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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:55

      le darwinisme avance que tous les êtres vivants sur terre sont nés non pas dans un certain but ou un certain plan, mais suite à des événements aléatoires. Le premier lien dans cette chaîne d’événements est attribué au premier être vivant apparu au sein de la matière inanimée. Pour discuter de l’existence ou non d’un processus naturel de l’évolution, il faut d’abord démontrer que la vie a pu effectivement émerger par hasard à partir de matière inanimée.

 

Donc, lorsque nous comparons ce premier “lien” avec les données scientifiques, qu’apparaît-il ? Le hasard peut-il donner naissance à un organisme vivant à partir de matière inanimée ?

 

Autrefois, on pensait que l’observation et l’expérimentation apportaient une réponse positive à ces questions. On croyait alors que les créatures vivantes pouvaient évoluer spontanément au sein d’une matière inanimée. Mais les observations et les expériences qui semblaient aller dans le sens de ces affirmations étaient extrêmement primitives.

 

A l’époque de l’Egypte antique, on pensait que le nombre de grenouilles le long du Nil augmentait pendant la saison des pluies parce que le fleuve les générait à partir de boue. Les Egyptiens croyaient que non seulement les grenouilles mais aussi les serpents, les vers et les souris venaient de la boue de la crue du Nil chaque été. Des observations superficielles menèrent à de telles superstitions.

 

La frontière entre les êtres animés et inanimés n’était pas claire pas seulement du temps de l’Egypte antique. De nombreuses sociétés anciennes païennes considéraient que cette frontière pouvait être facilement traversée. Dans la mythologie hindoue, le monde est né d’une immense goutte ronde de matière appelée prakriti. De cette matière, tous les êtres animés et inanimés ont évolué et y retourneront de nouveau. Anaximandre, ancien élève du philosophe grec Thalès, écrivit dans son livre Sur la nature que les animaux étaient nés d’une sorte de boue bouillante dans la chaleur du soleil.

Toutes ces superstitions provenaient de la croyance selon laquelle les choses vivantes étaient des structures simples. Cette foi fut longtemps maintenue en Europe où la science moderne commença son développement au 16ème siècle. Mais l’idée que la structure de la vie était simple conserva encore son influence pendant près de trois cent ans, parce que les scientifiques ne disposaient pas des moyens d’observer les détails infimes chez les êtres vivants, particulièrement les cellules microscopiques et les minuscules molécules. 


Les expériences scientifiques de Louis Pasteur prouvèrent que la vie ne pouvait pas naître de matière inanimée. Le tout premier lien dans la chaîne illusoire de l’évolution proposée par Darwin se brisa ainsi.

Quelques observations et expériences superficielles suffirent à convaincre les scientifiques que la vie était simple. Le chimiste belge Jean Baptiste van Helmont (1577-1644) fit l’expérience de répandre du blé sur une chemise souillée. Il observa par la suite des souris se précipitant autour de la chemise. Il conclut que les souris étaient nées de la combinaison du blé et de la chemise.

Le scientifique allemand Athanasius Kircher (1601-1680) mena une expérience similaire. Il versa du miel sur des mouches mortes et vit plus tard d’autres mouches tournoyer autour du miel. Il supposa alors que la combinaison du miel et des mouches mortes produisait des mouches vivantes.



Lazzaro Spallanzani

Des scientifiques plus soigneux furent capables de voir que ces conclusions étaient toutes fausses. Le scientifique italien Francisco Redi (1626-1697) fut le premier à effectuer des expériences contrôlées en la matière. En utilisant la méthode d’isolation, il découvrit que les vers sur la viande n’apparaissaient pas spontanément mais qu’ils provenaient d’œufs laissés par des mouches. Redi prouva que la vie ne pouvait pas émerger de matière inanimée mais uniquement d’une autre forme vivante, un point de vue désormais connu sous le concept de biogenèse. Le nom donné à la génération spontanée de la vie est l’abiogenèse.

