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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 11:20

 

Charles Darwin

Au cours de l'histoire, les gens ont réfléchi à l'univers et à l'origine de la vie et ont mis en avant différentes idées sur le sujet. On peut les diviser en deux groupes : les idées qui cherchent à expliquer l'univers d'un point de vue matérialiste, et celles qui voient que Dieu a créé l'univers à partir du néant, à savoir, la vérité de la création.

Dans l'introduction nous avons affirmé que la théorie de l'évolution s'est construite sur la philosophie matérialiste.

 

Cette vision matérialiste affirme que l'univers est composé de matière et que la matière est la seule chose qui existe. Selon cette croyance erronée, la matière existe depuis toujours et aucune autre force ne la gouverne. Les matérialistes croient que des coïncidences aveugles ont permis à l'univers de se façonner et à la vie d'apparaître en évoluant petit à petit à partir de substances inertes. En d'autres mots, tous les êtres vivants du monde sont apparus grâce au hasard et à des influences naturelles.

 

La philosophie matérialiste utilise la théorie de l'évolution, chacune d'entre elles complétant l'autre, pour expliquer l'apparition de la vie. Cette unité, qui est née dans la Grèce antique, fut de nouveau rendue publique sous les conditions scientifiques primitives du 19ème siècle et, puisque la théorie soutenait prétendument le matérialisme, qu'elle ait ou non la moindre validité scientifique, elle fut adoptée immédiatement par les matérialistes.

Le fait de la création se trouve à l'opposé de la théorie de l'évolution. Selon le point de vue créationniste, la matière n'existe pas depuis toujours et elle est donc contrôlée. Dieu créa la matière à partir de rien et la commanda. Toutes les choses, vivantes aussi bien qu'inertes, sont apparues par la création de Dieu. La conception, les calculs, l'équilibre et l'ordre impressionnants visibles dans l'univers et dans tous les êtres vivants sont une preuve claire de cela.

La religion a enseigné la vérité de la création, que tout le monde peut saisir à travers la raison et les observations personnelles, depuis le commencement du temps. Toutes les religions divines ont enseigné que Dieu créa l'univers en disant "Sois !", et que son fonctionnement parfait est une preuve de Sa très grande force créatrice. De nombreux versets coraniques révèlent aussi cette vérité. Par exemple, Dieu révèle comment Il créa miraculeusement l'univers à partir de rien :

"Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement : 'Sois', et elle est aussitôt." (Coran, 2 : 117). Il révèle également :

Et c'est Lui qui a créé les cieux et la terre, en toute vérité. Et le jour où Il dit : "Sois !" Cela est, Sa parole est la vérité. A Lui, [seul,] la royauté, le jour où l'on soufflera dans la Trompe. C'est Lui le Connaisseur de ce qui est voilé et de ce qui est manifeste. Et c'est Lui le Sage et le Parfaitement Connaisseur. (Coran, 6 : 73)

La science moderne démontre l'invalidité de l'affirmation matérialiste-évolutionniste et confirme le fait de la création. Contrairement à la théorie de l'évolution, toutes les preuves de la création qui nous entourent montrent que le hasard n'a aucun rôle dans l'apparition de l'univers. Chaque détail qui émerge lorsque nous observons le ciel, la terre et tous les êtres vivants est une preuve de la force et de la sagesse de Dieu. La différence fondamentale entre la religion et l'athéisme est que la première croit en Dieu, tandis que l'autre croit au matérialisme. Quand Dieu questionne ceux qui nient, Il attire l'attention sur ce qu'ils affirment afin de rejeter la création :  

LE CORAN"Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils eux les créateurs ?" (Coran. 52 : 35)

Depuis la nuit des temps, ceux qui nient la création prétendent à tort que l'humanité et l'univers n'ont pas été créés et ils cherchent à justifier cette affirmation irrationnelle et illogique. Leur plus grand soutien apparut au 19ème siècle, grâce à la théorie de Darwin.

 

Les musulmans ne peuvent chercher un compromis sur ce problème. Bien sûr, les gens peuvent réfléchir comme il leur plaît et ils peuvent croire aux théories qu'ils veulent. Mais il ne peut y avoir de compromis avec une théorie qui renie Dieu et Sa création, car cela impliquerait de faire un compromis sur un élément fondamental de la religion. Et cela est évidemment totalement inacceptable.

 

Les évolutionnistes, conscients des dommages que causerait un tel compromis à la religion, encouragent les gens religieux à chercher comme à trouver un tel compromis.

