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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 10:39

LOT - (LOTH)

Loth est le neveu d'Abraham. Il suivit son oncle jusqu'en Palestine où il s'installa à Sodome et épousa une femme du pays. Il fut un Prophète digne de foi et désavoua les Sodomites qui vivaient dans la turpitude, se livrant à l'homosexualité et pratiquant d'autres actes abominables et contre nature. Il les convia au culte de Dieu Unique mais sans résultat : Voici ce que rapporte  le Coran :

 

LE CORAN « Le peuple de Loth accusa à son tour les Prophètes d'imposture. Loth, leur frère, leur dit :- Ne craindrez-vous pas Allah ? Je viens vers vous comme Apôtre digne de foi. Craignez Dieu et obéissez-moi. Je ne vous demande aucun salaire pour prix de ma mission, ma seule rétribution est à la charge de Dieu Souverain de l'univers. Auriez-vous commerce avec des hommes parmi toutes les créatures, délaissant vos femmes que Dieu a créées pour vous ? Vous êtes assurément un peuple pervers. Ils lui répondirent :- Si tu ne cesses pas tes exhortations, nous te chasserons de la ville.- Je fuis l'abomination pour ce que vous faites. Seigneur, préserve-moi ainsi que les miens de leurs actions infâmes. Nous les sauvâmes, lui et les siens, jusqu'au dernier, exceptée une vieille (femme) qui était restée en arrière, puis Nous exterminâmes les autres. » (Coran 26. 160 à 172)

 

Le nom de la ville de Sodome  est cité avec Gomorrhe par la Bible, mais le Coran ne fait pas mention de cette dernière. Les commentateurs musulmans  précisent que cette ville se trouve sur la route qui mène de La Mecque vers la Syrie. Le Coran mentionne « qu'elle était située sur un chemin connu de tous. » (Coran 15. 76) Ce qui est parfaitement fondé, puisque la voie reliant La Mecque à la Syrie était une route commerciale, très fréquentée par les caravaniers.

 

La version biblique correspond avec quelques variantes au récit coranique, mais selon l’Ancien Testament,  la femme de Loth (qui est considéré comme un personnage biblique et non comme un Prophète, contrairement au Coran) fut transformée en statue de sel pour avoir regardé en arrière (vers Sodome et Gomorrhe. Genèse 19. 23).  Voici la version biblique :

« Vers le soir, deux anges arrivèrent à Sodome…Lot les invita chez lui ; il leur prépara un repas et fit cuire des galettes, puis ils mangèrent. Ils n’étaient pas encore couchés lorsque les hommes de Sodome encerclèrent la maison…Ils appelaient Lot et lui dirent :- Où sont les gens qui sont venus chez toi, fais-les sortir. Nous voulons prendre notre plaisir avec eux. Lot sortit sur le seuil de sa maison et leur dit :- Non, mes amis, ne commettez pas ce crime. J’ai deux filles vierges, je vais vous les amener et vous les traiterez comme vous voudrez. Mais ne faites rien à ces gens, ce sont mes hôtes… Ils bousculèrent Lot avec violence et s’approchèrent de la porte pour l’enfoncer. Alors, les deux anges empoignèrent Lot, le ramenèrent à l’intérieur et refermèrent la porte. Ils frappèrent d’aveuglement tous les hommes, si bien qu’ils ne purent retrouver la porte. » (Genèse 19. 1 à 11).

 

Puis les anges pressèrent Lot, sa femme et ses deux filles de quitter la ville, car le Seigneur avait décrété sa destruction ainsi que celle de Gomorrhe. Il fit tomber du ciel, une pluie de souffre enflammé et soumit à un total bouleversement les deux cités et leurs habitants, de même que toute la région et sa végétation. La femme de Lot qui regarda en arrière, fut changée en statue de sel.

