont le fœtus a besoin? Comment comprennent-elles contre quelles cellules elles doivent protéger le fœtus? Comment, parmi les millions de molécules, arrivent-elles à distinguer celles dont l’embryon a besoin? Qui a donné cette expertise à ce morceau de chair appelé placenta et aux cellules dont il est composé? C’est certainement Dieu Qui a pris toutes les précautions pour que le bébé puisse survivre et Qui a créé un système pour cela dans le corps. Dieu est Parfait dans toute création.

De plus, chaque nouvelle recherche conduite sur le développement du fœtus révèle une nouvelle fonction que le placenta exécute en faveur du bébé. Mais dans tout cela il y a un point commun. Chaque activité du placenta lie la mère et l’embryon, dans une union harmonieuse et parfaite. Cette union est de la plus haute importance pour la survie de l’embryon.
Le fait qu’un tissu temporaire, formé de cellules, soit conscient des besoins d’une créature vivante, qu’il détermine ce qui lui est nécessaire et agisse en sachant comment satisfaire ce besoin, et le fait que ce tissu produise la matière requise dans la proportion qu’il faut, la sélectionne et se l’approprie de l’extérieur, en résumé, qu’un tel organe puisse faire preuve d’une activité consciente, n’est pas quelque chose qu’il peut faire seul sans aide. Un être humain, conscient et pensant, ne serait capable d'en faire autant qu'avec une formation médicale, mais il ne pourrait le faire jour et nuit sans faillir un seul instant.
Et pourtant, un tissu cellulaire que nous appelons placenta est capable de la faire. Et le placenta de chacun des millions d’êtres humains qui ont vécu au cours de milliers d’années a démontré la même conscience profonde et une exécution parfaite. En effet, la structure parfaite du placenta et son activité consciente sont le résultat de sa création par Dieu avec toutes ces caractéristiques. Proclamer le contraire ne serait pas raisonnable. Par l’excellente conception qu’Il a mis en œuvre dans la création du corps humain, Dieu nous montre Son art incomparable et nous ordonne, dans le Coran, de considérer ces vérités: 

Il est le Seigneur des cieux et de la terre et de tout ce qui est entre eux. Adore-Le donc, et sois constant dans Son adoration. Lui connais-tu un homonyme? Et l’homme dit: "Une fois mort, me sortira-t-on vivant?" L’homme ne se rappelle-t-il pas qu’avant cela, c’est Nous qui l’avons créé, alors qu’il n’était rien? (Coran, 19: 65-67) 

Dans les sujets que nous allons aborder dans les pages suivantes, nous devons garder à l'esprit un point essentiel. Toutes les entités du corps humains qui agissent suivant un plan, accomplissent leurs tâches variées dans les délais, savent quand s’arrêter, n’abandonnent pas leur poste, peuvent travailler en équipe, font des choix pour répondre à certains besoins et produisent les matières requises en temps voulu, sont des cellules. Il y a ici une intelligence évidente, et cette intelligence n’appartient pas aux cellules. Des cellules composées d’atomes inanimés et inconscients ne peuvent pas avoir la capacité de penser et de prendre des décisions. Cette conscience et intelligence suprêmes appartiennent à Dieu. Il nous faut garder cette vérité continuellement en tête pour approfondir notre conscience de ces merveilleux événements, et témoigner de la puissance éternelle de Dieu. 

Le corps continue de prendre forme
Durant les premiers jours, l’embryon prend la nourriture dont il a besoin directement du sang de la mère. Puis pour se nourrir et envoyer de l’oxygène à ses cellules, l’embryon a besoin de son propre appareil circulatoire. Pour créer cet appareil, certaines cellules prennent la décision urgente de coopérer, et commencent à former l’appareil circulatoire. Cette activité cellulaire est une preuve claire que les cellules sont dirigées par une intelligence et un savoir éternels.

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Autour du treizième jour, un groupe de cellules se déplace vers l’endroit où sera la poitrine pour former le cœur. Se positionnant dans un tube en forme de U, avec un niveau de conscience très élevé, elles commencent d’abord par établir la structure de base du cœur. Puis, comme si elles avaient appris que la formation du cœur avait commencé, des milliers d’autres cellules entament la construction des vaisseaux sanguins qui s’étendront sur tout le corps. La formation des vaisseaux sanguins se termine vers le vingt et unième jour, l’appareil circulatoire est donc prêt à fonctionner, et après son premier battement vers le vingt cinquième jour, le cœur maintiendra un rythme de 60 battements par minute pendant son premier mois de développement.35 Les premières contractions se répandent à travers toute la masse cardiaque comme une onde, mais lorsque la formation du cœur est achevée, la contraction sera distribuée entre les différentes chambres.

Le cœur se met à battre, mais il n’y a pas encore de sang. Certaines cellules calculent à l’avance que le corps humain qui vient de se former aura besoin d’une substance appelée "sang", et elles se transforment en cellules du sang. Bientôt, le sang se mettra à couler dans les vaisseaux sanguins. A la fin de la quatrième semaine, le cœur et les vaisseaux sanguins se remplissent de sang. La formation du cœur, de l’appareil circulatoire et du sang constitue certainement une étonnante réalisation. Alors qu’aucun de ces organes n’existait encore, les cellules, exécutant un plan parfait et allant au bon endroit au bon moment, construisent l’appareil circulatoire indispensable pour la vie humaine. Aucune des étapes que nous venons d’énumérer n’est le résultat du hasard; ce plan de construction parfait ne peut pas avoir été fait par des cellules qui sont elles-mêmes issues d’une seule cellule. Nous sommes ici également confrontés à la vérité évidente de la création. 