 

Les darwinistes encouragent l'idée de création par évolution

 

Les scientifiques qui soutiennent aveuglément la théorie de l'évolution sont acculés dans une impasse par les nouvelles avancées scientifiques qui sont de plus en plus connues du public. Etant donné que chaque nouvelle découverte œuvre contre la théorie et atteste la vérité de la création, la démagogie prend le dessus sur les preuves scientifiques dans la littérature évolutionniste. D'un autre côté, même les magazines scientifiques évolutionnistes les plus importants, comme Science, Nature, Scientific American ou New Scientist sont forcés d'admettre que plusieurs aspects de la théorie de Darwin ont atteint une impasse. Les scientifiques qui défendent la création gagnent ces débats scientifiques, exposant ainsi les affirmations sans fondement des évolutionnistes.

 

A ce stade, l'idée de création par évolution, qui est une autre tromperie, vient au secours des matérialistes. C'est une des ruses utilisées par les évolutionnistes pour apaiser les supporters de la création et pour affaiblir leur position intellectuelle contre le dogme du darwinisme. Bien que les évolutionnistes ne croient pas en Dieu, puisqu'ils ont transformé le hasard en divinité et puisqu'ils s'opposent au fait de la création, ils pensent que leur théorie sera plus acceptable s'ils restent silencieux sur l'idée de certaines personnes qui veut que Dieu ait créé les êtres vivants via l'évolution. En fait, ils encouragent un compromis entre la théorie et la religion afin que l'évolution devienne plus acceptable et que la croyance en la création s'affaiblisse.

 

En considérant tout cela, les musulmans doivent comprendre qu'il est totalement erroné de croire que Dieu a créé l'univers tout en soutenant la théorie de l'évolution en dépit du manque de preuves scientifiques concrètes. De plus, il est tout aussi faux d'affirmer que l'évolution est compatible avec le Coran en ignorant tous les avertissements du Livre Saint lui-même. Les croyants qui adoptent une telle position doivent réaliser qu'ils soutiennent une idée conçue pour aider la philosophie matérialiste et que, en prenant en compte ce fait, ils doivent immédiatement retirer ce soutien.

Mais eux, si jamais ils réussissent à vous avoir à leur merci, ils ne manqueront pas de vous traiter en ennemis, de se livrer sur vous à des voies de fait et de vous accabler d'injures, dans leur vif désir de vous faire abjurer votre foi. (Coran, 60 : 2)

Rejeter l'évolution ne signifie pas rejeter la science

Le nombre de musulmans qui croient que tous les êtres vivants sont apparus grâce à l'évolution ne doit pas être sous-estimé. Leur erreur est due à un manque de savoir et à des points de vue erronés, particulièrement en ce qui concerne les sujets scientifiques. En tête de liste vient l'idée que l'évolution est un fait scientifique et prouvé.

 

"La pensée de l'œil me faisait
frissonner !"
Un des dilemmes les plus insolubles pour la théorie de l'évolution est la structure complexe des êtres vivants. Par exemple, les évolutionnistes affirment que l'œil, composé de 40 parties différentes, est apparu par hasard. Mais ils ne peuvent pas expliquer comment cela s'est passé. En fait, il est impossible que le hasard aveugle ait pu "créer" une structure aussi magnifique. Le diagramme ci-dessous montre certains des composants de l'œil.

Ces personnes ne réalisent pas que la science a complètement érodé la crédibilité de la théorie de l'évolution. Que ce soit au niveau moléculaire ou en biologie ou en paléontologie, les recherches ont invalidé les affirmations que les êtres vivants sont apparus suite à un processus évolutionnaire. La théorie de Darwin continue de survivre, en dépit de tous les faits scientifiques, seulement parce que les évolutionnistes font tout ce qu'ils peuvent, y compris tromper délibérément les gens, pour la maintenir en vie. Leurs écrits et leurs discours sont remplis de termes scientifiques qu'une personne moyenne ne peut comprendre. Mais quand on analyse leurs paroles, on ne trouve aucune preuve permettant de soutenir leur théorie.

 

Une étude attentive des publications darwinistes révèle ce fait assez clairement. Leurs récits ne sont pratiquement jamais basés sur des preuves scientifiques solides. Les domaines fondamentaux où la théorie s'effondre sont survolés en quelques mots, et de nombreux scénarios fantastiques sont écrits sur l'histoire naturelle. Ils ne s'attardent jamais sur des questions essentielles telles que comment la vie est apparue pour la première fois à partir de substances inanimées, les immenses trous dans les archives fossiles et les systèmes complexes chez les êtres vivants. Ils ne le font pas car, quel que soit ce qu'ils pourraient dire ou écrire, cela contredirait leurs buts et révèlerait le vide de leur théorie.