 

Cependant, et contre toute attente, la Bible attribue un comportement édifiant et immoral aux deux filles de Loth qui enivrèrent leur père afin de passer la nuit avec lui. De ces relations incestueuses, seraient nés Moab, l'ancêtre des Moabites et Ben Ammi, l'ancêtre des Ammonites (Genèse 19. 31 à 35). Le Coran rejette complètement ce genre de divagations absurdes, qui font d'un Prophète de Dieu,  un inceste maudit par les conventions et les pratiques et de ses filles des dépravées et des débauchées. Une triste image, d’une famille distinguée par Dieu, qui prône précisément des vertus absolument opposées à la déchéance dont la Bible affuble Loth et ses filles.

 

JACOB (YAÂQOUB)

Jacob est un patriarche selon la Bible. Il est le fils d’Isaac et de Rebecca et le frère d’Esaü, à qui il rachète son droit d’aînesse pour un plat de lentilles. La Bible développe abondamment ce récit, qui peine pour s’imposer comme une chronique historique. (Genèse 25. 39).  D’après l’Ancien Testament, alors qu’il préparait un plat de lentilles, Jacob reçut la visite de son frère ainé Esaü, qui revenait de la chasse, très fatigué et lui dit :

 

«Je n’en peux plus, laisse-moi vite avaler ce potage roux. » Jacob répondit : « Cède-moi d’abord tes droits de fils aîné. » Esaü déclara : « Je vais mourir de faim. A quoi me serviront mes droits de fils aîné ?... Alors Esaü jura qu’il lui cédait ses droits de fils aîné et Jacob lui donna du pain et du potage aux lentilles. Esaü mangea et but, puis s’en alla. Il n’accorda aucune importance à ses droits de fils aîné. »  (Genèse 25. 30 à 34). 

A l’époque, l’aîné de la famille héritait des droits et des biens laissés par les parents. Ce sont précisément toutes ces attributions dont se dessaisit Esaü  en échange  d’un plat de lentilles.  Une fois la transaction accomplie, ou plutôt le piège refermé, il restait à Jacob de convaincre son père de lui céder ces droits  qui étaient promis à Esaü, car il n’était pas au courant  de ce marché et ne pouvait l’approuver sans  contrevenir à toutes les conventions en usage à l’époque.

 Sur les conseils de sa mère, qui imagina le stratagème, Jacob  devait  user d’artifices, pour  tromper son père et arriver à réaliser son rêve.  Elle apprêta deux chevreaux  et en fit un de ces plats appétissants dont raffolait Isaac, puis recouvrit les bras et les parties lisses du cou de Jacob, avec les peaux de chevreaux, car Esaü avait un système pileux particulièrement développé. Puis, ainsi accoutré Jacob prit le plat et du pain et alla trouver son père qui était pratiquement aveugle.

 

«  Mon père, lui dit-il, je suis Esaü, ton fils aîné, viens donc t’asseoir pour manger ce que je te rapporte, ensuite tu me donneras ta bénédiction. » « Approche, je veux te toucher pour m’assurer que tu es bien mon fils Esaü, répondit Isaac. » Il le toucha au bras, mais  ne s’aperçut pas du stratagème, car Jacob était couvert de poils, comme ceux d’Esaü. Isaac demanda : « Tu es bien mon fils Esaü ? »  « Oui, répondit Jacob. » « Sers-moi mon fils, pour que je mange et que je te donne ma bénédiction» Isaac mangea puis donna sa bénédiction à Jacob, alors qu’elle était destinée à  Esaü. Lorsque ce dernier revint de la chasse, il prépara un plat appétissant avec le gibier et le rapporta à son père. « Qui es-tu demanda Isaac ? » « Je suis Esaü, ton fils aîné, répondit-il » « Mais alors qui est celui qui a chassé du gibier, me l’a apporté et m’a fait manger de tout avant ton arrivée ? C’est à lui que j’ai donné ma bénédiction, et elle lui restera acquise. »

 

Quand Esaü entendit les paroles de son père, son cœur déborda d’amertume et il se mit à pousser de grands cris. Il supplia son père : « Donne-moi aussi une bénédiction, père ! » «  Ton frère est venu et m’a trompé. Il a emporté la bénédiction qui te revenait…Je ne peux rien faire pour toi mon fils. »  « Il porte bien son nom de Jacob (qui signifie celui qui dupe), répondit Esaü. Puisqu’il m’a dupé deux fois. Il s’est emparé de mes droits de fils aîné et maintenant voilà qu’il s’empare de la bénédiction qui me revenait ! » (Genèse. 27.1 à 40). Dès lors, Esaü promit de tuer Jacob qui l’avait berné aussi perfidement. Cependant, malgré sa détermination,  il n’arriva pas à ses fins et Jacob, le fourbe et l’hypocrite, put savourer les fruits de son escroquerie.

