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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 21:18

L’appel à la prière du Vendredi

  • De ces Paroles de Dieu : « Quand vous appelez à la prière, ils en font un sujet de raillerie et de jeu et cela, parce que ce sont des gens qui ne comprennent pas. » (Coran 5.58)  
  • De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez ! Quand on vous appelle à la prière, le Vendredi, accourrez à l’invocation d’Allah et interrompez tout négoce. C’est un bien pour vous si vous saviez … » (Coran 62.9)
    Comment fut institué l’appel à la prière ?
    Ibn ‘Omar a dit : « Lorsque les Musulmans sont venus à Médine, ils se réunissaient entre eux et se communiquaient l’heure des prières sans qu’on fit l’appel. Un jour, on s’entretint de ce problème, quand l’un des fidèles dit : - Utilisez une clochette à l’image de la clochette des Chrétiens. Non, s’interposa un autre, prenez plutôt une trompette comme la corne dont usent les Juifs. – Pourquoi, intervint ‘Omar Ben El Khattab, n’envoyez-vous pas un homme appeler à la prière ? Alors l’Envoyé de Dieu s’écria :  

« Ô Billal ! Lève-toi et fais l’appel à la prière (adhan). »  

Le premier appel à la prière (adhan) se formule deux fois, le second appel (iqama) une seule fois

Anas a dit : « Billal fut chargé faire le premier appel à la prière (adhan), qui fut formulé par deux fois, alors que le second appel (iqama), ne fut formulé qu’une seule fois, exception faite de cette phrase : « Voici venue l’heure de la prière. »  

Après l’appel à la prière Satan essaie de perturber le fidèle

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit :  

 « …Quand le second appel à la prière (iqama) est lancé, Satan essaie de semer le trouble dans l’esprit du fidèle. Il lui dit : « Pense à tel problème, à tel autre… », des sujets auxquels il n’y songeait pas, afin de le perturber dans l’accomplissement de sa prière. »  

De celui qui hausse le ton pour l’appel à la prière

Selon ‘Abdallah Ben ‘Abderrahmane, Abou Sa’id El Khodry lui avait dit : « Je constate que tu apprécies les moutons et le désert. Lorsque tu seras parmi tes troupeaux ou dans le désert et que tu lanceras l’appel à la prière (l’adhan), hausse le ton de ta voix, car si loin que retentira cet appel, celui qui l’entendra génie, homme ou objet, viendra témoigner en sa faveur le jour de la Résurrection.

 » Abou Sa’id ajoute : « Je l’ai ainsi entendu dire par le Prophète. »  

L’adhan empêche le sang d’être versé

Anas Ben Malik a dit : « Quand le Prophète nous conduisait à une expédition contre une tribu, nous n’engagions jamais les hostilités avant le matin. S’il entendait alors l’appel à la prière, il se retenait de toute action contre ces gens ; s’il n’entendait pas l’adhan, il précipitait l’attaque… »  

Que doit dire celui qui entend le muezzin (moueden) ?

Selon Abou Sa’id El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit :  

« Lorsque vous entendrez l’adhan, répétez les mêmes paroles que celles que prononcera le muezzin (moueden). »   

Selon Aïssa Ben Talha, quand Moa’wiya entendit un jour le muezzin prononcer l’appel à la prière, il reprit les mêmes paroles ainsi que l’attestation de foi suivante : « J’atteste que Mohammed est l’Envoyé de Dieu. » 

Yahia Ben Abou Ketir a dit : « Quand Mo’awiya entendait ces paroles : « Venez à la prière, » il ajoutait : « Il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu. » - C’est ce que nous avons entendu dire de la bouche de notre Prophète, expliquait-il. »  

L’invocation après l’adhan

D’après Djâbir Ben ‘Abdallah, l’Envoyé de Dieu a dit : 

 « Celui qui prononcera la formule suivante après avoir entendu l’adhan : " Ô mon Dieu, Toi le Seigneur à qui cette invocation sublime et la prière éternelle sont destinées, accorde le rang éminent et la supériorité à Mohammed, envoie-le vers l’emplacement glorieux que Tu lui as réservé,"... celui-là sera assuré que j’intercéderai pour lui le jour de la Résurrection. » (" Allahûmma rabba hâdhihi dda'wati ttammati, wa ssalâti lqâ'ima, âti Muhammadan al wasilata wa lfadilata, wa b'ath-hu maqaman mahmûdan, alladhi wa'adtah.")  

