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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 16:05

Une autre élucubration de la théorie évolutionniste qui a fait perdre son temps à la science fut la poursuite illusoire de "mutations avantageuses". Les mutations sont des changements qui ont lieu dans le code génétique d'un organisme sous l'effet de radiations ou de produits chimiques. Bien que les évolutionnistes affirment que les êtres vivants ont évolué par des mutations, la majorité des savants s’accordent aujourd’hui pour dire que les mutations sont en réalité presque toujours nuisibles n’ayant d'autre effet que de causer des désordres dans les organismes. La fuite radioactive à Tchernobyl est une indication des effets nuisibles des mutations. Suite à ce désastre, de nombreuses personnes ont souffert de maladies comme la leucémie et de troubles importants comme les difformités à la naissance.

 

En dépit des effets négatifs des mutations, le néo-darwinisme a mis en avant deux concepts comme "mécanismes évolutionnistes", dont l'un est la mutation. Par conséquent, les savants ont voulu à tout prix prouver que les mutations pouvaient avoir des effets bénéfiques sur les êtres vivants puisque la théorie de l'évolution le dit. Mais, comme on l'a expliqué ci-dessus, les mutations sont toujours nuisibles, et personne n'a jamais observé le moindre effet évolutionniste.

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Les expériences de mutations menées sur les mouches à fruits depuis des décennies n'ont pas produites la moindre mutation bénéfique. C'est seulement l'une des tentatives désespérées des évolutionnistes dans leur recherche de mutations bénéfiques.


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Ce trouble physique est un exemple des effets délétères des mutations. Les mutations aléatoires nuisent simplement aux structures parfaites.

Les évolutionnistes inventent avec ténacité des modèles de mutation artificielle et travaillent depuis des décennies à observer une mutation avantageuse. Par exemple, on a provoqué des mutations chez des mouches à fruit un grand nombre de fois, dans l'espoir qu'elles puissent donner naissance à "une mutation améliorant le code génétique". Le résultat a été un fiasco total. L'évolutionniste Michael Pitman a fait la remarque suivante à propos de ces expériences importantes, quoique non concluantes :

Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de mouches à fruit à des conditions extrêmes de chaleur, de froid, de lumière, d'obscurité, et à des traitements chimiques et à des radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes insignifiantes ou positivement délétères, ont été produites. L'évolution fabriquée par l'homme ? Pas vraiment : seuls quelques-uns des monstres des généticiens purent survivre en dehors des bouteilles où ils étaient engendrés. En pratique les mutants meurent, sont stériles, ou tendent à retourner au type sauvage.24

Le célèbre évolutionniste Gordon Taylor a également indiqué que 50 ans ont été perdus dans des expériences de mutations :

Parmi les milliers d'expériences de reproduction de mouches menées partout dans le monde depuis plus de cinquante ans, aucune nouvelle espèce distincte n'est jamais apparue… Ni même une nouvelle enzyme.25

Les arguments évolutionnistes dans les autres domaines scientifiques n'ont pas été différents. Néanmoins, les évolutionnistes plaident en faveur du darwinisme malgré toutes les preuves scientifiques, et ils présentent ensuite leur obstination comme de la "persévérance scientifique". Ce qu'ils mettent en œuvre, cependant, n'est pas de la persévérance scientifique, mais de la résistance à la science qui ne cadre pas avec leur propre imagination.

L'impasse des fossiles

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Richard Leakey et Alan Walker. Deux scientifiques qui recherchent des preuves d'évolution dans le domaine de la paléontologie depuis des années, et qui ont passé la majorité de leur vie dans ce but. Ces deux évolutionnistes n'ont pas encore été capables de trouver ce qu'ils cherchent.

Un autre exemple de perte de temps que la théorie évolutionniste a causée à la science est l’impasse obscure dans laquelle la paléontologie a été poussée. Il ne fait aucun doute que les études paléontologiques sont essentielles pour nous éclaircir sur l'histoire de la vie sur terre. Les préconceptions erronées de la théorie de l'évolution ont cependant eu un effet négatif sur le recherche des fossiles et ont induit en erreur les chercheurs. On constate alors que nombre de paléontologistes enquêtant sur l'"origine de l'homme" se retrouvent dans une impasse : toutes les recherches menées pour découvrir une créature mi-singe/mi-homme ont été une perte totale de temps.

