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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 15:05
Le Coran miraculeux



Le miracle linguistique du Coran

Il y a un autre aspect que les érudits musulmans ont toujours considéré comme un des plus grands miracles du Coran : sa perfection linguistique.  Dans mon cas, cependant, avant de devenir musulman (et même après), je n’avais aucun moyen de vraiment apprécier cet aspect du Coran.  Je ne pouvais que lire ce que certains érudits avaient écrit sur la beauté du langage utilisé dans le Coran.  Par exemple, John Naish a écrit :

« Le Coran, dans sa forme arabe originale, possède une beauté et un charme qui séduisent.  Rédigées dans un style concis et exalté, ses phrases lourdes de sens, souvent rimées, possèdent une grande force d’expression et une énergie explosive qui sont extrêmement difficiles à rendre par une traduction littérale. »

De même, Arberry se souvenait avec nostalgie des premiers temps où il entendait la récitation du Coran durant le mois de ramadan, en Égypte.  De mon côté, avant d’être musulman, je n’ai jamais eu l’occasion d’entendre la récitation du Coran et j’ignorais donc à quel point l’expérience pouvait être émouvante.  De plus, comme je ne connaissais pas l’arabe, l’impression que laissaient sur moi les traductions anglaises ne pouvait être comparable à celle qu’aurait produit la version originale si j’avais pu la comprendre.  Mais je souhaite tout de même parler de cet aspect miraculeux, ici, même brièvement, car il s’agit vraiment d’une chose fascinante.

De tout temps, les érudits musulmans ont considéré la perfection linguistique du Coran comme, peut-être, son aspect le plus miraculeux – et c’est sans aucun doute celui qui a eu le plus d’influence à l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  Les Arabes étaient très fiers de leur langue.  Le mot même qu’ils utilisaient pour désigner un étranger, ajami, faisait référence à une personne dont le langage était grossier tout en manquant de clarté.  Et pourtant, ils ne sont jamais arrivés à égaler le Coran.  Avant la révélation, ils organisaient régulièrement des compétitions visant à déterminer lesquels d’entre eux pouvaient produire les plus belles pièces de littérature arabe.  Toutefois, Draz écrit :

« Mais lorsque débuta la révélation du Coran, toutes ces compétitions furent interrompues et cela mit un terme à ces assemblées littéraires.  Car c’était maintenant le Coran qui retenait l’attention des gens.  Nul ne pouvait chercher à l’égaler ni même suggérer qu’un mot, par exemple, soit remplacé, déplacé, ajouté ou omis dans une phrase en particulier.  Mais le Coran ne ferma pas la porte à la compétition.  Au contraire, il la laissa grande ouverte, les invitant, individuellement et collectivement, à relever le défi de produire quelque chose de similaire.  Il répéta ce défi en des termes différents, les admonestant pour leur incapacité à le relever, et réduisant ses exigences à chaque rappel. »

Les érudits musulmans ont identifié, dans le Coran, de nombreux aspects linguistiques qui le distinguent de toutes les autres œuvres littéraires et qui en font un véritable miracle.  En voici quelques-uns, brièvement:

(1)  Chaque mot utilisé occupe parfaitement sa place et ne peut être déplacé ou remplacé par un synonyme sans que la phrase ne perde de sa beauté ou de son sens.

(2)  Le Coran possède une structure de phrase unique et un rythme qui le distinguent à la fois de la prose et de la poésie, ressemblant parfois à la première, parfois à la seconde, sans jamais être tout à fait l’une ou l’autre.

(3)  Les phrases comportent un nombre minimal de mots sans que le sens n’en souffre.  En d’autres termes, elles sont concises – ce qui ajoute à leur beauté – tout en exprimant tout ce qu’elles doivent exprimer.

(4)  Il y a un équilibre parfait, de même qu’une uniformité de style entre les passages pleins d’émotion et les passages plus intellectuels du Coran.  Draz fait remarquer que cette beauté ne se trouve que dans le Coran :

Deux forces sont perpétuellement actives dans l’être humain : le côté intellectuel et le côté émotif.  Ils jouent des rôles différents et suivent des directions différentes.  Le premier cherche à connaître la vérité et à identifier ce qui est bon et bénéfique afin de l’adopter.  Le second enregistre les sentiments de douleur et de plaisir.  Un style [littéraire] parfait est celui qui satisfait les deux genres de besoins à la fois, apportant une satisfaction intellectuelle et un plaisir émotif… Trouvons-nous une telle perfection dans le style [littéraire] des hommes?  Nous avons lu les écrits des scientifiques et des philosophes, les œuvres des poètes et la belle prose, [et pourtant, rien n’égale ce style]… »

Le défi lancé par le Coran

Les érudits ont trouvé de nombreux autres aspects miraculeux au Coran, tels que l’effet qu’il a sur les gens qui l’écoutent, sa parfaite cohérence et l’absence de toute contradiction malgré le fait qu’il ait été révélé sur une période de vingt-trois ans, etc.,  Mais ce dont nous avons discuté, ici, suffit largement, car j’ai d’abord parlé de ce qui m’avait le plus influencé dans mon cheminement personnel vers l’islam.  De plus, je crois que les différents points qui ont été abordés jusqu’ici suffisent à démontrer que le Coran est vraiment un livre miraculeux.

Les musulmans croient que le Coran est la parole de Dieu.  Il n’est donc pas étonnant qu’il soit inimitable.  Et Dieu a fait en sorte que cela soit très clair pour toute l’humanité, afin que les hommes ne puissent argumenter ou douter d’aucune façon, ni tenter de se disculper pour avoir refusé de croire.  Dans le Coran, Dieu met l’humanité au défi de produire un texte similaire au Coran.  En fait, Dieu pousse le défi un peu plus loin en invitant les hommes à produire ne serait-ce qu’un chapitre similaire à ceux du Coran.

Ce défi est toujours en vigueur.  Chacun est libre de tenter d’égaler le Coran en produisant ne serait-ce que quelques lignes similaires à celles du Coran.  Mais en réalité, Dieu nous dit clairement que les hommes n’arriveront jamais à produire quoi que ce soit de comparable au Coran, ce qui constitue en soit une prophétie du Coran.

Le défi lancé par Dieu est mentionné en cinq endroits différents, dans le Coran.  Voici les versets, dans l’ordre dans lequel ils ont été révélés :


« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable, et appelez vos témoins que vous adorez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques.  Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais, prémunissez-vous donc contre le Feu dont les hommes et les pierres seront le combustible, et qui a été préparé pour les mécréants. »
(Coran 2:23-24, italiques ajoutés)


« Ou bien ils disent : « Il [Mohammed] l’a inventé. »  Dis : « Composez donc une sourate semblable et appelez, pour vous aider, tous ceux que vous pouvez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran 10:38)


« Ou alors ils disent : « Il l’a forgé, [ce Coran] ».  Dis : « Apportez donc dix sourates semblables à celles-ci, que vous aurez vous-mêmes forgées, et appelez qui vous pourrez, (pour vous aider), hormis Dieu, si vous êtes véridiques. »  (Coran 11:13)


« Dis : « Même si toute l’humanité et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de similaire à ce Coran, ils ne sauraient rien produire de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres. »
(Coran 17:88)


« Ou bien disent-ils: « Il l’a lui-même inventé » ?  Non… en réalité, ils ne croient pas.  Et bien, qu’ils produisent donc un récit pareil à celui-ci, s’ils sont véridiques. »
(Coran 52:33-34)


En somme, si quiconque a encore des doutes au sujet du Coran, qu’il relève donc ce défi.

Une importante déclaration du Prophète et ma décision finale

Ce n’est pas des années après sa révélation que les gens se sont tout à coup rendu compte que ce Coran est miraculeux.  Il ne faut pas croire que les érudits qui sont venus après l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ont étudié le Coran et ont tout à coup déclaré qu’il constituait un miracle.  Non.  En fait, ce livre a été le miracle même du prophète Mohammed, et la preuve la plus éclatante du caractère véridique de sa mission.  Les mécréants de l’époque du Prophète s’attendaient à un autre genre de miracle – peut-être plus tangible et demandant moins de réflexion – mais Dieu a clairement affirmé que ce Coran devait suffire pour témoigner de la véracité du Prophète.  Il dit :


« Et ils disent : « Pourquoi des signes ne lui sont-ils pas envoyés par son Seigneur? »   Dis : « Ces signes relèvent de Dieu seul.  Moi, je ne suis (chargé) que d’avertir clairement (les gens). »  Ne leur suffit-il donc pas, [comme signe], que Nous t’ayons fait descendre le Livre qui leur est récité?  Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour les gens qui croient. »
(Coran 29:50-51)


En fait, ce livre devrait suffire à n’importe quelle personne cherchant sincèrement la vérité.  Il n’est besoin d’aucun autre signe ou miracle en dehors du Coran.  C’est là l’essentiel de ce que Dieu a dit, dans le verset ci-dessus, et c’est ce que mon cœur et ma raison ont aussi conclu lorsque j’ai étudié le Coran parallèlement à tous ces auteurs qui affirmaient haut et fort que le Coran n’était pas la révélation de Dieu.

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a aussi fait une importante déclaration au sujet de ce miracle que Dieu lui a donné.  Comme il était le dernier de la lignée des prophètes, la nature du miracle avec lequel il était envoyé devait être différente de ceux l’ayant précédé.  Ce miracle devait avoir un effet durable jusqu’au jour du Jugement.  Et c’est effectivement le cas.  C’est aussi un miracle très différent des autres en ce sens que les gens peuvent y réfléchir longuement et être profondément convaincus de son caractère véridique.  Le Prophète a dit : « Il n’y a aucun prophète à qui Dieu n’a pas donné de miracles grâce auxquels des gens ont cru en lui.  J’ai reçu comme miracle la révélation que Dieu m’a transmise.  J’espère donc être celui qui aura le plus grand nombre de fidèles au jour du Jugement. » (recueilli par al-Boukhari)  Compte tenu de la nature du miracle reçu par le Prophète, les gens des générations ultérieures n’ont aucune excuse pour ne pas le suivre.  Il aura donc, si Dieu le veut, le plus grand nombre de fidèles au jour du Jugement.


Le Coran exigeait de moi que je prenne une décision – comme il l’exige de tous ceux qui le lisent.  Les signes démontrant sa nature miraculeuse et le fait qu’il était une véritable révélation de Dieu constituaient pour moi des preuves irréfutables.  Aucune des théories s’opposant au Coran ou mettant en doute la sincérité du Prophète n’était suffisamment solide et logique pour me convaincre du contraire.  C’est ainsi que, par l’intermédiaire du Coran, j’ai finalement embrassé l’islam.  Et Dieu est digne de toutes les louanges.


Description: Le miracle linguistique du Coran, le défi qu’il a lancé à l’humanité, et ma décision finale.
par Jamaal al-Din Zarabozo (IslamReligion.com)



Footnotes:

 John Naish, The Wisdom of the Quran (Oxford, 1937), p. viii.  Cité dans Islam—The First and Final Religion, pp. 87.

 Dans son ouvrage, The Koran Interpreted, A. J. Arberry exprime ses sentiments à cet égard (New York: MacMillan Publishing Co., 1955), p. 28.

 E. W. Lane, Arabic-English Lexicon (Cambridge, England: The Islamic Texts Society, 1984), vol. 2, pp. 1966-1967.

 Muhammad Abdullah Draz, The Quran: An Eternal Challenge (Markfield, United Kingdom: The Islamic Foundation, 2001), p. 69.

 Pour plus de détails, voir Passim, de Draz.

 Draz., p. 97.

 Dieu dit, dans le Coran : «  Ne méditent-ils donc pas sur le Coran?  S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran, 4:82).

 Croyants ou mécréants, le Coran a le pouvoir d’affecter tout le monde.  Par exemple, au sujet des croyants, Dieu dit : « Dieu a révélé le plus beau des messages, un Livre dont certaines parties se ressemblent et se répètent fréquemment, et qui fait frissonner ceux qui craignent leur Seigneur.  Puis, leur corps et leur cœur s’apaisent au rappel de Dieu.  Telle est la grâce de Dieu par laquelle Il dirige vers Lui qui Il veut.  Et quiconque Dieu laisse s’égarer, nul ne saurait le guider. » (Coran, 39:23).  Mais au sujet des mécréants, Dieu dit : « Nous avons multiplié (Nos avertissements) dans ce Coran afin que [les gens] réfléchissent, mais cela ne fait qu’augmenter leur aversion. » (Coran, 17:41).

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 19:50

بسم الله الرحمن الرحيم
De part le nom de Dieu, Tout-Miséricordieux, Tout-compatissant


قل أعوذ برب الناس [114:1
Dis: "Je cherche un refuge auprès du Maître des hommes.
ملك الناس [114:2
Roi des hommes,
إله الناس [114:3
Dieu des hommes, [pour me garantir]
من شر الوسواس الخناس [114:4
contre le mal [venant] du tentateur qui s'esquive,
الذي يوسوس في صدور الناس [114:5
qui insinue [de mauvaises pensées] dans l'esprit des hommes,
من الجنة والناس [114:6
qu'il soit des djinns, ou [qu'il soit] des humains ».


Traduction par Cheikh Hamza Boubakeur


 ci-dessous le Tafsir de la sourate d'après Sahih EL BOKHARI (http://qoraan.free.fr/)

 

1.Dis: "Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes. 

Voilà trois attributs d'entre les attributs de Dieu. Il est le Maître et le Roi et le Dieu de toute chose. Toutes les choses sont créées par Lui, pour Lui, et elles Lui appartiennent. Donc, celui qui demande refuge a reçu ordre de le demander à Celui qui possède ces attributs. Le tentateur qui s'esquive ou l'instigateur sournois  est le Satan détaché à chaque humain. Car tout Fils d'Adam a un partenaire (un satan) qui lui embellit les turpitudes. L'Envoyé صلى الله عليه و سلم, rapporte-t-on, a dit : "Le diable peut atteindre en l'homme ce que le sang peut atteindre, et c'est pour cela que j'ai eu peur qu'il ne lance quelque chose dans vos coeurs." 

2. Le Souverain des hommes, 

Au sujet du verset qui insinue de mauvaises pensées dans l'esprit des hommes ou qui chuchote dans la poitrine des hommes, Ibn Abbâs a dit : "Le Satan est juché sur le coeur du Fils d'Adam. Quand celui-ci se distrait, est inattentif, l'autre lui chuchote (dans la poitrine). Et quand il fait le Rappel de Dieu, l'autre fait le dos rond." 

3. Le Dieu des hommes,   

4. contre le mal du mauvais conseiller, furtif,   

5.qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,   

6. qu'il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain".   

  Le verset (l'instigateur) de parmi les djinns et les hommes explicite le verset qui parle de l'instigateur sournois qui, d'entre les satans des humains ou des djinns, chuchote dans la poitrine des humains : Ainsi avons-Nous dressé pour chaque prophète un ennemi : les satans des humains et des djinns, les uns soufflant aux autres des joliesses de langage, en pure illusion. Abu Dhar : Je suis allée à l'Envoyé صلى الله عليه و سلم, pendant qu'il était dans la mosquée. Je me suis assis, il m'a dit : "O Abu Dhar, as-tu fait la prière ?" J'ai dit : "Non." Il a dit : "Lève-toi et prie". Je me suis levé, pour la prière ensuite. Puis je me suis assis. Alors, il m'a dit : "Demande refuge auprès de Dieu contre le ravage des satans d'entre les humains et les djinns." J'ai donc dit : "O Envoyé de Dieu, est-ce qu'il y a parmi les humains des djinns ?" Il m'a dit : "Oui."

Dans cette sourate, le croyant est tenu de reciter celle-ci pour se prémunir contre des agitations qui s'emparent de l'âme et troublent sa quiétude :

dépression nerveuse, rumination mentale,  mélancolie, manies diverses, angoisse, obsession; colère, soucis,  etc... qui peuvent être suggérées aussi bien par les humains que par Satan (tentateur)

http://www.tvquran.com/en/rouqia.htm

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 16:22

INTRODUCTION

  Le Coran, le seul véritable guide pour l'humanité, a été  révélé afin que les gens sachent comment gérer toutes les situations qu'ils peuvent dans ce monde. De plus, la Sunna de notre Prophète (صلى الله عليه وسلم) ) nous montre comment accomplir ses enseignements dans notre vie. Allah a même rendu possible la compréhension du texte de la manière de vivre selon la moralité du Coran en donnant des exemples parmi les vies des prophètes et d'autres musulmans:

"Vous avez certes eu en eux un bel exemple [à suivre], pour celui qui espère en Dieu et au jour dernier: mais quiconque se détourne, alors Allah Se suffit à Lui-même et est Digne de louange." (Sourate al-Mumtahana, 6)  

"Nous avons fait descendre vers vous effectivement  des versets clairs, donnant une parabole de ceux qui ont vécu avant vous, et une exhortation pour les pieux ! (Sourate an-Nur, 34)

 Dans ces versets, Il rappelle aux musulmans sincères, qui espèrent les meilleures choses dans l'au-delà, que les personnages présentés dans le Coran servent d'exemples et de guides pour eux.

Une de ces musulmanes sincères est Maryam (bénie soit-elle), une des deux femmes citées pour leur caractère exemplaire:

 «Allah a  cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison au paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre, et sauve-moi des gens injustes ». De même, Maryam, la fille d'Imran qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de Son Seigneur ainsi que Ses Livres: elle fut parmi les dévoués». (Sourate at-Tahrim, 11-12)

 Par conséquent, chaque croyant a la responsabilité d'apprendre le bon caractère de Maryam à partir du Coran, lequel donne sur elle, les informations les plus précises qui soient, et d'essayer de l’imiter.

Allah Présente Maryam comme ayant le caractère idéal d’une femme musulmane. Ce caractère est complètement différent du caractère commun des femmes dans les sociétés actuelles incroyantes, où habituellement elles partagent un même caractère socialement acceptables,  transmis par leurs ancêtres. Selon le Coran, toutefois, les hommes et les femmes ont Les mêmes responsabilités et les mêmes caractères, car Allah fait référence à un caractère idéal musulman. Il définit le caractère islamique dans le verset suivant: 

"Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les orants et les orantes, les hommes véridiques et les femmes véridiques, les patients et les patientes, ceux et celles qui craignent Dieu, ceux et celles qui jeûnent, ceux et celles qui sont chastes, ceux et celles qui invoquent fréquemment Dieu, à [tous et à toutes] Dieu a réservé  [son] pardon et une magnifique récompense."(Sourate al-Ahzab, 35)

 Comme le montre ce verset, le caractère de chaque personne n’est pas déterminé par les valeurs de la sa société ou par des traditions ancestrales, mais par le caractère idéal musulman. Toute femme adoptant ce caractère aura la plus forte et la plus solide personnalité possible. Et en la mettant à l'œuvre dans sa vie, elle gagnera la bénédiction et l'amour d'Allah, au lieu de s'efforcer d'atteindre un statut ou une certaine supériorité éphémère  dans sa société.

Dans cet article, nous allons traiter du caractère commun d'une femme vu par les sociétés incroyantes et comment s'établit ce caractère en analysant son risque d'aboutir. Nous allons aussi explorer le caractère de Maryam, une femme qu'Allah a élevée au-dessus de toutes les autres femmes, et de cette façon nous pourrons définir le caractère idéal d’une femme musulmane. Après cette analyse, vous verrez que la supériorité ne s'exprime qu'en termes de foi, d’obéissance et de respect d'Allah,  et que chaque  homme et femme qui accomplissent de bonnes actions seront récompensés légitimement par La bénédiction d'Allah, par sa miséricorde et le paradis, comme cela est cité dans le verset ci-dessous: 

 Hommes ou femmes, quiconque fait des œuvres pies, pourvu qu’il croie en Dieu, entrera au paradis et ne sera pas lésé d’un infime brin de datte. (Sourate an-Nissa, 124)

 Un autre but de  cet article est de révéler les incohérences du caractère commun des femmes dans les sociétés incroyantes et d'informer Les gens qui recherchent la Vérité Sur une manière de vivre et sur une certaine moralité qui les conduira vers l'honneur, la respectabilité et la supériorité sur terre comme dans l'au-delà. 

La nature de sa société


Selon des sources historiques, Maryam qu’Allah a honoré, a  vécue il ya environ deux mille ans, avec la naissance du Prophète Jésus (psl). Elle est l'une des femmes élues sur terre aussi bien que dans l'au-delà. Née Dans la Palestine occupée par les Romains, elle était juive et vivait dans la communauté juive.

L'idolâtrie était la religion de l'Etat romain. Les juifs, autrefois nation élue d'Allah "Sur tous les peuples " (Sourate Al-Baqarah, 47), avaient altérés leur religion, adoptés des croyances perverties, s'étaient rebellés contre les commandements d'Allah et n'étaient plus reconnaissants de ses bienfaits envers eux. Certains d'entre eux assassinèrent même les prophètes qui leurs étaient envoyés par la grâce d'Allah, car les juifs n'appréciaient pas les commandements que ces hommes exaltés transmettaient.