 

Quand Charles Darwin (1809-82), le fondateur de cette théorie, prit en compte un des systèmes complexes des êtres vivants, dans ce cas l'œil, il réalisa le danger que cela posait à sa théorie et il admit même que penser à l'œil le faisait frissonner. Comme Darwin, les scientifiques évolutionnistes d'aujourd'hui savent que leur théorie n'a aucune réponse pour des systèmes aussi complexes. Mais au lieu de l'admettre, ils cherchent à surmonter le manque de preuves scientifiques en écrivant des scénarios imaginaires et en imposant la théorie aux gens en lui donnant un aspect scientifique.

 

De cette manière, les musulmans qui sont trompés par la théorie de l'évolution sont influencés par la soi-disant image "scientifique" de celle-ci. Ils sont particulièrement inquiets par les slogans darwinistes tels que :

 

"Quiconque ne croit pas en la théorie de l'évolution est soit dogmatique soit non scientifique", et ils cèdent du terrain sur leurs propres croyances. Influencés par des informations dépassées ou des écrits et des arguments évolutionnistes, ils croient que seule l'évolution peut expliquer l'apparition de la vie. Puis ils essayent de réconcilier la religion et l'évolution, car ils ne connaissent pas les derniers développements scientifiques ni les contradictions internes de la théorie et sa perte complète de crédibilité.

1-Tendon du muscle droit latéral
2- Partie ciliaire de la rétine
3-Corps ciliaire et muscle ciliaire
4-5-Canal de Schlemm
6-Iris
7- Cristallin
8-Capsule
9-Cornée
10-Chambre antérieure
11-Angle irido-cornéen
12- Processus ciliaires
13-Conjonctive bulbaire
14-Tendon du muscle droit médial
15- Corps vitré
16- Canal hyaloïde
17-Lame criblée de la sclérotique
18-Nerf optique (II)
19-Gaine extérieure du nerf optique
20-Capsule de Tenon
21-Sclérotique
22- Espace épiscleral
23-Choroïde
24- Partie optique de la rétine

 

Cependant, étant donné que l'évolution et la création sont diamétralement opposées, prouver l'une signifie réfuter l'autre. En d'autres mots, réfuter l'évolution signifie prouver la création.

Pour ces raisons, les matérialistes voient les débats sur l'évolution comme une sorte de champ de bataille, un combat idéologique plutôt qu'une question scientifique. Ainsi, ils ont recours à tous les moyens possibles pour gêner ceux qui croient en la création.

Par exemple, l'évolutionniste Lerry Flank recommande que la vérité de la création soit confrontée par les méthodes suivantes :

 

Les observateurs créationnistes doivent garder un œil sur la composition des conseils d'administration dans les écoles. Idéalement, les gens intéressés par une éducation de qualité et par empêcher les fondamentalistes d'utiliser les écoles publiques pour leurs sermons devraient constituer la majorité de ces conseils… En cas d’échec, et si les manuels créationnistes sont adoptés et approuvés, une action légale devient alors nécessaire.1

 

Ces paroles démontrent clairement qu’il ne s’agit pas d'un débat scientifique, mais d'une guerre d’idées menée par les évolutionnistes dans le cadre de stratégies prédéterminées.

Les musulmans qui défendent l'évolution doivent avoir conscience de cela. Le darwinisme n'est pas une thèse scientifique ; c'est plutôt un système de pensées conçu pour amener les gens à nier Dieu. Puisque cette théorie n'a aucune constitution scientifique, les musulmans ne doivent pas se laisser tromper par ses arguments ni soutenir cette théorie, même s'ils sont bien intentionnés.

 

Les consequences liées au fait que les Evolutionnistes sont majoritaires

Prof. Arda Denkel

Le tromperie la plus importante des évolutionnistes pour faire accepter par le plus grand nombre la théorie de Darwin est d'affirmer qu'elle est largement acceptée dans la communauté scientifique. En bref, ils revendiquent la validité de leur théorie en se basant sur la majorité supposée de ses adhérents et sur la soi-disant exactitude du point de vue de la majorité dans tous les cas. En employant une telle logique, et à travers leur affirmation que la vérité de l'évolution se retrouve confirmée par sa large acceptation au sein des universités, ils essayent d'utiliser une pression psychologique sur les gens, y compris les croyants en Dieu, pour qu'ils l'acceptent.