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A gauche on voit la taille réelle de l’embryon durant les premiers jours du développement d’un être humain. C’est certainement Dieu Qui fait qu’une masse de cellules qui ne mesure que quelques centimètres se développe et devienne un être humain avec un corps complètement développé.

La formation de l’appareil circulatoire mais aussi les caractéristiques de chacun des éléments qui le composent sont créées dans un équilibre étonnant. Le sang d’un bébé se développant dans l’utérus de sa mère a des qualités différentes de celui d’un individu mature. Par exemple, l’hémoglobine du sang du bébé est capable de retenir plus d’oxygène que celle d’un adulte. Le nombre de globules rouges dans un centimètre cube de sang pris sur un embryon est plus élevé que celui trouvé dans le même volume de sang prélevé sur un nouveau-né. Au quatrième mois, le cordon peut assurer le transport d'une circulation sanguine équivalente à 24 litres par jour entre le bébé et son propre placenta. Cette circulation s'effectue en allers-retours constants, approvisionnant le bébé à partir du placenta, et évacuant les déchets vers le placenta, d’une manière tellement rapide qu’un aller-retour se fait en trente secondes environ.36 De cette façon, le sang commence à prendre l’oxygène et les nutriments requis du placenta pour les acheminer vers les cellules. Lorsque les reins sont formés, le sang se purifie en évacuant vers les reins les déchets provenant des cellules du bébé.

Arrêtons-nous ici et considérons ce qui suit: est-il possible qu’un appareil aussi parfait puisse voir le jour par pur hasard, et de lui-même? Est-il possible que la qualité spéciale du sang du bébé, que les vaisseaux sanguins qui transportent le sang vers le cœur et du cœur vers les régions appropriées, et que les éléments qui lient le sang au placenta soient arrivés au fil du temps et par hasard? Est-il possible que tous les éléments de ce système se soient construits eux-mêmes?

Ce n’est sûrement pas le cas. Ce système, d’une importance extrême pour les êtres humains, doit être créé à un moment précis et de manière parfaite, car tout problème dans la formation du sang ou des vaisseaux sanguins provoquerait l’arrêt du développement de l’embryon. Si le cœur pompait le sang avant la formation des vaisseaux sanguins, le sang coulerait sans contrôle et il n’y aurait pas de circulation sanguine. Par ailleurs, si le cœur ne commençait pas à battre au bon moment, le sang ne circulerait pas dans le corps. Ce qui veut dire que l’embryon ne se développerait pas et mourrait. Pourtant, pour tous les êtres humains qui ont vécu jusqu'à nos jours ces opérations se sont déroulées selon un plan précis; le cœur commence à battre au bon moment et pompe la quantité de sang qu’il faut pour le corps en développement. D'où l'absurdité de se poser la question: "Est-il possible que ceci soit le fruit du hasard?". Le fait qu’un système, un organisme ou un être vivant voit le jour à un moment donné est une preuve claire qu’il a été le produit d’un Créateur Suprême. Ceci est une vérité manifeste que chaque personne intelligente soutiendra.

Le Créateur de tous ces systèmes parfaits est Dieu, qui a créé l’homme avec tout ce dont il a besoin et lui a donné la meilleure des formes.

  Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: Le Miracle de la création de l'homme) 


Article suivant LA CREATION DE L'HOMME DANS LE CORAN - Partie 4

 


NOTES/
20. Williams P., Basic Human Embryology, 3ème éd., 1984, p. 64 
21. Eldra Pearl Solomon, Linda R. Berg, Diana W. Martin, Claude V. Willee, Biology, 3ème éd., Saunders College Publishing, p. 1066 
22. Geraldine Lux Flanagan, Beginning Life, Dorling Kindersley, London, 1996, p. 28
23. Gerard J. Tortora, Introduction to the Human Body: Essentials of Anatomy & Physiology, p. 556
24. Geraldine Lux Flanagan, Beginning Life, Dorling Kindersley, London, 1996, p. 38
25. Science et Vie, Gérard Couly, March 1995, No.190, pp. 48-50
26. Hoimar von Ditfurth, Im Anfang War Der Wasserstoff (In the Beginning was Hydrogen), p. 126
27. Geraldine Lux Flanagan, Beginning Life, Dorling Kindersley, London, 1996, p. 42
28. Geraldine Lux Flanagan, Beginning Life, Dorling Kindersley, London, 1996, pp. 42-43
29. Richard Dawkins, The Selfish Gene, Oxford University Press, New York, 1976, p. 37
30. National Institute of Health, Researchers Discover How Embryo Attaches to the Uterus News Release, 16 janvier 2003 (http://www.nichd.nih.gov/new/releases/embryo.cfm)
31. Science et Vie, mars 1995, no.190, pp. 21-22
32. Intimate Universe, The Human Body, vol. 1, 1998, British Broadcasting Corporation,
33. Arthur C. Guyton, John E. Hall,, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 946
34. Science et Vie, mars 1995, no.190, pp. 119-120

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