Allah révèle leurs transgressions: 

« Nous avons  pris acte de l'engagement des juifs et leur avons  envoyé des prophètes.  Chaque fois que ces prophètes leur apportaient [des messages} contraires à leurs passions, ils les traitaient d’imposteurs ou les tuaient. » (Sourate al-Maidah, 70)  

Maryam est née à une époque chaotique, quand le seul espoir des Juifs était le Messie (Le Sauveur) attendu. Allah avait déjà déterminé de la choisir et de l'élever pour ce devoir sacré. Elle était au centre des espérances des Israélites, allait donner naissance au Prophète Jésus (psl), Qu'Allah  cite en ces termes: 

Son nom sera "al-Massih», «Aissa», fils de Maryam, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien. (Sourate Al-Imran, 45-46)

 Allah a élu Maryam pour représenter la moralité et la véritable religion parmi le peuple juif, lequel avait délaissé la vraie religion et embrassé des superstitions et de vaines spéculations. Allah revèle de nombreux aspects de sa vie, sa naissance et sa famille, la naissance du Prophète Jésus (psl), fils au caractère supérieur et la manière avec laquelle elle résista aux accusations et aux calomnies de la société.  

Allah élève La famille d'Imran


Allah revèle "Dieu a choisi Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran parmi  le monde. En tant qu’issus les uns des autres. Dieu entend et sait tout. " (Sourate Al-Imran, 33-34)

En d'autres mots, La famille d'Imran descendait des Prophètes Adam (psl), Noé (psl) et Abraham (PSL), et ils étaient des personnes exaltées. Une de ces personnes élues était Maryam dont la famille croyait sincèrement en Allah, respectait les limites qu'Il avait établi pour l'humanité, l’adorait et Lui faisait confiance.  

La naissance de Maryam

Quand la femme d'Imran, une sincère croyante, s'aperçut qu'elle était enceinte de Maryam, elle pria Immédiatement Allah. Elle Lui rendit hommage et promit qu'elle Lui fils dédierait l’enfant. Quand elle donna  naissance à la fille, elle la nomma Maryam, ce qui signifie "rester fidèle", ou en d'autres mots "quelqu'un qui adore constamment Allah". Allah révèle sa prière dans le verset suivant: 

 "[Rappelle] lorsque la femme d’Amran dit : « Seigneur, à ton culte exclusif je voue ce que je porte en mon sein ! Accepte [-le] de moi, toi qui entend et sait tout », « Seigneur, s’écria-t-elle, quand elle l’eut enfantée, j’ai mis au monde une fille ; » Dieu le savait bien, car le mâle  n’est point comparable à la femelle.  «  Je la nomme Marie [ajouta-elle] et la mets, elle et sa postérité sous ta sauvegarde contre Satan le lapidé. »(Sourate Al-Imran, 35-36) 

Le mot arabe mouharraran,  traduit ici par  «à ton culte exclusif", signifie "uniquement préoccupé par l'au-delà et n'ayant aucun intérêt dans ce monde, au service du temple d'Allah, adorant Allah avec une grande dévotion, » nullement préoccupée par des intérêts  terrestres."1

La véritable liberté ne peut être «atteinte qu'en étant un serviteur d'Allah, qu'en se soumettant à Lui et en se libérant de tous les services envers n'importe quels autres êtres ou valeurs. C'est ce pour quoi la femme d'Imran pria quand elle dédia maryam à Allah, car elle souhaitait que sa fille fût quelqu'un qui sert uniquement d'Allah et qui ne cherche pas l'agreement de son peuple ou de sa société.

Juste après la naissance de maryam, sa mère se tournois vers Allah, cherchant Sa Bénédiction, et Lui demanda de Protéger maryam, Ainsi que ses enfants, de Satan. "Allah accepta cette prière sincère et l’accueillit [maryam] alors du meilleur accueil, la fit croître en belle croissance». (Sourate Al-Imran, 37) En d'autres mots, maryam reçoit la meilleure éducation et le caractère le plus supérieur qui soit.

La foi sincère de la mère de maryam en Allah, sa reconnaissance d'Allah en tant que Seul Maître, se tournant constamment vers Lui, et sa soumission authentique envers Lui sont des exemples très importants auxquels tous les croyants doivent réfléchir.

  Allah charge le Prophète Zacharie (psl) de l'éducation de Maryam

Allah donna au Prophète Zacharie (psl) une foi sincère, L'exalta et le guida sur le droit chemin. Allah le complimente et souligne sa dévotion, sa foi convenable et le respect envers son fils, ainsi que supérieur caractère de celui-ci (Jean baptiste): 

De même, Zacharie, Jean-Baptiste, Jésus et Elie, tous étant du nombre des gens de bien. De même, Ismaël, Elisée, Jonas et Loth. A chacun d'eux Nous avons Donné l'excellence au-dessus des mondes. De même une partie de leurs ancêtres, de leurs descendants et de leurs frères et Nous les avons élus et guidés vers le droit chemin. (Sourate al-An'am, 85 --87)

 Le Coran révèle aussi Qu'Allah rendu responsable le Prophète Zacharie (psl) de l'éducation de maryam. Il satisfit sa confiance, fut témoin de nombreux miracles au cours de sa vie, et observa qu'elle Était favorisée au-dessus de tous les gens de son peuple. Il vit comment la grâce d'Allah pourvoyait et satisfait  tous ses besoins. Par exemple:

« Et Il en confia la garde à Zacharie. Chaque fois que «celui-ci entrait auprès d'elle dans le sanctuaire, il trouvait près d'elle de la nourriture. Il dit: «Ô maryam, d'où te vient cette nourriture?" - Elle dit: «Cela me vient d'Allah." Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter. (Sourate Al-Imran, 37)  

La réponse de maryam à sa question témoigne de la Grâce et de la providence d'Allah.  

Allah préfère Maryam à toutes les autres femmes

maryam était une musulmane pieuse qui se vouait sincèrement envers notre Seigneur, Faisant l'éloge de Son nom, se tournant vers Lui constamment en prière tout au long de sa vie. Tout Comme Allah élut La famille d'Imran par-dessus toutes les autres, Il élut maryam et s'assura qu'elle serait éduquée de la meilleure manière possible, la purifia de toute méchanceté, et la préféra à TOUTES LES  AUTRES FEMMES  Allah énonce sa supériorité: 

(Rappelle-toi) quand les Anges dirent: "O maryam, certes Allah t'a élue au-dessus des femmes des mondes. O maryam, obéis à ton Seigneur, Prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s'inclinent ». (Sourate Al-Imran, 42-43)  

La Chasteté exemplaire de Maryam

maryam, Comme le reste de sa famille, était connue parmi les enfants du peuple juif pour sa dévotion envers Dieu, autant que pour sa piété, sa chasteté et sa sincérité. Allah parle d'elle comme quelqu'un Lui étant obéissant.

« De même, maryam, la fille d'Imran qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de Son Seigneur ainsi que Ses Livres: elle fut parmi les dévoués. »  (Sourate at-Tahrim, 12)  

« Et [souviens-toi] de celle [la vierge maryam] qui avait préservé son sexe [de tout contact}, en qui nous insufflâmes de notre esprit et dont nous avons fait, ainsi que de son fils, un signe pour les mondes. » (Sourate al-Anbiya, 91)  

Maryam rencontre Gabriel

maryam vécut de nombreux miracles au cours de sa vie. Un de ceux-là fut sa rencontre avec Gabriel. Une fois, Lorsqu'elle avait quitté sa famille et sa Société et était allée vers l'Est, elle rencontra Gabriel, Qui lui apparut sous la forme d'un homme accompli:  

Et Rappelle, Dans le Livre (le Coran), maryam, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme accompli. (Sourate maryam, 16-17)  

Ne sachant pas qui était cet homme, elle chercha refuge auprès d'Allah, et lui dit qu'elle avait pour Allah, la plus grande obéissance et le plus grand respect :

Elle dit: «Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. "(Sourate Maryam, 18)  

Ses paroles démontrent clairement sa confiance totale en Allah, aussi bien que l'importance qu'elle accorde à la chasteté et à la dévotion envers Allah. Ses paroles n'expriment pas uniquement cela, mais appellent aussi cet homme inconnu à avoir la crainte et le respect d'Allah.

Gabriel se présenta avec les paroles Suivantes: 

Il dit: "Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur."(Sourate Maryam, 19)

 Et le Coran évoque: 

(Rappelle) Lorsque les  anges dirent: « Ô maryam, Allah en vérité t'annonce, comme bonne nouvelle, un Verbe émanant de lui dont le nom sera l’Oint [Al-Massih] Jésus, fils de maryam. Il [sera] illustre en la vie d’ici-bas et dans la vie future, et comptera parmi les rapprochés [du Seigneur]» (Sourate Al-Imran, 45) 

maryam répliqua : "Elle dit: «Comment aurais-je un garçon, alors qu’aucun homme ne m'a touchée,  et je que je ne suis point une prostituée ? (Sourate Maryam, 20), indiquant par cette réponse sa Chasteté. Gabriel lui dit que: 

"C'est ainsi !" dit-il. Allah crée ce qu’il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement: "Sois" et aussitôt elle est. (Sourate Al-Imran, 47)

 

  [L’ange] : « Ton seigneur a dit : « Il en sera ainsi cela sera facile pour moi ! Nous ferons, certes, de ce [garçon] un signe pour les hommes et une grâce [émanant] de nous. » L’affaire est déjà discutée. » (Sourate Maryam, 21) 

Par la Volonté d 'Allah, Maryam devint enceinte du Prophète Jésus (psl) et resta vierge pourtant. Sa grossesse était indépendante de la relation habituelle nécessaire pour provoquer cet effet. Les circonstances de sa conception font partie des caractéristiques des miracles du Prophète Jésus (psl).  

La retraite de Maryam

Allah révèle :

 "  « Elle devint enceinte de l’enfant et se retira en cet état dans un lieu éloigné. » (Sourate Maryam, 22)

Dans cet endroit éloigné ou elle se retira, Allah la fit vivre avec Sa Grâce et Sa protection et combla tous ses besoins matériels et psychologiques au cours de sa grossesse.

Sans aucun doute, Maryam se retira de sa société pour de multiples raisons. Par exemple, Allah l'éloigna des critiques de son peuple, car ils n'auraient pu comprendre cette situation miraculeuse. Cela lui permet aussi de passer cette période dans un état de paix et de sérénité. Plus tard, par un autre miracle, Allah révéla ces miraculeuses circonstances, réfuta toutes les accusations et les calomnies dirigées sur elle, et restaura sa réputation irréprochable.

La naissance du Prophète Jésus (psl) et le soutien d'Allah à Maryam

Allah a entièrement soutenu maryam au cours de sa grossesse. Il est très difficile a une femme de donner naissance, c'est une expérience mettant la vie en danger, surtout en étant seule, sans avoir ni  l'équipement médical ni d'assistance d’une sage-femme. Néanmoins, maryam surmonta toutes ces difficultés en plaçant sa confiance en Allah. Allah l'aida avec des révélations pendant qu’elle luttait contre les douleurs du travail de l'accouchement et s'approchait d'un dattier. Allah lui dit de ne pas se désoler, Qu'il y avait source sous ses pieds ,  qu'elle devait secouer le dattier pour obtenir des dattes fraîches et mûres à manger. Il lui dit aussi de boire et de combler son regard. Ainsi, elle accoucha dans les meilleures conditions possibles. Allah révèle sa situation:

Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi! Que ne suis-je morte avant cet instant! Et que ne sui-je totalement oubliée! Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle, [lui disant:] "Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Donc mange et bois et que ton œil se réjouisse! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui:] "Assurément, j'ai voué un jeûne au tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain."(Sourate maryam, 23-26)

 La grâce et la protection d'Allah sont clairement visibles dans cette description. En fait, les  conseils qui lui ont été prodigués ont étés confirmé par la science moderne. Nous allons maintenant analyser de ces conseils avec plus de soins.  

Ne t'afflige pas(ne t'attriste pas)

Comme énoncé précédemment, Maryam se retira se  sa société afin d'être psychologiquement dans un environnement paisible et loin du comportement blessant des gens qui ne pourraient comprendre sa miraculeuse situation.

Allah lui dit de ne pas s'affliger et Il lui accorda Sa Grâce et Sa protection. Sans aucun doute, ce conseil est rempli de sagesse, il y beaucoup de sérénité dans la retraite de Maryam vers un endroit reculé. Les musulmans ne doivent pas se laisser aller à la tristesse; Ils doivent plutôt avoir confiance en Allah et ressentir la paix de l'esprit qui vient en sachant qu'Allah les aidera toujours.

Cette attitude, qui est requise de tous les croyants, a été confirmée par la médecine moderne, car les médecins disent aux femmes, ai cours de leur grossesse et accouchement, de conserver une attitude positive et d’éviter La tristesse et le stress. Son conseil de se réjouir les yeux signifie de ne pas se laisser aller à la tristesse et de jouir de la nouvelle du don d'Allah, à la vue de l’enfant qui allait naître. 

Mange des dattes

Allah à conseille à Maryam de manger des dattes fraîches et mûres. De nos jours, de telles dattes sont considérées comme étant de la nourriture et des médicaments. Les scientifiques aujourd'hui savent que les dattes contiennent plus de dix substances considérées comme essentielles pour le bien-être du corps humain et source d’une santé constante.

Les dattes contiennent beaucoup de sucres facilement absorbés et digérés qui donnent au corps humain une grande quantité d’énergie et de chaleur pour ses mouvements. Une autre caractéristique importante, est, que ces sucres sont de type « fructose » et non pas de type « glucose », lequel augmente rapidement le taux de  sucre dans le Sang. Les dattes fournissent de l'énergie, aident les tissus musculaires et les cellules nerveuses à se développer, et est spécialement  bénéfique pour les personnes affaiblies ou souffrant de maladie ou d'épuisement, grâce à leur haute valeur calorique. Par exemple, 100 grammes de dattes contiennent 1,5 gramme de protéines et 50 grammes de sucres. De plus, Leur valeur calorique est de 225 kcals. Les dattes fraîches contiennent 60 à 65 pour-cent de sucre et 2 pour cent de protéines.

Les découvertes médicales modernes suggèrent que les dattes sont bénéfiques  aux femmes qui sont sur le point d'accoucher. Les médecins conseillent maintenant aux femmes enceintes de manger de la nourriture riche en fructose, comme les dattes. Ce type d’aliment  fournit de l'énergie qui sera utilisée par le  corps affaibli pour se vivifier, tout en déclenchant  un effet sur les hormones lactées, aide ainsi le corps de la femme à produire du lait, et augmente aussi le volume de lait CE.

Cette information révèle Une partie de la sagesse inhérente au conseil d'Allah à Maryam. Un autre sujet qui vaut la peine d'être commenté est la petite source créée par Allah et Son conseil de manger et de boire. Aujourd'hui, les scientifiques nous informent que les gens peuvent survivre avec de l'eau et des dattes pendant des années. Ils pourvoient à tous les éléments essentiels à la vie humaine. En fait, un expert renommé des Nations unies sur le sujet, VHW. , Dawson  suggère qu'un verre de lait et une datte par jour fournissent les besoins nutritionnels journaliers d’une personne.

Les dattes contiennent de nombreuses vitamines (A, bêta-carotène, B1, B2, B3 et B6) et minéraux (sodium, potassium, calcium, magnésium, fer, soufre, phosphore et chlore) et sont riches en fibres, en graisses et en protéines. Les bienfaits des dattes sont les suivants :

La valeur nutritive d’une datte est basée sur l'équilibre entre ses minéraux. Au cours de la période prolongée des nausées matinales et de la physionomie qui change, un manque de potassium  survient et doit être comblé. Le contenu élevé en potassium dans le fruit indiqué ici, joue certainement un rôle clé dans la préservation des niveaux d'eau du corps.

Le fer contrôle la synthèse d'hémoglobine par les cellules sanguines rouges, Ce qui prévient l'anémie au cours de la grossesse et régule aussi l'équilibre RBC du sang, lequel est crucial pour le développement du bébé. Grâce à son contenu élevé en fer, une datte et demi peut satisfaire les besoins en fer du corps et empêcher ainsi les maladies causées par une carence en fer.

Le calcium et le phosphore sont des éléments très important pour le développement et l'équilibre du squelette et des structures osseuses. Les dattes protègent le corps de l'anémie et de l'affaiblissement des os, réduisant ainsi le risque de telles maladies, grâce à leur valeur nutritive élevée et leur importante teneur en phosphore, calcium et fer.

Les scientifiques soulignent que les dattes peuvent réduire les niveaux de stress et de tension. Des recherches effectuées à l'Université de Berkeley révèlent que les dattes sont riches en vitamine B1 (la "vitamine du système nerveux") et en magnésium (essentiel pour les fonctions musculaires), les deux étant essentiels avoir un système nerveux solide. Le magnésium est aussi très important pour les nerfs, et deux ou trois dattes par jour sont suffisantes pour satisfaire tous les besoins en magnésium du corps humain.

Les dattes contiennent aussi de l'acide folique (vitamine B9), lequel est essentiel pour les femmes enceintes, jouant un rôle important dans  de la formation et le développement de nouvelles cellules sanguines, et pour la production d'acides aminés. Par conséquent, une femme enceinte a besoin du double de la quantité journalière usuelle d'acide folique. Si les niveaux d'acide folique du corps tombent en dessous de la quantité requise, de plus grandes quantités globules rouges sont formées, mais sont moins fonctionnels, et l'anémie survient.

L'acide folique, qui est crucial pour le développement de la composition génétique des cellules et pour leur  division, est la seule substance qui doit être doublée au cours de la grossesse. Les dattes sont très riches en acide folique.

Au cours de la grossesse, les besoins journaliers d'une femme en vitamine A augmentent jusqu'à 800 mg. Les dattes sont très riches en vitamine A, Principalement: ß-carotène.

La plupart des autres fruits sont pauvres en protéines, à l'inverse des dattes qui en sont riches.

L'ocytocine est utilisée en médecine moderne pour accélérer le travail au moment de l’accouchement. Elle augmente aussi le niveau de production de lait après l’accouchement.

Notre Prophète (pbsl) Souligna les avantages des dattes Dans le hadith suivant: Une famille qui a des dattes n'aura pas faim.

C'est un très bon conseil.

Toutes nos informations actuelles sur les dattes révèlent la Grâce et la Sagesse infinies d’Allah envers Maryam qui, inspirée par Allah, satisfit tous ses besoins nutritionnels en mangeant des dattes et facilita du même coup la naissance de son enfant.  

Allah crée une source

Allah informe  Maryam qu’Il  place près de ses pieds une source pour boire, manger et réjouir ses yeux.

L'eau, comme les dattes, facilite les douleurs du travail de l'accouchement et régule la tension musculaire. En fait, certaines cliniques modernes ont des piscines dans lesquelles  se déroulent les accouchements.

L'eau, qui est nécessaire pour la vie et pour le bien-être physique, joue un rôle important dans la régulation de la température corporelle, Dans le transport de l'oxygène et des éléments nutritifs, et pour éliminer les déchets des cellules du corps. Elle assure aussi les mouvements harmonieux des articulations, l'humidité et l'élasticité de la peau, le fonctionnement du système digestif, outre le fait qu'elle protège les tissus et les organes. L'eau est de plus en plus largement utilisée ccmme thérapie de nos jours. Le contact avec l'eau stimule le système immunitaire, augmente la production de l'hormone antistress, réduit la douleur, et stimule la circulation sanguine et le métabolisme.

L'eau est importante au cours de la grossesse pour plusieurs raisons. Durant cette  période, la consommation d'eau est nécessaire, en raison des besoins de  développement du bébé. Les femmes qui ont choisi d'Allaiter ont besoin d’une grande quantité d'eau pour produire la quantité nécessaire de lait. En considérant que la proportion d’eau dans le lait est de 87 pour-cent, on peut voir combien cette  production est importante.

L'eau maintient aussi les équilibres en électrolytes dans Le sang de la mère et de l'enfant. Les hormones libérées au cours de la grossesse altèrent La manière dont sont utilisés Les différents fluides corporels. Vers la fin de la grossesse, le volume sanguin augmente de 150 pour-cent, et la perte d'eau via la respiration est plus importante. Le liquide amniotique, dans lequel le bébé grandit, est renouvelé toutes les trois heures. Cependant, sa diminution peut être, comme dans le cas d’une déshydratation, provoquée par une consommation insuffisante d'eau.

Une déshydratation au cours de la grossesse peut aussi provoquer un accouchement prématuré. Certaines hormones libérées dans d’organisme  imitent les hormones qui  déclenchent les douleurs du travail. Les cas ou une naissance prématurée devient un risque imminent, sont traités par l’injection de liquides à travers les veines. Une procédure qui souligne l'importance de la consommation d'eau. De tels risques d’accouchements prématurés sont souvent traités par cette thérapie de liquides.

L'eau forme aussi le système de transport du corps humain. Par la circulation sanguine, elle transporte de la nourriture et de l'oxygène Jusqu'à l'embryon et CERTAINES empêcher certaines qui peuvent provoquer une fausse couche ou un accouchement prématuré. Une consommation d'eau suffisante réduit les risques de telles infections. Les médecins informent leurs patientes que les besoins en eau augmentent de 50 pour cent au cours de la grossesse. Si la consommation d'eau est insuffisante, le corps réduit la quantité de certains liquides, Ce qui, à son tour, provoque des maladies diverses.