 

La bataille scientifique entre les partisans de la biogenèse et ceux de l’abiogenèse continua jusqu’au 18ème siècle avec John Needham (1713-1781) et Lazzaro Spallanzani (1729-1799). Les deux firent bouillir un morceau de viande et l’isolèrent ensuite. Needham observa l’apparition de vers sur la viande et prit cela pour preuve de l’abiogenèse. Spallanzani répéta la même expérience à la différence qu’il fit bouillir la viande plus longtemps. Ainsi toutes les formes de vie organiques sur la viande furent détruites et par conséquent aucun vers n’apparut sur la viande. Bien que Spallanzani ait invalidé la théorie de l’abiogenèse, nombreux furent ceux qui ne le crurent pas, sous prétexte que Spallanzani avait fait bouillir la viande si longtemps qu’il tua “le pouvoir vital” qu’elle contenait.

 

Comme Charles Darwin développait sa théorie, la question des origines de la vie était obscurcie par de tels débats. Nombreux étaient ceux qui croyaient que la matière non vivante pouvait générer des bactéries et d’autres germes, si ce n’est des créatures visibles telles que les vers. En 1860, le célèbre chimiste français Louis Pasteur réfuta le principe d’abiogenèse sans pour autant convaincre tout le monde.

 

Darwin ne s’attacha pratiquement pas à savoir comment la première cellule avait pu naître. Il ne fit aucune mention du sujet dans son livre L’origine des espèces publié en 1859. Même si les expériences de Pasteur Le Coran ouvre la voie à la science - 7/8 - Deuxième partie - LES SAVANTS DE FOI DANS LE PASSÉ lui posaient un problème majeur, il s’attarda à peine sur la question. Sa seule explication de l’origine de la vie était que la première cellule avait pu naître dans une “petite mare chaude”.

 

Dans une lettre à Joseph Hooker en 1871, Darwin écrivit :


Le livre de Darwin :L’origine des espèces

On dit souvent que toutes les conditions de la première production d’un organisme vivant sont maintenant présentes, qu’elles ont toujours pu être présentes. Mais si nous pouvons concevoir, dans une petite mare chaude avec toutes sortes d’ammoniaque et de sels phosphoriques, de lumière, de chaleur, d’électricité, etc. présents, qu’un composant de protéine ait pu chimiquement être formé et prêt à subir encore d’autres changements plus complexes, en ce jour présent une telle matière serait instantanément dévorée ou absorbée, ce qui n’eut pas été le cas avant la formation des créatures vivantes. 7


J.B.S. Haldane
Alexander Oparin

 

En résumé, Darwin affirmait que si une petite mare chaude contenait les matières premières chimiques nécessaires à la vie, elles pourraient former des protéines qui auraient pu ensuite se multiplier et se combiner pour former une cellule. Par ailleurs, il avançait qu’une telle formation aurait été impossible dans les conditions présentes mais qu’elle aurait pu s’être produite dans des temps reculés.

 

Ces deux déclarations de Darwin relèvent de la pure spéculation, sans la moindre base scientifique.

 

Elles n’en inspirèrent pas moins les évolutionnistes qui lui succédèrent et qui allaient entreprendre une tâche infructueuse pendant près d’un siècle.

Cet effort désespéré reposait sur une erreur défendue pendant des siècles, notamment par Darwin, à savoir que la vie n’est qu’un pur hasard et une loi naturelle.

 

Depuis cette époque, plus d’un siècle s’est écoulé et des milliers de scientifiques ont tenté d’expliquer les origines de la vie en termes d’évolution. Deux scientifiques, le Russe Alexander Oparin et l’Anglais J.B.S. Haldane, tous deux marxistes ouvrirent une nouvelle voie de recherche. Ils élaborèrent la théorie de l’“évolution chimique” stipulant, comme en avait toujours rêvé Darwin, que les molécules – les matières premières de vie – avec l’addition d’énergie avaient évolué spontanément pour former une cellule vivante. 

Au milieu du 20ème siècle, la théorie d’Oparin et de Haldane gagna du terrain car la véritable complexité de la vie n’était pas encore pleinement comprise. Un jeune chimiste du nom de Stanley Miller apporta un soutien apparemment scientifique à la thèse de “l’évolution chimique”.

