Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 13:41

Selon la théorie de l'évolution, la vie est apparue et s'est développée dans la mer puis elle est passée dans le milieu terrestre grâce aux amphibiens. Ce scénario prétend également que les amphibiens sont devenus des reptiles, des créatures vivant uniquement dans le milieu terrestre. Cette hypothèse paraît peu probable, car il existe de très grandes différences entre ces deux catégories d'animaux. Par exemple, l'oeuf amphibien est conçu pour se développer dans l'eau alors que l'oeuf amniotique se développe sur terre. Une évolution "progressive" d'un amphibien est totalement impossible. Car, à défaut d'un oeuf parfaitement conçu et entièrement développé, l'espèce ne survivra pas. De plus, et comme c'est souvent le cas, il n'existe aucune preuve de l'existence des formes transitionnelles qui sont supposées lier les amphibiens aux reptiles. Le paléontologue évolutionniste, considéré comme un spécialiste de la paléontologie des vertébrés, Robert L. Caroll a accepté l'idée que "les premiers reptiles étaient très différents des amphibiens et que leurs ancêtres n'étaient toujours pas trouvés".44 

Cependant, les scénarios désespérés des évolutionnistes sont toujours là. Et le problème de faire voler ces créatures n'est toujours pas résolu! Puisque les évolutionnistes croient que les oiseaux ont évolué d'une manière ou d'une autre, ils affirment qu'ils se sont transformés à partir de reptiles. Toutefois, aucun mécanisme parmi ceux, nombreux et divers, des oiseaux, qui sont dotés d'une structure totalement différente de celle des animaux terrestres, ne peut être expliqué par l'évolution progressive. Engin Korur, l'un des évolutionnistes turcs, reconnaît l'impossibilité d'une évolution des ailes: 

"Le point commun entre les yeux et les ailes c'est qu'ils ne peuvent fonctionner que s'ils sont complètement développés. Autrement dit, un ¶il à moitié développé ne peut pas voir; un oiseau dont l'aile est à moitié développée ne peut pas voler. La manière dont ces organes sont parvenus à exister demeure l'un des mystères de la nature qui reste à résoudre." 45 

Comment cette structure parfaite des ailes est-elle parvenue à exister à travers une série de mutations accidentelles reste toujours sans réponse. Il est impossible d'expliquer comment les pattes avant d'un reptile auraient pu se transformer en ailes parfaitement fonctionnelles grâce à une distorsion dans ses gènes (mutations). 

De plus, avoir des ailes n'est pas un élément suffisant pour qu'un organisme terrestre puisse voler. Les organismes terrestres sont dépourvus de plusieurs mécanismes structurels que les oiseaux utilisent pour voler. A titre d'exemple, les os des oiseaux sont beaucoup plus légers que ceux des organismes terrestres. Leurs poumons fonctionnent de manière très différente. Ils ont un système musculaire et squelettique différent ainsi qu'un système de circulation cardiaque très spécial. Ces caractéristiques sont aussi indispensables pour le vol que les ailes. Tous ces mécanismes devaient exister ensemble en même temps. Ils ne pouvaient pas se former progressivement par "accumulation". C'est pour cette raison que la théorie affirmant que les organismes terrestres ont évolué en organismes aériens est complètement fallacieuse. 

Tous ces éléments nous amènent vers une autre question: supposons que cette incroyable histoire soit vraie, alors pourquoi les évolutionnistes sont-ils incapables de trouver des fossiles dotés "de la moitié d'une aile" ou "d'une seule aile" pour prouver la véracité de leur théorie? 

Une autre prétendue forme transitionnelle: Archæoptéryx

En guise de réponse, les évolutionnistes prononcent le nom d'une seule créature. Il s'agit du fossile d'un oiseau nommé Archæoptéryx, qui est l'une des célèbres prétendues formes transitionnelles qui figure parmi les rares formes que les évolutionnistes s'acharnent toujours à défendre. 

L'Archæoptéryx, l'ancêtre des oiseaux modernes selon les évolutionnistes, a vécu il y a 150 millions d'années. La théorie prétend que les dinosaures de petites tailles, appelés vélociraptores ou droméosaures ont évolué en développant des ailes puis en volant. Ainsi, l'Archæoptéryx est supposé être une forme transitionnelle issue de ses ancêtres dinosaures, qui a commencé à voler pour la première fois. 