La science moderne montre une fois de plus la sagesse dans la création par Allah de la source pour Maryam et Son conseil de manger des dattes et de boire de l'eau. Tout ceci est Une preuve de la connaissance infinie d'Allah.  

Maryam Secoue Le Dattier  

Allah dit à Maryam de secouer le dattier vers elle quand elle s'en rapprocha, prise par les douleurs de l'accouchement. (Sourate Maryam, 25)  

Les médecins disent que tirer vers soi quelque chose au cours du travail peut avoir un effet positif sur les muscles. Afin de calmer les douleurs et faciliter l'accouchement, ils conseillent aux femmes de pratiquer certains exercices qui réduisent la pression dans le corps et, par conséquent, le risque de complications au cours de l'accouchement. On pense aussi qu'ils accélèrent le processus de l'accouchement.

Les médecins recommandent qu'au cours de la seconde phase du travail, la tête de la femme soit légèrement surélevée afin de profiter de la gravité. Ainsi, les salles d'accouchement des hôpitaux en Ontario ont des lits avec des poignées souscripteurs au bon endroit et des supports pour les jambes afin de permettre aux femmes d’accoucher dans la position la plus confortable.

D'autres praticiens conseillent à leurs patientes de s'accroupir ou de S'asseoir sur des chaises spécialement adaptées. Avant les développements technologiques récents, certaines salles d'accouchement possédaient une corde attachée au plafond, que les futures mamans devaient utiliser  en se tirant en avant, favorisant ainsi Le processus de l'expulsion. Toutes ces méthodes sont utiles théoriquement et logiquement. C'est peut-être pour cela Qu'Allah dit à Maryam de tirer et de secouer le Dattier.   

Maryam retourne Dans sa communauté 

Quand Maryam revint avec le Prophète Jésus (psl), le peuple n’arrive pas comprendre le miracle d'Allah. Donc ils l'accusèrent d'indécence et la calomnièrent, même en sachant qu'elle Était, en tant que membre de la famille d'Imran, pieuse, qu'elle craignait et respectait Allah, que sa conduite était irréprochable et qu'elle protégeait sa pudeur en permanence.

Certaines des calomnies sont révélées par Allah 

Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: "O Maryam, tu as fait une  chose monstrueuse! Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée."(Sourate Maryam, 27-28)  

Sans aucun doute, ce fut une épreuve pour Maryam, puisqu'elle devait faire face à de telles accusations en dépit d'être chaste Une Femme qui avait pour Allah une grande crainte et une grande obéissance. Ces gens ignorèrent son caractère irréprochable et sa conduite honorable, en dépit de sa propre réputation et celle de sa famille, et de là, comme toujours, elle se tournois vers Allah, plaça sa confiance en Lui, sachant qu'il la défendrait de la meilleure manière possible. 

Le vœu de silence de Maryam

Allah, qui exauçait toujours ses prières avec générosité et compassion, lui apporta une paix intérieure durant cette épreuve. Sachant qu'Allah  complètement l’innocenterait, Allah lui inspira de faire un vœu:

"Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [-lui:] simplement, en vérité j'ai voué un jeûne au très Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain». (Sourate Maryam, 26)

 C'est ce qu'elle dit à son peuple.

Après cela, elle montrait seulement le Prophète Jésus (psl), à propos duquel dit Allah par l'intermédiaire de Gabriel:

"Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien. " (Sourate Al-Imran, 46), quand les gens lui faisaient face et la calomniaient.

Allah  montra au peuple un grand miracle en permettant au Prophète Jésus (psl) de parler alors qu'il n'était encore qu'un bébé au  berceau. Par ses paroles, Allah disculpa Maryam et présenta aussi le Prophète Jésus (psl) comme étant un de ses prophètes envoyé aux Israélites: 

Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: "Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?" Mais (le bébé) dit: «Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a Donné le Livre et m'a désigné Prophète. Où que je sois, Il m'a rendu béni, et Il m'a commandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat; et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant». Tel est Jésus, fils de Maryam: parole de vérité, dont ils doutent. (Sourate Maryam, 29-34)  

Ce miracle stupéfia Le peuple de Maryam. En disant:

 "Et celle-ci qui avait préservé sa chasteté! Donc nous insufflâmes de Notre esprit en elle, et la désignâmes, elle et son fils, un signe comme pour les mondes." (Sourate al-Anbiya, 91),

 Allah les rendit supérieurs à tous les autres gens. Le caractère supérieur de Maryam, son  honneur et sa pureté ont été révélés par ces paroles, et ceux qui l'avaient calomniée furent vaincus.

En disant:

« Nous fîmes un signe de Jésus, fils de Marie, et de sa mère. Nous leur donnâmes un refuge sur une colline tranquille et arrosée». (Sourate al-Mu'minun, 50), Il révèle que le Prophète Jésus (psl) et Maryam continuèrent à vivre sous Sa Grâce après ces évènements.  

Ceux qui calomnièrent Maryam


Ces miracles montrèrent aux israélites Qu'Allah avait rendu Maryam et le Prophète Jésus (psl) supérieurs aux autres gens. En fait, Allah révèle que ceux qui continuèrent à diffamer Maryam seraient punis sévèrement:
 

LE CORAN« [Nous les avons maudits aussi] pour leur mécréance, et pour l’horrible infamie qu’ils ont portée contre Marie. » « [Nous les avons également maudits] pour avoir déclaré : « Nous avons tué l’Oint Jésus, fils de Marie, messager de Dieu ! ». Ils ne l’ont point tué, ni  crucifié, ce n’était qu’un faux semblant. Ceux qui, en vérité, se livrent        à des controverses à son sujet sont encore dans l’incertitude. En ce qui le concerne ils n’ont aucune connaissance. [Ce qu’ils affirment] est purement conjecturel. Ils ne l’ont point tué, c’est certain.  (Sourate an-Nissa, 156-157)

 

Le caractère supérieur de Maryam

Maryam est un personnage modèle pour toutes les femmes musulmanes parce qu'elle a conservé un  parfait caractère tout au long de sa vie. Allah l'éleva comme une ravissante plante, pour reprendre l'expression du Coran, et lui donna une responsabilité très importante. Allah l’a choisit, tout comme il a  choisit la famille d'Imran, fit d'elle une personne dans la lignée des gens les plus dévots et fidèles, et l'éleva comme ces gens vertueux.

Il lui donna ensuite le caractère d'un prophète choisi et supérieur en confiant son éducation au Prophète Zacharie (psl). Quand elle atteignit ce niveau de maturité, Dieu commença à lui montrer Ses miracles, et elle vit clairement Sa grâce, Sa protection et Sa miséricorde envers elle. Un exemple de ce soutien et cette grâce est qu'elle trouvait de la nourriture sur l'autel toutes les fois où elle l'adorait. Plus tard, Allah lui envoya Gabriel, qui lui parla de la Grâce d’ d'Allah envers elle avec ses propres paroles.

Maryam montra sa dévotion sincère envers Allah à travers sa vertu et son comportement irréprochables. Elle Exprima aussi sa dévotion sincère et profonde envers Lui à travers sa détermination, sa dévotion et sa soumission inconditionnelle à Sa volonté.

Etre seule dans des moments de grande difficulté a été une épreuve pour elle, car elle n'avait personne pour la secourir, La soutenir, ou  La guider. Habituellement, les gens seuls s'abandonnent à la tristesse et à l'impuissance. Mais pas dans le cas de Maryam, elle plaça e tout ses espoirs et toute sa confiance en Allah.

Elle recherchait constamment son aide et savait qu'elle n'avait besoin que de lui obéir et de suivre sa voie. Elle ne s'abandonna jamais au désespoir et à la dépression, quelle que fût la difficulté de l'épreuve, car elle se soumettait de tout son cœur à Dieu en sachant qu'il transformerait toutes les adversités en mettant fin à toutes ses épreuves de la meilleure manière qui fût. Et dans toutes ces difficulté, Allah lui donna une solution, l'appuya avec Sa Grâce et Son aide, et transforma toutes ses épreuves en bien et en beauté.

Son inexpérience était aussi un aspect important de ces épreuves. Elle devint enceinte et accoucha toute seule. Totalement seule et ignorante de ce qu'il fallait faire, elle résista au pessimisme et afficha sa grande force, sa volonté et sa détermination. De plus, elle avait la tranquillité d'esprit caractéristique de ceux qui savent qu'Allah les aide avec les dons les plus parfaits. Ainsi Il allégea son fardeau et l'aida à réussir.

Un autre signe du caractère supérieur de Maryam était là patience qu'elle affichait en endossant ses difficiles responsabilités. Son peuple incroyant mit à l'épreuve sa patience en persistant à méconnaitre sa position supérieure et honorable, en la regardant selon Leur propre savoir peu judicieux, et en l'accusant de choses qu'elle n'avait pas faites. Ici aussi elle montra sa patience et sa foi entière en Dieu. Elle ne compromit pas sa force, sa volonté, son  intégrité, en sachant très bien qu'Allah contrôle toutes choses et qu'ainsi il la disculperait.

Un autre trait de caractère perceptible était son manque total d’d'Intérêt pour gagner l'acceptation de son peuple  Elle s'était soumise à Allah avec une foi pure, et elle n'était donc pas affectée par leurs accusations et leurs calomnies. Adonnée à sa foi et à sa dévotion, Tout ce qu'elle s'efforçait de faire était de  se comporter de la manière qui lui permettrait de gagner la bénédiction d'Allah. En conséquence, Allah la récompensa de Sa grâce.

Il ya deux moyens de communiquer son bon caractère aux autres: avec des paroles et à travers son comportement moral. La seconde manière  est beaucoup plus efficace et utile, car c'est un authentique moyen qui ne peut être feint. La vie et le comportement de quelqu'un ne peuvent refléter ses croyances que s'il est sincère au fond de son cœur.

Maryam afficha cette moralité supérieure et devint Un modèle et une invitation vivante à la religion à travers sa foi, son comportement et son caractère. Son appel sincère a été  entendu de la meilleure manière possible, par la Volonté d'Allah. La foi des croyants continue de s'approfondir lorsqu'ils suivent l'exemple de Maryam et essayent d'Imiter son caractère  

CONCLUSION

 Maryam était une femme exaltée, louée par Allah et portant la responsabilité d'amener le Prophète Jésus (psl) dans ce monde:

"Maryam, certes Allah t'a élue au-dessus des femmes des mondes». (Sourate Al-Imran, 42)

 Allah a fait d'elle un modèle pour toutes les générations futures. Allah révèle aussi  la proximité de Jésus (psl) à Ses côtés:

 

 "Son nom sera Al'-Massih' Jésus, fils de Maryam, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah». (Sourate Al-Imran, 45)

 Avec la phrase "Il était agréé auprès de son Seigneur " (Sourate Maryam, 55),

Allah révèle Sa satisfaction avec le Prophète Ismaël (psl). Il fait l'éloge du Prophète Idris (PSL) et révèle son statut élevé en Sa présence:

 «Et Mentionne Idris, dans le livre. C'était un véridique et un prophète. Nous et l’élevâmes à un haut rang». (Sourate Maryam, 56-57)

Allah Mentionne le Prophète Abraham (PSL), le Prophète Isaac (psl) et le Prophète Jacob (psl) comme des hommes forts, prévoyants et supérieurs:

"Ils sont auprès de nous, certes, parmi les meilleurs élus. " (Sourate Sad, 47)

Allah énonce aussi que le Prophète Ismaël (PSL), le prophète Elisée (PSL) et le Prophète Zul-Kifl (psl) étaient aussi  

 "Parmi les meilleurs des hommes" (Sourate Sad, 48),

 et fait l'éloge du Prophète Salomon (psl) pour sa dévotion:

"Quel bon serviteur! - Il était plein de repentir». (Sourate Sad, 30)

 Et pour le Prophète Abraham (PSL), Allah dit :

"Allah avait pris Abraham pour ami privilégié». (Sourate an-Nissa, 125)

Allah révèle que le Prophète Mohammed (pbsl) était "D'une moralité éminente " et Qu'il "il aurait une récompense jamais interrompue" (Sourate al-Qalam, 3-4).

Sans aucun doute, le fait Qu'Allah fait l'éloge de Ses prophètes et d'autres musulmans fervents de cette manière révèle clairement leur statut plein de dignité. C'est un grand honneur d'entendre des choses telles qu'Allah est satisfait de vous, que vous avez été élevé à un statut important, que vous avez été choisi en tant  qu'ami proche d'Allah, méritant d'être considéré comme un bon serviteur. Chaque croyant désire être récompensé par Sa proximité, Son amitié et Sa bénédiction. Afin de réaliser ce désir, cependant, ils ne doivent pas  considérer ces dons comme étant l'apanage des prophètes et ils doivent réaliser que la miséricorde et la grâce de notre Seigneur sont très importantes. Allah révèle qu'Il exaucerait Toutes les prières faites par les croyants sincères qui se tournent vers Lui. Pour cette raison, les Hommes et les Femmes doivent faire de leur mieux  pour atteindre le statut élevé des prophètes.

"Certes, ceux à qui nous aurons, par antériorité, accordé la plus belle [récompense], ceux-là en seront écartés». (Sourate al-Anbiya, 101)

 Ce verset fait référence à ceux à qui Allah a donné de bonnes qualités. Allah donne a tout le monde, quel que soit le sexe, l'opportunité de devenir une des personnes élu de son peuple. Mais ce que nous devons-faire accomplir cela, est de nous lier avec Allah à travers notre amour pour Lui et à tenir à Lui plus qu'à toute autre chose,  en vivant selon ce qui Lui plaît. Quiconque vit cette foi sincère, si Allah le veut, trouvera la meilleure récompense en Sa présence.

Harun Yahia


ECOUTEZ LA SOURATE "MARYAM" SOUS-TITRÉE EN FRANÇAIS, RECITÉE ADMIRABLEMENT PAR CHEIKH AL-AFASSI


Mohammed Hassan et le Talmud
envoyé par Btoux_1979. - L'info internationale vidéo.
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 18:52
 "CHRIST" N'EST PAS UN NOM

Aujourd'hui, plus d'un milliard de chrétiens, acceptent aveuglément l'appellation de "Christ" pour désigner Jésus de Nazareth.

Ils se réfèrent à "mille et une" prophéties contenues dans la Bible (Ancien Testament) pour prouver ce qu'ils prétendent, à savoir que Jésus (Que la Paix soit sur lui) était le Messie attendu par les juifs. Laissons de côté pour un moment les "mille prophéties". Examinons plutôt la seule déclaration sans équivoque que fit Jésus (Que la Paix soit sur lui) dans l'Évangile et voyons s'il tint les promesses qu'il avait faites aux juifs.

Nous devons admettre que le mot Christ n'est pas un nom mais bien un titre.

 C'est une traduction de l'hébreu Messiah qui signifie "oint" et qui se dit en grec "Christos" d'où le terme "Christ". Prêtres et rois étaient oints lorsqu'ils étaient consacrés. La Sainte Bible confère même ce titre à un roi païen Cyrus.

Rappelons nous l'Évangile selon Luc:

"Quand le huitième jour fut accompli, il fut circoncis et fut appelé Jésus, du nom indiqué par l'ange avant sa conception." (Luc 2:21)

Le nom qui fut transmis à Marie pour son fils avant même sa naissance était Jésus (Que la Paix soit sur lui) et non Christ. Ce fut seulement après le baptême, reçu des mains de Jean Baptiste, que Jésus (Que la Paix soit sur lui) déclara être le Christ. Les juifs ne furent pas de ceux qui acceptèrent cela comme une vérité. Ils exigèrent une preuve !


LE MIRACLE COMME PREUVE

Matthieu mentionne que de doctes juifs scribes et pharisiens vinrent à Jésus Que la Paix soit sur lui) et lui dirent

"Maître, nous voudrions voir un signe de ta part:' (Matthieu 12:38)

Ce qu'ils voulaient, en réalité, c'était de la prestidigitation, un tour de magie consistant à marcher sur l'eau, à voler dans les airs ou encore à mettre le pied sur des charbons ardents. C'était le genre de "signe" ou de "miracle" qu'ils attendaient. Insatisfaits, ils le prirent pour un sorcier, un magicien, un charlatan.


PAS D'AUTRE SIGNE QUE CELUI DU PROPHÈTE JONAS

De juste droit indigné, Jésus (Que la Paix soit sur lui) leur répondit:

"Une génération mauvaise et adultère recherche un signe, il ne lui sera donné d'autre signe que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre." (Matthieu 12:39 40)


"Pas d'autre signe que celui du prophète Jonas (P)", leur répondit Jésus (P). Il ne fit pas allusion à Bartimée, l'aveugle à qui il avait rendu la vue, ni à la femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, ni même aux deux mille porcs qu'il avait anéantis pour délivrer un démoniaque, encore moins aux trois mille ou cinq mille personnes qu'il avait nourries à satiété avec quelques poissons et quelques pains. "Pas d'autre signe que celui du prophète Jonas", leur répondit Jésus (P). En s'engageant à produire ce signe là et pas un autre Jésus (P) risquait gros, car son titre de Messie (Christ) en dépendait. Jésus s'acquitta t il de sa promesse ? Oui, répond la chrétienté d'une voix unanime sans prendre garde au conseil biblique : "Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon !" (1 Thessaloniciens 5:21)


JONAS FUIT L'APPEL DE DIEU

Quel était le signe (miracle) de Jonas (P) ? Pour le savoir revenons au "Livre de Jonas" dans l'Ancien Testament. Dieu ordonna à Jonas (P) d'aller à Ninive pour mettre en garde les Ninivites, afin que
"chacun revienne de sa mauvaise conduite et de la violence (attachée) aux paumes de ses mains" (Jonas 3:8). Mais Jonas (P) répugnait à aller donner un avertissement aux Ninivites. Il partit donc à Jaffa, au lieu de Ninive, d'où il prit un bateau, pour fuir le commandement de Dieu. Alors qu'il était en mer, une terrible tempête se leva. Selon les croyances superstitieuses des marins, se dérober aux commandements de son Maître pouvait déclencher pareille tempête. "Venez et tirons au sort, (comme on fait à pile ou face) pour connaître celui qui nous attire ce malheur, dirent ils. "Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas" (Jonas 1:7). Quoiqu'ayant failli momentanément à sa mission, Jonas (P) se sacrifia spontanément et courageusement, il leur dit: "Prenez moi, jetez moi dans la mer et la mer se calmera envers vous, car je sais que c'est moi qui attire sur vous cette grande tempête." (Jonas 1:12)



MORT OU VIF ?


Puisque Jonas (P) s'offrit généreusement en sacrifice pour les autres, il n'y avait aucune raison que les marins l'étranglent, le frappent d'un harpon, ou lui brisent un membre avant de le jeter par dessus bord.
"Prenez moi, et jetez moi (dans la mer)" furent ses propres termes. Maintenant, la question est de savoir s'il était mort ou vif, lorsque le capitaine et son équipage le lancèrent à la mer. N'importe quel petit chrétien étant allé au catéchisme, répondrait immédiatement : Vif ! La tempête s'apaisa. Fut ce une coïncidence ? Jonas (P) fut englouti par un poisson. Dans les entrailles du poisson, était il mort ou vif ? "Vif !" Était il mort ou vif, lorsque "dans les entrailles du poisson, [il] pria l'éternel, son Dieu." (Jonas 2:1) ( Dans l'édition française ce passage correspond à Jonas 2:2.)

Le troisième jour, il le vomit sur la' terre ferme. Mort ou vif ? "Vif' bien entendu ! Que prophétisa Jésus (P) à propos de lui même ? "De même que Jonas [...] de même le Fils de l'homme sera..." "Comme Jonas" dit il. Pendant trois jours et trois nuits Jonas (P) était il mort ou vif? "Vif !" "Vif !" "Vif !" est la réponse unanime, tant des juifs et des chrétiens que des musulmans !



CONTRAIREMENT A JONAS


Si Jonas (P) demeura vivant pendant trois jours et trois nuits, Jésus (P) dut donc également demeurer vivant, dans le tombeau, tout comme il l'avait prédit lui même !

Mais pour leur propre salut, les chrétiens s'accrochent à l'idée de la mort de Jésus (P). De ce fait, à la question "Jésus était il mort ou vif pendant trois jours et trois nuits ?" ils ne peuvent que répondre : "Mort". Il y a donc ici une contradiction flagrante entre ce qu'il annonça et ce qu'il accomplit. Jonas (P) vivant et Jésus mort, contrairement à Jonas (P) ! Jésus (P) avait dit "de même que Jonas" non "contrairement à Jonas". Si sa mort s'avérait vraie, Jésus (P) ne serait pas, selon ses propres critères, le vrai Messie attendu par les juifs. Si ce que l'Évangile mentionnée est authentique, comment pouvons nous blâmer les juifs d'avoir proscrit le "Christ" ?


