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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 16:25

 De la prière du milieu de la matinée (doha)  

Un homme des Djaroud demanda si le Prophète accomplissait (habituellement) la prière du milieu de la matinée (doha), Anas répondit : « Je ne l’ai pas vu faire cette prière en dehors de ce jour. »  

(La prière (surérogatoire) de la doha doit être accomplie quand le soleil a accompli le quart de sa course au-dessus de l’horizon)

Lorsque le repas est prêt et que le deuxième appel à la prière est lancé

Ibn ‘Omar se restaurait d’abord avant d’effectuer sa prière. 

Selon Abou Derda, il est préférable que le fidèle satisfasse d’abord ses besoins pour avoir la tranquillité d’esprit durant la prière. 

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit :

« Quand le dîner est à table et que le deuxième appel à la prière est lancé, il est préférable de manger d’abord. »  

Quand le dîner est prêt au moment de la prière du maghreb

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand le dîner est prêt, commencez d’abord par vous restaurer avant d’accomplir la prière du coucher de soleil (maghreb), et ne vous précipitez pas durant votre repas. »

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand le dîner de l’un d’entre vous est servi et que retentit le deuxième appel à la prière, commencez d’abord par vous restaurer et ne vous pressez pas pour achever votre repas. »

Quand l’imam est appelé à la prière pendant qu’il se restaure

Amr Ben Oumaya a dit : « J’ai vu l’Envoyé de Dieu en train de manger une épaule de mouton qu’il découpait (avec son couteau). Lorsqu’on fit l’appel à la prière il se leva aussitôt, jeta son couteau et pria sans faire ses ablutions. »   

Celui qui est au service de sa famille lorsqu’il entend le second appel à la prière (iqama)

Selon Abou Horaïra, El Assouad questionna ‘Aïcha et lui dit : « Que faisait le Prophète, lorsqu’il était chez lui ? – Il était au service de sa famille, répondit-elle – c’est-à-dire qu’il effectuait des travaux ménagers –.Cependant quand arrivait l’heure de la prière, il sortait pour aller prier.»  

De celui qui dirige la prière afin d’enseigner aux fidèles la façon de prier du Prophète

Abou Qilaba a dit : « Malik Ben El Howaïrit est venu à nous un jour dans cette mosquée et nous dit : « Je ne vais pas présider l’office pour vous, je ne désire accomplir une prière que pour imiter celle que j’ai vu faire par le Prophète. - Comment priait le Prophète ? demanda Abou Qilaba. – Il le faisait à la façon dont prie notre cheikh, répondit-il. Or, ce vieil homme s’asseyait en relevant la tête de la prosternation avant de se mettre debout dans la première reka’a. »  

Les hommes de science et les méritants ont la priorité pour présider l’office de la prière

Anas Ben Malik El Ansari, qui a été le suivant du Prophète, son domestique et son compagnon a dit : « Abou Bakr présidait la prière des fidèles lors de la maladie qui devait emporter le Prophète. Le jour du lundi, pendant que ceux-ci étaient alignés pour l’office, le Prophète souleva le rideau de sa chambre, puis se mit à nous contempler. Il se tenait debout et son visage était pareil à une feuille de parchemin. Il souriait et nous éprouvâmes un tel plaisir à le voir que nous faillîmes créer quelque désordre. Abou Bakr recula afin de rejoindre le rang (des fidèles) car il pensait que le Prophète était venu pour diriger la prière, mais celui-ci nous fit signe (comme pour dire) : « Terminez votre prière. » Puis, il lâcha le rideau. Ce jour-là il mourut. »  

La dernière apparition du Prophète

Anas Ben Malik a dit : « (Etant malade) le Prophète ne sortit pas de chez lui pendant trois jours. Après le second appel à la prière (iqama), Abou Bakr s’avança pour diriger l’office. A cet instant, le Prophète ordonna de soulever le rideau de sa chambre. L’apparition de son visage constituait le spectacle le plus merveilleux qui s’offrit à nous. Il fit un geste de la main à Abou Bakr afin de diriger la prière, puis il laissa tomber le rideau. Nous ne devions jamais le revoir vivant. »  

Quand quelqu’un préside la prière à la place de l’imam habituel

Selon ‘Aïcha et d’après le Prophète, lorsqu’un homme dirige la prière des fidèles et qu’arrive l’imam habituel, qu’il s’éloigne ou reste sur place, la prière est admise.  