On doit mentionner que les fouilles de fossiles sont menées dans des conditions très difficiles et nécessitent d'importants budgets. Les fouilles conduites depuis un siècle et demi, dans des régions comme les déserts africains, par des équipes importantes de chercheurs, dressant des camps pendants des mois sous un soleil brûlant, et avec des budgets dépassant des milliards de dollars, n'ont présenté aucun résultat concret. Le célèbre chercheur de fossiles, Richard Leakey, et le célèbre écrivain Roger Lewin, firent la confession suivante concernant le manque de conclusions de ces recherches :

Si quelqu'un se donne la peine de réunir dans une même pièce tous les restes fossiles de nos ancêtres (et de leurs parents biologiques) découverts jusqu'ici, qui vivaient il y a disons entre un et cinq millions d'années, il n'aurait besoin que d'une paire de tréteaux pour les poser tous sur une table. Et si ce n'était pas suffisant, une boite à chaussures pas exceptionnellement spacieuse serait plus que suffisante pour recevoir les découvertes de fossiles d'hominidés d'il y a six à quinze millions d'années !26

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Des fouilles menées pour trouver des preuves pour l'évolution" dans les déserts africains sous un soleil brûlant, aux budgets de plusieurs millions de dollar, se sont toutes avérées peu concluante et essentiellement inutile. Les évolutionnistes qui ne voulaient pas voir leurs efforts gâchés, en désespoir de cause, recoururent à des "impostures".

Tout ceci n'a été qu'une perte de temps, de connaissances, de travail, d'argent et d’autres ressources, menée soi-disant au nom de la "science". A travers le monde entier, des milliers d'universités, d'institutions scientifiques et d'organisations, des millions de savants, de professeurs et d'étudiants, de techniciens de laboratoires, des équipements technologiques et d'innombrables ressources ont été mis au service d'une fausse allégation et l’hypothèse avancée n’a pas été prouvée. C’est ici qu’on doit parler de crime contre l’humanité d’autant plus que de nouvelles découvertes continuent d'exposer la fausse route de l'hypothèse évolutionniste. Le scientifique évolutionniste S.J. Jones explique dans un article publié dans le magazine Nature, la situation difficile de la paléoanthropologie dans la recherche de l'origine de l'homme par l'étude des fossiles :

Les paléoanthropologues semblent dresser la liste des fossiles manquants avec un excès d'acharnement, et cela doit être aujourd'hui la seule science dans laquelle il est possible de devenir célèbre en ayant juste une opinion. Comme quelqu'un de cynique l'a dit, dans la paléontologie humaine le consensus dépend de celui qui crie le plus fort.27

Les pertes causées à la science par ceux qui nient   "la conception parfaite dans la nature" 

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Les modèles comportementaux des abeilles sont si complexes que les scientifiques n'ont découvert leur utilité que récemment.

Nier le fait de la création, c'est-à-dire la "conception dans la nature", signifie en réalité gêner la recherche scientifique. Un savant qui a conscience de l'existence d'une conception dans la nature s'embarque dans ses études avec comme but de recherche cette conception et cette intention. Par contre, un évolutionniste n'aura pas cet objectif puisqu'il considère la nature comme étant un assemblage inutile de matière.

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La constitution complexe de l'ADN, dont chacune de ses propriétés ont un but spécifique, démontre que l'ADN a été créé.

Le physicien et philosophe américain William Dembski est un autre scientifique qui affirme qu'il y a une "conception" dans la nature. Dembski montre que le point de vue évolutionniste, en niant l'existence d'une intention dans la nature, freine les progrès scientifiques. Il cite le terme des évolutionnistes d'"ADN poubelle" comme exemple (selon une hypothèse des savants évolutionnistes, l'ADN poubelle correspond à des composants de l'ADN qui n'incluent aucune information génétique et donc n'ont aucune fonction génétique apparente). Dembski remarque :