TROIS JOURS + TROIS NUITS


A cela, un docteur en théologie réplique que, dans le passage en question (Matthieu 12:40), c'est sur le facteur "temps" qu'est mis l'accent "de même que Jonas (P) fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre". "Remarquez dit il que dans ce passage, le terme "trois" se répète "quatre" fois pour souligner que c'est en vertu de la période de temps où Jésus (P) restera dans le tombeau qu'il réalisera sa prophétie, et non en vertu d'une similitude avec l'état de Jonas (P) mort ou vif.

Si c'est le facteur temps que Jésus (P) privilégiait, réussit il à tenir la promesse qu'il avait faite aux Juifs ? Bien entendu ! répondent les dogmatiques chrétiens.


VENDREDI SAINT



Une question se pose alors: "Quand le Christ fut il crucifié ?" "Vendredi !" répond unanimement le monde chrétien. N'est ce pas la raison pour laquelle nous célébrons le "Vendredi Saint" dans tout le monde chrétien de l'Amérique à la Zambie en passant par l'Éthiopie et le Zaïre ? Pourquoi ce vendredi là est il un jour saint ? Parce que c'est ce jour là précisément que le Christ mourut sur la croix, pour nous purifier de nos péchés, disent les chrétiens. Ainsi il mourut sur la croix un vendredi, il y a 1950 ans. "Oui !" disent les chrétiens.

D'après les Evangiles, les juifs étaient pressés d'éliminer Jésus. Dès le lendemain de son procès, qui s'était déroulé en pleine nuit, ils le conduisirent devant Pilate, puis devant Hérode, pour le ramener ensuite devant Pilate. Les personnages influents craignaient le peuple car Jésus était son sauveur, son bienfaiteur. Ses ennemis devaient donc s'en débarrasser au plus vite et ils y parvinrent. Cependant, comme c'était vendredi, ils furent aussi pressés de le descendre de la croix qu'ils ne l'avaient été de l'y mettre, car son corps devait être enlevé avant le coucher du soleil, pour cause de Sabbat. En effet, le Sabbat commençait le vendredi soir à dix heures, et le Deutéronome avait prescrit aux Juifs de ne pas laisser les corps en croix pendant le Sabbat car ils étaient "objets" de la malédiction auprès de Dieu" et "tu ne souilleras pas le territoire que l'Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage", poursuit le passage (21:23).

Pour satisfaire aux prescriptions religieuses des scribes et des pharisiens, les disciples de Jésus (P) qui l'étaient "en secret" descendirent son corps de la croix. Ils lui firent la toilette mortuaire selon le rite juif, l'enduirent d'"un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès" (Jean 19:39), et, avant la tombée de la nuit, déposèrent son corps recouvert d'un linceul dans un sépulcre.


POURQUOI "SUPPOSÉ" ?


S'il y a des différences notoires entre les divers cultes et groupes chrétiens, ils sont cependant unanimes sur le fond. Jésus (P) est supposé reposer dans le tombeau la nuit du vendredi, il est également supposé y reposer le samedi et la nuit du samedi. Les chrétiens sont pleinement d'accord avec ceci. Si je répète le terme "supposé" trois fois, c'est parce que les Evangiles ne disent pas un mot sur le moment exact où Jésus (P) sortit du tombeau. Il se peut qu'il ait été emmené, par ses disciples, dans la nuit du vendredi, vers un endroit plus approprié et plus paisible. En tout état de cause, je ne peux assumer la responsabilité du silence des auteurs des Evangiles. C'est pourquoi, je répète le terme "supposé" trois fois.

Pour clore cette analyse, voyons si Jésus (P) resta trois jours et trois nuits dans le tombeau.

Semaine de Pâques

Dans la tombe

Jours

Nuits

Vendredi
Déposé dans la tombe avant
le coucher du soleil

-

une nuit

Samedi
Présent dans la tombe

un jour

une nuit

Dimanche
Disparu avant
le lever du soleil

-

-

TOTAL

un jour

deux nuits


Il n'est pas permis de douter que le total est d'un jour et deux nuits et non de trois jours et trois nuits. Au regard des Ecritures chrétiennes Jésus (P) aurait failli à sa promesse "deux" fois.

En premier lieu, contrairement à Jonas (P) qui était "vivant" dans les entrailles du poisson, Jésus (P) était mort pendant le même nombre de jours; les chrétiens prétendent donc que ce qui est arrivé à Jésus (P) est exactement le contraire de ce qui est arrivé à Jonas (P).

En second lieu, nous découvrons que Jésus (P) n'a pas tenu sa promesse au regard du facteur temps. Le plus grand mathématicien qui puisse exister dans le monde chrétien ne pourra obtenir le résultat escompté, à savoir trois jours et trois nuits, car n'oublions pas que les Evangiles disent clairement que Marie Madeleine alla à la tombe de Jésus (P) et la trouva vide le Dimanche matin (premier jour de la semaine) "avant le lever du soleil".


MERCREDI SAINT


Par sa connaissance de l'arithmétique, la famille Amstrong oppose un démenti au monde chrétien dans sa totalité. J'ai assisté récemment à une conférence à l'Holiday Inn de Durban (Afrique du Sud), donné par M. Robert Fahey du magazine "Plain truth", conférence lors de laquelle il tente d'apporter, à un auditoire chrétien, la preuve que Jésus (p) avait été crucifié un mercredi et non un vendredi comme le suppose la chrétienté depuis deux millénaires ! Selon lui, si à partir du dimanche matin, on compte à rebours trois jours et trois nuits, on tombe sur mercredi, qui est donc le jour saint.

Toutes mes félicitations à M. Fahey pour son ingéniosité. Je voudrais cependant lui demander: "Comment se peut il que toute la chrétienté, sans exception, célèbre depuis 2000 ans le vendredi saint au lieu du mercredi saint ?"

Ainsi, un milliard deux cent mille chrétiens de par le monde ignoraient le jour exact de la prétendue crucifixion ! Et selon M. Fahey, l'Église catholique de Rome elle même qui se réclame d'une lignée ininterrompue de Papes depuis Pierre jusqu'à nos jours se fourvoierait !


DIEU OU DIABLE



Il s'agissait donc de savoir qui, depuis deux millénaires, induisit en erreur des millions de chrétiens. ETAIT CE Dieu ou le Diable ?

"Le diable", répondit catégoriquement M. Fahey. "S'il est si aisé au diable, lui dis je, de jeter le trouble chez les chrétiens pour des choses aussi élémentaires que la célébration d'un jour saint un mercredi ou un vendredi, ne lui est il pas encore plus aisé de les abuser sur des choses plus graves concernant Dieu lui même ?" Sur ce, M. Fahey rougit et partit.

Si cette position reflète aujourd'hui la nouvelle tendance de la chrétienté, nous pouvons nous demander si elle ne constitue pas la plus grande mystification qu'ait jamais connu l'histoire !

Nous présentons ici un extrait de
LA FUTURE
CONSTITUTION
DU MONDE

à propos de
L'Origine de  L'Homme

 

"Ô Vous, les hommes!
Nous vous avons créés 
d'un mâle et d'une femelle.
Nous vous avons constitués 
en peuples et en tribus 
pour que vous vous connaissiez 
entre vous. 
Le plus noble d'entre vous, 
auprès de Dieu, 
est le plus pieux d'entre vous. 
-Dieu est celui qui sait 
et qui est bien informé
-

Saint Coran 49:13



texte publié par ahmed Deedat
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 13:18

Respecter le Coran mène au droit chemin, car:  

  • "Ils ont pourtant reçu comme nouvelles de quoi les empêcher (du mal) ; [Cela est] une sagesse parfaite..." (Sourate al-Qamar, 4-5) 

Dans un autre verset, Allah nous rappelle que les versets du Coran et les histoires des peuples passés fournissent de nombreux exemples et beaucoup de conseils : 

  •  "Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce n'est point là un récit fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient." (Sourate Yusuf, 111) 

Allah mentionne les femmes pieuses qui se soumirent à Lui du plus profond de leurs cœurs afin que les croyants puissent apprendre leurs traits de caractère exemplaires et puissent ensuite les imiter. Ces versets parlent aussi des femmes qui persistent dans leur incroyance bien qu’étant invitées à croire, et qui s'éloignent ainsi elles-mêmes de Sa miséricorde.

Dans les pages suivantes, nous allons étudier les exemples de bon caractère des femmes musulmanes pieuses mentionnées dans le Coran et révéler les caractéristiques des femmes incroyantes qui se sont perdues dans le reniement. Nous pouvons apprendre plusieurs leçons de celles qui n'ont pas pu ou pas voulu comprendre la supériorité de la foi tout en étant sous la protection des prophètes.  

Le bon caractère de la femme de Pharaon

Allah mentionne deux modèles de femmes pour les croyants : Maryam et la femme de Pharaon. Depuis le début de ce livre, nous avons montré comment Allah a choisi Maryam entre toutes les femmes à cause de sa chasteté, de sa dévotion venant du cœur et da sa foi profonde en Lui. Le caractère de la femme de Pharaon est décrit ci-dessous :  

  • Et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre ; et sauve-moi des gens injustes." (Sourate at-Tahrim, 11)   

La femme de Pharaon est un autre modèle pour les femmes croyantes. Elle témoigna de près de la nature violente de Pharaon, des extrêmes dans lesquels il puisait son reniement et comment il opprima les juifs.

Comme "En vérité, Pharaon fut certes superbe sur terre et il fut du nombre des outranciers." (Sourate Yunus, 83) le révèle, Pharaon était un homme impitoyable et méchant qui soumettait son peuple à la violence. Par exemple, il ne faisait pas de mal aux femmes, mais tuait leurs enfants mâles. Cette punition était insupportable. Toute l'Egypte lui appartenait, et il vivait dans une grande richesse et avec grandeur. Personne n'osait le contredire ou se rebeller contre lui, car il était, selon la tradition égyptienne, considéré comme le dieu des égyptiens et des israélites. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.)

Allah envoya le Prophète Moïse (psl) comme un rappel à Pharaon et un sauveur pour les israélites. Après que le Prophète Moïse (psl) eût invité les égyptiens à la vraie religion d’Allah et à renoncer à leurs idoles pour Allah, Pharaon menaça tout le monde : 

  •  "Si tu adoptes, dit [Pharaon], une autre divinité que moi, je te mettrai parmi les prisonniers." (Sourate ash-Shu'ara, 29) 

 De là, seuls quelques jeunes croyaient :  

  • "Personne ne crut (au message) de Moïse, sauf un groupe de jeunes gens de son peuple, par crainte de représailles de Pharaon et de leurs notables," (Sourate Yunus, 83) 

Les magiciens de la cour qui répondirent à l'appel du Prophète Moïse (psl) à la foi en croyant en lui firent face aux méthodes violentes et cruelles de Pharaon :   

  • Y avez-vous cru avant que je ne vous (le) permette ? dit Pharaon. C'est bien un stratagème que vous avez manigancé dans la ville, afin d'en faire partir ses habitants. Vous saurez bientôt... Je vais vous couper la main et la jambe opposées, et puis, je vous crucifierai tous. (Sourate al-A'raf, 123-24)  

Un autre verset révèle la raison d'une telle cruauté :   

  • Tu ne te venges de nous que parce que nous avons cru aux preuves de notre Seigneur, lorsqu'elles nous sont venues. O notre Seigneur ! Déverse sur nous l'endurance et fais nous mourir entièrement. (Sourate al-A'raf, 126) 

La méchanceté de Pharaon envers les gens qui rejetaient son autorité en croyant en Allah était clairement visible. Mais sa femme, malgré le fait qu'elle savait tout ça, ne craignait pas le châtiment ou la cruauté de Pharaon, car elle considérait que gagner la bénédiction, l'amour et la proximité d’Allah était beaucoup plus important. Sa dévotion et sa soumission envers Lui, autant que sa patience, sa foi et le courage qu'elle affichait quand elle cachait sa foi dans des circonstances difficiles, sont des leçons exemplaires pour tous les croyants.

 

De plus, on ne doit pas oublier que puisque seul Pharaon possédait tous les trésors et dons de l'Egypte, elle tenait à renoncer à tout cela afin de gagner la bénédiction d’Allah et pour vivre selon la moralité islamique. En d'autres mots, elle considérait toutes les possessions de son mari comme inutiles. Sa sincérité est clairement visible dans sa prière : 

  • ... Quand elle dit "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison au paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre ; et sauve-moi des gens injustes." (Sourate at-Tahrim, 11)   

Son caractère supérieur prouve qu'elle n'était pas attachée à cette vie terrestre, mais qu'elle désirait seulement la bénédiction d’Allah, Sa miséricorde et Son paradis. Allah montre cette foi sincère comme un exemple pour tous les musulmans et Il la rend supérieure dans les deux mondes.

 

La dévotion de la mère du Prophète Moïse (psl)

Allah révèle que Pharaon était un impénitent, un dirigeant despote qui opprimait son peuple et massacrait les enfants mâles de sa nation : 

Pharaon était hautain sur terre ; il répartit en clans ses habitants, afin d'abuser de la faiblesse de l'un d'eux : Il égorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs femmes. Il était vraiment parmi les fauteurs de désordre. (Sourate al-Qasas, 4)

Le Prophète Moïse (psl) est né en Egypte durant cette loi oppressive. Allah le choisit et lui ordonna de se battre contre l'oppression de Pharaon. Allah informa sa mère qu'elle devait le protéger : 

  • Lorsque Nous révélâmes à ta mère ce qui fut révélé : "Mets-le dans le coffret, puis jette celui-ci dans les flots pour qu'ensuite le fleuve le lance sur la rive ; un ennemi à Moi et à lui le prendra." (Sourate Ta Ha, 38-39)   
  • Et Nous révélâmes à la mère de Moïse [ceci] : "Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n'aie pas peur et ne t'attriste pas : Nous te le rendrons et ferons de lui un messager." (Sourate al-Qasas, 7)  

Allah rappela à la mère du Prophète Moïse (psl) de ne pas avoir peur ou d'avoir de la peine. Au lieu de cela, elle plaça son nouveau-né dans une boîte qu'elle plaça ensuite sur l'eau. Exécuter un tel ordre nécessite d'avoir une foi et une confiance sincères en Allah, sans mentionner la soumission. Mais sa mère fut testée avec cet évènement et elle passa l'examen, ce qui révèle son caractère supérieur autant que sa dévotion et sa confiance en Lui. Ainsi, elle devint un exemple pour tous les croyants jusqu'au jour du jugement.

Après avoir exécuté Son ordre, et sachant que ce test l'éprouverait dans ses limites, Allah raffermit son cœur avec la patience et la persévérance :   

  • Et le cœur de la mère de Moïse devient vide. Peu s'en fallut qu'elle ne divulguât tout, si Nous n'avions pas renforcé son cœur pour qu'elle restât du nombre des croyants. (Sourate al-Qasas, 10)   

Comme le verset suivant le révèle, la mère du Prophète Moïse (psl) demanda à sa sœur de le suivre sans être vue pour savoir ce qui allait arriver à son fils :  

  •  "Elle dit à sa sœur : 'Suis-le' ; elle l'aperçut alors de loin, et ils ne s'en rendirent pas compte." (Sourate al-Qasas, 11) 

Allah détermina le destin du Prophète Moïse (psl) et créa toutes les choses afin que les évènements se déroulent comme Il l'a voulu. Il amena le Prophète Moïse (psl), qui devait combattre Pharaon, lequel le prit dans son palais et l'éleva dans sa famille. Allah le fit également allaiter par sa véritable mère, car sa sœur conseilla à la famille de Pharaon de l'élever et suggéra à sa propre mère d'être sa nourrice :  

  • Nous lui avions interdit auparavant (le sein) des nourrices. Elle (la sœur de Moïse) dit donc : "Voulez-vous que je vous indique les gens d'une maison qui s'en chargeront pour vous tout en étant bienveillants à son égard ?" (Sourate al-Qasas, 12)   

Plus tard, Allah réunit le Prophète Moïse (psl) avec sa mère pour la raison suivante :  

LE CORANAinsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son œil se réjouisse, qu'elle ne s'affligeât pas et qu'elle sût que la promesse d'Allah est vraie. Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. (Sourate al-Qasas, 13) 

 Comme le verset l'indique, Allah testa la dévotion de la mère du Prophète Moïse (psl) et, en réponse à sa patience, à sa soumission et à sa force de caractère, arrangea les évènements pour qu'elle prenne soin de lui. Allah fit aussi de cet évènement une cause pour le Prophète Moïse (psl), qui devrait assumer un jour de grandes responsabilités en Egypte et combattre pour la liberté des israélites contre l'oppression de Pharaon, afin d'être amené dans le palais de Pharaon à proximité de lui. Allah révèle :  

  • Les gens de Pharaon le recueillirent, pour qu'il leur soit un ennemi et une source d'affliction ! Pharaon, Haman et leurs soldats étaient fautifs. (Sourate al-Qasas, 8)   
  • Et la femme de Pharaon dit : "(Cet enfant) réjouira mon œil et le tien ! Ne le tuez pas. Il pourrait nous être utile ou le prendrons-nous pour enfant." Et ils ne pressentaient rien. (Sourate al-Qasas, 9)   

Allah crée toutes choses selon un destin particulier et teste les gens avec des évènements selon cette destinée. Comme Il le révèle, notre Seigneur annonce de bonnes nouvelles à ceux qui sont patients, comme dans le cas de la mère du Prophète Moïse (psl), et Il les guidera vers le bien avec Sa miséricorde :  

LE CORANTrès certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants (Sourate al-Baqarah, 155)

 

Les femmes aidées par le Prophète Moïse (psl)

Allah révèle qu'après avoir quitté l'Egypte, le Prophète Moïse (psl) alla vers l'Est, en direction de Madyan. Là, il vit deux femmes qui attendaient près d'un puits pour que leurs animaux boivent. Quand il les questionna à ce propos, elles lui dirent que puisque leur père était trop âgé pour faire ce travail, elles devaient amener leurs animaux. Cependant, elles devaient attendre à cause des bergers qui étaient déjà présents. Allah raconte cette situation :  

  • Et quand il fut arrivé au point d'eau de Madyan, il y trouva un attroupement de gens abreuvant [leurs bêtes] et il trouva aussi deux femmes se tenant à l'écart et retenant [leurs bêtes]. Il dit : "Que voulez-vous ?" Elles dirent : "Nous n'abreuverons que quand les bergers seront partis ; et notre père est fort âgé." Il abreuva [les bêtes] pour elles. (Sourate al-Qasas, 23-24) 

Leur comportement montre qu'elles étaient des femmes très chastes qui cherchaient à se protéger dans les environnements qu'elles considéraient comme dangereux et peu convenables. Les bergers les forçaient à rester à bonne distance du puits. L'apparence loyale du Prophète Moïse (psl) convainquit les femmes qu'elles pouvaient parler avec lui. Après avoir appris leur situation, il prit sur lui de les aider à abreuver leurs animaux.

Le comportement de ces deux femmes est un bon exemple pour toutes les femmes musulmanes. En dépit d'être dans le besoin, elles préféraient protéger leur chasteté même si cela compliquait les choses pour elles. Sachant qu'il était plus important d’obtempérer à Allah, elles choisissaient d'attendre. Par conséquent, Allah leur envoya une personne loyale pour les aider.

Allah leur donna une grande bénédiction en leur envoyant le Prophète Moïse (psl), qui fit boire leurs animaux et pria : 

  •  "Seigneur, j'ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi." (Sourate al-Qasas, 24)

Plus tard, une des femmes revint et dit que son père l'invitait dans sa maison en récompense de son aide :    

  • Puis l'une des deux femmes vint à lui, d'une démarche timide, et lui dit : "Mon père t'appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé pour nous." (Sourate al-Qasas, 25)  
  • L'une d'elles dit : "O mon père, engage-le [à ton service] moyennant salaire, car le meilleur à engager c'est celui qui est fort et digne de confiance." (Sourate al-Qasas, 26)  

Très clairement, elle informa son père qu'elle considérait le Prophète Moïse (psl) comme étant une personne loyale. Après avoir vu la vérité dans les paroles de sa fille, son père lui demanda d'envisager le mariage avec une de ses filles.

Le comportement de ces femmes, particulièrement leur protection de leur chasteté, est un bon exemple pour toutes les musulmanes. En retour de leur dévotion à cet égard, Allah allégea leur fardeau avec une personne loyale et permit à l'une d'elle de devenir la femme du Prophète Moïse (psl).

 

Balqis, Reine de Saba

Par la grâce et les dons d’Allah, le Prophète Salomon (psl) établit un grand royaume, un qui est toujours admiré, avec ses armées de djinns et d'hommes. Son palais fut construit en utilisant les technologies les plus avancées de son époque et il affichait un grand style esthétique. Le Coran raconte que Balqis, la reine de Saba, établit un dialogue économique et politique avec le Prophète Salomon (psl). Sans aucun doute, il y a des conseils et de la sagesse dans ces informations données aux croyants.