Quand l’imam de remplacement cède sa place et ce qui est dit des applaudissements

Selon Sahl Ben Sa’d Sa’di, l’Envoyé de Dieu était parti auprès de la tribu des Béni ‘Amr Ben ‘Aouf afin de rétablir la concorde entre ses membres. L’heure de la prière étant venue, le muezzin dit à Abou Bakr : « Veux-tu diriger la prière des fidèles ? Moi, je lancerai le second appel à la prière (iqama). – Oui, répondit Abou Bakr. Il dirigea l’office comme convenu et le Prophète arriva, tandis que les fidèles étaient en train de prier. Il parvint au premier rang et prit place parmi les assistants. Ceux-ci applaudirent des mains, mais Abou Bakr ne se retourna pas durant l’office. Quand les applaudissements redoublèrent d’intensité, il se retourna et vit le Prophète. Ce dernier l’engagea par geste à rester en place. Abou Bakr, levant les bras, loua le Seigneur au sujet de la décision prise par l’Envoyé de Dieu, puis, il recula et réintégra la première rangée des fidèles. L’Envoyé de Dieu s’avança à son tour et effectua la prière. Lorsqu’il eut terminé il dit :

 - Ô Abou Bakr, qui t’as empêché de demeurer à ta place après que je te l’avais ordonné.

– Il n’est pas convenable, répondit celui-ci, que le fils de Qohafa puisse prier en devançant l’Envoyé de Dieu. Ensuite, l’Envoyé de Dieu s’adressant aux fidèles leur dit :

- Pourquoi ces applaudissements nourris que j’ai entendus ? Celui qui, étant en prière, ressent quelque sentiment doit glorifier le Seigneur (dire : « Gloire à Dieu »). En entendant ces paroles, les fidèles se tourneront vers lui. Quant aux applaudissements, ils sont réservés aux femmes. »  

L’imam a été institué pour (servir de modèle et) être imité

Au cours de la maladie qui devait l’emporter, le Prophète dirigea la prière tout en étant assis.  

De celui qui ne suit pas l’imam dans sa prière

Ibn Mess’aoud a dit : « Le fidèle qui lèvera la tête avant que l’imam ne le fasse devra la rabaisser durant le temps qu’il l’avait relevée avant l’imam. Après cela, il suivra à nouveau l’imam. »   

El Hassan a dit : « Le fidèle qui a accompli deux reka’as avec l’imam sans se prosterner devra faire deux prosternations à la dernière reka’a. Puis, il recommencera la première reka’a avec sa prosternation. Celui qui par oubli se lève sans se prosterner devra refaire la prosternation. »  

Du souhait du Prophète de diriger la prière malgré sa maladie

‘Obaïd Allah Ben ‘Abdallah a dit : « J’entrai chez ‘Aïcha et lui demandai : - Ne voudrais-tu pas m’entretenir de la maladie de l’Envoyé de Dieu ? – Bien sûr, me répondit-elle, puis elle raconta : - La santé de l’Envoyé de Dieu s’était détériorée, il dit :

- Est-ce que les fidèles ont accompli la prière ?

– Non, ils t’attendent, répondîmes-nous.

 – Versez-moi de l’eau dans un récipient, ordonna-t-il. - Nous fîmes ce qu’il avait exigé, il se lava, mais au moment de se lever, il perdit connaissance. Puis il revint à lui et dit :

- Est-ce que les fidèles ont fait la prière ?

 Non, ils t’attendent ô Envoyé de Dieu, lui répondîmes-nous une nouvelle fois.

 – Versez-moi de l’eau dans un récipient, dit-il. Il se lava, mais lorsqu’il voulut se mettre debout, il perdit connaissance. Quand il reprit ses esprits, il s’inquiéta encore : - Est-ce que les fidèles ont fait la prière ?

 – Non, ils t’attendent, ô Envoyé de Dieu !

 – Versez-moi de l’eau dans un récipient, nous redit-il.

 Il se lava, voulut se lever, et tomba évanoui. Il revint à lui et dit :

- Est-ce que les fidèles ont fait la prière ?