Or, les dernières études en date sur le fossile Archæoptéryx indiquent que cette créature n'est absolument pas une forme transitionnelle, mais plutôt une espèce d'oiseau possédant des caractéristiques différentes de celles des oiseaux d'aujourd'hui.

DES POUMONS SPECIAUX POUR LES OISEAUX

L'anatomie des oiseaux est très différente de celle des reptiles, les ancêtres qu'on leur attribue. Leurs poumons, par exemple, ne fonctionnent pas de la même manière. Chez les oiseaux, en effet, l'air pénètre dans le poumon par l'avant et il est expiré par l'arrière tandis que les animaux terrestres inspirent et expirent par les mêmes vaisseaux. Cette spécificité est liée au fait que les oiseaux ont un grand besoin d'oxygène quand ils volent. Un tel système respiratoire ne peut être l'héritage des poumons du reptile.

 

La thèse qui défend l'idée que l'Archæoptéryx était un "oiseau à moitié" qui ne pouvait pas voler correctement était très populaire dans les cercles évolutionnistes jusqu'à très récemment. L'absence d'un sternum, c'est-à-dire l'os du thorax, chez cet animal ou du moins sa nature différente de celui des animaux volants, a été longtemps considérée comme la preuve la plus importante de l'incapacité de cet oiseau à voler correctement. (Le sternum est un os situé sous le thorax auquel sont accrochés les muscles nécessaires au vol. De nos jours, nous constatons l'existence de cet os chez tous les oiseaux volants ou pas, voire chez les chauves-souris, qui sont des mammifères volants appartenant à une famille distincte) 

Toutefois, le septième fossile Archæoptéryx trouvé en 1992 a suscité une surprise générale chez les évolutionnistes. Car, cet os thoracique, que les évolutionnistes ont longtemps cru qu'il faisait défaut existait vraiment. Ce fossile récemment découvert a été décrit dans le magazine Nature en ces termes: 

"Le septième spécimen récemment découvert de l'Archæoptéryx préserve un sternum partiellement rectangulaire, dont on a souvent soupçonné l'existence sans pour autant en avoir la preuve. Cette découverte est un témoignage de ses (l'Archæoptéryx) solides muscles de vol." 46 

Cette découverte réfute l'idée répandue que l'Archæoptéryx était à moitié oiseau et qu'il ne pouvait pas voler correctement. 

Par ailleurs, la structure des plumes de cet oiseau est l'une des preuves les plus irréfutables que l'Archæoptéryx était bel et bien un oiseau volant. Cette structure asymétrique des plumes ne peut être distinguée de celle des oiseaux modernes et par conséquent l'Archæoptéryx pouvait en effet parfaitement voler. Le célèbre paléontologue Carl O. Dunbar l'explique: 

"Grâce à ses plumes, l'Archæoptéryx peut clairement être classé comme un oiseau." 47 

Cette structure de plume a également révélé que l'Archæoptéryx avait un métabolisme à sang chaud. Comme nous le savons, les dinosaures et les reptiles ont le sang froid et subissent donc l'effet des températures ambiantes plutôt que de réguler par eux-mêmes la température de leur corps. L'une des fonctions importantes des plumes chez l'oiseau consiste à maintenir la température de son corps. Le fait que l'on sache que Archæoptéryx avait des plumes prouve qu'il s'agit d'un animal réel à sang chaud qui avait besoin de réguler sa propre température contrairement aux dinosaures. 

Les spéculations des évolutionnistes:

les dents et les serres de l'Archæoptéryx

Les deux points importants sur lesquels les évolutionnistes se basent pour justifier que l'Archæoptéryx est une forme transitionnelle sont les serres situées sur les ailes de l'oiseau et les dents. 

Il est vrai que l'Archæoptéryx avait des serres sur ses ailes et des dents, mais il n'en demeure pas moins que ces traits n'impliquent pas que cette créature a des points communs avec les reptiles. De plus, deux espèces d'oiseaux vivant de nos jours, les Touracos et les Hoatzins, ont des serres qui leur permettent de s'accrocher aux branches. Ces créatures sont de véritables oiseaux et ne possèdent pas de caractéristiques de reptiles. C'est pour cela qu'il est insensé d'affirmer que l'Archæoptéryx est une forme transitionnelle uniquement à cause de la présence de serres sur les ailes. 