Allah révèle qu'une huppe dans l'armée du Prophète Salomon (psl) lui apporta des informations très importantes concernant la reine de Saba :  

  • Mais elle n'était restée (absente) que peu de temps et dit : "J'ai appris ce que tu n'as point appris ; et je te rapporte de Saba" une nouvelle sûre : J'ai trouvé qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu'elle a un trône magnifique. Je l'ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d'Allah. Le diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés. Que ne se prosternent-ils devant Allah Qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ? (Sourate an-Naml, 22-25) 

Premièrement, la huppe donna au Prophète Salomon (psl) des informations concernant les qualités de la reine : elle possédait tout en abondance, dirigeait le royaume de Saba et avait un magnifique trône. Elle attira de ce fait l’attention sur la puissance de son royaume et son autorité.

A partir de ces informations, le Prophète Salomon (psl) écrivit une lettre à Balqis et l'invita à croire en Allah et à se soumettre à Lui. La reine réalisa immédiatement la signification de cette lettre et en discuta avec son cercle intime. Cet évènement est raconté dans le Coran :

LE CORANLa reine dit : "O notables ! Une noble lettre m'a été lancée. Elle vient de Salomon ; et c'est : "Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission." Elle dit : "O notables ! Conseillez-moi sur cette affaire : je ne déciderai rien sans que vous ne soyez présents (pour me conseiller)." (Sourate an-Naml, 29-32)  

Ses conseillers répondirent :

LE CORAN "Ils dirent : "Nous sommes détenteurs d'une force et d'une puissance redoutable. Le commandement cependant t'appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner," (Sourate an-Naml, 33)

Cela montre qu'elle avait un grand pouvoir sur son royaume.

Elle suivit l’avis de ses conseillers et choisit la prudence :  

LE CORANElle dit : "En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent. Moi, je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les envoyés ramèneront." (Sourate an-Naml, 34-35)

 

Son premier but était de découvrir sa véritable intention. Le Prophète Salomon (psl), lequel comprit sa stratégie, rejeta ses cadeaux et lui envoya un autre message :  

LE CORAN[Salomon dit au messager :] Retourne vers eux. Nous viendrons avec des armées contre lesquelles ils n'auront aucune résistance et nous les en expulserons tout humiliés et méprisés. (Sourate an-Naml, 37)

 

Il l'avertit une fois de plus de la puissance de son irrésistible armée et lui conseilla de se rendre. Il demanda également que les chefs de son armée lui apportassent son trône, car il symbolisait son autorité. Un démon d'entre les djinns l’apporta le temps qu'il faut pour cligner des yeux, et le Prophète Salomon (psl) le fit modifier. Quand Balqis vint enfin à lui, il lui demanda si ce trône était le sien :  

LE CORANQuand elle fut venue on lui dit : "Est-ce que ton trône est ainsi ?" Elle dit : "C'est comme s'il l'était." - [Salomon dit] : "Le savoir nous a été donné avant elle ; et nous étions déjà soumis." Or, ce qu'elle adorait en dehors d'Allah l'empêchait (d'être croyante) car elle faisait partie d'un peuple de négateurs. (Sourate an-Naml, 42-43)

 

Malgré le fait d'appartenir à un pays d'adorateurs du soleil, la reine de Saba fut plutôt affectée par la manière sincère de la lettre du Prophète Salomon (psl), son style rationnel, son pouvoir et son palais très impressionnant. Tout ceci l'amena à croire et à devenir une musulmane. Allah révèle sa soumission à lui :  

LE CORANOn lui dit : "Entre dans le palais." Puis, quand elle le vit, elle le prit pour de l'eau profonde et elle se découvrit les jambes. Alors, [Salomon] lui dit : "Ceci est un palais pavé de cristal." - Elle dit : "Seigneur, je me suis fait du tort à moi- même : Je me soumets avec Salomon à Allah, Seigneur de l'univers." (Sourate an-Naml, 44)

 

Cette histoire de la reine de Saba et du Prophète Salomon (psl) contient une sagesse et des conseils. La capacité de la reine à raisonner correctement lui permit de voir la vérité et d'agir en conséquence. Malgré ses croyances très différentes, elle se soumit à Allah et crut en Lui sans hésitation quand elle réalisa la vérité. C'est un exemple de comportement exemplaire.

 

Les femmes qui refusent de se rendre à l'évidence :les femmes du Prophète Lot (psl) et du Prophète Noé (psl)

Allah rapporte également des informations concernant deux femmes qui Le reniaient et qui ont donc atteint leur destin final : une demeure en enfer. Elles ont quelque chose de très important en commun : leurs maris étaient prophètes.

Les prophètes sont des personnes élues par Allah, Qui les honora en faisant d'eux Ses messagers et en augmentant leurs capacités physiques et mentales. Pour cette raison, il est très important de noter que les femmes du Prophète Noé (psl) et du Prophète Lot (psl) n'avaient pas la foi, malgré le fait de savoir que les Prophètes agissent seulement selon la vraie révélation et malgré le fait d'être témoins de la foi sincère de leur mari, de leur bon caractère, de leurs paroles sages et de leurs décisions rationnelles. Ces deux femmes, cependant, devinrent plus tard ingrates et elles les trahirent. Allah dit :  

  • Allah propose comme exemple aux infidèles la femme de Noé et celle de Lot. Elles étaient sous l'autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent et ils ne furent d'aucune aide pour [ces deux femmes] vis-à-vis d'Allah. Et il [leur] fut dit : "Entrez toutes les deux en enfer, avec ceux qui y entrent." (Sourate at-Tahrim, 10) 

En dépit de leur proximité avec ces Prophètes aimés par Allah et qui gagnent Sa bénédiction et le paradis, ces femmes n'ont pas bénéficié de la miséricorde d'Allah. De plus, leur manque de sincérité a provoqué Son courroux envers elles. Par exemple, la femme du Prophète Lot (psl) a été tuée en même temps que son peuple incroyant :  

  • Puis son peuple n'eut que cette réponse : "Expulsez de votre cité la famille de Lot ! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. Nous le sauvâmes ainsi que sa famille, sauf sa femme pour qui Nous avions déterminé qu'elle serait du nombre des exterminés. Et Nous fûmes pleuvoir sur eux une pluie (de pierres). Et quelle mauvaise pluie que celle des gens prévenues ! (Sourate an-Naml, 56-58)  
  • Et quand Nos anges apportèrent à Abraham la bonne annonce, ils dirent : "Nous allons anéantir les habitants de cette cité car ses habitants sont injustes." Il dit : "Mais Lot s'y trouve !" Ils dirent : "Nous savons parfaitement qui y habite : nous le sauverons certainement, lui et sa famille, excepté sa femme qui sera parmi ceux qui périront." Et quand Nos anges vinrent à Lot, il fut affligé pour eux, et se sentit incapable de les protéger. Ils lui dirent : "Ne crains rien et ne t'afflige pas... Nous te sauverons ainsi que ta famille, excepté ta femme qui sera parmi ceux qui périront. Nous ferons tomber du ciel un châtiment sur les habitants de cette cité, pour leur perversité." (Sourate al-Ankabut, 31-34)

Ces deux femmes ont eu l'opportunité dans leur vie mondaine de devenir les femmes des prophètes. Mais aucune d'entre elles n'a pu convertir cette opportunité en grande récompense dans les deux mondes. Pour cette raison, elles ont subi le courroux d’Allah et furent avilies et rabaissées. 

La Femme du gouverneur égyptien

Allah mentionne la femme d'un gouverneur égyptien. A la suite de la conspiration menée par ses frères, le Prophète Joseph (psl) fut vendu par un commerçant à ce gouverneur égyptien. Allah révèle les circonstances de son arrivée dans cette famille :  

LE CORANEt celui qui l'acheta était de l'Egypte, Il dit à sa femme : "Accorde-lui une généreuse hospitalité. Il se peut qu'il nous soit utile ou que nous l'adoptions comme notre enfant." Ainsi avons-nous raffermi Joseph dans le pays et nous lui avons appris l'interprétation des rêves. Et Allah est souverain en Son commandement : mais la plupart des gens ne savent pas. Et quand il eut atteint sa maturité Nous lui accordâmes sagesse et savoir. C'est ainsi que nous récompensons les bienfaisants. (Sourate Yusuf, 21-22)  

Allah a placé le Prophète Joseph (psl) dans cette famille. Quand il eut atteint l'âge adulte, Allah lui accorda la connaissance et la sagesse, lui apprit comment interpréter les rêves, lui donna la préférence sur tous les autres et lui apporta Son soutien et Sa grâce.  


Harun Yahia

 


 

Marie (Maryam) une musulmane exemplaire  

 


Note ajoutée par Aladin :

Il est rapporté dans les Sahih d'Al Bokhari et Muslim, d'après Ibn Fudhaïl , d’après ‘Umâra , d’après Abî Zur’a , d’après Abou  Huroreira:
" Jibril (Gabriel) est descendu sur le Prophète (paix et bénédiction sur lui) alors que Khadija* arrivait et lui dit " Voici Khadija qui arrive avec un plat contenant de la nourriture (ou selon d'autres variantes: contenant une boisson ou une sauce), lorsqu'elle s'approchera transmets lui le Salam (salut) de la part de Son Seigneur Le Très Haut et de ma part et annonçe lui cette bonne nouvelle " Une demeure au paradis en "Qassab" (perle creuse) dans laquelle il n'y aura ni  "Sakhab" (bruit, chahut)  ni "Nassab" (fatigue, lassitude)"
*Khadija, la mère des croyants est la première épouse de Prophète. Elle fut le symbole de la fidélité et le refuge du Maitre des Prophètes, la bien aimée de nos coeurs et du coeur de notre Prophète ( paix et benediction sur lui). 


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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 12:13

 
بِسْمِ اللّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

De par le nom de Dieu, Tout MiséricordieuxTout-Compatissant.
الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي أَنزَلَ عَلَى عَبْدِهِ الْكِتَابَ وَلَمْ يَجْعَل لَّهُ عِوَجَا (1
1. Louange à Dieu qui a fait descendre sur Son serviteur [Mouhammad], le Livre, et n'y a point introduit de tortuosité (ambiguïté)!

قَيِّمًا لِّيُنذِرَ بَأْسًا شَدِيدًا مِن لَّدُنْهُ وَيُبَشِّرَ الْمُؤْمِنِينَ الَّذِينَ يَعْمَلُونَ الصَّالِحَاتِ أَنَّ لَهُمْ أَجْرًا حَسَنًا (2
2. Un livre] d'une parfaite droiture pour avertir d'une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux croyants qui font de bonnes oeuvres qu'il y aura pour eux une belle récompense.

مَاكِثِينَ فِيهِ أَبَدًا (3
3. où ils demeureront éternellement,

وَيُنذِرَ الَّذِينَ قَالُوا اتَّخَذَ اللَّهُ وَلَدًا (4
4. et pour avertir ceux qui disent : "Dieu S'est attribué un enfant."

مَّا لَهُم بِهِ مِنْ عِلْمٍ وَلَا لِآبَائِهِمْ كَبُرَتْ كَلِمَةً تَخْرُجُ مِنْ أَفْوَاهِهِمْ إِن يَقُولُونَ إِلَّا كَذِبًا (5
5. Ni eux ni leurs ancêtres n'en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu'ils disent n'est que mensonge.

فَلَعَلَّكَ بَاخِعٌ نَّفْسَكَ عَلَى آثَارِهِمْ إِن لَّمْ يُؤْمِنُوا بِهَذَا الْحَدِيثِ أَسَفًا (6
6. Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu'ils ne croient pas en ce discours!

نَّا جَعَلْنَا مَا عَلَى الْأَرْضِ زِينَةً لَّهَا لِنَبْلُوَهُمْ أَيُّهُمْ أَحْسَنُ عَمَلًا (7
7. Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d'éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d'entre eux sont les meilleurs dans leurs actions.

وَإِنَّا لَجَاعِلُونَ مَا عَلَيْهَا صَعِيدًا جُرُزًا (8
8. Puis, Nous allons sûrement transformer sa surface en sol aride.

أَمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَابَ الْكَهْفِ وَالرَّقِيمِ كَانُوا مِنْ آيَاتِنَا عَجَبًا (9
9. Penses-tu que les gens de la Caverne et d'ar-Raquim ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges?

إِذْ أَوَى الْفِتْيَةُ إِلَى الْكَهْفِ فَقَالُوا رَبَّنَا آتِنَا مِن لَّدُنكَ رَحْمَةً وَهَيِّئْ لَنَا مِنْ أَمْرِنَا رَشَدًا (10
10. Quand les jeunes se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : "Ô notre Seigneur, donne nous de Ta part une miséricorde; et assure nous la droiture dans tout ce qui nous concerne".

فَضَرَبْنَا عَلَى آذَانِهِمْ فِي الْكَهْفِ سِنِينَ عَدَدًا (11
11. Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années.

ثُمَّ بَعَثْنَاهُمْ لِنَعْلَمَ أَيُّ الْحِزْبَيْنِ أَحْصَى لِمَا لَبِثُوا أَمَدًا (12
12. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour.

نَحْنُ نَقُصُّ عَلَيْكَ نَبَأَهُم بِالْحَقِّ إِنَّهُمْ فِتْيَةٌ آمَنُوا بِرَبِّهِمْ وَزِدْنَاهُمْ هُدًى (13
13. Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur; et Nous leurs avons accordé les plus grands moyens de se diriger [dans la bonne voie].

وَرَبَطْنَا عَلَى قُلُوبِهِمْ إِذْ قَامُوا فَقَالُوا رَبُّنَا رَبُّ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ لَن نَّدْعُوَ مِن دُونِهِ إِلَهًا لَقَدْ قُلْنَا إِذًا شَطَطًا (14
14. Nous avons fortifié leurs coeurs lorsqu'ils s'étaient levés pour dire : "Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre : jamais nous n'invoquerons de divinité en dehors de Lui, sans quoi, nous transgresserions dans nos paroles.

هَؤُلَاء قَوْمُنَا اتَّخَذُوا مِن دُونِهِ آلِهَةً لَّوْلَا يَأْتُونَ عَلَيْهِم بِسُلْطَانٍ بَيِّنٍ فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللَّهِ كَذِبًا (15
15. Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités. Que n'apportent-ils sur elles une preuve évidente? Quel pire injuste, donc que celui qui invente un mensonge contre Dieu?

وَإِذِ اعْتَزَلْتُمُوهُمْ وَمَا يَعْبُدُونَ إِلَّا اللَّهَ فَأْوُوا إِلَى الْكَهْفِ يَنشُرْ لَكُمْ رَبُّكُم مِّن رَّحمته ويُهَيِّئْ لَكُم مِّنْ أَمْرِكُم مِّرْفَقًا (16
16. Et quand vous vous serez séparés d'eux et de ce qu'ils adorent en dehors deDieu, réfugiez-vous donc dans la caverne : votre Seigneur répandra de Sa miséricorde sur vous et disposera pour vous un adoucissement à votre sort".

 تَرَى الشَّمْسَ إِذَا طَلَعَت تَّزَاوَرُ عَن كَهْفِهِمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَإِذَا غَرَبَت تَّقْرِضُهُمْ ذَاتَ الشِّمَالِ وَهُمْ فِي فَجْوَةٍ مِّنْهُ ذَلِكَ مِنْ آيَاتِوَ اللَّهِ مَن يَهْدِ اللَّهُ فَهُوَ الْمُهْتَدِ وَمَن يُضْلِلْ فَلَن تَجِدَ لَهُ وَلِيًّا مُّرْشِدًا (17
17. Tu aurais vu le soleil, quand il se lève, s'écarter de leur caverne vers la droite, et quand il se couche, passer à leur gauche, tandis qu'eux-mêmes sont là dans une partie spacieuse (de la caverne)... Cela est une des merveilles de Dieu. Celui que Dieu guide, c'est lui le bien-guidé. Et quiconque Il égare, tu ne trouvera alors pour lui aucun allié pour le mettre sur la bonne voie.

وَتَحْسَبُهُمْ أَيْقَاظًا وَهُمْ رُقُودٌ وَنُقَلِّبُهُمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَذَاتَ الشِّمَالِ وَكَلْبُهُم بَاسِطٌ ذِرَاعَيْهِ بِالْوَصِيدِ لَوِ اطَّلَعْتَ عَلَيْهِمْ لَوَلَّيْتَ مِنْهُمْ فِرَارًا وَلَمُلِئْتَ مِنْهُمْ رُعْبً  18
18. Et tu les aurais cru éveillés, alors qu'ils dorment. Et Nous les tournons sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien est à l'entrée, pattes étendues. Si tu les avais aperçus, certes tu leur aurais tourné le dos en fuyant; et tu aurais été assurément rempli d'effroi devant eux.

وَكَذَلِكَ بَعَثْنَاهُمْ لِيَتَسَاءلُوا بَيْنَهُمْ قَالَ قَائِلٌ مِّنْهُمْ كَمْ لَبِثْتُمْ قَالُوا لَبِثْنَا يَوْمًا أَوْ بَعْضَ يَوْمٍ قَالُوا رَبُّكُمْ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثْتُمْ فَابْعَثُوا أَحَدَكُم بِوَرِقِكُمْ هَذِهِ إِلَى الْمَدِينَةِ فَلْيَنظُرْ أَيُّهَا أَزْكَى طَعَامًا فَلْيَأْتِكُم بِرِزْقٍ مِّنْهُ وَلْيَتَلَطَّفْ وَلَا يُشْعِرَنَّ بِكُمْ أَحَدًا (19
19. Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien [de temps] vous y avez demeuré. Envoyez donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voit quel aliment est le plus pur et qu'il vous apporte de quoi vous nourrir. Qu'il agisse avec tact; et qu'il ne donne l'éveil à personne sur vous.

إِنَّهُمْ إِن يَظْهَرُوا عَلَيْكُمْ يَرْجُمُوكُمْ أَوْ يُعِيدُوكُمْ فِي مِلَّتِهِمْ وَلَن تُفْلِحُوا إِذًا أَبَدًا (20
20. Si jamais ils vous attrapent, ils vous lapideront ou vous feront retourner à leur religion, et vous ne réussirez alors plus jamais".

وَكَذَلِكَ أَعْثَرْنَا عَلَيْهِمْ لِيَعْلَمُوا أَنَّ وَعْدَ اللَّهِ حَقٌّ وَأَنَّ السَّاعَةَ لَا رَيْبَ فِيهَا إِذْ يَتَنَازَعُونَ بَيْنَهُمْ أَمْرَهُمْ فَقَالُوا ابْنُوا عَلَيْهِم بُنْيَانًا رَّبُّهُمْ أَعْلَمُ بِهِمْ قَالَ الَّذِينَ غَلَبُوا عَلَى أَمْرِهِمْ لَنَتَّخِذَنَّ عَلَيْهِم مَّسْجِدًا (21
21. Et c'est ainsi que Nous fîmes qu'ils furent découverts, afin qu'ils [les gens de la cité] sachent que la promesse de Dieu est vérité et qu'il n'y ait point de doute au sujet de l'Heure. Aussi se disputèrent-ils à leur sujet et déclarèrent-ils : "Construisez sur eux un édifice. Leur Seigneur les connaît mieux". Mais ceux qui l'emportèrent [dans la discussion] dirent : "Elevons sur eux un sanctuaire".

سَيَقُولُونَ ثَلَاثَةٌ رَّابِعُهُمْ كَلْبُهُمْ وَيَقُولُونَ خَمْسَةٌ سَادِسُهُمْ كَلْبُهُمْ رَجْمًا بِالْغَيْبِ وَيَقُولُونَ سَبْعَةٌ وَثَامِنُهُمْ كَلْبُهُمْ قُل رَّبِّي أَعْلَمُ بِعِدَّتِهِم مَّا يَعْلَمُهُمْ إِلَّا قَلِيلٌ فَلَا تُمَارِ فِيهِمْ إِلَّا مِرَاء ظَاهِرًا وَلَا تَسْتَفْتِ فِيهِم مِّنْهُمْ أَحَدًا (22
22. Ils diront : "ils étaient trois et le quatrième était leur chien". Et ils diront en conjecturant sur leur mystère qu'ils étaient cinq, le sixième étant leur chien et ils diront : "sept, le huitième étant leur chien". Dis : "Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le savent". Ne discute à leur sujet que d'une façon apparente et ne consulte personne en ce qui les concerne.

وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَلِكَ غَدًا (23
23. Et ne dis jamais, à propos d'une chose : "Je la ferai sûrement demain".

إِلَّا أَن يَشَاء اللَّهُ وَاذْكُر رَّبَّكَ إِذَا نَسِيتَ وَقُلْ عَسَى أَن يَهْدِيَنِ رَبِّي لِأَقْرَبَ مِنْ هَذَا رَشَدًا (24
24. sans ajouter : "Si Dieu le veut", et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis : "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct".

وَلَبِثُوا فِي كَهْفِهِمْ ثَلَاثَ مِائَةٍ سِنِينَ وَازْدَادُوا تِسْعًا َ25
 25. Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et en ajoutèrent neuf (années).

قُلِ اللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا لَهُ غَيْبُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ أَبْصِرْ بِهِ وَأَسْمِعْ مَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَلِيٍّ وَلَا يُشْرِكُ فِي حُكْمِهِ أَحَدًا(26
26. Dis : "Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là. A Lui appartient l'Inconnaissable des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient! Ils n'ont aucun allié en dehors de Lui et Il n'associe personne à Son commandement.