… La conception n'est pas une entrave pour la science. En fait, la conception peut encourager les recherches là où les approches évolutionnistes traditionnelles la gênent. Réfléchissez au terme "ADN poubelle". Ce qui est implicite dans ce terme est l'idée que puisque le génome d'un organisme a été façonné via un long processus d'évolution non dirigé, il est constitué d'un assemblage hétéroclite dont seules quelques portions sont essentielles à l’organisme. Ainsi, suivant un point de vue évolutionniste, on s'attend à une grande quantité d'ADN inutile. Si, d'un autre côté, les organismes sont conçus, on s'attend à ce que l'ADN fasse preuve autant que possible de fonctions. Et en réalité, les découvertes les plus récentes suggèrent que désigner l'ADN comme "poubelle" masque simplement notre manque actuel de connaissances sur ses fonctions. Par exemple, dans un numéro récent du Journal of Theoretical Biology, John Bodnar décrit comment "l'ADN non codant dans les génomes eucaryotes encode un langage qui programme la croissance et le développement de l'organisme". La conception encourage les savants à rechercher une fonction là où l'évolution la décourage…

  

Admettre la conception dans la science ne peut qu'enrichir l'entreprise scientifique. Tous les outils de la science demeureront intacts. Mais la conception ajoute un nouvel instrument à la boîte à outils des explications des savants. De plus, la conception amène tout un ensemble de questions auxquelles la recherche doit répondre. Une fois que l'on sait qu'une chose a été conçue, on voudra savoir comment elle a été produite, à quel point la conception est optimale, et quel est son but.28

 

Il est évident qu'avoir la conscience du fait que les êtres vivants sont créés par Dieu ouvre de nouvelles voies à la science, et contribue également à une meilleure compréhension de la nature.

 

Mais les savants matérialistes, en niant la puissance créatrice de Dieu, affirment que toutes les formes de vie dans la nature sont le résultat d'événements fortuits. Selon eux, l'existence de "conceptions aberrantes" ou de "produits inutiles" est assez naturelle dans un univers qui est l'œuvre des coïncidences. Au fil des années, ce point de vue erroné a mené à une mauvaise interprétation des données scientifiques, empêchant ainsi la découverte d'un grand nombre de vérités. Par exemple, un scientifique matérialiste examinant une plume d'oiseau qu'il a découverte dans la nature décide, en étudiant la structure asymétrique de la plume, qu'elle est déformée car elle est apparue par hasard. Ainsi, il ne ressent pas le besoin d'étudier la structure asymétrique de la plume. Mais pour un scientifique qui croit que Dieu a créé toutes les formes de vie avec une intention spécifique, et selon une conception parfaite, le schéma asymétrique d'une plume d'oiseau est un trait important qui mérite un examen attentif. Un savant tel ce dernier verra rapidement que la forme asymétrique des plumes d'oiseaux est nécessaire pour le vol, et que les oiseaux avec des formes de plumes symétriques sont incapables de voler.

 

Des exemples de ce type sont communs dans le monde de la science. Les savants qui étudiaient les abeilles eurent une expérience similaire. Certains d’entre eux, après avoir calculé les angles formés par les abeilles pour assembler les nids d'abeilles, ont trouvé que deux angles ne différaient de l'angle optimal que de 0,020 (les mesures montrèrent que les angles formés par les abeilles sont de 109,28 et 70,32 degrés, alors que par des calculs très compliqués, le mathématicien Konig a trouvé que les angles optimums étaient dans ce cas de 109,26 et 70,34). Les savants travaillant sur le sujet ont conclu que les abeilles faisaient une erreur par cette fraction minuscule.

 

Le mathématicien écossais Colin Maclaurin (1698-1746), insatisfait de cette explication, a décidé d’étudier la question de zéro et avec minutie. Il a montré qu'à la suite d'une petite faute d'impression dans les tables logarithmiques, le résultat obtenu précédemment avait été décalé d'exactement deux minutes de degrés.29 Donc, il a été révélé que ce sont les abeilles qui avaient calculé l'angle optimal correctement, et non les savants !

 

Une personne qui a conscience que Dieu a créé tous les êtres vivants selon une forme parfaite, ne suppose jamais qu'il puisse y avoir une aberration dans la conception d'un objet de la nature. Il sait que chaque détail est créé par Dieu dans un but spécifique.

 

Une autre fausse idée, adoptée par les savants qui ne croient pas en la création parfaite de Dieu, est encore liée aux abeilles. Le New Scientist (12 octobre 1996) a publié une nouvelle de Ben Crystall, où il affirme que les abeilles battent des ailes excessivement et donc que leur vol est inefficace. Selon cet article, les abeilles battent des ailes parfois rapidement et parfois lentement, mais leur vol s'effectue à la même vitesse, et donc elles perdent de l'énergie quand elles battent des ailes rapidement. Selon l'auteur, c'est une erreur de conception.