De même, les dents dans le bec de l'Archæoptéryx ne signifient pas qu'il s'agit d'une forme transitionnelle. Les évolutionnistes font preuve de mauvaise foi lorsqu'ils affirment que ces dents sont des caractéristiques de reptiles. De nos jours, quelques reptiles possèdent des dents alors que d'autres pas. En outre, l'Archæoptéryx n'est pas la seule espèce d'oiseau possédant des dents. Il est vrai que les oiseaux avec des dents n'existent plus aujourd'hui, mais si l'on examine les archives fossiles, nous remarquons qu'à la même époque de l'Archæoptéryx et même après, voire jusqu'à très récemment, un genre différent d'oiseau existait, que l'on peut catégoriser comme "oiseau avec des dents". 

Le point le plus important c'est que la structure des dents chez l'Archæoptéryx et chez les autres oiseaux dotés de dents diffère totalement de celle que l'on trouve chez leurs ancêtres supposés, les dinosaures. Martin Stewart et Whetstone, les célèbres ornithologues, ont observé que les dents de l'Archæoptéryx et des autres oiseaux dotés de dents ont une surface plate et des grandes racines. Cela dit, les dents des dinosaures théropodes, les ancêtres supposés de ces oiseaux, sont protubérantes comme une scie avec des racines étroites.48 

Les chercheurs ont également comparé les os du poignet de l'Archæoptéryx et de ses ancêtres supposés, les dinosaures, sans constater de similitudes.49

Les études anatomiques effectuées par des chercheurs comme Tarsitano, Hecht et A. D. Walker n'avaient abouti en réalité qu'à des erreurs d'interprétation.50 Celles-ci ont révélé certaines "similitudes" entre cette créature et les dinosaures, comme l'a confirmé John Ostrom, une autorité éminente qui prétend que l'Archæoptéryx a évolué à partir des dinosaures. 

Toutes ces découvertes indiquent que l'Archæoptéryx n'était pas un lien transitionnel mais seulement un oiseau qui fait partie de la catégorie que l'on peut appeler "oiseaux à dents". 

L'Archæoptéryx et d'autres fossiles d'oiseaux anciens

Alors que les évolutionnistes ont proclamé pendant des décennies que l'Archæoptéryx est la plus grande preuve de leur scénario concernant l'évolution des oiseaux, quelques fossiles trouvés réfutent ce scénario sur d'autres aspects.


L'oiseau baptisé Confuciusornis a le même âge que l'Archæoptéryx.

Lianhai Hou et Zhonghe Zhou, deux paléontologues de l'Institut Chinois de Paléontologie des Vertébrés, ont découvert un nouveau fossile d'oiseau en 1995 qu'ils ont appelé Confuciusornis. Cet oiseau était presque aussi âgé que l'Archæoptéryx (environ 140 millions d'années), mais celui-ci n'avait pas de dents. 

De plus, son bec et ses plumes avaient les mêmes caractéristiques que celles que l'on trouve chez les oiseaux de notre époque. Doté du même squelette que les oiseaux actuels, celui-ci avait également des serres sur ses ailes exactement comme l'Archæoptéryx. La structure spéciale appelée le "pygostyle" était présente chez cette espèce d'oiseau qui avait des plumes à la queue. Bref, cet oiseau qui avait le même âge que l'Archæoptéryx (considéré le plus vieil ancêtre de tous les oiseaux et accepté comme étant un semi-reptile), ressemblait davantage à un oiseau moderne. Ce fait a réfuté toutes les thèses des évolutionnistes qui prétendent que l'Archæoptéryx est l'ancêtre primitif de tous les oiseaux.51 

Un autre fossile, déterré en Chine en novembre 1996, a causé une confusion encore plus grande. L'existence de cet oiseau vieux de 130 millions d'années nommé Liaoningornis a été annoncée par Hou, Martin et Alan Feduccia dans la revue Science. Le Liaoningornis avait un os thoracique sur lequel étaient attachés les muscles nécessaires au vol, à l'instar des oiseaux modernes. Cet oiseau était impossible à distinguer des oiseaux modernes sur d'autres aspects. Sa seule différence était les dents qu'il avait dans la bouche. Cette situation a démontré que les oiseaux dotés de dents n'avaient pas du tout de structure primitive comme le prétendent les évolutionnistes.52 Ceci a été publié dans un article paru dans Discover "D'où viennent les oiseaux? Ce fossile nous dit qu'ils ne viennent pas des dinosaures." 53 