وَاتْلُ مَا أُوحِيَ إِلَيْكَ مِن كِتَابِ رَبِّكَ لَا مُبَدِّلَ لِكَلِمَاتِهِ وَلَن تَجِدَ مِن دُونِهِ مُلْتَحَدًا (27
27. Et récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouvera, en dehors de Lui, aucun refuge.

وَاصْبِرْ نَفْسَكَ مَعَ الَّذِينَ يَدْعُونَ رَبَّهُم بِالْغَدَاةِ وَالْعَشِيِّ يُرِيدُونَ وَجْهَهُ وَلَا تَعْدُ عَيْنَاكَ عَنْهُمْ تُرِيدُ زِينَةَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَلَا تُطِعْ مَنْ أَغْفَلْنَا قَلْبَهُ عَن ذِكْرِنَا وَاتَّبَعَ هَوَاهُ وَكَانَ أَمْرُهُ فُرُطًا (28
28. Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d'eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier.

وَقُلِ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ فَمَن شَاء فَلْيُؤْمِن وَمَن شَاء فَلْيَكْفُرْ إِنَّا أَعْتَدْنَا لِلظَّالِمِينَ نَارًا أَحَاطَ بِهِمْ سُرَادِقُهَا وَإِن يَسْتَغِيثُوا يُغَاثُوا بِمَاء كَالْمُهْلِ يَشْوِي الْوُجُوهَ بِئْسَ الشَّرَابُ وَسَاءتْ مُرْتَفَقًا (29
29. Et dis : "La vérité émane de votre Seigneur". Quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il mécroie". Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s'ils implorent à boire on les abreuvera d'une eau comme du métal fondu brûlant les visages. Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure!

إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ إِنَّا لَا نُضِيعُ أَجْرَ مَنْ أَحْسَنَ عَمَلًا (30
30. Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres... vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.

أُوْلَئِكَ لَهُمْ جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِن تَحْتِهِمُ الْأَنْهَارُ يُحَلَّوْنَ فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ مِن ذَهَبٍ وَيَلْبَسُونَ ثِيَابًا خُضْرًا مِّن سُندُسٍ وَإِسْتَبْرَقٍ مُّتَّكِئِينَ فِيهَا عَلَى الْأَرَائِكِ نِعْمَ الثَّوَابُ وَحَسُنَتْ مُرْتَفَقًا (31
31. Voilà ceux qui auront les jardins du séjour (éternel) sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront parés de bracelets d'or et se vêtiront d'habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans (bien ornés). Quelle bonne récompense et quelle belle demeure!

وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلًا رَّجُلَيْنِ جَعَلْنَا لِأَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ أَعْنَابٍ وَحَفَفْنَاهُمَا بِنَخْلٍ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْعًا (32
32. Donne-leur l'exemple de deux hommes : à l'un d'eux Nous avons assigné deux jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés.

كِلْتَا الْجَنَّتَيْنِ آتَتْ أُكُلَهَا وَلَمْ تَظْلِمْ مِنْهُ شَيْئًا وَفَجَّرْنَا خِلَالَهُمَا نَهَرًا (33
33. Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais manquer. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau.

وَكَانَ لَهُ ثَمَرٌ فَقَالَ لِصَاحِبِهِ وَهُوَ يُحَاوِرُهُ أَنَا أَكْثَرُ مِنكَ مَالًا وَأَعَزُّ نَفَرًا (34
34. Et il avait des fruits et dit alors à son compagnon avec qui il conversait : "Je possède plus de bien que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan".

وَدَخَلَ جَنَّتَهُ وَهُوَ ظَالِمٌ لِّنَفْسِهِ قَالَ مَا أَظُنُّ أَن تَبِيدَ هَذِهِ أَبَدًا (35
35. Il entra dans son jardin coupable envers lui-même [par sa mécréance]; il dit : "Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr,

وَمَا أَظُنُّ السَّاعَةَ قَائِمَةً وَلَئِن رُّدِدتُّ إِلَى رَبِّي لَأَجِدَنَّ خَيْرًا مِّنْهَا مُنقَلَبًا (36
36. et je ne pense pas que l'Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes meilleur lieu de retour que ce jardin.

قَالَ لَهُ صَاحِبُهُ وَهُوَ يُحَاوِرُهُ أَكَفَرْتَ بِالَّذِي خَلَقَكَ مِن تُرَابٍ ثُمَّ مِن نُّطْفَةٍ ثُمَّ سَوَّاكَ رَجُلًا (37

37. Son compagnon lui dit, tout en conversant avec lui : "Serais-tu mécréant envers Celui qui t'a créé de terre, puis de sperme et enfin t'a façonné en homme?

لَّكِنَّا هُوَ اللَّهُ رَبِّي وَلَا أُشْرِكُ بِرَبِّي أَحَدًا (38
38. Quant à moi, c'est Dieu qui est mon Seigneur; et je n'associe personne à mon Seigneur.

وَلَوْلَا إِذْ دَخَلْتَ جَنَّتَكَ قُلْتَ مَا شَاء اللَّهُ لَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّهِ إِن تَرَنِ أَنَا أَقَلَّ مِنكَ مَالًا وَوَلَدًا (39
39. En entrant dans ton jardin, que ne dis-tu : "Telle est la volonté (et la grâce) de Dieu! Il n'y a de puissance que par Dieu". Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants,

فَعَسَى رَبِّي أَن يُؤْتِيَنِ خَيْرًا مِّن جَنَّتِكَ وَيُرْسِلَ عَلَيْهَا حُسْبَانًا مِّنَ السَّمَاء فَتُصْبِحَ صَعِيدًا زَلَقًا (40
40. il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu'Il envoie sur [ce dernier], du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant,

أَوْ يُصْبِحَ مَاؤُهَا غَوْرًا فَلَن تَسْتَطِيعَ لَهُ طَلَبًا (41
41. ou que son eau tarisse de sorte que tu ne puisses plus la retrouver".

وَأُحِيطَ بِثَمَرِهِ فَأَصْبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيْهِ عَلَى مَا أَنفَقَ فِيهَا وَهِيَ خَاوِيَةٌ عَلَى عُرُوشِهَا وَيَقُولُ يَا لَيْتَنِي لَمْ أُشْرِكْ بِرَبِّي أَحَدًا (42
42. Et sa récolte fut détruite et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu'il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait : "Que je souhaite n'avoir associé personne à mon Seigneur!".

وَلَمْ تَكُن لَّهُ فِئَةٌ يَنصُرُونَهُ مِن دُونِ اللَّهِ وَمَا كَانَ مُنتَصِرًا (43
43. Il n'eut aucun groupe de gens pour le secourir contre (la punition) deDieu. Et il ne put se secourir lui-même.

هُنَالِكَ الْوَلَايَةُ لِلَّهِ الْحَقِّ هُوَ خَيْرٌ ثَوَابًا وَخَيْرٌ عُقْبًا (44
44. En l'occurrence, la souveraine protection appartient à Dieu, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat.

وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا كَمَاء أَنزَلْنَاهُ مِنَ السَّمَاء فَاخْتَلَطَ بِهِ نَبَاتُ الْأَرْضِ فَأَصْبَحَ هَشِيمًا تَذْرُوهُ الرِّيَاحُ وَكَانَ اللَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ مُّقْتَدِرًا (45
45. Et propose-leur l'exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l'herbe desséchée que les vents dispersent. Dieu est certes Puissant en toutes choses!

الْمَالُ وَالْبَنُونَ زِينَةُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَالْبَاقِيَاتُ الصَّالِحَاتُ خَيْرٌ عِندَ رَبِّكَ ثَوَابًا وَخَيْرٌ أَمَلًا (46

46. Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes oeuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et [suscitent] une belle espérance.

وَيَوْمَ نُسَيِّرُ الْجِبَالَ وَتَرَى الْأَرْضَ بَارِزَةً وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا (47
47. Le jour où Nous ferons marcher les montagnes et où tu verras la terre nivelée (comme une plaine) et Nous les rassemblerons sans en omettre un seul.

وَعُرِضُوا عَلَى رَبِّكَ صَفًّا لَّقَدْ جِئْتُمُونَا كَمَا خَلَقْنَاكُمْ أَوَّلَ مَرَّةٍ بَلْ زَعَمْتُمْ أَلَّن نَّجْعَلَ لَكُم مَّوْعِدًا (48
48. Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur. "Vous voilà venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne remplirions pas Nos promesses".

وَوُضِعَ الْكِتَابُ فَتَرَى الْمُجْرِمِينَ مُشْفِقِينَ مِمَّا فِيهِ وَيَقُولُونَ يَا وَيْلَتَنَا مَالِ هَذَا الْكِتَابِ لَا يُغَادِرُ صَغِيرَةً وَلَا كَبِيرَةً إِلَّا أَحْصَاهَا وَوَجَدُوا مَا عَمِلُوا حَاضِرًا وَلَا يَظْلِمُ رَبُّكَ أَحَدًا (49
49. Et on déposera le livre (de chacun). Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu'il y a dedans, dire : "Malheur à nous, qu'a donc ce livre à n'omettre de mentionner ni pêché véniel ni pêché capital?" Et ils trouveront devant eux tout ce qu'ils ont oeuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne.

وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ رَبِّهِ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَوْلِيَاء مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلًا (50
50. Et lorsque Nous dîmes aux anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, excepté Iblis (Satan) qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu'ils vous sont ennemis? Quel mauvais échange pour les injustes!

مَا أَشْهَدتُّهُمْ خَلْقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَلَا خَلْقَ أَنفُسِهِمْ وَمَا كُنتُ مُتَّخِذَ الْمُضِلِّينَ عَضُدًا (51
51. Je ne les ai pas pris comme témoins de la création des cieux et de la terre, ni de la création de leurs propres personnes. Et Je n'ai pas pris comme aides ceux qui égarent.

وَيَوْمَ يَقُولُ نَادُوا شُرَكَائِيَ الَّذِينَ زَعَمْتُمْ فَدَعَوْهُمْ فَلَمْ يَسْتَجِيبُوا لَهُمْ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُم مَّوْبِقًا (52
52. Et le jour où Il dira : "Appelez ceux que vous prétendiez être Mes associés". Ils les invoqueront; mais eux ne leur répondront pas, Nous aurons placé entre eux une vallée de perdition.

وَرَأَى الْمُجْرِمُونَ النَّارَ فَظَنُّوا أَنَّهُم مُّوَاقِعُوهَا وَلَمْ يَجِدُوا عَنْهَا مَصْرِفًا (53
53. Et les criminels verront le Feu. Ils seront alors convaincus qu'ils y tomberont et n'en trouveront pas d'échappatoire.

وَلَقَدْ صَرَّفْنَا فِي هَذَا الْقُرْآنِ لِلنَّاسِ مِن كُلِّ مَثَلٍ وَكَانَ الْإِنسَانُ أَكْثَرَ شَيْءٍ جَدَلًا (54
54. Et assurément, Nous avons déployé pour les gens, dans ce Coran, toutes sortes d'exemples. L'homme cependant, est de tous les êtres le plus grand disputeur.

وَمَا مَنَعَ النَّاسَ أَن يُؤْمِنُوا إِذْ جَاءهُمُ الْهُدَى وَيَسْتَغْفِرُوا رَبَّهُمْ إِلَّا أَن تَأْتِيَهُمْ سُنَّةُ الْأَوَّلِينَ أَوْ يَأْتِيَهُمُ الْعَذَابُ قُبُلًا (55
55. Qu'est-ce qui a donc empêché les gens de croire, lorsque le guide leur est venu, ainsi que de demander pardon à leur Seigneur, si ce n'est qu'ils veulent subir le sort des Anciens, ou se trouver face à face avec le châtiment.

وَمَا نُرْسِلُ الْمُرْسَلِينَ إِلَّا مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ وَيُجَادِلُ الَّذِينَ كَفَرُوا بِالْبَاطِلِ لِيُدْحِضُوا بِهِ الْحَقَّ وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَمَا أُنذِرُوا هُزُوًا (56
56. Et Nous n'envoyons les messagers que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. Et ceux qui ont mécru disputent avec de faux arguments, afin d'infirmer la vérité et prennent en raillerie Mes versets (le Coran) ainsi que ce (châtiment) dont on les a avertis.

وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّن ذُكِّرَ بِآيَاتِ رَبِّهِ فَأَعْرَضَ عَنْهَا وَنَسِيَ مَا قَدَّمَتْ يَدَاهُ إِنَّا جَعَلْنَا عَلَى قُلُوبِهِمْ أَكِنَّةً أَن يَفْقَهُوهُ وَفِي آذَانِهِمْ وَقْرًا وَإِن تَدْعُهُمْ إِلَى الْهُدَى فَلَن يَهْتَدُوا إِذًا أَبَدًا (57
57. Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur et qui en détourna le dos en oubliant ce que ses deux mains ont commis? Nous avons placé des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais ils ne pourront donc se guider.

وَرَبُّكَ الْغَفُورُ ذُو الرَّحْمَةِ لَوْ يُؤَاخِذُهُم بِمَا كَسَبُوا لَعَجَّلَ لَهُمُ الْعَذَابَ بَل لَّهُم مَّوْعِدٌ لَّن يَجِدُوا مِن دُونِهِ مَوْئِلًا (58
58. Et ton Seigneur est le Pardonneur, le Détenteur de la miséricorde. S'il s'en prenait à eux pour ce qu'ils ont acquis. Il leur hâterait certes le châtiment. Mais il y a pour eux un terme fixé (pour l'accomplissement des menaces) contre lequel ils ne trouveront aucun refuge.

وَتِلْكَ الْقُرَى أَهْلَكْنَاهُمْ لَمَّا ظَلَمُوا وَجَعَلْنَا لِمَهْلِكِهِم مَّوْعِدًا (59
59. Et voilà les villes que Nous avons fait périr quand leurs peuples commirent des injustices et Nous avons fixé un rendez-vous pour leur destruction.

وَإِذْ قَالَ مُوسَى لِفَتَاهُ لَا أَبْرَحُ حَتَّى أَبْلُغَ مَجْمَعَ الْبَحْرَيْنِ أَوْ أَمْضِيَ حُقُبًا (60
60. (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : "Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années".

فَلَمَّا بَلَغَا مَجْمَعَ بَيْنِهِمَا نَسِيَا حُوتَهُمَا فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَبًا (61
61. Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer.

فَلَمَّا جَاوَزَا قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءنَا لَقَدْ لَقِينَا مِن سَفَرِنَا هَذَا نَصَبًا (62
62. Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit son valet : "Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage".

قَالَ أَرَأَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ وَمَا أَنسَانِيهُ إِلَّا الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَهُ وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ عَجَبًا (63
63. [Le valet lui] dit : "Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer".

قَالَ ذَلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِ فَارْتَدَّا عَلَى آثَارِهِمَا قَصَصًا (64
64. [Moïse] dit : "Voilà ce que nous cherchions". Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.

فَوَجَدَا عَبْدًا مِّنْ عِبَادِنَا آتَيْنَاهُ رَحْمَةً مِنْ عِندِنَا وَعَلَّمْنَاهُ مِن لَّدُنَّا عِلْمًا (65
65. Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous.

قَالَ لَهُ مُوسَى هَلْ أَتَّبِعُكَ عَلَى أَن تُعَلِّمَنِ مِمَّا عُلِّمْتَ رُشْدًا (66
66. Moïse lui dit : "Puis-je te suivre, à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction?".

قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا (67
67. [L'autre] dit : "Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.

وَكَيْفَ تَصْبِرُ عَلَى مَا لَمْ تُحِطْ بِهِ خُبْرًا (68 
68. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance?".

قَالَ سَتَجِدُنِي إِن شَاء اللَّهُ صَابِرًا وَلَا أَعْصِي لَكَ أَمْرًا (69
69. [Moïse] lui dit : "Si Dieu veut, tu me trouveras patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres".

قَالَ فَإِنِ اتَّبَعْتَنِي فَلَا تَسْأَلْنِي عَن شَيْءٍ حَتَّى أُحْدِثَ لَكَ مِنْهُ ذِكْرًا (70
70. "Si tu me suis, dit [l'autre,] ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention".

فَانطَلَقَا حَتَّى إِذَا رَكِبَا فِي السَّفِينَةِ خَرَقَهَا قَالَ أَخَرَقْتَهَا لِتُغْرِقَ أَهْلَهَا لَقَدْ جِئْتَ شَيْئًا إِمْرًا (71
71. Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit : "Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!".

قَالَ أَلَمْ أَقُلْ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرًا (72
72. [L'autre] répondit : "N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?".

قَالَ لَا تُؤَاخِذْنِي بِمَا نَسِيتُ وَلَا تُرْهِقْنِي مِنْ أَمْرِي عُسْرًا (73
73. "Ne t'en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m'impose pas de grandes difficultés dans mon affaire".

فَانطَلَقَا حَتَّى إِذَا لَقِيَا غُلَامًا فَقَتَلَهُ قَالَ أَقَتَلْتَ نَفْسًا زَكِيَّةً بِغَيْرِ نَفْسٍ لَّقَدْ جِئْتَ شَيْئًا نُّكْرًا (74
74. Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l'homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit : "As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!"

قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِي صَبْرًا (75
75. [L'autre] lui dit : "Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?"

قَالَ إِن سَأَلْتُكَ عَن شَيْءٍ بَعْدَهَا فَلَا تُصَاحِبْنِي قَدْ بَلَغْتَ مِن لَّدُنِّي عُذْرًا (76
76. "Si, après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m'accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi".


فَانطَلَقَا حَتَّى إِذَا أَتَيَا أَهْلَ قَرْيَةٍ اسْتَطْعَمَا أَهْلَهَا فَأَبَوْا أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَارًا يُرِيدُ أَنْ يَنقَضَّ فَأَقَامَهُ قَالَ لَوْ شِئْتَ لَاتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْرًا (77
77. Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler. L'homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit : "Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire".

قَالَ هَذَا فِرَاقُ بَيْنِي وَبَيْنِكَ سَأُنَبِّئُكَ بِتَأْوِيلِ مَا لَمْ تَسْتَطِع عَّلَيْهِ صَبْرًا (78
78. "Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l'homme,] Je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience.

أَمَّا السَّفِينَةُ فَكَانَتْ لِمَسَاكِينَ يَعْمَلُونَ فِي الْبَحْرِ فَأَرَدتُّ أَنْ أَعِيبَهَا وَكَانَ وَرَاءهُم مَّلِكٌ يَأْخُذُ كُلَّ سَفِينَةٍ غَصْبًا (79
79. Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau.

وَأَمَّا الْغُلَامُ فَكَانَ أَبَوَاهُ مُؤْمِنَيْنِ فَخَشِينَا أَن يُرْهِقَهُمَا طُغْيَانًا وَكُفْرًا (80
80. Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu'il ne leur imposât la rébellion et la mécréance.

فَأَرَدْنَا أَن يُبْدِلَهُمَا رَبُّهُمَا خَيْرًا مِّنْهُ زَكَاةً وَأَقْرَبَ رُحْمًا (81
81. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux.

وَأَمَّا الْجِدَارُ فَكَانَ لِغُلَامَيْنِ يَتِيمَيْنِ فِي الْمَدِينَةِ وَكَانَ تَحْتَهُ كَنزٌ لَّهُمَا وَكَانَ أَبُوهُمَا صَالِحًا فَأَرَادَ رَبُّكَ أَنْ يَبْلُغَا أَشُدَّهُمَا وَيَسْتَخْرِجَا كَنزَهُمَا رَحْمَةً مِّن رَّبِّكَ وَمَا فَعَلْتُهُ عَنْ أَمْرِي ذَلِكَ تَأْوِيلُ مَا لَمْ تَسْطِع عَّلَيْهِ صَبْرًا (82
82. Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, [eux- mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience".

وَيَسْأَلُونَكَ عَن ذِي الْقَرْنَيْنِ قُلْ سَأَتْلُو عَلَيْكُم مِّنْهُ ذِكْرًا (83
83. Et ils t'interrogent sur Zul-Qarnayn. Dis : "Je vais vous en citer quelque fait mémorable".

إِنَّا مَكَّنَّا لَهُ فِي الْأَرْضِ وَآتَيْنَاهُ مِن كُلِّ شَيْءٍ سَبَبًا (84
84. Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre, et Nous lui avons donné libre voie à toute chose.

فَأَتْبَعَ سَبَبًا (85
85. Il suivit donc une voie.

حَتَّى إِذَا بَلَغَ مَغْرِبَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَغْرُبُ فِي عَيْنٍ حَمِئَةٍ وَوَجَدَ عِندَهَا قَوْمًا قُلْنَا يَا ذَا الْقَرْنَيْنِ إِمَّا أَن تُعَذِّبَ وَإِمَّا أَن تَتَّخِذَ فِيهِمْ حُسْنًا (86
86. Parvenu au couchant, il s'aperçut que le soleil disparaissait en une source bouillante près de laquelle vivait une [certaine] peuplade. Nous dîmes : "O Zül Qarnayn ! Ou tu les châties ou tu uses de bienveillance à l'égard de [ces gens].