 – Non, lui répondîmes-nous, ils t’attendent à la mosquée, ô Envoyé de Dieu, dans le recueillement pour la prière du soir (‘icha). A la fin, le Prophète manda Abou Bakr pour diriger la prière, le messager lui dit :

 - L’Envoyé de Dieu t’ordonne de diriger la prière des fidèles. Abou Bakr qui était très sensible s’adressa à ‘Omar Ben El Khattab et lui dit :

- Ô ‘Omar, dirige la prière des fidèles. – Non, répondit celui-ci, tu as plus de droit que personne à le faire. Ainsi Abou Bakr dirigea l’office pendant quelques jours… »  

Quand l’Envoyé de Dieu était souffrant, il priait assis

‘Aïcha la mère des Croyants a dit : « L’Envoyé de Dieu était malade, il fit la prière chez lui en demeurant assis. Derrière lui, des fidèles priaient debout, il leur fit signe de s’asseoir. Une fois l’office terminé, il leur dit :

 - L’imam n’a été établi que pour être suivi ; s’il s’incline, inclinez-vous, quand il relève la tête, faites de même et lorsqu’il dit : « - Dieu écoute ceux qui le louent », répondez par la formule : « Seigneur à Toi la Louange. » Enfin s’il prie assis, faites la prière assis. » (1)

(1) : Pour cette dernière prescription, El Bokhari, rapporte que d’après El Homaïdi, elle n’a été instituée que lors de la maladie du Prophète et elle aurait été abrogée du vivant même de l’Envoyé de Dieu, puisque si ce dernier priait assis en raison de sa maladie, les fidèles eux se tenaient debout.  

La prosternation derrière l’imam

El Bara… a dit : « Quand l’Envoyé de Dieu disait : « Dieu écoute ceux qui Le louent, » personne ne ployait le dos avant que le Prophète ne se prosterne. Lorsqu’il se prosternait, on faisait de même. »  

Le fait de relever la tête avant l’imam

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit :

« Celui (qui est en prière et) qui redresse la tête avant l’imam, ne redoute-t-il pas que Dieu transforme sa tête en une tête d’âne ou son corps en corps d’âne? »  

Le fait pour un esclave ou un affranchi de diriger la prière

‘Aïcha avait un esclave, Dakouan, qui présidait la prière de sa maîtresse en raison de ses connaissances en matière de Coran.  

Celui qui a le plus de connaissance présidera la prière

L’enfant d’une prostituée, le nomade et le jeune impubère sont autorisés à diriger la prière des fidèles conformément à ces paroles du Prophète :

« Celui qui a le plus de connaissance dans le Coran, présidera la prière. »

On ne peut empêcher l’esclave d’assister à la prière en commun sauf pour une raison impérieuse. 

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Lorsque les premiers mouhadjirines arrivèrent à ‘Osba, à proximité de Qoba, ce fut Salim, esclave affranchi de Abou Hodaïfa qui présida leur prière, en raison de ses plus grandes connaissances du Coran. »  

De la responsabilité de l’imam

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit :

« Les imams exécutent la prière pour vous. Si leurs prières sont conformes, vous en retirerez les bénéfices, si elles sont imparfaites, elles sont aussi inscrites à votre actif mais elles, (les imperfections) leur sont imputables. »  

La prière est la plus belle action de l’homme 

Selon ‘Obaïd Allah, ‘Othman Ben ‘Affan a dit : « La prière est l’action la plus belle de l’homme. Si les hommes sont bons, sois à leur exemple, s’ils sont pervers, garde-toi de leurs mauvais penchants. »    

Quand on n’est que deux à la prière

Quand on est que deux (à la prière) le fidèle se place à la droite de l’imam, sur le même rang.  