Un autre fossile qui réfute les allégations des évolutionnistes à l'égard de l'Archæoptéryx est Eoalulavis. La structure d'Eoalulavis, que l'on dit plus jeune que l'Archæoptéryx de 30 millions d'années, a été également observée chez les oiseaux modernes qui volaient lentement. Ceci a prouvé que 120 millions d'années auparavant, il existait des oiseaux impossibles à distinguer à plusieurs niveaux des oiseaux modernes qui volent dans les cieux.54 

Ces faits certainement indiquent une fois de plus que ni l'Archæoptéryx ni d'autres oiseaux anciens similaires n'étaient en fait des formes transitionnelles. Les fossiles n'indiquent pas que des espèces différentes ont évolué les unes à partir des autres. Au contraire, les archives fossiles prouvent que les oiseaux des temps modernes ainsi que d'autres plus archaïques tels que l'Archæoptéryx ont en fait vécu ensemble à la même époque. Cela dit, certains d'entre eux comme l'Archæoptéryx et le Confuciusornis se sont éteints et seule une partie des espèces préexistantes a pu vivre jusqu'à nos jours.


Un exemple des scénarii évolutionnistes: des dinosaures qui ont développé tout d'un coup des ailes pour pouvoir attraper les mouches!
Quelle est l'origine des mouches?

En guise de preuve que les dinosaures se sont transformés en oiseaux, les évolutionnistes prétendent que certains dinosaures qui battaient du pied pour chasser les mouches "ont eu des ailes et se sont envolés" comme c'est le cas sur la photo.

A défaut d'une base scientifique, cette théorie, qui est un pur produit de l'imagination, recouvre une contradiction d'une logique très simple: l'exemple avancé par les évolutionnistes pour expliquer l'origine du vol, en l'occurrence la mouche, est parfaitement capable de voler. Alors qu'un humain ne peut pas ouvrir les yeux et les refermer 10 fois en une seconde, une mouche déploie ses ailes en moyenne 500 fois par seconde. De plus, elle peut bouger ses deux ailes simultanément. La moindre dissonance dans la vibration des ailes peut provoquer la chute de la mouche mais cela n'arrive jamais.

Les évolutionnistes devraient d'abord trouver une explication à la parfaite maîtrise par les mouches du mécanisme de vol. Or, à défaut d'une telle explication, ils se contentent d'imaginer des scénarii sur comment d'autres créatures beaucoup plus maladroites comme les reptiles ont appris à voler.

Même la parfaite création de la mouche commune réfute les allégations de l'évolution. Le biologiste anglais Robin Wootton écrit dans un article intitulé "La conception mécanique des ailes de mouches":

"Mieux nous connaissons le mode de fonctionnement des ailes d'insectes, plus subtiles et plus belles leurs conceptions apparaissent. Les structures sont traditionnellement conçues de manière à se déformer le moins possible; les mécanismes sont conçus pour mouvoir les composants de façons prévisibles. Les ailes d'insectes combinent les deux en un. Elles utilisent les composants avec un grand choix de propriétés élastiques, assemblées élégamment de manière à permettre les déformations adéquates pour répondre aux forces appropriées afin d'utiliser au mieux l'air. A ce jour, rares sont -s'ils existent- des mécanismes technologiques similaires." 1

Par ailleurs, pas le moindre fossile n'existe pour prouver cette évolution imaginaire des mouches. C'est ce que le distingué zoologue français Pierre Grassé voulait dire lorsqu'il a déclaré: "Concernant les origines des insectes, nous sommes dans le noir." 2 


1 J. Robin Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American, Cilt 263, Kasým 1990, s. 120.
2 Pierre-P Grassé, Evolution of Living Organisms, New York: Academic Press, 1977, s. 30.

 

 

 

Lorsqu'on examine les plumes d'oiseau en détail, on remarque qu'elles sont composées de milliers de petites vrilles attachées les unes aux autres grâces à des crochets. Cette conception unique offre une performance aérodynamique supérieure.