 

Jacob était l’époux de Léa et de Rachel, filles de Laban, mais il est connu surtout pour être le père des douze fils, qui ont donné naissance aux douze tribus d’Israël. Il a été surnommé « Israël », par les siens, après son « combat contre Dieu » et  de ce fait il est considéré comme l’ancêtre éponyme des Israélites qu’il fait descendre en Egypte à l’appel de son fils Joseph (Youssef),  alors intendant de Putiphar, un personnage égyptien, puis ministre de Pharaon. Il meurt dans ce pays. Jacob n’est pas considéré comme un Prophète par la Bible, mais seulement le dernier des patriarches qui vécurent avant lui, et dont la longévité était légendaire.

Le Coran au contraire, en fait un Prophète de Dieu, éminent.

« Lorsque Abraham abandonna son père et ceux qui adoraient des faux dieux, Nous lui donnâmes pour fils Isaac et Jacob et firent d'eux des Prophètes. » (Coran 19. 49).

Jacob était le fils d’Isaac et le petit-fils d’Abraham et allait fonder la lignée israélite. II est présenté sous les traits d'un homme possédant la science (Coran 12. 68), et soumis à Dieu (« soumis » est la traduction de mouslim ou musulman). Il recommanda à ses enfants la soumission au Créateur de l’univers, au même titre qu'Abraham l'avait préconisée avant lui. Le Coran rappelle :

 

LE CORAN « Lorsque Dieu dit à Abraham : « Résigne-toi à Ma Volonté. » Il répondit : « Je me soumets au Seigneur de l’univers. » Abraham engagea ses enfants à suivre cette voie et Jacob en fit autant. Il leur dit : « Ô mes enfants, Dieu vous a choisi une religion, ne mourrez pas sans l’avoir embrassée. Lorsque la mort se présenta à lui, il dit à ses enfants : « Qu’allez-vous adorer après moi ? » Ils répondirent : « Nous adorons ton Dieu, le Dieu de tes pères : Abraham, Ismaël et Isaac, le Dieu Unique et nous nous soumettons à Lui. » (Coran 2. 131-133)

 

Plus tard, Jacob reçut le nom d’Israël après son combat de nuit contre Dieu ! (Genèse 32). En hébreu le terme Israël évoque  effectivement l’expression de « lutter contre Dieu ».Voici comment l’Ancien Testament présente cet épisode capital pour les Judéo-chrétiens, mais invraisemblable pour les Musulmans :

 

 «  Au cours de la nuit, Jacob se leva, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants et leur fit traverser le gué du Yabboq avec tout ce qu’il possédait. Il resta seul et quelqu’un lutta avec lui jusqu’à l’aurore. Quand l’adversaire vit qu’il ne pouvait le vaincre dans cette lutte, il le frappa à l’articulation de la hanche qui se déboîta. Il dit alors : « Laisse-moi partir, car voici l’aurore. »  « Je ne te laisserai pas partir si tu ne me bénis pas » répliqua Jacob. L’autre demanda : « Comment t’appelles-tu ? » « Jacob »,  répondit-il. L’autre reprit : « On ne t’appellera plus Jacob mais Israël, car tu as lutté contre Dieu et contre les hommes et tu as été le plus fort ! » « Jacob demanda : « Dis-moi donc quel est ton nom ? » « Pourquoi me demandes-tu mon nom ? » répondit-il. Alors, il bénit Jacob. Celui-ci déclara : « J’ai vu Dieu face à face et je suis encore en vie. » C’est pourquoi il nomma cet endroit Penouel,  qui signifie Face de Dieu. Quand le soleil se leva, Jacob avait passé le gué de Penouel. Il boitait à cause de sa hanche. Aujourd’hui encore les Israélites ne mangent pas le muscle de la cuisse  à l’articulation de la hanche, parce que Jacob a été blessé (par Dieu) à ce muscle. » (Genèse 32. 23 à 33)