La prière ne doit pas être excessivement longue

Selon Djâbir Ben ‘Abdallah, Mo’ad Ben Djabal effectua la prière du soir (‘icha) avec le Prophète puis se rendit chez lui pour présider celle des siens. Il récita la sourate de la Vache, mais un fidèle qui se trouvait en prière quitta l’office avant la fin (en raison de sa longueur) et Mo’ad l’injuria. On informa le Prophète de ce qui s’était passé et l’Envoyé de Dieu s’écria par trois fois (à l’adresse de Mo’ad) :

 « C’est un perturbateur ! C’est un perturbateur ! C’est un perturbateur ! »

Puis il donna l’ordre de réciter désormais deus sourates choisies parmi celles qui sont appelées «moffassal» (Il s’agit de sourates courtes à partir de la quarante-neuvième sourate) 

Selon Abou Mess’aoud, un homme vint se plaindre auprès du Prophète et lui dit : « Par Dieu, ô Envoyé de Dieu ! Je ne viendrais sûrement pas à la prière du matin parce qu’un tel la prolonge beaucoup. – Je n’ai jamais vu le Prophète se mettre dans un tel état que ce jour-là. Puis il s’écria :

- Il y a parmi vous ceux dont le comportement vise à chasser les fidèles ! Prenez garde, lorsque l’un de vous préside aux prières, qu’il les écourte, car parmi les fidèles il y a des personnes faibles, âgées ou qui ont des obligations. »  

Quand quelqu’un prie pour lui-même il peut prolonger sa prière à volonté

D’après Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit :

« Lorsque quelqu’un parmi vous préside la prière des fidèles, qu’il l’écourte car il y des personnes faibles, malades ou âgées. Quand il prie pour lui-même qu’il la prolonge à volonté. »  

Le fait d’écourter la prière et de la faire complètement

Anas Ben Malik a dit : « Le Prophète écourtait la durée de la prière tout en l’exécutant complètement. »  

De celui qui hâte l’exécution de la prière quand il entend des pleurs d’enfant

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit :

 « Je commence la prière avec la volonté de la faire durer. Cependant, si j’entends pleurer un enfant, je m’empresse de la terminer rapidement, sachant combien peut souffrir une mère quand elle entend les pleurs de son enfant. » 

Anas Ben Malik a dit : « Je n’ai jamais vu un imam qui effectue la prière plus rapidement et plus complètement que l’Envoyé de Dieu. Et lorsqu’il entendait pleurer un enfant, il hâtait l’office, car il craignait d’éprouver la mère. »

Quand l’imam pleure durant la prière

‘Abdallah Ben Chedad a dit : « J’ai entendu les sanglots de ‘Omar Ben El Khattab alors que j’étais au dernier rang des fidèles ; il récitait ces Paroles de Dieu : « Je me plains seulement à Dieu de mon malheur et de mon affliction. » (Coran 12.86)

Les fidèles aligneront leurs rangs au second appel et après

Selon No’man Ben Bachir, le Prophète a dit : « Ajustez vos rangs autrement Dieu fera détourner mutuellement vos visages. »

L’imam se tournera vers les fidèles au moment où ceux-ci alignent leurs rangs.

Le fait de s’aligner en rangs participe à la perfection de la prière

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Ajustez vos rangs car en alignant vos rangs, vous participez au bon accomplissement de la prière. »

Le péché commis par celui qui ne respecte pas les rangs

Selon Anas Ben Malik, quand il vint à Médine, les habitants lui dirent : « Qu’y a-t-il à redire sur nous, par rapport aux pratiques de l’époque de l’Envoyé de Dieu ? Vous n’avez rien négligé sauf que vos rangs ne sont pas alignés (selon ce qu’ils devraient être). »

Quand les fidèles forment les rangs pour la prière, ils doivent se toucher épaule contre épaule et pied contre pied

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Respectez vos rangs, car je vous observe par derrière mon dos. » (Dans les rangs) chacun de nous touchait ses épaules et ses pieds avec ceux de ses proches voisins, ajoute Anas. »  

Une femme forme à elle seule un rang

Anas Ben Malik a dit : « Un jour, nous fîmes la prière, un orphelin et moi dans notre maison. Nous étions derrière l’Envoyé de Dieu et ma mère Oum Solaïm en arrière de nous. »

Quand il y a un mur ou un obstacle entre l’imam et les fidèles

El Hassan a dit : « Il n’y a pas d’objection à ce que l’imam qui dirige la prière et le fidèle soient séparés par un cours d’eau. »

Abou Midjlaz a dit : « Il n’y a pas d’inconvénient à suivre la prière de l’imam lorsqu’on est séparé par un mur ou une route, et cela dans la mesure où le tekbir est perceptible. »