 

Brièvement, nous pouvons dire que certaines caractéristiques de l'Archæoptéryx n'indiquent pas que cette espèce vivante est une forme transitionnelle! Stephan Jay Gould et Niles Eldredge, deux paléontologues de Harvard et évolutionnistes célèbres, acceptent l'idée que l'Archæoptéryx est une "mosaïque" abritant diverses caractéristiques dans sa forme, mais ne peut en aucun cas être considéré comme une forme transitionnelle.55 

Le lien imaginaire de l'oiseau-dinosaure

En essayant de présenter l'Archæoptéryx comme une forme transitionnelle, les évolutionnistes prétendent que les oiseaux ont évolué à partir des dinosaures. Cependant, Alan Feduccia, l'un des plus célèbres ornithologues de l'Université de la Californie du Nord, s'oppose à cette théorie en dépit du fait qu'il est lui-même un évolutionniste. Il déclare à ce propos: 

"A vrai dire, j'ai étudié les squelettes d'oiseaux pendant 25 ans et je ne vois pas de similitudes. Je n'en vois tout simplement aucune… Les origines théropodes des oiseaux resteront à mon sens le grand point faible de la paléontologie du 20ème siècle." 56


Prof. Alan Feduccia

 

Larry Martin, un spécialiste des oiseaux anciens à l'Université du Kansas, s'oppose à l'idée que les oiseaux descendent des dinosaures. A propos de cette contradiction, Martin déclare: 

"Pour être honnête, je dirai que si je devais soutenir l'idée que les oiseaux qui ont ces caractéristiques descendent des dinosaures, je serai très embarrassé à chaque fois que je devrais me lever pour en parler." 57 

Pour résumer, le scénario de "l'évolution des oiseaux" imaginé uniquement sur la base de l'Archæoptéryx, n'est que le résultat des préjugés des évolutionnistes et de leur tendance à prendre leurs désirs pour des réalités. 

L'origine des mammifères

Comme nous l'avons mentionné plus tôt, la théorie de l'évolution affirme que certaines créatures imaginaires sorties de la mer se seraient transformées en reptiles et que les oiseaux se seraient formés grâce à l'évolution des reptiles. Selon ce même scénario, les reptiles sont non seulement les ancêtres des oiseaux mais également des mammifères. Toutefois, il existe d'énormes failles structurelles entre les reptiles, qui ont des écailles sur le corps, un sang froid et qui se reproduisent à travers les oeufs et les mammifères, qui sont dotés d'une fourrure, un sang chaud, et qui se reproduisent par accouchement.



Un fossile de chauve-souris de 50 millions d'années identique à son homologue moderne. (Science, vol. 154)

Les évolutionnistes prétendent que tous les mammifères ont évolué à partir d'un ancêtre commun. Toutefois, il existe de grandes différences entre les diverses espèces de mammifères tels que les ours, les baleines, les souris et les chauves-souris. Chacun de ces vivants possède des systèmes spécifiques. Par exemple, les chauves-souris sont dotées d'un système sonore très sensible qui leur permet de s'orienter dans l'obscurité. Ces systèmes complexes que la technologie moderne ne peut qu'imiter, ne pouvaient certainement pas apparaître par hasard. L'archive fossile démontre également que les chauves-souris sont apparues dans un état parfait et ne sont certainement pas passées par "un processus évolutionniste".

Un exemple des barrières structurelles qui existent entre les reptiles et les mammifères concerne la structure de la mâchoire. Les mâchoires inférieures des mammifères consistent en un os mandibulaire sur lequel sont fixées les dents. Chez les reptiles, il y a trois petits os différents sur les deux côtés de la mandibule. Une autre différence élémentaire c'est que tous les mammifères ont trois osselets dans l'oreille moyenne (marteau, enclume, étrier). Chez tous les reptiles, il existe un seul os dans l'oreille moyenne. Les évolutionnistes pensent que la mâchoire et l'oreille moyenne des reptiles sont devenues progressivement mâchoire et oreille de mammifère. Cependant, comment ce changement a-t-il eu lieu reste une question sans réponse. 

Particulièrement, comment une oreille à un seul os a-t-elle évolué en une oreille à trois os? Et comment l'ouïe est-elle demeurée intacte pendant le processus de changement? Ces questions demeurent à jamais sans explications. De plus, aucun fossile n'a jamais été trouvé pour établir le lien entre les reptiles et les mammifères. C'est pour cela que le paléontologue évolutionniste Roger Lewin a été contraint de déclarer: 

 "La transition vers le premier mammifère, qui a certainement eu lieu en un ou deux lignages tout au plus, reste une énigme." 58 