 

Autrefois, il y eut l’expérience de Miller 

En jetant un œil sur la littérature évolutionniste actuelle traitant des origines de la vie, vous rencontrerez très probablement des défenseurs de l’évolution érigeant “l’expérience de Miller” au niveau de preuve la plus importante de leurs thèses. De nombreux manuels de biologies dans plusieurs pays soulignent à quel point cette expérience fut importante et comment elle permet d’éclairer le problème des origines de la vie. La plupart du temps, les détails de l’expérience sont négligés. Sont également ignorés ce qu’elle produisit et dans quelle manière elle "fit la lumière" sur les origines de la vie.

Résumons les faits pertinents qui furent détaillés dans un autre de nos livres. → LE MENSONGE DE L'EVOLUTION - CHAPITRE 10/ 2 - L'impasse moléculaire de l'évolution-L'expérience de Miller En 1953, Stanley Miller, un étudiant de troisième cycle en chimie à l’Université de Chicago, sous la supervision de son professeur Harold Urey, composa une mixture de gaz qui, supposait-il, se rapprochait de l’atmosphère de la terre primitive. Ensuite, il exposa cette mixture à une décharge électrique pendant plus d’une semaine. Il observa alors que certains acides aminés utilisés chez les êtres vivants s’étaient synthétisés, avec ceux qui ne l’avaient pas été.

 


Stanley Miller

Les acides aminés sont les composants de base des protéines, qui à leur tour sont les matériaux de base pour le corps. Des centaines d’acides aminés se combinent en séquence particulière au sein de la cellule pour produire des protéines. Les cellules sont produites à partir de quelques milliers de types différents de protéines. En d’autres termes, les acides aminés sont les composants les plus petits chez tous les êtres vivants.

 

C’est pourquoi la synthèse d’acides aminés de Stanley Miller provoqua un grand remous parmi les évolutionnistes. C’est ainsi que naquit la légende de “l’expérience de Miller” qui allait perdurer pendant des décennies.

 

Or, il apparut peu à peu que l’expérience n’était pas valable. Dans les années 70, il fut prouvé que l’atmosphère de la terre primitive était principalement composée de nitrogène et de dioxyde de carbone et qu’elle ne contenait pas les gaz méthane et ammoniaque comme l’avait supposé Miller dans son expérience. Le scénario de Miller ne tenait donc plus étant donné que N et CO2 ne conviennent pas à la formation d’acides aminés. Un article datant de 1998 dans le magazine géologique Earth résumait la question :

 

De nos jours, le scénario de Miller est considéré avec incertitude. L’une des raisons est que les géologues pensent aujourd’hui que l’atmosphère primitive se composait principalement de dioxyde de carbone et de nitrogène, des gaz beaucoup moins réactifs que ceux utilisés lors de l’expérience de 1953.8 

 La même année, National Geographic, un autre magazine scientifique célèbre, publia :

 

De nombreux scientifiques suspectent désormais l’atmosphère primitive d’avoir été différente de celle supposée par Miller. Ils pensent qu’elle se composait de dioxyde de carbone et de nitrogène au lieu d’hydrogène, de méthane et d’ammoniaque. C’est une mauvaise nouvelle pour les chimistes. Lorsqu’ils essaient de faire réagir le dioxyde de carbone et le nitrogène, ils obtiennent une quantité piètre de molécules organiques. 9 

En 1995, Jon Cohen fit une interprétation édifiante dans un article historique dans le magazine Science, affirmant que les scientifiques s’intéressant aux origines de la vie ne prenaient pas en compte l’expérience de Miller. Il en souligne les raisons comme suit :

 

L’atmosphère primitive ne ressemblait en rien à la simulation Miller-Urey.”10 

 

Il fut certifié que l’atmosphère primitive était riche en oxygène, ce qui remet en question aussi bien l’expérience de Miller que les autres scénarios chimiques évolutionnistes. L’oxygène a en effet, la capacité d’oxyder, c’est-à-dire de brûler complètement les molécules organiques. Dans le corps, des systèmes d’enzymes très spéciales contrecarrent cet effet. Toutefois dans la nature, il est impossible qu’une molécule organique libre ne s’oxyde pas.
           