Arda Denkel, ancien professeur évolutionniste de philosophie à l'Université du Bosphore, probablement la plus prestigieuse de Turquie, admit même la nature erronée de cette méthode :

 

Le fait que de nombreuses personnes respectables ou que des organisations ou des organismes y croient prouve-t-il la véracité de la théorie de l'évolution ? La théorie peut-elle être prouvée par le verdict d'un tribunal ? Le fait que des gens puissants et respectés croient en quelque chose la rend-il vraie ? J'aimerais rappeler un fait historique. Galilée ne s'est-il pas levé devant tous les gens respectables de son époque, des hommes de loi et particulièrement des scientifiques, et n'a-t-il pas énoncé sa propre vérité, sans aucun soutien ? Les tribunaux de l'Inquisition n'ont-ils pas révélé d'autres situations similaires ? Gagner le soutien des milieux respectés et influents ne crée pas la vérité et cela n'a rien à voir avec des faits scientifiques.2

 

Comme l'indique Denkel, la large acceptation d'une théorie ne prouve pas qu'elle soit correcte. En fait, l'histoire des sciences est remplie d'exemples de théories qui étaient d'abord acceptées par une minorité puis, longtemps après, ont été acceptées par la majorité.

 

De plus, l'évolution n'est pas acceptée par l’ensemble de la communauté scientifique, comme ses partisans voudraient le faire croire. Ces 20-30 dernières années, le nombre de scientifiques la rejetant a énormément augmenté. La plupart d'entre eux abandonnent leur croyance dogmatique dans le darwinisme après avoir vu la perfection dans l'univers et chez les êtres vivants. Ils ont publié d'innombrables ouvrages démontrant l'invalidité de la théorie. Encore plus important, ils sont membres d'universités importantes dans le monde entier, et particulièrement aux Etats-Unis et en Europe. Ces universitaires sont des experts en biologie, biochimie, microbiologie, anatomie, paléontologie et dans d'autres domaines scientifiques.

 

Il est ainsi faux d’affirmer que la majorité de la communauté scientifique croit en l'évolution.

Prof. Owen Gingerich
Prof. Carl Friedrich von Weizsacker
Prof. Dr. Donald Chittick
Prof.Robert Matthews
Prof.Michael J.Behe
   
Prof. David Menton
 
 
S. Jocelyn Bell Burnell
William Dembski
De nombreux scientifiques contemporains rejettent l'évolution et acceptent que Dieu, le Seigneur d'une intelligence et d'un pouvoir infini, a créé l'univers. Certains des scientifiques qui acceptent la vérité de la création sont, de gauche à droite, Owen Gingerich, professeur d'astronomie et d'histoire des sciences à l'Université de Harvard ; Carl Friedrich von Weizsacker, professeur de physique à l'Université allemande de Max-Planck-Gesellschaft ; Donald Chittick, professeur de chimie à l'Université de l'état de l'Oregon ; Robert Matthews, professeur de physique à l'Université d'Oxford ; Michael J. Behe, professeur de biologie à l'Université Lehigh ; David Menton, professeur d'anatomie à l'Université Washington ; S. Jocelyn Bell Burnell, professeur de physique à l'Open University en Angleterre ; et William Dembski, professeur adjoint dans les fondations conceptuelles de la science à l'Université Baylor.

Cela n'aurait donc aucune signification, même si les évolutionnistes font partie de la majorité. Aucun point de vue majoritaire n'a raison simplement parce que c'est le point de vue de la majorité. Les musulmans qui croient en l'évolution doivent savoir que le Coran parle de ce sujet quand il relate le destin des communautés antiques qui tenaient un discours similaire et finissaient par renier Dieu et Sa religion en se laissant détourner du droit chemin. Dieu avertit les croyants de ne pas suivre de tels gens fourbes, et Il informe l'humanité que suivre la majorité peut mener à de terribles erreurs :

LE CORANEt si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier de Dieu : ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges. (Coran, 6 : 116)

Celui qui a créé sept cieux
superposés sans que tu voies de
disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis,
retourne ton regard à deux fois : le regard te
reviendra humilié et frustré !
(Coran, 67 : 3-4)

 

 

serit gul

 

Harun Yahia

(extrait du livre : POURQUOI LE DARWINISME EST INCOMPATIBLE AVEC LE CORAN)