قَالَ أَمَّا مَن ظَلَمَ فَسَوْفَ نُعَذِّبُهُ ثُمَّ يُرَدُّ إِلَى رَبِّهِ فَيُعَذِّبُهُ عَذَابًا نُّكْرًا (87
87. Il dit : "Quant à celui qui est injuste, nous le châtierons; ensuite il sera ramené vers son Seigneur qui le punira d'un châtiment terrible.

وَأَمَّا مَنْ آمَنَ وَعَمِلَ صَالِحًا فَلَهُ جَزَاء الْحُسْنَى وَسَنَقُولُ لَهُ مِنْ أَمْرِنَا يُسْرًا (88
88. Et quant à celui qui croit et fait bonne oeuvre, il aura, en retour, la plus belle récompense. Et nous lui donnerons des ordres faciles à exécuter".

ثُمَّ أَتْبَعَ سَبَبًا (89
Puis, il suivit (une autre) voie.

حَتَّى إِذَا بَلَغَ مَطْلِعَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَطْلُعُ عَلَى قَوْمٍ لَّمْ نَجْعَل لَّهُم مِّن دُونِهَا سِتْرًا (90
90. Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n'avions pas donné de voile pour s'en protéger.

كَذَلِكَ وَقَدْ أَحَطْنَا بِمَا لَدَيْهِ خُبْرًا (91
91. Il en fut ainsi et Nous embrassons de Notre Science ce qu'il détenait.

ثُمَّ أَتْبَعَ سَبَبًا (92
92. Puis, il suivit (une autre) voie.

حَتَّى إِذَا بَلَغَ بَيْنَ السَّدَّيْنِ وَجَدَ مِن دُونِهِمَا قَوْمًا لَّا يَكَادُونَ يَفْقَهُونَ قَوْلًا (93
93. Et quant il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (montagnes), il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage.

قَالُوا يَا ذَا الْقَرْنَيْنِ إِنَّ يَأْجُوجَ وَمَأْجُوجَ مُفْسِدُونَ فِي الْأَرْضِ فَهَلْ نَجْعَلُ لَكَ خَرْجًا عَلَى أَن تَجْعَلَ بَيْنَنَا وَبَيْنَهُمْ سَدًّا (94
94. Ils dirent : "Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous?"

قَالَ مَا مَكَّنِّي فِيهِ رَبِّي خَيْرٌ فَأَعِينُونِي بِقُوَّةٍ أَجْعَلْ بَيْنَكُمْ وَبَيْنَهُمْ رَدْمًا (95
95. Il dit : "Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux.

آتُونِي زُبَرَ الْحَدِيدِ حَتَّى إِذَا سَاوَى بَيْنَ الصَّدَفَيْنِ قَالَ انفُخُوا حَتَّى إِذَا جَعَلَهُ نَارًا قَالَ آتُونِي أُفْرِغْ عَلَيْهِ قِطْرًا (96
96. Apportez-moi des blocs de fer". Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : "Soufflez!" Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : "Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus".

فَمَا اسْطَاعُوا أَن يَظْهَرُوهُ وَمَا اسْتَطَاعُوا لَهُ نَقْبًا (97
97. Ainsi, ils ne purent guère l'escalader ni l'ébrécher non plus.

قَالَ هَذَا رَحْمَةٌ مِّن رَّبِّي فَإِذَا جَاء وَعْدُ رَبِّي جَعَلَهُ دَكَّاء وَكَانَ وَعْدُ رَبِّي حَقًّا (98
98. II dit : "C'est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité".

وَتَرَكْنَا بَعْضَهُمْ يَوْمَئِذٍ يَمُوجُ فِي بَعْضٍ وَنُفِخَ فِي الصُّورِ فَجَمَعْنَاهُمْ جَمْعًا (99
99. Nous les laisserons, ce jour-là, déferler comme les flots les uns sur les autres, et on soufflera dans la Trompe et Nous les rassemblerons tous.

وَعَرَضْنَا جَهَنَّمَ يَوْمَئِذٍ لِّلْكَافِرِينَ عَرْضًا (100
100. Et ce jour-là Nous présenterons de près l'enfer aux mécréants,

الَّذِينَ كَانَتْ أَعْيُنُهُمْ فِي غِطَاء عَن ذِكْرِي وَكَانُوا لَا يَسْتَطِيعُونَ سَمْعًا (101

101. dont les yeux étaient couverts d'un voile qui les empêchait de penser à Moi, et ils ne pouvaient rien entendre non plus.

أَفَحَسِبَ الَّذِينَ كَفَرُوا أَن يَتَّخِذُوا عِبَادِي مِن دُونِي أَوْلِيَاء إِنَّا أَعْتَدْنَا جَهَنَّمَ لِلْكَافِرِينَ نُزُلًا (102
102. Ceux qui ont mécru, comptent-ils donc pouvoir prendre, pour alliés, Mes serviteurs en dehors de Moi? Nous avons préparé l'enfer comme résidence pour les mécréants.

قُلْ هَلْ نُنَبِّئُكُمْ بِالْأَخْسَرِينَ أَعْمَالًا (103.
103. Dis : "Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en oeuvres?

الَّذِينَ ضَلَّ سَعْيُهُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَهُمْ يَحْسَبُونَ أَنَّهُمْ يُحْسِنُونَ صُنْعًا (104
104. Ceux dont l'effort, dans la vie présente, s'est égaré, alors qu'ils s'imaginent faire le bien.

أُولَئِكَ الَّذِينَ كَفَرُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ وَلِقَائِهِ فَحَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فَلَا نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا (105
105. Ceux-là qui ont nié les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines". Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection.

ذَلِكَ جَزَاؤُهُمْ جَهَنَّمُ بِمَا كَفَرُوا وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَرُسُلِي هُزُوًا (106
106. C'est que leur rétribution sera l'Enfer, pour avoir mécru et pris en raillerie Mes signes (enseignements) et Mes messagers.

إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ كَانَتْ لَهُمْ جَنَّاتُ الْفِرْدَوْسِ نُزُلًا (107
107. Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres auront pour résidence les Jardins du [Firdaws] (Paradis),

خَالِدِينَ فِيهَا لَا يَبْغُونَ عَنْهَا حِوَلًا (108
108. où ils demeureront éternellement, sans désirer aucun changement.

قُل لَّوْ كَانَ الْبَحْرُ مِدَادًا لِّكَلِمَاتِ رَبِّي لَنَفِدَ الْبَحْرُ قَبْلَ أَن تَنفَدَ كَلِمَاتُ رَبِّي وَلَوْ جِئْنَا بِمِثْلِهِ مَدَدًا (109
109. Dis : "Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s'épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort".

قُلْ إِنَّمَا أَنَا بَشَرٌ مِّثْلُكُمْ يُوحَى إِلَيَّ أَنَّمَا إِلَهُكُمْ إِلَهٌ وَاحِدٌ فَمَن كَانَ يَرْجُو لِقَاء رَبِّهِ فَلْيَعْمَلْ عَمَلًا صَالِحًا وَلَا يُشْرِكْ بِعِبَادَةِ رَبِّهِ أَحَدًا (110
110. Dis : "Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun à son Seigneur". 

 

serit gul 

 

TAFSIR  (exegese) de la sourate al kahf

Cette sourate fut révélée en réponse à trois questions par lesquelles les polythéistes mecquois, en connivence avec les Gens du Livre (Juifs et dans une certaine mesure Chrétiens) entreprirent de tester le Prophète (صلى الله عليه وسلم) . Les questions étaient les suivantes :

Qui furent les "Gens de la Caverne" ?

Quelle est l’authentique histoire d’Al-Khadir ?

Que sais-tu de Dhû Al-Qarnayn ?

Étant donné que les histoires dont il est question relèvent des traditions chrétienne et juive, inconnues dans le territoire du Hijâz (c’est à dire la Mecque et ses environs), elles constituaient pour les Quraysh une excellente occasion de voir si le Prophète avait bien accès au monde  de l’Inconnu (du ghayb) ou pas. Allâh, cependant, donna non seulement une réponse complète à leurs questions, mais surtout souligna le parallèle entre ces histoires et les défauts des opposants à l’Islam dans le conflit qui opposait, à la Mecque, la foi et l’incrédulité.

Au sujet des Gens de la Caverne, Allâh répondit que ces gens avaient foi dans le même dogme monothéiste que celui qui est présenté dans le Coran et que les conditions dans lesquelles ces gens vivaient correspondaient trait pour trait à celle des musulmans persécutés à la Mecque. D’autre part, ceux qui persécutaient les Gens de la Caverne agissaient de la même manière que les persécuteurs qurayshites. En outre, les musulmans ont appris de cette sourate que tout croyant qui serait persécuté dans une société cruelle ne devait pas céder devant le mensonge mais s’exiler, même seul, en ne comptant que sur Allâh. Cette sourate fut l’occasion également de souligner, pour les mécréants mecquois, que cette histoire des Gens de la Caverne constituait une preuve suffisante de l’existence de l’au-delà, car elle montre qu’Allâh a le pouvoir de ressusciter qui il veut, même après une longue mort comme ce fut le cas des Gens de la Caverne.

Cette histoire a également permis de mettre en garde les notables de la Mecque qui persécutaient la jeune et peu nombreuse communauté musulmane. Elle fut également l’occasion d’informer le Prophète qu’il ne devrait en aucun cas négocier avec les persécuteurs ni leur accorder plus d’importance que ses partisans pauvres. Ensuite, ce fut l’occasion d’exhorter ces notables à cesser de ne faire que profiter des plaisirs éphémères de cette courte vie et à rechercher plutôt les plaisirs éternels de l’au-delà.

L’histoire d’Al-Khadir et Moïse a permis à la fois de répondre aux mécréants et de conforter les croyants. La morale de cette histoire est la suivante :

 "Vous devriez avoir une Foi totale dans la Sagesse de ce qu’Allâh a décidé qu’il vous arriverait. La réalité ne vous est pas perceptible et vous ne savez comment comprendre cette sagesse. Parfois, alors qu’il semble que les événements vous sont défavorables, vous geignez « Comment cela a-t-il pu se passer ? Pourquoi subissons-nous tout cela ? » En réalité, s’il vous était donné d’appréhender ce qui se passe véritablement, vous vous apercevriez combien ce qui vous arrive est la meilleure chose possible. Même si parfois, une chose semble vous être défavorable, vous verriez qu’en définitive elle s’avère être un bien pour vous."

Le même enseignement peut être tiré de l’histoire de Dhû Al-Qarnayn. Allâh, avec cette histoire, sermonne les mécréants inquisiteurs pour leur dire

« Ô vous, notables orgueilleux de la Mecque ! Tirez leçons de cette histoire ! Bien qu’il fût un grand souverain, un grand conquérant et qu’il possédât de nombreux biens, il n’a eu de cesse de se soumettre à son Créateur. Mais vous, vous vous rebellez contre Lui, alors que vous n’êtes rien comparés à Dhû Al-Qarnayn. D’autre part, il n’a pas mis sa réelle confiance dans le mur de protection, très solidement bâti, mais bien en Allâh ! Il était convaincu que ce mur le protégerait contre ses ennemis tant que telle serait la volonté d’Allâh mais qu’il s’effondrerait, si solide qu’il fût, quand telle sera la Volonté de Dieu. Mais vous qui ne possédez en comparaison que d’insignifiantes demeures fortifiées, vous vous croyez pourtant à l’abri permanent de toutes calamités. »

Alors que le Coran est venu retourner la situation contre ceux-là même qui tentaient de piéger le Prophète, à la fin de la sourate, Allâh conclut comme il avait commencé :

« L’unicité du Créateur et l’au-delà sont des vérités absolues. Pour votre propre bien, vous devez y croire, vous conformer à ce qu’elles impliquent dans votre vie, et agir avec la conviction que vous rendrez des comptes à Allâh. Si vous ne vous conformez pas, vous gâcherez votre vie d’ici-bas et tout ce que vous ferez sera perdu ».

AL KAHF  d'après cheikh hamza Boubekeur

 Soixante-neuvième dans l’ordre chronologique, cent dix versets, révélés à la Mekke, sauf les versets 28,83 et 101 qui sont d’inspiration médinoise. Cette sourate est l’une des plus populaires du texte sacré, non comme on le dit volontiers, la plus importante.

Dans le lointain passé vivait un roi païen du nom de Daqnûs. C’était un tyran riche, puissant et orgueilleux. Sa capitale était florissante. Mais ses sujets s’étaient détournés de Dieu et commettaient toutes sortes d’actes impies. Leurs crimes finirent par attirer sur eux une sanction. Mais avant de subir, eux et leur monarque la rigueur divine, six jeunes gens favorisés par la grâce de Dieu avaient tente de les prêcher. Ils s’étaient évertués à inculquer à leur concitoyens la croyance en un Dieu Unique, maître de tous, créateur de tout, omnipotent et omniscient, à qui toute la création est vouée à revenir un jour, le jour de la résurrection, où chacun doit rendre compte de ses actes et recevoir la juste rétribution de ses mérites, en bien ou en mal.

Informé de la diffusion de ces idées parmi ses sujets, le tyran résolut de s’emparer des jeunes propagandistes et de les mettre hors d’état de lui nuire, car leur prédication pouvait saper son trône. . Mis au courant du dessein du monarque, les jeunes gens décidèrent de fuir leur cité et de chercher un refuge pour échapper à leur puissant et redoutable ennemi et maintenir en eux la flamme de leur foi.

En cours de route, ils rencontrèrent un humble berger qui ramenait son troupeau vers la ville, suivi de son chien. Le berger, las de sa solitude, conscient du vide de sa vie, eut, dès qu’il vit ces jeunes gens de son âge, envie de se  joindre à eux, il leur demanda la permission de les accompagner là où ils allaient. Les jeunes gens, craignant une indiscrétion ou une  trahison du berger qu’ils prenaient pour un mécréant, refusèrent d’abord. Mais celui-ci insista et leur déclara qu’il croyait lui aussi en Dieu. Ils finirent par accepter sa proposition et lui conseillèrent de faire rentrer son troupeau et son chien et de venir les rejoindre ensuite.

Entendant et comprenant cette conversation par la  « permission »  de Dieu, le chien se mit à verser des larmes, au grand étonnement des jeunes gens. Ils comprirent que l’animal désirait accompagner son maitre et leur cœur fut prit de pitié pour lui. Ils décidèrent donc de l’emmener lui aussi. Le  berger rentra au village, remit le troupeau à ses propriétaires et retourna avec son chien vers ses nouveaux amis. Longtemps, ils marchèrent tous les sept suivis du chien, guidés par la Providence. Fatigués, ils s’arrêtèrent au pied d’une montagne. Ils trouvèrent une caverne où ils décidèrent se reposer. Ils s’endormirent, leur chien à coté d’eux.

Ils se réveillèrent au bout… de trois fois cent trois ans. Trois cent neuf ans de sommeil ininterrompu leur avait fait perdre toute notion précise du temps. Aussi s’interrogèrent-ils sur la durée de leur sommeil : « Un jour et une  nuit ! – Trois jours ! – Un mois ! » Dirent-ils tour à tour.

Ils voulurent manger. L’un d’eux se rendit à la ville pour chercher des vivres. Arrivé aux portes de la cité, il fut déconcerté car il ne la reconnut plus. Ses maisons, ses boutiques, le costume de ses habitants, tout avait changé. Il devait apprendre, en interrogeant les passants, que ses habitants pratiquaient le monothéisme et que leur roi était un homme pieux, sage et juste. Son étonnement était si profond qu’il s’arrêta à un coin de la rue, se demandant s’il n’était pas victime d’une hallucination. Puis, dominant son bouleversement, il commanda un pain et, pour le payer, sortit une pièce qu’il présenta au boulanger. Celui-ci l’examina curieusement, la montra a d’autres clients qui attendaient et tous constatèrent qu’elle était à l’effigie d’un roi inconnu et ne pouvait avoir cours chez eux. Le jeune homme fut contrarié et discuta non sans bruit avec tous ces gens. Il fut finalement conduit chez le roi. Celui-ci le réconforta et lui demanda de s’expliquer sur son accoutrement bizarre, sur ses frayeurs, sur la pièce dont la frappe remontait, selon ses expert, au roi Daqnûs et surtout sur son étrange sommeil, car d’après ses propres calculs, il avait duré trois cent neuf ans. Le jeune homme lui fit le récit de tout ce qui lui était arrivé et lui déclara que ses amis, au nombre de six, se trouvaient dans la même situation que lui et qu’ils attendaient son retour se sustenter.

La nouvelle de cet extraordinaire événement se répandit dans la ville et tout le monde vint voir le jeune homme et lui demanda sa bénédiction, car chacun le tint pour un saint d’entre les saints de Dieu. Le roi, après l’avoir traité en hôte d’honneur, lui demanda d’aller chercher ses autres compagnons. Il lui remit des vêtements et des vivres pour eux et le fit escorter de cavaliers et de piétons jusqu'à l’endroit dont il avait parlé.

Après une longue marche, la troupe arriva près de la montagne. Le jeune homme demande à son escorte de s’arrêter et de l’attendre, désirant y aller tout seul pour prévenir ses amis sans les effrayer.  Il se dirigea donc vers la caverne ou il retrouva ses derniers qu’il mit au courant de ce qui lui était arrivé et ce qu’il avait vu. Après s’être concerté, ils se mirent à prier, suppliant Dieu, de les faire mourir plutôt que de les laisser vivre encore en un monde dont les illusions et les vanités risquaient de les détourner de lui. Dieu exauça leur vœu.

Après avoir longtemps attendu, la troupe se remit en marche et finit par découvrir la caverne à l’intérieur de laquelle gisaient les corps des Sept Dormants et celui de leur chien. Ils semblaient éveillés, mais en réalité ils dormaient paisiblement.

La troupe rebroussa chemin et rendit compte au roi de sa mission. Celui-ci ordonna de murer la caverne où les Sept Dormants continuent de se reposer dans la paix de Dieu, jusqu'à la fin du monde. Ils seront alors ressuscités parmi les justes. 

                                                       (d'après cheikh hamza boubakeur)

 


 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 11:58

 بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
De par le nom de Dieu, Tout-Miséricordieux, Tout-Compatissant

الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ

1- Louange à Dieu, maître des mondes.
الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ

2- Tout-miséricordieux et Tout-Compatissant;
مَالِكِ يَوْمِ الدِّينِ

3- maître du jour de la rétribution

إِيَّاكَ نَعْبُدُ وَإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ
4- C'est toi que nous adorons ! C'est de toi que nous implorons le secours !

اهْدِنَا الصِّرَاطَ الْمُسْتَقِيمَ 

5- Dirige-nous dans la bonne voie :

صِرَاطَ الَّذِينَ أَنْعَمْتَ عَلَيْهِمْ

6- la voie de ceux que tu as favorisés de tes bienfaits;

غَيْرِ الْمَغْضُوبِ عَلَيْهِمْ وَلَا الضَّالِّينَ
7- non de ceux qui ont démérité de ta grâce et des égarés.

serit gul 

la traduction est de Hamza Boubakeur,agrégé de l'université de Paris, ancien recteur de la mosquée de Paris  

 


Prologue (al-Fâtiha)

Révélée à la Mekke, cinquième dans l'ordre chronologique, cette sourate date du début de la prédication, au moment ou les musulmans formaient déjà autour du prophète un groupe suffisant pour la célébration en commun de la prière. Elle revêt une importance toute spéciale quant au dogme, aux rites et aux actes de la vie quotidienne.
Sans sa récitation, la prière canonique n'est pas valable, sauf en cas de force majeure. Sa récitation est requise pour la consécration des unions conjugales. Elle est la base de toute oraison, le point de départ de toute méditation, le cadre de toute vie contemplative islamique.
Le Coran est une somme de préceptes, de récits, d'exhortations, de normes juridiques, de mémorations. C'est un tout affirmant solennellement l'unicité de Dieu et sa transcendance, la voie du bonheur ici-bas et dans l'au-delà, la résurrection et la rétribution des actes humains, en toute équité, le culte et l'amour de Dieu, le rappel d'exemples édifiants à l'intention de ceux qui réfléchissent.
C'est une somme de principes et de règles d'un dogme monothéiste infractionnable. 
Si l'on veut souligner l'étendue et la profondeur spirituelle de la Fâtiha, il suffit de rappeler qu'elle surnommée "umm-ul-Kitâb", l'emblème (et non pas la mère) du Livre (Coran). 
 



Tafsîr - Exégèse - Sourate

Al Fatiha selon le Sahih d'EL  BOKHARI

(http://qoraan.free.fr/tafsir/1/1.htm)

1.
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.


Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux :

"Toute chose qui ne commence pas avec Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux est mutilée."

 Par conséquent, cela est recommandable au début des ablutions, en raison de ce hadith :

"Pas d'ablutions pour qui ne cite pas sur elles le nom de Dieu.",

au début du repas, en raison de ce hadith :

 "Dis Au nom de Dieu, mange avec la main droite ; mange de ce qui est à la portée de ta main ",

au début de l'acte sexuel, en raison de ce hadith :

 "Quand l'un d'entre vous veut commencer avec son épouse, si il dit au nom de Dieu ; Dieu, dévie de nous le diable, dévie le diable de ce que Tu nous attribues, et qu'ensuite un enfant leur est prédestiné, le diable ne peut jamais lui faire mal."
Concernant le segment Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux, des exégètes présupposent qu'il veut dire :
 

 "Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux est mon commencement en..." ;

 "Je commence Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux " ;

 "J'ai commencé Au nom de Dieu, le Tout miséricorde, le Miséricordieux ". 