 

Une équipe menée par Jon Harrison, de l'Université de l'Etat de l'Arizona, a publié des découvertes dans Science (vol. 274, 1996, p. 88) qui suggèrent qu'il y a de bonnes raisons dans les différences de fréquences de battement des ailes des abeilles. Tout en changeant la température de l'environnement, la température corporelle de l'abeille, la fréquence de ces battements d'ailes et son rythme métabolique furent mesurés. On a trouvé que lorsque la température monte de 20 à 40°C, la fréquence de battement des ailes diminue. Ainsi, les recherches ont révélé que les abeilles battent des ailes moins fréquemment dans un climat chaud, et inversement dans un climat froid. Pourtant, il n'y a aucun changement dans la vitesse de leur vol. Elles gardent leur corps chaud, ainsi que la ruche, avec l'énergie qu'elles génèrent en battant des ailes plus fréquemment dans un climat froid. Finalement, il s’ensuit que les ailes des abeilles ont une fonction double : le vol et la génération de chaleur.

 

Un autre sophisme mis en avant par les savants évolutionnistes, qui ne croient pas que Dieu a créé les êtres vivants distinctement et parfaitement sous leurs formes actuelles, est la question des "organes résiduels". Les évolutionnistes, qui affirment que tous les êtres vivants ont évolué à partir d'un ancêtre par le seul jeu du hasard, croient qu'il existe des "organes non fonctionnels" dans le corps humain, hérités des ancêtres, et qui sont devenus inutiles au fil du temps car ils n'étaient pas utilisés. Les savants qui ne croient pas en l'attribut créatif de Dieu, ont causé beaucoup de tort à l'étude scientifique de ces organes qu'ils supposaient non fonctionnels. Au fil des progrès de la science, on a compris que ces organes soi-disant non fonctionnels sont en réalité essentiels pour le corps humain. La diminution progressive de la longue liste des évolutionnistes défenseurs de cette question est la meilleure indication de la fausseté de cette idée. S.R. Scadding, lui-même évolutionniste, contribua à ce fait dans son article intitulé "Est-ce que les organes résiduels constituent une preuve pour l'évolution ?", publié dans le magazine Evolutionary Theory:

Puisqu'il n'est pas possible d'identifier sans ambiguïté des structures inutiles, et puisque la structure de l'argument utilisé n'est pas scientifiquement valable, je conclus que les "organes résiduels" ne fournissent aucune preuve particulière pour la théorie de l'évolution.30

La liste des organes résiduels, compilée par l'anatomiste allemand R. Wiedersheim en 1895, est constituée d'environ 100 organes, incluant l'appendice et le coccyx. Avec l'avancée de la science, le nombre d'organes dans la liste de Widersheim a progressivement diminué, et on a vu que ces organes avaient en réalité des fonctions très importantes dans le corps. Par exemple, on a découvert que l'appendice, que l'on supposait être un "organe résiduel", est en fait un organe lymphoïde qui combat les infections dans le corps. On a aussi découvert que les amygdales, qui étaient inclues dans la même liste d'organes résiduels, ont un rôle significatif dans la protection de la gorge contre les infections, particulièrement jusqu'à l'adolescence. On a trouvé que le coccyx, à l'extrémité inférieure de la colonne vertébrale, soutient les os autour du pelvis, et qu'il est le point de convergence de certains petits muscles. Dans les années qui suivirent, on vint à comprendre que le thymus déclenche le système immunitaire dans le corps humain en activant les cellules T, que la glande pinéale est en charge de la sécrétion de certaines hormones importantes, et les fonctions de bien d'autres organes soi-disant non fonctionnels furent également découvertes. Le pli semi-lunaire de la conjonctive, qui était rapporté par Darwin comme étant un organe résiduel, est en fait en charge du nettoyage et de la lubrification de l'œil.

 

Tous ces exemples montrent un seul fait : pour que la recherche scientifique soit efficace et rapide, elle doit se fonder sur des bases correctes. Dieu a tout créé avec une certaine intention, avec une conception parfaite et inimitable. Par conséquent, le but ultime d'un chercheur étudiant la nature devrait être de découvrir les détails de cette perfection dans toutes les choses et d'explorer les buts cachés de chaque phénomène qu'il rencontre.

 

Les effets négatifs produits sur les savants évolutionnistes et athées en sachant que leurs efforts sont vains.