La prière durant la nuit

‘Aïcha a dit : « Une nuit, l’Envoyé de Dieu était en train de prier dans sa chambre. Le mur de celle-ci n’étant pas suffisamment élevé, des fidèles l’aperçurent et certains le prirent comme imam (et accomplirent la même prière). Le lendemain on évoqua la chose et la nuit d’après, les fidèles se réunirent pour prier avec le Prophète (comme imam). Deux ou trois nuits passèrent ainsi, puis l’Envoyé de Dieu ne fit plus son apparition. Le jour d’après, les fidèles vinrent le voir pour s’enquérir auprès de lui. Le Prophète leur dit : « J’ai eu peur que la prière nocturne (qui est surérogatoire) ne vous paraisse comme une obligation. »

La meilleure des prières surérogatoires est celle qu’on pratique chez soi

Selon Zeïd Ben Tabit, le Prophète a dit : « …Ô fidèles, faites la prière chez vous, car la plus excellente des prières (surérogatoires) pour l’homme, est celle qu’il accomplit dans sa maison, sauf la prière canonique. »

On doit élever les mains au moment du tekbir, de l’inclinaison et lorsqu’on relève la tête

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « J’ai vu l’Envoyé de Dieu se mettre debout pour la prière, alors il élevait les deux mains jusqu’au niveau des épaule pour prononcer le tekbir (Allahou Akbar), puis il les relevait à nouveau au moment du tekbir de l’inclinaison (roukou’) et également quand il redressait la tête après la génuflexion et qu’il disait : « Dieu entend ceux qui Le louent. » Mais il n’effectuait pas ces gestes durant (ni avant, ni après) la prosternation (soudjoud). » 

A quelle hauteur doit-on élever les mains ?

Abou Homaïd a dit (alors qu’il était parmi ses compagnons) : « Le Prophète élevait ses mains jusqu’au niveau des épaules. »

Ce qu’on doit dire après le tekbir

Selon Anas, le Prophète, Abou Bakr et ‘Omar Ben El Khattab entamaient la prière par ces paroles : « Louange à Dieu, Le Seigneur de l’univers. »

Des invocations après le tekbir

Abou Horaïra a dit : « L’Envoyé de Dieu restait silencieux après le tekbir et avant la récitation du Coran (au début de la prière)…Je lui demandai : -

Ô Envoyé de Dieu !…Que dis-tu entre le tekbir et la récitation ? Je dis ceci, répondit-il : « Ô mon Dieu, place entre moi et mes péchés la distance qui existe entre l’Orient et l’Occident ! Ô mon Dieu, purifie-moi de mes péchés ainsi qu’on le fait pour les salissures sur un habit blanc ! Ô mon Dieu, lave-moi de mes péchés avec l’eau, la neige et la grêle ! »

La prière de l’éclipse (çalat el koussouf)

Selon Asma Bint Abou Bakr, le Prophète fit la prière de l’éclipse de la façon suivante : Il resta debout durant un temps assez long, puis il s’inclina et garda longtemps cette position ; il se remit debout pour une période assez longue, s’inclina à nouveau et garda longtemps cette position ; il redressa ensuite la tête puis se prosterna et resta longtemps prosterné, après il redressa le torse et se prosterna une nouvelle fois durant un temps assez long. Il se remit sur ses pieds et resta longtemps debout, il s’inclina ensuite et adopta longtemps cette attitude, puis il se redressa durant un temps assez long et s’inclina à nouveau pour une même durée que la précédente ; il releva la tête avant de se prosterner et après un certain temps, se releva avant de se prosterner une autre fois et resta longtemps dans cette position. Une fois la prière terminée, il dit : « Le Paradis est apparu à moi, il était si proche, que si j’avais osé, je vous aurais ramené une grappe de fruits. »

La vision du Paradis, de l’enfer et la femme qui laisse mourir son chat de faim

Selon Asma Bint Abou Bakr, le Prophète (après avoir effectué la prière de l’éclipse – koussouf -) dit : « Le Paradis est apparu à moi, il était si proche que si j’avais osé, je vous aurais ramené une grappe de ses fruits. J’ai vu aussi l’enfer si près que je me suis écrié : -