Pendant des décennies, en dépit de tous ces faits, l’expérience Miller occupa une partie importante dans l’explication des origines de la vie. Dans leurs manuels, les étudiants pouvaient lire que “Miller montra comment les composants organiques peuvent être synthétisés” ou que “Miller démontra comment les premières cellules furent formées”.

 

Par conséquent, de nombreuses personnes éduquées se laissèrent tromper. Par exemple, dans certains articles ayant trait à la théorie de l’évolution, on peut lire : “La combinaison et l’ébullition d’une matière organique telle que les acides aminés ou les protéines produisent la vie”. C’est probablement la superstition laissée par l’expérience de Miller dans certains esprits. La vérité est qu’une telle chose ne fut jamais observée. Comme nous l’avons expliqué plus haut, l’expérience de Miller dont l’objectif était d’expliquer la formation des acides aminés est aujourd’hui considérée comme démodée et non valable. Elle souffrit du même sort que la prétendue preuve de l’abiogenèse de Jean Baptiste van Helmont ou de l’expérience d’Athanasius Kircher.

 

Dans son livre Algeny : A New World – A New World (Algeny : un nouveau monde – un nouveau monde), Jeremy Rifkin fait la même comparaison lorsqu’il dit que si les scientifiques avaient pris la peine d’avoir le moindre soupçon, ils auraient vu immédiatement que l’expérience de Miller constituait uniquement un conte scientifique fantaisiste, tout comme les scientifiques antérieurs avaient prétendu, sur la base d’observations de vers émergeant de poubelles, que la vie naissait de matière inanimée.11 

Ceux qui estimaient que l’expérience de Miller avait produit des résultats importants ne comprirent pas que Miller conduisit son expérience dans des conditions artificielles choisies par lui-même et n’ayant rien à voir avec l’atmosphère de la terre primitive. L’expérience fut donc menée dans des conditions non valables. Et surtout elle se limitait à synthétiser les acides aminés. La formation d’acides aminés n’indique nullement la création de la vie.

 


Jeremy Rifkin

Si nous comparons une cellule vivante à une immense usine, les acides aminés correspondent aux briques de l’usine. La conception et l’arrangement de ces briques sont vitaux à l’usine. A ce jour, aucune expérience n’a pu montrer comment les acides aminés ont pu naître spontanément ou s’organiser de manière aléatoire de sorte à fabriquer une protéine fonctionnelle. 

Pour former une cellule vivante, un mécanisme complexe doit entièrement être mis en place : des centaines de protéines différentes, des codes ADN ainsi que des enzymes pour les lire et une membrane cellulaire perméable de façon sélective. Cependant, il n’a pas encore été montré qu’une “évolution chimique” de la sorte était possible. Aussi croire à une telle possibilité équivaut à croire à l’impossible. Paul Davies, le célèbre physicien et écrivain scientifique, fait un commentaire important sur la question :

 

Certains scientifiques disent : “Jetez-y seulement de l’énergie et [la vie] apparaîtra spontanément.” Cela revient un peu à dire : “Mettez un bâton de dynamite sous une pile de briques, bang et vous avez une maison !” Bien sûr que vous n’obtiendrez pas une maison mais un beau désordre. La difficulté à expliquer l’origine de la vie réside dans l’explication de la naissance spontanée de la structure organisationnelle élaborée de ces molécules complexes à partir d’une alimentation aléatoire en énergie. Comment ces mêmes molécules complexes spécifiques ont-elles pu s’assembler ?12 

En réalité, l’exemple de Davies contient la solution au problème de l’origine de la vie. Est-il raisonnable de supposer qu’une maison puisse se construire suite à une explosion ? Est-il raisonnable ensuite d’élaborer des théories sur comment ? Ou est-il plus raisonnable de croire que la maison était le résultat d’une création et d’une organisation supérieures ? La réponse est évidente.

Au cours des vingt dernières années, durant lesquelles les détails complexes de la vie ont pu être compris, de nombreux scientifiques ont rejeté le mythe de l’évolution chimique et ont commencé à donner une nouvelle réponse aux origines de la vie : la création.