Le choix du muezzin peut être confié au sort

Pour départager des fidèles qui étaient en désaccord sur le choix du muezzin, Sa’d Ben Abou Ouaqas, procéda au tirage au sort parmi les assistants.  

Du début de l’expédition de Khaïbar

Anas Ben Malik a dit : « Les gens de Khaïbar se déversaient, portant leurs paniers et leurs pelles ; quand ils aperçurent le Prophète, ils s’écrièrent : « C’est Mohammed ! Par Dieu, C’est Mohammed et ses troupes ! » Quand il les vit à son tour, l’Envoyé de Dieu, s’écria :  

 « Dieu est le plus grand ! Dieu est le plus grand ! Khaïbar est perdue ! Lorsque nous débouchons sur une cité, quel mauvais jour se lève sur ceux qui ont été avertis du châtiment ! »  

Du mérite de l’adhan, d’occuper le premier rang à la prière et de ce qui est dit sur le tirage au sort

D’après Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit :  

« Si les fidèles connaissaient (tout le bénéfice) qu’il y a à prononcer l’appel à la prière (l’adhan) et qu’ils soient obligés d’avoir recours au tirage au sort, ils le feraient. S’ils connaissaient (tout le bénéfice) qu’il y a à prier de bonne heure, ils se précipiteraient (à l’office). S’ils connaissaient (tout le bénéfice) qu’il y a à accomplir la prière du soir (‘icha) et du matin (sobh), ils y viendraient, quand bien même ils devraient ramper pour cela. »  

Des paroles ajoutées à l’adhan

‘Abdallah Ben Harit a dit : « Ibn ‘Abbas nous fit un prêche un jour de boue. Lorsque le muezzin lança ses paroles : - Venez à la prière ! Ibn Abbas ordonna d’ajouter : - Faites la prière dans vos demeures ! Les fidèles se regardèrent mutuellement, alors Ibn ‘Abbas leur dit : - Un autre plus méritant que moi (il s’agit du Prophète) a agi de la sorte, bien que cette prière était obligatoire. »  

De l’aveugle qui prononce l’adhan

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : 

 « Billal prononcera l’adhan durant la nuit. Mangez et buvez jusqu’au moment où Ibn Oum Mektoum vous invitera à la prière. » 

Selon Ibn ‘Omar, Ibn Oum Mektoum était aveugle. Il n’annonçait pas l’adhan tant qu’on ne lui disait pas : « C’est le matin ! C’est le matin ! » 

L’adhan après l’aurore (fedjr)

‘Aïcha a dit : « Le Prophète accomplissait deux reka’as légères entre le premier et le second appel à la prière du matin. »  

L’appel à la prière avant l’aurore (fedjr)

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit :  

 « L’adhan de Billal ne doit pas empêcher l’un de vous – ou l’un d’entre vous – de manger son repas du s’hour (repas précédant l’aurore durant le Ramadan), car Billal a la charge de procéder à l’appel de la prière durant la nuit, pour faire dormir celui qui est éveillé et réveiller celui qui dort. Il ne lui appartient pas de dire : - C’est l’aurore (fedjr) ou le matin (sobh). » 

 En disant cela, le Prophète leva ses doigts vers le ciel et les ramena en direction du sol.  

Quel intervalle de temps sépare le premier appel à la prière (adhan) du second (iqama) ?

Selon ‘Abdallah Ben Moghafal, l’Envoyé de Dieu a dit :  

« Le temps qui sépare le premier appel à la prière (adhan) du deuxième (iqama), permet à celui qui le veut de faire la prière trois fois. »  

L’attente du deuxième appel à la prière

‘Aïcha a dit : « Lorsque le muezzin terminait le premier appel à la prière de l’aurore (fedjr), l’Envoyé de Dieu se mettait debout et accomplissait deux reka’as légères avant la prière de l’aurore et après l’apparition de l’aurore. Puis, il s’allongeait sur le côté droit jusqu’au moment où le muezzin lançait le second appel. »  

Entre les deux appels à la prière celui qui le veut peut accomplir une prière

Selon ‘Abdallah Ben Moghafal, le Prophète a dit :    

« Entre les deux appels à la prière, on peut accomplir une prière ; Entre les deux appels à la prière, on peut accomplir une prière. 