Le mythe de l'évolution du cheval

Jusqu'à très récemment, un ordre imaginaire supposé démontrer l'évolution du cheval a été présenté comme le fossile principal prouvant la théorie de l'évolution. Cependant, aujourd'hui plusieurs évolutionnistes admettent clairement que le scénario de l'évolution du cheval n'est pas convaincant. Lors d'un colloque de quatre jours sur les problèmes de la théorie évolutionniste progressive organisé en 1980 au Field Museum of Natural History à Chicago en présence de 150 évolutionnistes, l'évolutionniste Boyce Rensberger a déclaré dans son discours que le scénario de l'évolution du cheval n'a pas de fondement dans les archives fossiles et qu'aucun processus évolutif prouvant l'évolution progressive des chevaux n'a été observé:

"L'exemple populaire de l'évolution des chevaux, qui sous-entend un ordre graduel de changements à partir de créatures, à quatre orteils dont la taille ressemble à celle du renard et qui auraient vécu il y a 50 millions d'années de cela, aux chevaux de plus grande taille à orteil unique, a été prouvé erroné depuis longtemps. Au lieu de parler d'un changement graduel, les fossiles de chaque espèce intermédiaire apparaissent très différents les uns des autres, demeurent inchangés et s'éteignent par la suite. On ne connaît aucune forme transitionnelle." 1

 

Le célèbre paléontologue Colin Patterson, directeur du Musée d'Histoire Naturelle d'Angleterre où étaient exposés les schémas de "l'évolution du cheval" a déclaré ce qui suit sur cette exposition qui était toujours ouverte au public au rez-de-chaussée du Musée: 

"Plusieurs histoires ont été tissées, certaines plus imaginatives que d'autres, à propos de la véritable nature de cette histoire (celle de la vie). L'exemple le plus répandu, qui est toujours exposé en bas, concerne l'évolution du cheval préparé probablement quelques cinquante années plus tôt. Cet exemple a été présenté comme la vérité absolue dans une série successive de manuels scolaires. Je pense que c'est lamentable, particulièrement lorsque les personnes qui proposent ce genre d'histoires sont probablement eux-mêmes conscients qu'il s'agit en partie de pure spéculation." 2 

Par conséquent, sur quoi se base-t-on pour invoquer le scénario de "l'évolution du cheval"? Celui-ci a été conçu grâce à des tableaux trompeurs qui comportent une organisation ordonnée de fossiles de diverses espèces ayant vécu à des époques très distancées en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Europe tout simplement en accord avec l'imagination fertile des évolutionnistes. Il existe plus de 20 tableaux de l'évolution du cheval proposés par divers chercheurs. Les évolutionnistes ne se sont jamais mis d'accord sur ces arbres généalogiques, qui sont d'ailleurs très différents les uns des autres. Le seul point commun c'est l'idée que l'Eohippus, une créature de la taille d'un chien, ayant vécu à l'époque éocène 55 millions d'années auparavant a été l'ancêtre du cheval (Equus). Mais, les prétendues lignes de descendance de l'Eohippus à l'Equus sont totalement inconsistantes.

L'écrivain scientifique évolutionniste Gordon R. Taylor explique cette vérité avouée à demi voix, dans son livre The Great Evolution Mystery (Le grand mystère de l'évolution): 

"Mais peut-être que le plus grand point faible du darwinisme réside dans le fait que les évolutionnistes n'ont jamais pu trouver des phylogénies convaincantes ou des séquences d'organismes prouvant un changement évolutif majeur… Le cheval est souvent mentionné comme l'exemple par excellence. Cela dit, la lignée qui descend de l'Eohippus vers l'Equus est très fantasque. Elle est supposée démontrer un accroissement continu de taille mais la vérité est que certaines variantes d'Equus sont plus petites que l'Eohippus et non pas plus grandes. Il est possible de rassembler des spécimens de sources diverses et les présenter dans un ordre convaincant en apparence. Mais, il n'existe aucune preuve que ces variantes étaient organisées dans cet ordre dans le temps." 3 

Tous ces faits sont des preuves solides que les tableaux de l'évolution du cheval, présentés comme la preuve la plus solide du darwinisme, ne sont en fait que des contes fantastiques et peu vraisemblables. 