Article suivant →DES VERITES IMPORTANTES IGNOREES PAR CERTAINS MUSULMANS - 3/6 -

 

 

NOTES/ 

1. Lester J. McCann, Blowing the Whistle on Darwinism (1986), p. 99 (citations de Randy Wysong, The Creation-Evolution Controversy (1976), pp. 28-29) 

2. Arda Denkel, Cumhuriyet Bilim Teknik Eki (Cumhuriyet Science et Technologie Supplément), 27 février 1999, p. 15 3. Certains des critiques les plus importants du darwinisme sont Michael Behe (biochimiste), Michael Denton (biochimiste), Jonathan Wells (biologiste), William Dembski (mathématicien), Charles Taxton (biochimiste), et Dean Kenyon (biologiste moléculaire). D'autres scientifiques argumentant contre le darwinisme peuvent être joints à travers des institutions comme The Discovery Institute, The Intelligent Design Network, ou The Institution for Creation Research. (Pour plus de détails, cf. Le Coran montre la voie à la science de Harun Yahya)

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 11:17

Différents concepts peuvent venir à l'esprit quand la théorie de l'évolution est mentionnée. Un premier groupe de personnes composé principalement des matérialistes pensent que c'est un fait scientifiquement prouvé. Cependant la vérité est juste le contraire, et des centaines de preuves ont révélé l'invalidité de cette théorie. Mais ces personnes soutiennent la théorie de l’évolution férocement et, toujours avec férocité, rejettent toutes les idées qui s'y opposent.

Un deuxième groupe est composé de ceux qui ne sont pas bien informés sur les affirmations de la théorie de l'évolution. Ils ne s'y intéressent pas particulièrement, puisqu'ils ne réalisent pas le mal que le darwinisme a causé à l'humanité depuis plus d'un siècle et demi. Ils ne voient aucun problème dans la manière dont la théorie est imposée aux gens et dans la férocité avec laquelle elle est défendue, en dépit de son invalidité scientifique, car ils ferment les yeux sur ce qui se passe.

 

Ils ne considèrent pas qu'il soit nécessaire d'expliquer l'invalidité de la théorie ou de publier des livres et de tenir des conférences sur le sujet, car à leurs yeux la théorie est déjà "vieux jeu" ou dépassée. Mais ceux-ci se trompent car bien qu'il soit vrai que la théorie de l'évolution est infirmée, les supercheries de celle-ci doivent être dévoilées.

 

Un troisième groupe de personnes est composé de ceux qui, sous l'influence des suggestions et de la propagande matérialiste, voient cette théorie comme un fait scientifique et qui recherchent un "chemin intermédiaire", à leurs propres yeux, entre elle et la croyance en Dieu. Ils acceptent mot pour mot le récit du darwinisme concernant l'origine de la vie, mais essayent de construire un pont entre la théorie de l'évolution et la croyance religieuse en affirmant que cela se produit sous le contrôle de Dieu.

 

En réalité, chacun de ces points de vue est une erreur, car la théorie de l'évolution ne peut pas être raisonnablement représentée comme un fait scientifique, ni être considérée comme une chose sans importance ou être soi-disant adaptée à la religion. Comme nous allons le voir à travers ce livre, la structure idéologique de la théorie consiste en des pensées incompatibles avec la religion, mise en avant afin de fortifier l'athéisme et de lui donner une fondation solide. De plus, elle est défendue avec férocité par les gens qui ont été persuadés par le matérialisme, car elle est construite sur la philosophie matérialiste et offre un commentaire matérialiste sur le monde. Depuis l'époque où elle fut mise en avant pour la première fois par Charles Darwin et jusqu'à ce jour, elle n'a apporté à l'humanité que conflits, exploitations, guerres et dégénérations. Il est donc essentiel d'acquérir une bonne compréhension du sujet et de lancer une lutte sérieuse contre cette théorie sur le plan idéologique.

 

Ce livre répond, avec une perspective très différente, aux erreurs des croyants qui soutiennent toujours la théorie de l'évolution. Il offre une réponse aux musulmans qui cherchent une base commune entre la théorie de l'évolution et le fait de la création, et qui recherchent même des preuves en faveur de cette théorie dans le Coran. Le but n'est pas de critiquer les musulmans qui croient que la théorie de l'évolution est un fait, mais plutôt d'expliquer que leur attitude est erronée, de les aider sur le plan des idées et d'être un moyen par lequel ils pourront adopter une perspective plus correcte.