 Puis, la troisième fois il prononça cette phrase, et ajouta :  

 « Pour celui qui le veut. »  

En voyage une seule personne prononcera l’appel à la prière

Malik Ben Howaïrit a dit : « Je suis venu trouver le Prophète à la tête d’un groupe de fidèles et nous restâmes vingt jours en sa compagnie, durant lesquels il s’est montré compatissant et bienveillant. Lorsqu’il s’aperçut de notre souhait de rejoindre les nôtres, il nous dit :  

 « Retournez vers vos gens, restez parmi eux, instruisez-les et priez. Quand l’heure de la prière arrivera que l’un de vous fasse l’appel (l’adhan) et que le plus âgé dirige l’office. »  

Lorsque la nécessité s’impose, il est possible de reporter l’adhan

Abou Dar a dit : « Nous voyagions avec le Prophète lorsque le muezzin voulut lancer l’appel à la prière. Le Prophète lui dit :  

- Attends que le temps fraîchisse !  

Puis à nouveau le muezzin voulut procéder à l’adhan. 

– Attends que le temps fraîchisse ! lui répéta le Prophète.  

 Comme le muezzin persistait à faire l’appel, le Prophète s’exclama :  

 - Attends que le temps fraîchisse et que l’ombre des collines soit pareille à leur hauteur ! 

Puis il ajouta : 

 - La chaleur torride est une exhalaison de l’enfer. »    

De l’adhan et de l’iqama pour les voyageurs

Malik Ben El Howaïrit a dit : « Deux hommes qui s’apprêtaient à voyager vinrent trouver le Prophète.

– Lorsque vous serez en route, leur dit-il, procédez au premier appel à la prière (adhan) puis au deuxième (iqama), ensuite que le plus âgé dirige l’office de la prière. »  

De l’adhan en disant :«Priez dans vos demeures »

Nafi’e a dit : « La nuit était très froide et nous étions à Dedjnan, lorsque Ibn ‘Omar lança l’adhan, à la fin, il ajouta : « priez dans vos demeures ! » Il nous rapporta par la suite que l’Envoyé de Dieu avait ordonné au muezzin de faire suivre l’adhan par cette formule : « Priez dans vos demeures. » - Nous étions en voyage et la nuit était froide ou pluvieuse, a-t-il ajouté. »  

Est-ce que le muezzin doit promener sa bouche ici et là, quand il prononce l’adhan ?

Lorsqu’il faisait l’appel à la prière, Billal posait un doigt sur chacune de ses oreilles. 

Ibn ‘Omar ne posait pas ses doigts sur ses oreilles quand il faisait l’appel à la prière. 

Ibrahim a dit : « Il n’y a pas d’inconvénient à prononcer l’adhan sans avoir fait ses ablutions. » 

‘Ata a dit : « L’ablution est un devoir et une prescription. » 

Selon Abou Djohaïfa, Billal fit l’appel à la prière : « Alors ajoute Abou Djohaïfa, je suivis (des yeux) sa bouche par-ci par-là .» 

 (Billal se tournait alternativement de chaque côté)  

 Du fait d’arriver en retard à la prière

Abou Qatada a dit : « Alors que nous étions en train de prier avec le Prophète, des bruits confus se firent entendre. Une fois sa prière terminée, le Prophète s’enquit de ce qui s’était passé : « Nous nous pressions d’arriver à la prière, » dirent les responsables du remue-ménage.

 – Cessez d’agir ainsi, répondit le Prophète, lorsque vous vous rendez à la prière, faites-le avec calme. A votre arrivée (à la mosquée) continuez avec les autres (ceux qui prient déjà) ce qui reste de la prière, puis complétez à la fin ce que vous aurez manqué. »  

Il ne faut pas se précipiter pour aller prier mais se rendre avec calme et dignité

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : 

 « Quand vous entendez le second appel à la prière, allez (à la mosquée) avec calme et dignité. Ne vous rendez pas avec précipitation. A votre arrivée faites ce qui reste de la prière avec les autres et complétez à la fin ce que vous aurez manqué. »  

Quand les fidèles doivent-ils se lever pour la prière ?