 Ces avis sont justes puisque tout acte doit avoir une origine. Le fondé dans tout cela est de citer le nom de Dieu au début de toute action, pour gagner Ses bénédictions, tirer bonne augure, être assisté dans l'accomplissement des actions : 

  •  Embarquez-y ! Au nom de Dieu navigation et mouillage ! ; Lis ! au nom de ton Maître qui créa.(Coran Sourate 11,Verest 41) 

Dieu : C'est le nom du Maître, Béni et Transcendant. C'est, dit-on, le nom le plus sublime, du fait qu'on lui renvoie tous les attributs : Il est Dieu. Il n'est de Dieu que Lui. Il est Celui qui connaît le mystère et la présence. Il est le Tout Miséricorde, le Miséricordieux. En outre, Dieu considère attributs tous les noms qui restent : A Dieu appartiennent les noms les plus beaux ; Sous quelque nom que vous L'invoquiez, c'est Lui qui a les noms les plus beaux. Selon Abu Hurayra, le Prophète (prières et bénédiction sur lui) a dit :

"Dieu a quatre-vingt-dix-neuf noms - cent moins un. Quiconque les énumère entrera au Jardin." 

Dieu (Allah) est un nom propre à Dieu le Transcendant, parce qu'Il ne l'a pas employé pour désigner une autre personne. C'est Son nom immuable, fixe, selon l'avis d'un groupe de savants illustres. Ar-Râzy choisit l'idée disant que c'est un nom non dérivé. C'est là l'avis de la majorité des savants.

Le Tout miséricorde, le Miséricordieux : 

 Ce sont deux noms dérivés de la miséricorde, à figure d'hyperbole. Cependant, le "tout miséricorde" est plus intense en hyperbole que le "miséricordieux". Certains savants pensent que ces deux termes sont non dérivés. Al-Qurtuby rapporte ce hadith divin  : 

 "Je suis le Tout Miséricorde ; J'ai créé la matrice (ar rahim, en arabe) et J'en ai dérivé un nom de Mon nom..." 

Selon Ibn Jarîr, le Tout Miséricorde veut dire que Dieu l'est pour toutes les créatures ; le Miséricordieux veut dire que Dieu l'est seulement pour les croyants.

C'est pourquoi il est dit le Tout miséricorde, sur Son Trône siégeant. 

 Dieu cite donc le fait de siéger en citant Son nom (le Tout miséricorde), pour signifier qu'Il généralise Sa miséricorde sur toutes Ses créatures. 

 Ailleurs Dieu dit Il est Miséricordieux aux croyants, pour distinguer les croyants, par Son nom (le Miséricordieux).

Le nom "Le Tout Miséricorde" est exclusif à Dieu : Invoquez Dieu, ou bien invoquez le Tout Miséricorde ; avons-nous donné, hors le Tout Miséricorde, des dieux à adorer ? En outre, il existe d'autres noms propres à Lui, par exemple le Créateur. Quant au terme de "Miséricordieux", Dieu l'emploie, ainsi que d'autres (le Tendre, le Miséricordieux, l'Entendent, le Clairvoyant...), pour qualifier d'autres personnes. 

2.Louange à Allah, Seigneur de l'univers.  

Le verset Louange à Dieu, Maître des univers exprime la reconnaissance totale pour Dieu seul qui octroie bienfaits innombrables à Ses adorateurs. A notre Maître donc la louange pour tout cela, en premier et en dernier lieu.
Le segment Louange à Dieu est aussi un éloge que Dieu fait à Lui-même. Et à travers cela, Il ordonne à Ses adorateurs de Le louer. C'est comme si Dieu nous recommande ceci : Dites : Louange à Dieu.
Ce que soutient Ibn Jarîr mérite réflexion car cela est célèbre chez nombre de savants qui pensent que la louange est le fait de Le louer par Ses attributs inséparables et transitifs, et que la reconnaissance ne se fait qu'avec Ses attributs transitifs.

Dans la Tradition, on trouve ces hadiths :

  "Le meilleur Rappel est il n'y a de Dieu que Dieu, la meilleure invocation est la louange à Dieu." ; "Ô Maître, dit un adorateur, à Toi la louange comme il se doit, pour la majesté de Ta face et l'immensité de Ton pouvoir." Cela posa problème aux deux anges et ne surent comment l'inscrire. Ils montèrent auprès de Dieu et Lui dirent : "Maître, un adorateur vient de dire un propos et nous ne savons comme l'inscrire. - Que vient de dire Mon adorateur ? demanda Dieu, qui sait cependant mieux que quiconque ce que Son adorateur venait de dire. - Ô Maître, dirent-ils, il a dit à Toi la louange comme il se doit, pour la majesté de Ta face et l'immensité de Ton pouvoir. - Inscrivez cela comme Mon adorateur a dit. Quand il viendra à Ma rencontre, Je le récompenserai pour cela, dit Dieu."

La louange à Dieu englobe tous les genres de louange destinés à Lui, à l'exemple de ce que dit le hadith suivant :

"Dieu, à Toi la louange en entier ; à Toi la royauté en entier ; dans Ta main Tu détiens le bien en entier ; à Toi revient le décret en entier."

Le segment Maître des univers : Pour le terme de "maître", il ne s'emploie en dehors de Dieu que si on lui ajoute un complément (le maître de maison). Quant au terme de "Maître", il ne se dit que pour Dieu. Concernant le terme des univers, c'est un pluriel désignant tout ce qui existe, sauf Dieu. Pour al-Farâ' et Abu 'Ubayd, le terme singulier d'univers désigne ceux qui raisonnent, c'est à dire les humains, les djinns, les anges et les démons. Quant aux animaux, ils ne sont pas désignés par ce terme. Cependant, selon Az-Zajjâj, ce terme désigne tout ce que Dieu a créé dans l'ici-bas et dans la vie dernière ; al Qurtuby soutient cet avis en référant au verset Moïse dit : "Le Maître des cieux et de la terre et de leur entre-deux, pour autant que vous soyez accessibles à la certitude."  

3.Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,  

Le verset le Tout Miséricorde, le Miséricordieux, al-Qurtuby l'explicite comme suit : Dieu s'est décrit ainsi après dit Maître des univers, pour faire coïncider le désir et la crainte : Informe Mes adorateurs que c'est Moi le Tout pardon, le Miséricordieux, et que Mon châtiment est le châtiment douloureux ; Votre Maître est prompt dans la punition. Il est Tout pardon, Miséricordieux. Avec le terme le Maître, il y a la crainte ; avec les termes le Tout miséricorde et le Miséricordieux, il y a le désir. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) dit :

 "Si le croyant savait ce qu'il y a de punitions auprès de Dieu, aucun ne convoiterait Son jardin ; si le dénégateur savait ce qu'il y a de miséricorde auprès de Dieu, aucun ne désespérerait de Sa miséricorde."  

4.Maître du Jour de la rétribution. 

Le verset le Roi du Jour de la Rétribution : Le terme roi vient du fait de posséder : C'est Nous qui hériterons de la terre et de tous ceux qu'il y a sur elle, et c'est à Nous que de tous il sera fait retour. Ce terme dérive du terme royauté : A qui, ce Jour-là, la royauté ? la royauté de Vérité, ce Jour-là, est au Tout Miséricorde. Le fait de lier la royauté au Jour de la rétribution ne nie rien d'autre, puisque le verset précédent dit que Dieu est le Maître des univers. Mais Il a ajouté la royauté au Jour de la Rétribution, pour que personne ne prétende là-bas à quelque chose et ne parle sans Sa permission : car en ce Jour, l'esprit et les anges debout en lignes ne parleront que sur l'autorisation du Tout miséricorde, et à charge de pertinence ; Le Jour où il vient, nulle âme n'ose parler qu'Il ne l'y autorise. Selon Ibn Abbâs, le Jour de la rétribution est le Jour des comptes pour les créés. En ce jour, Dieu rétribuera chacun d'eux selon ses oeuvres : qui aura fait du bien aura du bien ; qui aura fait du mal aura du mal, excepté celui à qui Il pardonnera.

En vérité, le Roi est Dieu le Transcendant. Quant à l'appellation donnée aux monarques des pays, elle n'est que d'un emploi métaphorique. Dans les çahîhs, l'Envoyé (paix et bénédiction sur lui) dit :

 "Dieu saisira la terre puis pliera le ciel avec Sa main droite. Ensuite Il dira : "C'est Moi le Roi ! où sont les rois de la terre ?"
La rétribution : c'est la rémunération et le jugement : nous sommes vraiment rétribués ? c'est à dire sanctionnés, jugés. Dans la Tradition : "L'éveillé est celui qui juge sa personne et oeuvre pour ce qui est après la mort."
  

5.C'est Toi (Seul) que nous adorons, et c'est Toi (Seul) dont nous implorons secours. 

Le verset C'est Toi que nous adorons, Toi de qui le secours implorons : Pour l'adoration, c'est ce qui réunit la plénitude de l'amour, de la soumission et de la crainte. Le verset signifie donc : Nous n'adorons que Toi et nous ne nous en remettons qu'à Toi. Et c'est là la plénitude de l'obéissance. La religion réside dans sa totalité en ces deux sens, le premier étant de s'innocenter de l'associance, le second d'avouer son incapacité et de s'en remettre à Dieu : Adore-Le. Remets-t'en à Lui ; Il est le Tout Miséricorde. Nous croyons en Lui. Nous Lui faisons confiance. Dans le texte coranique, le discours passe d'un niveau à un autre direct. En effet, après avoir loué Dieu, c'est comme si l'adorateur se rapproche et est présent de Lui : C'est Toi que nous adorons, Toi de qui le secours implorons.

Le segment C'est Toi que nous adorons devance le segment Toi de qui le secours implorons, pour montrer que c'est l'adoration qui est visée. L'imploration du secours en est un moyen, le principe étant de mettre le plus important en premier lieu. Et puis, qu'en est-il de la signification du "nous" ? Si le "nous" désigne un pluriel, l'invocateur est par contre un. Le "nous", ici, désigne le genre des adorateurs. L'orant, qui est un individu, qu'il soit au milieu d'un groupe ou imam, informe sur sa propre personne et sur ses frères croyants de l'adoration pour laquelle ils ont été créés. De plus, il intercède pour quelque bien en leur faveur.

L'honorabilité de la place occupée par l'adorateur est confirmée, puisque Dieu désigne Son Envoyé (paix et bénédiction sur lui) par le terme "adorateur" et qu'Il dit : Louange à Dieu qui a fait descendre sur Son adorateur le Livre ; Et pourtant dès que l'adorateur de Dieu se fut dressé pour L'invoquer ; Transcendance de Celui qui fit aller de nuit, en un instant de la nuit, Son adorateur. Donc, Dieu lui a donné le nom d'adorateur, quand Il a fait descendre le Livre sur lui, quand celui-ci se dressa pour l'invocation et lors du Trajet Nocturne.  

6.Guide-nous dans le droit chemin,  

Le verset Guide-nous sur la voie de rectitude : Comme la louange est faite à Dieu, il devient alors convenable d'invoquer. C'est cela la parfaite des conditions pour celui qui demande : il louange Dieu puis Lui demande ce dont il a besoin. Elle est la plus réussie pour ce dont on a besoin et la plus efficace pour la réponse. C'est pourquoi Dieu nous oriente à cela.

La guidance, ici, signifie "la direction" et "la réussite". Quant à la voie de rectitude, c'est, dans le langage des Arabes, la voie claire qui n'a pas de virage ou de distorsion. Donc, ces derniers emploient le terme "voie" pour toute parole et toute action qualifiées de rectitude ou de distorsion. Par ailleurs, l'explicitation de la voie de rectitude donne des avis variés qui aboutissent à la même chose : c'est suivre Dieu et Son Envoyé (paix et bénédiction sur lui). Selon ces avis donc, la voie de rectitude désigne le Livre de Dieu ; l'Islam ; la religion de Dieu. Ibn al-Hanafiya : c'est la religion de Dieu ; Dieu n'accepte de Ses adorateurs aucune autre religion. Selon An-Nuwâs ben Sam'ân, le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit :

 "Dieu a donné l'exemple ; celui d'une voie de rectitude. Sur les bords de la voie, deux murs ayant des portes ouvertes. Sur les portes, des rideaux pendants. Devant la porte de la voie, un invitant qui dit : "Ô gens, entrez tous dans la voie et ne louvoyez pas !" Et un (autre) invitant au-dessus de la voie : si un homme veut ouvrir quelque chose de ces portes-là, il lui dit : "Malheur à toi ! ne l'ouvre pas ; si tu l'ouvres, tu t'y engouffres." Ainsi donc, la voie c'est l'Islam, les deux murs ce sont les normes de Dieu, les portes ouvertes ce sont les interdits de Dieu, l'invitant à l'entrée de la voie c'est le Livre de Dieu, l'autre invitant c'est le pêcheur de Dieu dans le for intérieur de chaque musulman.

Si on demande comment le croyant demande la guidance en tout temps de prière alors qu'elle le distingue, la réponse sera ainsi : L'adorateur a en tout moment besoin de Dieu pour être maintenu, affermi dans la guidance : Vous qui croyez, croyez en Dieu et en Son Envoyé. Ce qui est visé par cela c'est la constance et l'assiduité dans les oeuvres déterminées à cet effet.
  

7.le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.  

Le segment la voie de ceux que Tu as gratifiés est l'explicitation de la voie de rectitude. Quant aux gratifiés, ce sont ceux qui ont été cités dans ce verset car obéir à Dieu et à Son Envoyé, c'est rejoindre ceux que Dieu a gratifiés : prophètes, hommes de vérité, martyrs et justifiés. Oh ! la compagnie excellente. Selon Ibn Abbâs, ceux que Tu as gratifiés sont ceux que Dieu a gratifiés d'obéissance et d'adoration, c'est à dire les anges, les prophètes, les hommes véridiques, les chahîds et les saints. Selon Ar Rabî ben Anas, ce sont seulement les prophètes. Selon Ibn Jurayj et Mujâhid, ce sont les croyants. Mais l'exégèse d'Ibn Abbâs est plus globale, plus générale. Le segment non (celle) des réprouvés, non plus que de ceux qui s'égarent, qui est coordonné au précédent, veut dire : Guide-nous sur la voie de rectitude de ceux que Tu as gratifiés, c'est à dire, les définis précédemment, non sur la voie des réprouvés qui connaissent la Vérité mais s'en détournent, non plus sur la voie des égarés qui ont perdu la connaissance, se démènent dans l'errance sans pouvoir bien se guider, c'est à dire la voie des Juifs et celle des Chrétiens.

La voie des croyants englobe aussi bien la connaissance de la Vérité que le fait de se conformer à elle. Les Juifs ont perdu cette conformité et les Chrétiens cette connaissance. C'est pourquoi les premiers sont frappés de réprobation et les seconds atteints d'égarement : Celui que Dieu maudit, fit encourir Sa colère ; Ne suivez pas les passions d'un peuple qui jadis s'est égaré, en égara d'autres en grand nombre et perdit le droit chemin. En outre, il est rapporté que 'Ady ben Hâtim a dit : "J'ai interrogé l'Envoyé (paix et bénédiction sur lui) sur ce verset et il m'a dit : " Non (celle) des réprouvés : ce sont les Juifs ; non plus que de ceux qui s'égarent : ce sont les chrétiens."
Enfin, il est préférable à celui qui récite le Prologue de conclure par âmin qui signifie : "Dieu, donne Ton assentiment". Selon Abu Hurayra, "quand l'Envoyé (paix et bénédiction sur lui) terminait par non (celle) des réprouvés, non plus que de ceux qui s'égarent, il disait âmin, si bien que la première rangée (d'orants) l'entendait."

Peut-il y avoir mieux que la gratitude reçue de Dieu (ceux que Tu as gratifiés) ? Evidemment, Dieu est Lui Seul qui détient la guidance et l'égarement : Quiconque Dieu égare, ne trouvera point de guide. 

serit gul

 


 


 

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 18:05

Les musulmans respectent et révèrent Jésus (que la paix soit sur lui).  Ils le considèrent comme l'un des plus importants messagers que Dieu a envoyé à l'humanité.  Le Coran confirme sa naissance miraculeuse (d'une vierge), et un chapitre du Coran est intitulé « Maryam » (Marie).  Le Coran décrit la naissance de Jésus comme suit :  

« (Rappelle-toi) quand les Anges dirent: "Ô Marie,  Dieu , en vérité t'annonce comme bonne nouvelle un Verbe émanant de lui dont le nom sera l'Oint Jésus, fils de Marie. Il (sera)  illustre en la vie d'ici-bas et dans la vie future, et comptera parmi les rapprochés [du Seigneur]. "Il parlera  dans son berceau et, lorsqu'il sera adulte,  il comptera parmi les saints.-Seigneur !  Comment puis-je avoir un enfant, alors qu'aucun être humain ne m'a touchée?  demande Marie? Dieu crée ainsi ce qu'il veut, lui fut-elle répondu : quand il juge qu'une chose  {doit être}, il lui suffit de dire "Soit" et elle est. » (Coran, 3:45-47)  

Jésus est né de façon miraculeuse sur l'ordre de Dieu, tout comme Adam, à qui Dieu avait insufflé la vie sans qu'il n'ait eu de père.  Dieu a dit :  

« Pour Dieu, il en est de Jésus  comme d'Adam qu'Il forma de terre,  puis  dit : « Sois» ; et il fut. » (Coran, 3:59)

  Durant sa mission prophétique, Jésus a accompli plusieurs miracles.  Dieu nous révèle ..  

« Il sera le messager de Dieu auprès des Israélites [et leur dira] : "En vérité, je vous apporte un signe de la part de votre Seigneur: je formerai pour vous avec de la glaise un oiseau : je soufflerai dessus et par la permission de Dieu, il sera un oiseau [vivant]. Je guérirai l'aveugle et le lépreux, ressusciterai les morts, par la permission de Dieu. Je vous apprendrai ce que vous mangez et ce que vous cachez dans vos demeures. En cela il y aura certainement un signe pour vous, si vous êtes [vraiment] croyants.... » (Coran, 3:49)  

Les musulmans croient que Jésus n'a pas été crucifié.  Ses ennemis avaient l'intention de le crucifier, mais Dieu l'a sauvé et l'a élevé vers Lui.  Et l'apparence physique de Jésus fut donnée à un autre homme.  Alors, les ennemis de Jésus s'emparèrent de cet homme et le crucifièrent, croyant ainsi crucifier Jésus.  Dieu a dit :  

«[Nous les avons également maudits] pour avoir déclaré : Nous avons tué l'Oint Jésus, fils de Marie, messager de Dieu !" Ils ne l'ont point tué, ni crucifié ; ce n'était qu'un faux semblant. Ceux qui, en vérité, se livrent à des controverses à son sujet sont encore dans l'incertitude. en ce qui le concerne ils n'ont aucune connaissance. [Ce qu'ils affirment] est purement conjecturel.  Ils ne l'ont pas tué, c'est certain. .. » (Coran, 4:157)  

Ni Mohammed  ni Jésus ne vinrent pour apporter des changements à la doctrine de base selon laquelle on ne doit croire et adorer qu'un seul Dieu, doctrine qui fut prêchée par tous les prophètes avant eux ; ils vinrent plutôt pour la confirmer et la renouveler.  

_____________________________

Note :

(1) Les musulmans croient aussi que Dieu a révélé un livre saint appelé Injil (Évangile) à Jésus, dont certaines parties peuvent encore être disponibles dans les enseignements de Dieu à Jésus que l'on retrouve dans le Nouveau Testament.  Mais cela ne signifie pas que les musulmans croient à la Bible que nous connaissons aujourd'hui, car elle n'est pas constituée des écritures originales qui furent révélées par Dieu.  Elles ont subi des altérations, des additions et des omissions.  Cela a été reconnu par le comité chargé de la révision de la Sainte Bible.  Ce comité était composé de trente-deux membres, tous des érudits.  Ils assurèrent le bon déroulement de la révision et des délibérations du Conseil Consultatif composé de cinquante représentants des diverses confessions religieuses coopératrices.  Le comité a déclaré, à la page IV de la préface de la Sainte Bible (la version standard révisée, en anglais): « À quelques endroits, il est évident que le texte a subi des modifications lors de sa transmission, mais aucune des versions ne procure un rétablissement satisfaisant.  Nous ne pouvons que nous fier au meilleur jugement des érudits compétents en ce qui concerne la reconstitution la plus probable des textes originaux.»  Le comité a également déclaré, à la page VII de la préface : « Des notes ont été ajoutées pour indiquer d'importantes variations, additions ou omissions dans les anciennes sources (Mathieu 9.34 ; Marc 3.16 ; 7.4 ; Luc 24.32, 51, etc.). »  

islamhouse.com

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