1- Boyce Rensberger, Houston Chronicle, November 5, 1980, p.15
2- Colin Patterson, Harper's, February 1984, p.60
3- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books, London, 1984, p. 230

George Gaylord Simpson, l'un des grands spécialistes en évolution et pionniers du néo-darwinisme, a fait le commentaire suivant sur ce fait qui laisse perplexe les évolutionnistes: 

"L'événement le plus surprenant dans l'histoire de la vie est le changement du Mésozoïque, l'âge des reptiles, à celui des mammifères. C'est comme si le rideau était descendu tout d'un coup sur la scène, où les rôles étaient occupés par les reptiles, particulièrement les dinosaures, en grand nombre et en diversité étonnante, et levé à nouveau sur la même scène. Or, cette fois-ci sans les dinosaures et avec d'autres reptiles en grand nombre avec une nouvelle distribution, en l'occurrence dans les rôles principaux, les mammifères dont on a à peine évoqué l'existence lors des actes précédents."59 

De plus, lorsque les mammifères sont apparus soudainement, ils étaient déjà très différents les uns des autres. Des animaux aussi divers que les chauves-souris, les chevaux, les souris et les baleines sont tous des mammifères et sont tous apparus à la même époque géologique. Il est impossible d'établir une relation évolutive entre eux, même si l'on élargissait l'horizon de l'imagination. Le zoologue évolutionniste, R. Eric Lombard écrit dans un article paru dans le magazine Evolution: 

"Ceux qui cherchent des informations spécifiques utiles à la construction de phylogénies des taxa mammifères seront déçus." 60 

Tout cela démontre que tous les êtres vivants sont apparus sur terre de manière soudaine, et complètement formés, sans passer par un processus évolutif. Cela prouve concrètement que ces êtres ont été créés. Or, les évolutionnistes tentent d'interpréter l'arrivée des espèces par ordre spé-cifique comme preuve de l'évolution. Cela dit, cet ordre successif d'apparition n'est autre que "l'ordre de création", puisqu'il est impossible de parler d'un processus évolutif. Grâce à une création parfaite et supérieure, les océans et les terres ont été remplis d'êtres vivants, puis survint la création de l'homme. 

Contrairement à l'histoire de "l'homme singe" imposée aux masses par la propagande médiatique, l'hom-me est arrivé sur terre de manière soudaine sous une forme complète. 

 

serit gul 

Harun Yahia

(extrait du livre de l'auteur: LE MENSONGE DE L'EVOLUTION )  

 


  Chapitre suivant > LE MENSONGE DE L'EVOLUTION - CHAPITRE 7 - Des interprétations illusoires des fossils

 


NOTES/

44 Robert L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York: W. H. Freeman and Co., 1988, p. 198.
45 Engin Korur, "Gozlerin ve Kanatlarin Sirri" (The Mystery of the Eyes and the Wings), Bilim ve Teknik, No. 203, October 1984, p. 25.
46 Nature, Vol 382, August, 1, 1996, p. 401.
47 Carl O. Dunbar, Historical Geology, New York: John Wiley and Sons, 1961, p. 310.
48 L. D. Martin, J. D. Stewart, K. N. Whetstone, The Auk, Vol 98, 1980, p. 86.
49 Ibid, p. 86; L. D. Martin "Origins of Higher Groups of Tetrapods", Ithaca, New York: Comstock Publising Association, 1991, pp. 485, 540.
50 S. Tarsitano, M. K. Hecht, Zoological Journal of the Linnaean Society, Vol 69, 1985, p. 178; A. D. Walker, Geological Magazine, Vol 177, 1980, p. 595.
51 Pat Shipman, "Birds do it... Did Dinosaurs?", New Scientist, February 1, 1997, p. 31.
52"Old Bird", Discover, March 21, 1997.
53 Ibid.
54 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
55 Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, p. 280-81.
56 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
57 Ibid.
58 Roger Lewin, "Bones of Mammals, Ancestors Fleshed Out", Science, vol 212, June 26, 1981, p. 1492.
59 George Gaylord Simpson, Life Before Man, New York: Time-Life Books, 1972, p. 42.
60 R. Eric Lombard, "Review of Evolutionary Principles of the Mammalian Middle Ear, Gerald Fleischer", Evolution, Vol 33, December 1979, p. 1230.

Partager cet article
Repost0

commentaires

translation

Google-Translate-English to French Traduire français en Arabic Google-Translate-Chinese (Simplified) BETA Traduire français en Arabic Traduire français en Arabic Traduire français en Croatian Traduire français en Czech Traduire français en danish Traduire français en Dutch Traduire français en Finnish Traduire français en German Traduire français en Greek Traduire français en Hindi  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA Traduire français en Korean BETA Traduire français en Norwegian Traduire français en Polish Traduire français en Portuguese Traduire français en Romanian Traduire français en Russian Traduire français en Russian BETA Traduire français en Spanish Traduire français en Swedish

Rechercher

Archives