Les Musulmans rejettent nombre de ces données qu'ils considèrent comme une offense à la Gloire du Seigneur de l’univers et une altération flagrante du Texte biblique originel. D’après Tabari, spécialiste en islamologie,  le nom d’Israël serait issu de la formule « asra ila Allah », dont le sens est : « Il s'est réfugié de nuit vers Dieu », et ce, afin de fuir son frère Saül, qui voulait le tuer. La contraction de la phrase aurait formé le mot de « Asraël » (Israël). D’une façon générale, le Coran réprouve la version biblique qui présente souvent les Prophètes sous des apparences d'hommes perfides, trompeurs, vindicatifs et dévoyés.


Dans le cas présent, qui se passe de tout commentaire, Jacob lui-même,  lutte corps à corps contre Dieu, et n’a pu être vaincu par ce dernier après un duel qui dura toute une nuit !  Même si les limites de la bienséance semblent exploser, il n’en s’est rien dans la réalité, puisque les scribes, les prêtres et les docteurs de la Loi qui ont rédigé ou approuvé ce passage, avaient déjà décrit le Dieu  biblique, comme un être imité dans tous les domaines. Aussi, le fait de lui résister dans un combat, n’était pas vu comme un exploit extraordinaire. Cela se situait  juste à la limite de l’acceptable, même si Jacob au début, puis les Israélites par la suite en retirèrent une fierté déplacée. 

Cette narration biblique qui s’apparente plus à un conte fantastique, dépourvu de réalisme avait pour but de démontrer, que sous la conduite de Jacob leur chef, désormais, les Juifs étaient à l’abri de tout ; même d’un éventuel coup fourré concocté par un Dieu biblique qui n’était plus en mesure de s’opposer à lui. Les peuples d’alors étaient subjugués par les récits mythologiques où l’invraisemblance se mêle à l’héroïsme ;  les prêtres et les scribes, ont usé de ce stratagème rodé et éprouvé pour acquérir à leurs causes des fidèles, qui faute d’activités culturelles, avaient toujours le loisir  de tomber sous le charme  de légendes invraisemblables, qui pour être efficaces, devaient sortir de l’ordinaire quotidien et de la grisaille régnante.

 

JOSEPH - (YOUSSEF)

Joseph est le fils de Jacob (Ya’aqoub) ;  A l’image de son père, et contrairement au Coran, il n’est pas considéré comme un Prophète par la Bible, mais seulement comme un personnage biblique. Joseph a fait l'objet d'un récit détaillé dans le Coran qui lui consacre une grande partie  de la sourate 12. Il est l'un des douze fils de Jacob et eut une vision qui le prédestinait à être le Prophète de Dieu. En apprenant l'interprétation du songe, son père le mit en garde, contre la jalousie qui ne manquerait pas de s’emparer de ses frères. Effectivement, ceux-ci décidèrent de l'éliminer en raison de  la grande affection   de Jacob à son égard ; ils rusèrent puis  le  jetèrent au fond d'un puits. Il fut  heureusement sauvé par des caravaniers en route pour  l’Egypte qui le vendirent à Putiphar, le grand intendant d’Egypte. La femme de ce dernier essaya de le séduire, mais il résista à la tentation de tromper son maître. Il connut diverses péripéties dans ce pays, avant d'entrer au service du Pharaon en raison de ses dons particuliers  à interpréter les rêves (notamment celui des sept vaches grasses et des sept vaches maigres), et se vit confier  l'intendance des réserves alimentaires, poste de première importance en raison de rôle l'alimentation dans la vie de tous les jours. Une fois établit dans ses fonctions, Joseph, fit venir son père Jacob et toute sa famille en Egypte ; ce fut l’embryon de la communauté juive dans ce pays, de laquelle allait naître plus tard Moïse, son frère Aaron et les autres Israélites.