 

En fait, mener des recherches importantes et étudier des hypothèses trompeuses et non concluantes est tout aussi épuisant émotionnellement pour les savants évolutionnistes. Quand ils viennent à comprendre que la majorité des recherches auxquelles ils ont consacré leur vie est futile et inutile, ils ressentent un grand désespoir. Mener des recherches scientifiques requiert de l'abnégation et une grande discipline. Effectuer de longues expériences et observations en laboratoire, pour un principe dont ils savent qu'il ne mènera jamais à rien, et pour découvrir l'exact opposé de l'hypothèse qu'ils voulaient prouver, est certainement bouleversant pour ces savants.

 Dans son livre La boîte noire de Darwin, dans lequel il discute de l'invalidité scientifique du darwinisme, le célèbre biochimiste Michael Behe décrit la psychologie des savants évolutionnistes confrontés à la réalité de la "conception" apparente dans la cellule vivante :

Ces quatre dernières décennies, la biochimie moderne a révélé les secrets de la cellule. Les progrès ont été difficiles à atteindre. Cela a nécessité que des dizaines de milliers de personnes dédient les meilleurs moments de leur vie au travail fatigant du laboratoire… Le résultat de ces efforts cumulés pour étudier la cellule – pour étudier la vie au niveau moléculaire – est un cri fort, clair et perçant de "conception" ! Le résultat est tellement sans ambiguïté et tellement signifiant qu'il doit être classé comme le plus grand accomplissement de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science doit évoquer des cris de "Eurêka" provenant de dizaines de milliers de bouches.

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Mais aucune bouteille n'a été débouchée, aucun applaudissement ne s’est fait entendre. A la place, un silence curieux, embarrassé, entoure la complexité absolue de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les pieds commencent à remuer, la respiration se fait plus laborieuse. En privé, les gens sont un peu plus détendus ; beaucoup admettent explicitement l'évidence mais baissent ensuite les yeux, hochent la tête, et ne vont pas plus loin. Pourquoi la communauté scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement cette découverte ? Pourquoi l'observation d'une conception est-elle maniée avec des gants intellectuels ? Car accepter la conception intelligente, revient à accepter l’existence de Dieu.31

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Une grande partie des efforts considérables des scientifiques évolutionnistes a été dépensé en vain. Ce résultat a certainement fait perdre à de nombreux scientifiques leur enthousiasme pour la recherche.

 

Certains évolutionnistes dans la communauté scientifique ont admis souffrir d'un tel désespoir. Par exemple, le paléontologiste Dr. Colin Patterson, paléontologiste du Musée Britannique d'Histoire Naturelle, et aussi l'auteur du livre intitulé Evolution, a fait les commentaires suivants dans un discours lors de l'inauguration du Musée d'Histoire Naturelle à New York :

La question est : pouvez-vous m'apprendre quelque chose sur l'évolution, la moindre chose qui soit vraie ? J'ai essayé cette question sur le personnel de géologie au Field Museum of Natural History et la seule réponse que j'ai obtenue fut le silence… Puis je me suis réveillé et j'ai réalisé que toute ma vie j'ai été dupé en prenant l'évolution comme une vérité.32

Plus loin dans le même discours, Patterson nota également :

Une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à adopter ce point de vue anti-évolutionniste, ou appelons-le plutôt non évolutionniste, est que l'année dernière j'ai soudainement réalisé que pendant plus de vingt ans j'ai pensé que je travaillais sur l'évolution de quelque manière que ce soit. Un matin je me suis réveillé et quelque chose s'était passée au cours de la nuit. J’ai été frappé par le fait que je j’avais travaillé sur cette chose pendant vingt ans et que je ne connaissais pas une seule chose à son sujet. C'est vraiment choquant d'apprendre que quelqu'un peut être induit en erreur pendant si longtemps.33

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En disant "Je doute que le travail fourni valait la consommation d'autant de temps", Darwin montra son manque de foi dans ses tentatives de prouver la théorie de l'évolution.

L'évolutionniste Dr. N. Heribert-Nilsson, directeur de l'Institut Botanique à l'Université Lund en Suède, a confessé avoir perdu plus de 40 années pour rien lorsqu’il a dit : "Ma tentative de démontrer l'évolution par une expérience menée depuis plus de 40 ans a complètement échoué."34

 

Ces exemples individuels montrent à quel point la science a souffert en poursuivant la recherche d'une théorie fausse. Depuis des décennies, les connaissances, le temps, l'énergie, le travail, les laboratoires, les assistants et les ressources financières payées a des milliers de chercheurs ont été gaspillés dans de fausses tentatives pour soutenir le mythe de l'évolution.