Ô Seigneur, vais-je donc rejoindre les damnés ? Puis, j’aperçus une femme – je crois dit un narrateur qu’il ajouta : - Qui se faisait griffer par un chat – Cette femme (est en enfer) me dit-on, car elle avait enfermé ce chat jusqu’à ce qu’il meure de faim, sans lui donner à manger et l’empêchant de trouver sa subsistance. »

Les damnés de l’enfer

Ceux qui lèvent les yeux durant la prière

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Pendant qu’ils prient, à quoi songent donc ces gens qui lèvent les yeux au ciel ? Ses propos devinrent plus violents et il ajouta : - Qu’ils n’agissent plus de la sorte, autrement leurs yeux leur seront arrachés. »

Celui qui se retourne durant la prière

‘Aïcha a dit : « J’ai interrogé l’Envoyé de Dieu sur le comportement du fidèle, qui se retourne durant la prière. Il me répondit : - C’est ce que Satan vole sur la prière du fidèle. »

Du vêtement comportant des motifs dans la prière

Selon ‘Aïcha, le Prophète fit la prière avec une khamissa brodée. Une fois la prière terminée, il dit : « Les motifs de cet habit m’ont occupé l’esprit. Portez-le à Abou Djahim et ramenez-moi son anbadjaniya (vêtement uni). »

La première sourate du Coran (Fatiha) dans la prière

D’après ‘Obada Ben Samit, l’Envoyé de Dieu a dit : « La prière n’est pas valable pour celui qui n’a pas récité la première sourate du Coran (Fatiha). »

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « Durant la prière de l’éclipse (koussouf), j’ai vu l’enfer et à l’intérieur duquel les damnés s’entre-dévoraient mutuellement. A cet instant, vous m’avez vu reculer. »  

 La récitation du Coran durant la prière de midi (dohr)

Abou Qatada a dit : « Aux deux premières reka’as de la prière de midi (dohr) le Prophète récitait la première sourate du Coran (Fatiha), et deux autres sourates : une longue à la première reka’a et une courte à la deuxième. Par endroit, il élevait la voix en récitant un verset. Lors de la prière de l’après-midi (‘assar), il récitait la première sourate du Livre Sacré, accompagnée de deux autres sourates, dont la plus longue destinée à la première reka’a. Enfin à la prière du matin, il récitait une longue sourate pour la première reka’a et une autre plus courte à la seconde. »  

La récitation du Coran durant la prière de l’après-midi  

Abou Ma’amar a dit : « Nous interrogeâmes Khabab pour savoir si le Prophète récitait du Coran durant la prière de midi (dohr) et celle de l’après-midi (‘assar), il répondit par l’affirmative. Nous lui demandâmes : - Et comment, le saviez-vous ? – Au tressaillement de sa barbe, répliqua-t-il. »      

La récitation du Coran durant la prière du coucher du soleil

Selon Ibn ‘Abbas, sa mère Oum El Fadl l’entendit un jour réciter la sourate suivante : « Je jure par ceux qui sont envoyés successivement... » (Coran. Sourate 77) « Cher fils, lui dit-elle, en récitant cette sourate tu réveilles en moi le souvenir que c’est la dernière (sourate) que j’ai entendue réciter de la bouche du Prophète au cours de la prière du coucher du soleil (maghreb). » 

Selon Merouane Ben El Hakem, Zeïd Ben Tabit lui dit un jour : « Pourquoi récites-tu durant la prière du coucher du soleil (maghreb) des sourates courtes, alors que j’ai entendu le Prophète réciter à cette prière la sourate la plus longue des deux plus longues sourates du Coran ? »  

La récitation du Coran à haute voix à la prière du coucher du soleil

Djobaïr Ben Mot’im a dit : « A la prière du coucher du soleil (maghreb), j’ai entendu l’Envoyé de Dieu réciter la sourate «El Thour. » J’en jure par le mont Sinaï… » (Coran. Sourate 52)  

La récitation du Coran à haute voix à la prière du soir (‘icha)

Abou Rafi’e a dit : « J’ai fait la prière du soir (‘icha) avec Abou Horaïra et il récita la sourate : « Quand le ciel se fendra… » (Coran. Sourate 84), puis il se prosterna. Je voulus en connaître la cause, il me dit : - Je me suis prosterné de cette façon derrière Abou El Qassem (le Prophète Mohammed) et je n’arrêterais pas de me prosterner ainsi jusqu’à ce que je le rencontre (après la mort). »  