 

Joseph accomplit sa tâche en homme avisé. Il  est décrit par le Coran comme un homme juste et vertueux.

 

LE CORAN « Lorsqu’il eut atteint l'âge adulte, Nous le pourvûmes de science et de sagesse, digne récompense des vertueux. » (Coran 12. 22).

 

La Bible reproduit un texte avec beaucoup de similitudes et quelques écarts. Dans l’Ancien Testament, Joseph fait deux rêves au lieu d'un seul, qu’il raconte à ses frères et à son père et  ceux-ci lui reprochent de vouloir s'élever au-dessus d'eux, pour prendre le destin de la communauté après la mort de leur père.

 

Le Coran aborde le problème différemment. Il voit au contraire dans la vision de Joseph la continuité de la Faveur Divine accordée déjà aux ancêtres : Abraham, Isaac, Jacob lui-même et Joseph à la suite. Le Coran commente ainsi cet événement :

LE CORAN« Joseph dit à son père :  « J’ai vu en songe onze astres, ainsi que le soleil et la lune qui étaient prosternés devant moi. »  « Mon cher enfant, lui dit son père, prends garde de raconter ton rêve à tes frères de peur qu’ils ne trament un complot contre toi (par jalousie). Satan est l’ennemi juré de l’homme. Ton Seigneur te choisira. Il t’apprendra l’interprétation des songes. Il parachèvera Sa Grâce en toi, en faveur de la famille de Jacob, comme Il l’a parachevé en faveur de tes ancêtres : Abraham et Isaac. Ton Seigneur est Omniscient et Sage. » (Coran 12. 4 à 6)

 

Cette version est plus plausible que celle qui consiste à voir en Jacob, un père  outré par la Grâce divine  accordée à son fils.  Néanmoins, comme ce dernier avait été présenté par la Bible sous les traits d’une homme rusé et d’un escroc, il était de bon temps, pour rester dans le même registre, de l’affecter de caractères avilissants qui n’entachaient pas sa réputation. Dans la réalité, Jacob ne pouvait prendre ombrage d'un privilège aussi insigne,  honorant sa descendance, jusqu’à tramer avec l’aide de ses autres fils un complot contre son fils cadet. Ce ne sont guère des pratiques dont pourraient se gratifier des hommes qui ont été distingués par le Seigneur de l’univers.

 

Les autres divergences avec le Coran, portent sur le sort réservé à Joseph. La Bible admet qu'il a été vendu par ses frères. Cependant, elle l'affecte d'un caractère dur et cynique. En Egypte, il aurait accusé ses frères d’avoir espionné les points faibles du pays (Genèse 42). Il aurait aussi  affamé les paysans égyptiens (Genèse 47),  en les dépouillant de leurs troupeaux et de leurs terres et en les assujettissant totalement au pharaon. Comme pour Jacob et d’autres Prophètes bibliques,  ces traits d’infamie sont désavoués par le Coran qui oppose les attributs  insignes dont sont dotés les Elus de Dieu et Joseph était l’un deux. Il était doux, juste, patient et indulgent. Il pardonna à ses frères leurs intrigues et leur complot et les honora outre mesure. Il hissa son père Jacob, qu’il chérissait, contrairement aux assertions de la Bible, sur un piédestal pour lui rendre hommage. Un tel comportement sied parfaitement à un homme qui  a été promu par Dieu, au rang insigne de Prophète. Sans quoi, les générations postérieures ne se seraient pas réclamées d’une ascendance aussi éminente, si elle ne s’était distinguée par ses qualités et son dévouement à la l’Autorité divine.

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Mohammed Yacine KASSAB

(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 



 

 

Aller au Sommaire du Livre GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITÉS SCIENTIFIQUES DU CORAN

 


 

 

Les professionnels qui désirent exploiter ce livre à usage commercial (édition-traduction-adaptation ou autres) sont priés de prendre attache avec le mail suivant qui les mettra en contact avec l’auteur :

« miravelberdo@yahoo.fr »

 

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