 

Il est très intéressant de noter que mis à part les évolutionnistes de notre époque, Charles Darwin, le fondateur de la théorie lui-même, s’est inquiété souvent de "passer son temps pour rien", et qu'"il serait finalement déçu". Darwin a parlé à plusieurs reprises de ses inquiétudes sur ce point dans ses lettres à ses amis ou dans ses articles. Dans une de ces lettres, il a confessé qu'il n'y a aucune preuve dans la nature permettant de soutenir sa théorie :

Toute la nature est perverse et elle ne fera pas comme je le souhaite.35

Le manque de confiance de Darwin est aussi manifeste dans les paroles suivantes :

Néanmoins je doute que le travail (d'écrire L'origine des espèces) valait le temps que j'y ai consacré.36

Evidemment, une fausse théorie, si elle n'est défendue que pour des raisons idéologiques, cause également détresse et désespoir parmi ses partisans. Ce sont les conséquences inévitables de placer la science sur un mauvais chemin.

Les pertes causées à la science par les fraudes évolutionnistes

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Le faux crâne utilisé dans le canular de l'homme de Piltdown

Comme les évolutionnistes ont été incapables de découvrir des preuves pour soutenir leur théorie, ils trompent régulièrement l'humanité en déformant leurs recherches scientifiques et en commettant des canulars. Le canular le plus notoire fut le scandale de "l'Homme de Piltdown". Incapables de découvrir des fossiles de leurs soi-disant créatures mi-singe/mi-humain, dont ils prétendaient qu'elles avaient existé, les évolutionnistes décidèrent finalement d'en fabriquer une eux-mêmes. En montant la mâchoire d'un orang-outang sur un crâne humain, et en lui donnant un aspect âgé grâce à des traitements chimiques, ils exhibèrent le crâne pendant des années dans les musées les plus célèbres du monde, comme un "ancêtre humain". F. Clark Howell, lui-même évolutionniste, décrit les préjudices que cette fraude a causés à la science :

 

On découvrit en 1953 que Piltdown n'était rien de plus qu'une mâchoire de singe placée sur un crâne humain. C'était un canular fabriqué à dessein. Ils ne reconnurent ni la mâchoire comme étant celle d'un singe ni le crâne comme celui d'un humain. Au lieu de cela, ils déclarèrent chaque partie comme appartenant à un être entre un singe et un humain. Ils le datèrent de 500.000 ans, lui donnèrent un nom (Eoanthropus Dawsoni ou "Homme de l'aube") et écrivirent quelques 500 livres à son sujet. La "découverte" dupa les paléontologistes pendant quarante ans.37

 

Les paroles de ce savant sont vraiment remarquables. Une fausse pièce-preuve a dupé la communauté scientifique pendant 40 ans. Le fait que 500 livres furent écrits sur un crâne frauduleux est une indication flagrante des efforts gâchés.

 

L'auteur d'une autre fraude évolutionniste, Ernst Haeckel, n’a pas seulement confessé sa contrefaçon, il a fait également référence aux déformations commises par ses collègues afin de perpétuer leurs différentes idéologies :

Après cette confession compromettante de "contrefaçon" je devrais me sentir obligé de me considérer condamné et anéanti si je n'avais pas la consolation de voir à mes côtés sur le banc des accusés des centaines de collègues coupables, avec parmi eux les observateurs les plus dignes de confiance et les biologistes les plus estimés. La grande majorité des diagrammes des meilleurs manuels, des traités et des journaux de biologie encourent le même degré de charge de "contrefaçon", car ils sont tous inexacts, et sont plus ou moins construits, falsifiés et schématisés.38

Les tentatives de faire des observations, des expériences et des recherches en accord avec l'évolution, ainsi que la dissimulation des vérités, ou leur présentation déformée, ont certainement été des obstacles sérieux au progrès scientifique. L'écrivain évolutionniste W.R. Thompson admit ce fait, bien qu'indirectement, avec ces paroles :

Cette situation où des hommes scientifiques se rallient à la défense d'une doctrine qu'ils sont incapables de définir scientifiquement, encore moins de démontrer avec une rigueur scientifique, essayant de maintenir son crédit face au public en supprimant les critiques et les difficultés, est anormale et indésirable dans la science.39

 

 

L'impasse des mutations

La chose la plus intéressante est que toutes les études et les expériences que les évolutionnistes font pour prouver l'évolution aboutissent au bout du compte à des preuves qui soutiennent le fait de la création.