Selon Abou Qatada, l’Envoyé de Dieu a dit :  

« Lorsque le deuxième appel à la prière aura été lancé, ne vous levez pas avant de me voir (me lever) et restez calmes. »  

Quand l’imam impose aux fidèles de garder leurs places jusqu’à son retour, ils doivent s’exécuter

Abou Horaïra a dit : « Le second appel à la prière avait été lancé et les fidèles s'étaient mis sur les rangs, quand l’Envoyé de Dieu sortit (de son domicile) entra dans la mosquée et s’avança pour accomplir l’office. Mais, comme il se trouvait en état d’impureté, il dit aux fidèles :  

 - Gardez vos places.  

Il retourna chez lui, se lava et revint, la tête encore dégoulinante d’eau et dirigea l’office de la prière. »  

Lorsque l’imam est retenu par une affaire après l’iqama

Anas Ben Malik a dit : « Le second appel à la prière avait été lancé, mais le Prophète continua à discuter avec un homme dans un coin de la mosquée. Il ne se mit debout pour effectuer la prière que lorsque les fidèles s’étaient endormis. »  

De ceux qui ne se rendent pas à la prière du soir

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : 

« Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, j’ai pensé quelquefois intimer l’ordre de ramener du bois à brûler et d’appeler à la prière, puis de charger quelqu’un de diriger l’office pour retourner mettre le feu dans la demeure (de ceux qui ne se rendent pas à la prière). Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, si l’un d’eux apprenait qu’il y trouverait des os gras ou deux appétissants pieds de mouton, il ne manquerait pas d’assister à la prière du soir (‘icha). »  

La prière en commun et ses mérites

Lorsqu’il voyait qu’il était en retard pour assister à la prière en commun, El Assouad s’en allait vers une autre mosquée afin d’y prier. 

Constatant qu’il était venu à la mosquée après l’accomplissement de la prière, Anas procéda au premier appel (adhan) puis au second (iqama) et effectua la prière en commun.  

La prière en commun est supérieure à la prière faite individuellement

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit :  

 « La prière en commun est supérieure de vingt-sept degrés à la prière faite individuellement. »  

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit :  

 « La prière que l’homme fait en commun est vingt-cinq fois supérieure à celle accomplie chez lui ou au marché. Ainsi, lorsqu’il procède à ses ablutions et qu’il les fasse correctement, puis qu’il parte à la mosquée avec pour seul objectif d’accomplir la prière, chacun de ses pas l’élève d’un degré et lui efface un péché. Quand il effectue sa prière, pendant tout le temps qu’il se tient en prière, les anges implorent, Dieu en Lui disant : « Ô mon Dieu accorde-lui Ta Miséricorde. » De même, tant que l’un de vous attend le moment de faire sa prière, cela lui est compté comme s’il était en train de prier. »  

Le mérite de la prière de l’aurore effectuée en commun

Abou Horaïra a dit : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu, dire :  

 - La prière en commun de l’un de vous est vingt-cinq fois supérieure à la prière faite individuellement. Les anges de la nuit et les anges du jour se réunissent durant la prière de l’aurore (fedjr). 

Si vous le désirez, ajoute Abou Horaïra, récitez du Coran, car à la récitation du Coran à l’aurore assistent des témoins. Fais aussi la lecture (ou la récitation) du Coran à l’aurore, car la lecture du Coran à l’aurore a des témoins.(Il s’agit des anges)» (Coran 17.78)  

Les mieux rétribués dans leur prière parmi les fidèles sont ceux qui sont les plus éloignés de la mosquée

Selon Abou Moussa, le Prophète a dit :  

« Les fidèles les mieux rétribués pour la prière sont ceux qui sont les plus éloignés (de la mosquée) et effectuent la plus longue marche (pour y arriver). Celui qui attend l’instant où l’imam fait sa prière pour l’accomplir en même temps, sera rétribuée plus avantageusement que celui qui prie (individuellement) et qui s’endort après. »  