La récitation du Coran à la prière du soir (‘icha)

El Bara a dit : « J’ai entendu le Prophète réciter à la prière du soir (‘icha) la sourate : « Par le figuier et l’olivier… » (Coran. Sourate 95). Je n’ai jamais entendu quelqu’un avec une voix aussi agréable et qui récitait aussi bien le Coran que le Prophète. »  

L’imam prolongera les deux premières reka’as et écourtera les deux dernières

D’après Djâbir Ben Samora, ‘Omar Ben El Khattab dit à Sa’d (Ben Abou Ouaqas) : « Les gens protestent sur tout ce qui te concerne, y compris au sujet de la prière : - Moi, répondit Sa’d, je fais durer plus longtemps les deux premières reka’as et j’écourte les deux dernières. Je n’ai donc en rien modifié de la prière exécutée par l’Envoyé de Dieu. - Je crois cela, répondit ‘Omar, on ne t’imaginait pas autrement. »

La récitation du Coran à haute voix à la prière de l’aube

Oum Salama a dit : « J’accomplissais la tournée processionnelle derrière les fidèles et le Prophète fit la prière et récita la sourate El Thour : « J’en jure par le mont Sinaï… » (Coran. Sourate 52) 

Ibn Abbas a dit : « Le Prophète récitait le Coran parfois à haute voix, parfois à voix basse, selon l’ordre qui lui a été transmis : « Ton Seigneur n’oublie rien. » (Coran 19.64). « Vous avez, dans le Prophète de Dieu un bel exemple pour celui qui espère en Dieu et au Jour Dernier… » (Coran 33.21)  

Quand on ne récite qu’une partie de sourate durant la prière

Selon ‘Abdallah Ben Saïb, le Prophète récita à la prière du matin (Sobh) la sourate «les Croyants» (El Mouminoune – Coran. Sourate 23), puis arrivé au passage évoquant Moïse (Moussa), Aaron (Haroun) et Jésus (‘Issa) il eut une crise de toux et fit l’inclinaison. » 

Omar récita dans la première reka’a, cent vingt versets de la sourate «La Vache» (El Baqara – Coran. Sourate 2) et dans la seconde reka’a une sourate courte parmi les metanis. (Sourate comprenant 100 versets au plus) 

El Ahnaf récita dans la première reka’a la sourate «La caverne» (El Kahf – Coran. Sourate 18) et dans la seconde celle de «Joseph» (Youssef – Coran. Sourate 12) ou celle de «Jonas» (Younès – Coran. Sourate 10)   

Ibn Mess’aoud récita à la première reka’a quarante versets de la sourate «Le Butin » et à la seconde, une sourate parmi les moffassal du Coran.  

Du fait de réciter une même sourate à chaque reka’a

Selon Tabit, ‘Obaïd Allah a dit : « Un homme des Ansar présidait l’office de la prière de ses concitoyens dans la mosquée de Qoba. Toutes les fois qu’il récitait une des sourates utilisées dans la prière, il débutait par la sourate : « Dis : Il est Allah l’Unique… » (Coran. Sourate 112, intitulée Al Ikhlas, signifiant : Le Monothéisme Pur)) et, une fois cette sourate achevée, il en entamait une autre et recommençait ainsi à chacune de ses reka’as. Ses compagnons finirent par lui dire : - Tu commences toujours par cette sourate, puis jugeant que cela n’est pas assez tu en récites une seconde. Fais dorénavant qu’elle soit la seule ou bien récites-en une autre à la place. Je n’abandonnerais pas cette sourate, répondit-il, si vous voulez que je continue à diriger votre prière, j’agirai de la sorte et si ma façon vous déplaît, je renonce à présider les offices. » Cependant, les gens des Ansar considéraient cet homme comme étant le meilleur d’entre eux et il leur répugnait d’avoir recours à un autre que lui.

Lorsque le Prophète leur rendit visite, ils l’informèrent de la situation. Il dit à l’intéressé :

 « Ô un tel, qui t’interdit de faire ce que demandent tes compagnons, et qui t’oblige à réciter cette sourate à chaque reka’a ?

  – J’aime cette sourate repartit l’homme.

 – Ta passion, fit le Prophète, te fera hériter du Paradis. »

 

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