 

La complexité étonnante de la vie

Le point de départ qui rendit le fait de la création manifeste à tous est la complexité de la vie, dont on ne soupçonnait rien du temps de Darwin. Dans son livre datant de 1996, Darwin’s Black Box (La boîte noire de Darwin), Michael Behe, professeur en biochimie à Lehigh University écrit à propos de la découverte de la complexité des êtres vivants :

 

Depuis le milieu des années 50, la biochimie a minutieusement élucidé les fonctionnements de la vie au niveau moléculaire. … La science du 19ème siècle ne pouvait même pas deviner les mécanismes de vision, d’immunité ou de mouvement, mais la biochimie moderne a pu identifier les molécules qui permettent ces fonctions ainsi que d’autres. On s’attendait autrefois à une base de la vie excessivement simple. Cette attente a été démolie. La vision, le mouvement et les autres fonctions biologiques se sont avérés non moins sophistiqués que les caméras de télévision ou les automobiles. La science a fait d’énormes progrès dans la compréhension du fonctionnement de la chimie de la vie, mais l’élégance et la complexité des systèmes biologiques sur le plan moléculaire ont paralysé la tentative de la science d’expliquer leurs origines. … De nombreux scientifiques ont courageusement affirmé que des explications étaient déjà disponibles, ou qu’elles le seront tôt ou tard, mais aucun soutien de telles affirmations ne peut être trouvé dans la littérature scientifique professionnelle. Plus important encore, il existe des raisons contraignantes – basées sur la structure des systèmes eux-mêmes – de penser qu’une explication darwiniste des mécanismes de la vie se révélera toujours évasive.13 

Qu’est-ce qui est donc aussi complexe dans une cellule ? Behe répond : 

Peu après 1950, la science avança au point qu’elle pouvait déterminer les formes et les propriétés de quelques-unes des molécules composant les organismes vivants. Lentement, minutieusement, les structures de plus en plus de molécules biologiques furent élucidées, et leur mode de fonctionnement se déduisit d’innombrables expériences. Les résultats cumulatifs montrent avec une clarté pénétrante que la vie est basée sur des machines – des machines faites de molécules ! Les machines moléculaires transportent des cargaisons d’un endroit dans la cellule à un autre le long d’“autoroutes” faites d’autres molécules, tandis que d’autres font office de câbles, de cordes et de poulies pour maintenir la cellule sous sa forme. Les machines allument et éteignent des interrupteurs cellulaires, tuant parfois la cellule ou la faisant grandir. Des machines fonctionnant à l’énergie solaire captent l’énergie des photons et l’emmagasinent dans les substances chimiques. Les machines électriques permettent au courant de circuler à travers les nerfs. Les machines de fabrication bâtissent d’autres machines moléculaires. Les cellules nagent en utilisant les machines, se copient avec les machines, ingèrent de la nourriture avec les machines. En résumé, les machines moléculaires hautement sophistiquées contrôlent tous les processus cellulaires. Ainsi les détails de la vie sont finement calibrés et la machine de la vie énormément complexe.14 

Geraald Schroeder, physicien et biologiste moléculaire israélien, souligne cette extraordinaire complexité :

 


Contrairement à
l’hypothèse de Miller, l’atmosphère primordiale n’était en aucun cas adaptée à la formation de molécules organiques.

Si vous cherchez dans la littérature scientifique à propos de l’évolution, et si vous concentrez vos recherches sur la question de savoir comment les machines moléculaires – la base de la vie – se sont développées, vous trouverez un silence complet inquiétant. La complexité du fondement de la vie paralyse les tentatives scientifiques visant à l’expliquer ; les machines moléculaires soulèvent une barrière encore impénétrable à la portée universelle du darwinisme.15


Comme l’écrivait Paul Davies, prétendre qu’un système aussi complexe puisse être le fruit du hasard ou des lois naturelles équivaut à affirmer qu’une maison puisse se construire en faisant exploser des briques avec de la dynamite. C’est pour ces raisons que la complexité de la vie désarme les darwinistes. Behe dit qu’aucune de leurs publications scientifiques ne donne d’explication évolutionniste de l’origine de la vie :