L’abandon des prescriptions

Oum Derda a dit : « Un jour, Abou Derda entra chez moi en proie à une vive irritation : - Que t’arrive-t-il ? Lui demandai-je. – Par Dieu, me répondit-il, je constate que parmi toutes les prescriptions du Prophète on n’a gardé que la prière en commun. »

De celui qui écarte un rameau épineux de son chemin

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit :

 « Celui (le Croyant) qui trouve un rameau épineux sur sa route et qui l’écarte de son passage, verra le pardon de ses péchés et l’agrément de Dieu. »

Il existe cinq catégories de martyrs

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit :

 « Il y a cinq catégories de martyrs : Celui qui meurt de la peste, des coliques (maladies du système digestif en général), celui qui meurt par suite de noyade ou sous les éboulements ainsi que les combattants dans la voie de Dieu. »

Il sera tenu compte des traces de pas

Selon Anas, les Benou Salima voulurent changer d’habitations pour se rapprocher du Prophète. L’Envoyé de Dieu désapprouva qu’ils désertent les environs (de Médine), il leur dit :

« Ne sera-t-il pas tenu compte de vos pas ? » 

Moudjahid précise qu’il s’agit de traces laissées sur le sol. 

D’après Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit :

 «Ô Benou Salima, est-ce qu’il ne sera pas tenu compte du nombre de vos pas ? » 

De ces Paroles de Dieu : « Nous ressuscitons les morts et Nous inscrivons leurs pas et leurs traces. » (Coran 36.12) 

Des personnes qui seront protégées par Dieu

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit :

 « Sept (catégories de) personnes seront ombragées par Dieu le jour où il n’y aura pas d’autre ombre que la Sienne. Ce sont l’imam juste ; le jeune homme qui a grandi dans l’adoration de Dieu ; le fidèle dont le coeur est attaché aux mosquées ; la paire d’hommes qui s’estiment pour plaire à Dieu, qui ne se rencontrent et ne se séparent qu’à cause de Dieu ; l’homme qui devant les avances d’une femme aisée et belle répond : « Je crains Dieu ». De même que l’homme qui fait l’aumône si secrètement que sa main gauche ignore ce que fait sa main droite et enfin le fidèle qui évoque Dieu dans la solitude jusqu’à ce que ses yeux débordent de larmes. »  

L’anneau du Prophète

Selon Homaïd, on demanda un jour à Anas si le Prophète possédait un anneau : « Oui, répondit-il…et il me semble le voir briller encore. »  

Le mérite de celui qui fréquente assidûment la mosquée

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit :

« Quand le fidèle va à la mosquée matin et soir, Dieu lui destinera une station au Paradis pour chacun de ses déplacements. »  

De l’iqama et de la prière canonique

Lorsque le second appel à la prière (iqama) est effectué, il n’est plus permis de faire de prière autre que la prière canonique. 

Selon Malik Ben Bohaïna, l’Envoyé de Dieu vit un jour un homme effectuer deux reka’as (surérogatoires) après le second appel à la prière (iqama). Lorsque l’Envoyé de Dieu acheva de prier, il fut entouré par les gens, alors s’adressant à l’homme il lui dit : « La prière du matin comprend-elle quatre reka’as ? La prière du matin comprend-elle quatre reka’as ? »   

La participation à la prière en commun et les limites qui en découlent

El Assouad a dit : « Nous étions chez ‘Aïcha, évoquant l’ardeur à imposer à la prière et l’importance capitale à lui accorder, quand elle nous rapporta ceci : - Durant la maladie au cours de laquelle le Prophète succomba, l’heure de la prière étant arrivée, on procéda à l’adhan. Le Prophète dit alors :

- Donnez l’ordre à Abou Bakr de diriger l’office de la prière.

– Abou Bakr est un homme doué d’une grande sensibilité, lui fit-on remarquer, s’il prend ta place, il ne pourra pas diriger la prière des fidèles. Le Prophète renouvela son ordre mais on lui opposa les mêmes arguments. Aussi, pour la troisième fois, le Prophète réitéra son injection et ajouta :

 - Vous êtes pareils aux femmes égyptiennes de Joseph (Youssef), allez donner l’ordre à Abou Bakr de présider l’office pour les fidèles !