Les découvertes scientifiques prouvent toujours le fait de la création

Comme on l'a mentionné au début de ce chapitre, quand la science est guidé par des idéologies fausses, le temps, l'argent et le travail sont dépensés inutilement. Depuis le 18ème siècle, la science s'est trouvée sous l'influence des matérialistes, et presque toutes les recherches furent menées pour apporter des preuves scientifiques à la philosophie matérialiste. Par conséquent, les preuves scientifiques allant contre la philosophie matérialiste furent soit cachées soit présentées de manière déformée.

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Peu importe combien les évolutionnistes essayent de prouver le contraire, chaque découverte scientifique pointe vers l'existence de Dieu et les subtilités de Sa création. Les formes complexes de vie qui apparurent soudainement à la période du cambrien sont des preuves de cette création.

De plus, chaque étude et expérience faite par les évolutionnistes pour prouver l'évolution ont apporté des preuves supplémentaires en faveur de la création. La science est relativement simple et sans difficultés pour ceux qui croient en l'existence de Dieu. Etudier un phénomène en sachant qu'il existe, et en rechercher des preuves, ne causera aucun problème pour les scientifiques. A l'opposé, rechercher des preuves inexistantes est "fatiguant" et "ennuyeux" comme ils l'attestent eux-mêmes.

 

Un des exemples les plus flagrants de cela est donné par les trouvailles paléontologiques de la période du cambrien. C'est le nom donné à la période datant d’environ 550 millions d'années, et au cours de laquelle les premiers signes de vie ont été rapportés. Toutes les formes de vie qui existaient à cette époque étaient des créatures pleinement développées possédant des systèmes hautement complexes. Par exemple, une créature, aujourd’hui éteinte, appelée trilobite possédait une structure d'œil composé très compliqué. Constitué de 100 lentilles, cette structure optique est identique à celle de certains insectes modernes comme la libellule. Ce qui est "gênant" pour les évolutionnistes est que cette créature, affichant des structures complexes, est apparue à cette période d'un coup et sans ancêtre. Ces faits scientifiques montrent clairement du doigt la création.

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Le fossile trilobite du cambrien, et les caractéristiques intriquées de son œil composé, sont des preuves de la création.

Richard Dawkins, célèbre savant évolutionniste et zoologiste britannique, estime que les découvertes scientifiques sont logiquement en faveur du fait de la création. Voilà comme il l’explique :

Par exemple la strate de rochers du cambrien, datant d'environ 600 millions d'années, est la plus vieille dans laquelle nous trouvons la plupart des groupes majeurs d'invertébrés. Et nous trouvons la plupart d'entre eux dans un état avancé d'évolution, la première fois qu'ils apparaissent. C'est comme s'ils avaient été installés là, sans aucune histoire évolutionniste. Il est inutile de dire que cette apparition soudaine a réjoui les créationnistes.40

Cet état de non conclusion dans le domaine de la paléontologie est l'une des handicaps les plus graves de la théorie de l'évolution. Comme on l'a énoncé plusieurs fois, les savants évolutionnistes ont fourni leurs meilleurs efforts pendant des décennies pour trouver des formes de créatures en transition entre deux espèces, qui fourniraient des preuves d'une évolution.

Ils n'ont obtenu aucun résultat concret car de telles créatures n'ont jamais existé sur terre. Le paléontologiste évolutionniste, Mark Czarnecki, fait le commentaire suivant sur l'échec des évolutionnistes de trouver les fossiles des formes de transition qu'ils recherchent :

Un problème majeur pour prouver la théorie concerne les archives fossiles ; les empreintes d'espèces disparues conservées dans les formations géologiques de la Terre. Ces archives n'ont jamais révélé de traces des variantes intermédiaires hypothétiques de Darwin – au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent soudainement, et cette anomalie a alimenté l'argument créationniste que chaque espèce a été créée par Dieu.41

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La structure de l'œil du trilobite est aussi complexe que celui de la libellule vivant à notre époque.