Si vous cherchez dans la littérature scientifique à propos de l’évolution, et si vous concentrez vos recherches sur la question de savoir comment les machines moléculaires – la base de la vie – se sont développées, vous trouverez un silence complet inquiétant. La complexité du fondement de la vie paralyse les tentatives scientifiques visant à l’expliquer ; les machines moléculaires soulèvent une barrière encore impénétrable à la portée universelle du darwinisme.16

 

En somme, les investigations menées à propos des origines de la vie ont contribué à la fin de la théorie de l’évolution. Pourquoi donc les évolutionnistes continuent-ils à s’accrocher au darwinisme ? 

Harold Urey, l’un des auteurs de l’expérience Miller, reconnaît :

 

Nous tous qui étudions l’origine de la vie trouvons que plus nous nous penchons dessus, plus nous avons le sentiment qu’elle est trop complexe pour avoir évolué d’où que ce soit. Nous croyons tous comme un article de foi que la vie est née de la matière morte sur cette planète. C’est juste que sa complexité est si grande, qu’il nous est difficile d’imaginer que ce fut vraiment le cas. 17

 

Urey affirme que lui et nombre de ses collègues “croient” que l’origine de la vie fut un évènement fortuit. En réalité, la science n’était donc pas la base de leur expérience mais la foi. L’idée que rien n’existe en dehors de la matière et que tout doit être expliqué en termes d’effets physiques relève de la philosophie matérialiste.


Après avoir investi pendant de longues années des fortunes dans la recherche sur la structure et le codage de l’ADN, les scientifiques obtinrent des informations nouvelles remarquables. Néanmoins la perfection de la structure génétique de la cellule continue à garder ses secrets. La structure complexe de l’ADN et les données vitales de haute capacité contenues dedans déconcertent ceux qui cherchent à expliquer l’origine de la vie par le hasard.

La biologie moléculaire révéla que la vie est bien plus complexe qu’aucun à l’époque de Darwin n’aurait pu imaginer. Aujourd’hui nous savons que la cellule vivante est très supérieure à toutes les inventions de l’humanité. Ce fait anéantit le darwinisme qui considère la vie comme le fruit de coïncidences.

L’ADN est la partie la plus importante de la structure complexe d’une cellule car il détermine sa structure génétique.

 

Le darwinisme s’est effondré scientifiquement et seule la foi aveugle en sa philosophie le maintient en vie, mais cela ne suffira jamais à le revivifier en tant que théorie

 

Harun Yahia

extrait du livre de l'auteur: "il était une fois, le Darwinisme" 


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Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


 Notes:/
7 Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. 2, Charles Darwin à J.D. Hooker, Down [29 mars 1863].
8 "The Crucible of Life", Earth, Février 1998.
9 "The Rise of Life on Earth", National Geographic, Mars 1998.

10 Jonathan Wells, Icons of Evolution, Science or Myth, Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Washington, DC, Regnery Publishing, 2000, p. 21.
11 Jeremy Rifkin, Algeny: A New World, Istanbul: Ufuk Kitaplari, 2001, p. 133.
12 Paul Davies C.W. [célèbre physicien] & Adams Phillip [journaliste], More Big Questions, ABC Books: Sydney, Australie, 1998, pp. 53-54, 47-48, 48.
13 Michael J. Behe, Darwin's Black Box; The Biochemical Challenge to Evolution, The Free Press, 1996, p. x. 

14 Ibid., pp. 4-5.
15 Gerald L. Schroeder, The Hidden Face of God, The Free Press, New York, 2001, p. 62. 

16 Michael J. Behe, Darwin's Black Box, p.5.
17 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, p. 325.

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commentaires

A
<br /> <br /> Je viens de m'apercevoir qu'avant de lire votre 3e "volet" il serait peut être pertinent que je lise le 1 et le 2: mais néanmoins, le sujet m'interpelle ...<br /> <br /> <br /> Merci de votre partage ...<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> merci pour votre message d'amitié.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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