A la suite de cela, Abou Bakr s’en alla à la mosquée pour diriger la prière. Le Prophète, sentant son état s’améliorer se rendit à son tour soutenu par deux hommes. – C’est comme si je le vois encore traînant ses pieds sur le sol, en raison des douleurs qu’il éprouvait. (Lorsqu’il le vit), Abou Bakr voulut lui laisser la place, mais le Prophète lui signifia de garder sa position. Puis, on le dirigea auprès d’Abou Bakr et il s’assit près de lui. »On demanda à El A’amach : « Est-ce que le Prophète priait tandis qu’Abou Bakr suivait sa prière et que les fidèles s’inspiraient de celle de ce dernier ? De la tête il répondit - Oui. »Mo’awiya ajoute que le Prophète s’assit à la gauche d’Abou Bakr et que celui-ci accomplit la prière debout.  

Quand le Prophète tomba malade, il séjourna dans la chambre de sa femme

Selon ‘Obaïd Allah Ben ‘Abdallah, Aïcha a dit : « Lorsque le Prophète sentit ses souffrances augmenter très fortement, il sollicita de ses femmes la permission de séjourner dans ma chambre, le temps de sa maladie. Elles satisfirent à sa demande et il vint, traînant les pieds sur le sol, soutenu par deux hommes, Ibn ‘Abbas et une autre personne. » 

« Je remémorais cette histoire telle qu’elle avait été rapportée par ‘Aïcha à Ibn ‘Abbas, ajoute ‘Obaïd Allah, et il me répondit : - Sais-tu qui était la deuxième personne que ‘Aïcha n’a pas désignée ? – Non, lui dis-je. – Il s’agissait, reprit-il, de ‘Ali Ben Abou Talib. »  

L’autorisation d’accomplir chez soi la prière en cas de précipitation diluvienne

Selon Nafi’e, Ibn ‘Omar procéda à l’appel à la prière (adhan) au cours d’une nuit froide et de grand vent puis il ajouta : « Faites la prière chez vous ! » - L’Envoyé de Dieu aussi, fit remarquer Ibn ‘Omar ordonnait au muezzin d’ajouter lorsque la nuit était froide et pluvieuse : « Faites la prière chez vous ! »Dans un autre Hadith, Ibn’Omar aurait dit : « Je déteste de vous imposer la peine de venir (à la prière) avec de la boue jusqu’aux genoux. »  

Du visiteur qui effectue la prière chez son hôte

Selon Mahmoud Ben Rabi’e, Itban Ben Malik qui présidait l’office de la prière était aveugle. Un jour s’adressant au Prophète, il lui dit : « Ô Envoyé de Dieu, l’obscurité et le cours d’eau m’empêchent d’aller diriger la prière, car je suis aveugle, viens chez moi choisir un lieu où tu prieras et que j’utiliserais par la suite comme mossala (oratoire). L’Envoyé de Dieu se rendit chez lui et dit :

- Ou veux-tu que je fasse ma prière ?

  Itban lui montra un emplacement et l’Envoyé de Dieu effectua la prière. »  

L’imam doit-il diriger la prière quels que soient les effectifs présents ?

Lorsqu’on est deux ou plus, on constitue une assemblée (djama’a).  

Le prêche doit-il être fait le vendredi par un jour de forte pluie ?

Abou Salama a dit : « Alors que j’interrogeais Abou Sa’id El Khodry, il me répondit : - Un jour, la pluie se mit à tomber si violemment qu’elle traversa le toit de la mosquée qui était constitué de branches de palmier. Après le deuxième appel à la prière (iqama), l’Envoyé de Dieu se prosterna dans la boue qui s’était formée et aussi dans l’eau qui s’écoulait et j’aperçus que son front était maculé de boue. »  

De l’homme obèse qui ne peut partir accomplir la prière avec le Prophète

Anas Ben Sirin a dit : « J’ai entendu Anas Ben Malik rapporter les faits suivants : – Un homme des Ansar, d’une forte corpulence dit un jour au Prophète : - Je ne peux venir accomplir la prière avec toi. »  

Aussi, il apprêta un repas à l’intention du Prophète et l’invita chez lui. Puis, il étala sur le sol une natte dont il arrosa les extrémités et le Prophète effectua une prière de deux reka’as. »

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