Lire entre les lignes des phrases de certains évolutionnistes révèle que chaque tentative pour rechercher une justification scientifique pour l'évolution s'est révélée infructueuse, et a échoué dans l'obtention de conclusions bien déterminées. Au contraire, chaque étude menée par les scientifiques évolutionnistes pour confirmer la notion que chaque chose apparaît grâce au hasard indique une vérité irrémédiable : la réalité que tous les êtres vivants sont créés de façon parfaite par Dieu, le Seigneur des cieux et de la terre.

 

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La raison pour laquelle les plumes d'un paon rendirent Darwin "malade" était qu'elles impliquaient à l'évidence l'existence d'un Créateur supérieur.

Conclusion

Notre environnement immédiat, ainsi que l'univers dans lequel nous vivons, abonde de signes montrant le fait de la création. Sont implicites dans le système fascinant d'un moustique, dans l'art magnifique des ailes d'un paon, dans un organe complexe et fonctionnant parfaitement comme l'œil, et dans les millions d'autres formes de vie, les signes de l'existence de Dieu, de Sa sagesse et de Son savoir suprêmes, pour les gens qui croient. Un savant qui affirme que la création est un fait, voit la nature sur cette base ; il prend du plaisir dans chaque observation qu'il réalise, dans chaque expérience qu'il mène, et y trouve l'inspiration pour d'autres études.

 

Par contre, croire à un mythe comme l'évolution, et y adhérer malgré les contredits de la science, mène au désespoir. L'harmonie de l'univers et la conception des êtres vivants deviennent alors une grande source de troubles. Les paroles suivantes de Darwin nous offrent un aperçu des sentiments de la plupart des évolutionnistes :Je me rappelle parfaitement du temps où penser à un œil me faisait frissonner, mais j'ai dépassé ce stade de plaintes… et maintenant des détails insignifiants de certaines structures me mettent mal à l'aise. La vue d'une plume dans la queue d'un paon, quand je la regarde fixement, me rend malade !42

 

Les plumes d'un paon, ainsi que d'innombrables autres signes de la création dans la nature, continuent d'embarrasser les évolutionnistes. Se détournant de ces miracles évidents, ils développent une ambivalence envers de telles vérités, accompagnée de dénégation. Un bon exemple est celui du célèbre évolutionniste Richard Dawkins, qui va jusqu'à interpeller les chrétiens en leur disant qu'ils ne doivent pas présumer être témoins d'un miracle, même s'ils voyaient la statue de la Vierge Marie flotter vers eux. Selon Dawkins, "peut-être que tous les atomes de la statue se sont déplacés en une fois dans la même direction – c'est sûr que c'est un événement peu probable, mais possible".43

 

Pour que la science progresse, ces survivants du 19ème siècle doivent être écartés, et les savants à la libre pensée doivent être assez courageux pour admettre que les faits tels qu'ils les comprennent ont leur place en science.

 

Harun Yahia

( extrait du livre de l'auteur :Le Coran ouvre la voie à la Science )

 

 

  

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NOTES/

24. Michael Pitman, Adam and Evolution, Londres, River Publishing, 1984, p. 70
25. Gordon Taylor, The Great Evolution Mystery, New York: Harper and Row, 1983, pp. 34-38
26. Leakey, R., & Lewin, R. People of the lake: Mankind and its beginnings. New York: Anchor Press/Doubleday, 1978, p. 17
27. S.J. Jones, A Thousand and One Eves, Nature, vol. 34, 31 mai 1990, p. 395
28. William A. Dembski "Science and Design", First Things, no. 86, novembre 1998, p. 26
29. G. Mansfield, Creation or Chance! God's purpose with mankind proved by the wonder of the universe, Logos Publications
30. S.R. Scadding, "Do 'Vestigial Organs' Provide Evidence For Evolution?", Evolutionary Theory, vol. 5, mai 1981, p. 173
31. Michael J.Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 231-232
32. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)
33. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)
34. The Earth Before Man, p. 51
35. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 413
36. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 315
37. F. Clark Howell, Early Man, NY: Time Life Books, 1973, pp. 24-25
38. Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New York: Ticknor and Fields 1982, p. 204
39. "Introduction," Origin of Species, par Charles Darwin (Dutton: Everyman's Library, 1956), p. xxii
40. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton 1986, p. 229
41. Mark Czarnecki, The Revival of the Creationist Crusade, MacLean's, 19 janvier 1981, p. 56
42. Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston, Gambit, 1971, p. 101
43. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton, 1986, p. 159

 

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