Deux autres faits seront traités dans ce livre : tout d'abord, le fait que le darwinisme est une théorie qui ne possède aucune fondation scientifique, ensuite, que sa véritable cible est la religion. Par conséquent, on soulignera à quel point il est mauvais pour les musulmans de prendre la théorie à la légère ou de la sous-estimer, et de ne pas voir le besoin de lutter intellectuellement contre elle.

 

Les croyants devraient éviter de défendre cette théorie et sa signification idéologique, car les deux contredisent les vérités de l'Islam. Certains peuvent prendre parti pour la théorie parce qu'ils n'ont pas conscience des désastres qu'elle a apportés à l'humanité, qu'elle est soutenue par des gens qui haïssent les valeurs morales de la religion et qu'elle rejette le fait de la création. Cela étant, les musulmans qui ne sont que peu informés sur le sujet devraient éviter de suivre cette route, car comme Dieu l'indique aux fidèles dans le Coran :

 

LE CORANEt ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. (Coran, 17 : 36)

 

 

 

Les musulmans exemplaires doivent étudier le sujet en toute sincérité et se comporter selon la prise de conscience que :

 

LE CORAN... ceux qui se sont convertis à l'Islam sont ceux qui ont cherché la droiture. (Coran, 72 : 14)

 

Comme le recommande ce verset, les musulmans qui croient en la théorie de l'évolution doivent la considérer soigneusement, mener des recherches de vaste portée et prendre leur décision en fonction de leur conscience. Ce livre a été écrit afin de les aider dans cette voie et afin d'éclaircir le chemin qu'ils sont en train de suivre.

LE CORANLes croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la salât, acquittent la zakat et obéissent à Dieu et à Son messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est puissant et sage.
(Coran, 9 : 71)

 

serit gul

 

Harun Yahia

(extrait du livre : POURQUOI LE DARWINISME EST INCOMPATIBLE AVEC LE CORAN)


article suivant →POURQUOI CERTAINS MUSULMANS SOUTIENNENT-ILS LA THEORIE DE L’EVOLUTION ? - 2/6 -

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 18:21

Dans les parties précédentes de ce livre, nous avons vu pourquoi la théorie de l'évolution, qui soutient que la vie ne fut pas créée, est une fourberie complètement contraire aux faits scientifiques. Nous avons également vu que les sciences modernes ont révélé, à travers certaines branches comme la paléontologie, la biochimie et l'anatomie, un fait explicite. Ce fait est que Dieu crée tous les êtres vivants..

 

En réalité, on n'a pas besoin de recourir aux résultats compliqués des laboratoires biochimiques ou des fouilles géologiques pour s'apercevoir de ce fait. Les signes d'une sagesse extraordinaire sont perceptibles dans chacun des êtres vivants que nous observons. Il existe une grande technologie et architecture dans le corps d'un insecte ou d'un petit poisson au fin fond des mers jamais atteint par l'être humain. Certains êtres vivants, dépourvus de cerveau, accomplissent avec perfection des tâches dont les êtres humains sont incapables.

 

Cette grande sagesse, architecture et planification qui dominent la nature entière apportent les preuves indubitables de l'existence d'un Créateur suprême régissant la nature entière. Ce créateur est Dieu. Dieu a doté tous les êtres vivants de caractéristiques extraordinaires et a montré à l'homme les signes évidents de Son existence et de Sa puissance.

 

Dans les pages suivantes, nous nous pencherons sur quelques-unes des innombrables preuves de la création dans la nature.

 

Les abeilles et les merveilles architecturales des nids d'abeilles

ari.jpg

Les abeilles produisent plus de miel que ce dont elles ont réellement besoin et stockent le surplus dans les alvéoles de leurs nids. La structure hexagonale des alvéoles est connue de tous. Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les abeilles construisent des alvéoles hexagonales plutôt que des structures octogonales ou pentagonales ? 0-180.jpg

 

Les mathématiciens qui cherchaient des réponses à cette question sont arrivés à une conclusion intéressante : "L'hexagone est la forme géométrique la plus appropriée pour maximiser l'utilisation d'une surface donnée".

La construction d'une cellule hexagonale demande le minimum de cire alors qu'elle peut contenir une quantité maximale de miel. Ainsi, les abeilles utilisent la forme la plus appropriée possible.

 

0-158.jpgLa méthode de construction des nids d'abeilles est très étonnante : les abeilles commencent la construction de la cellule de deux ou trois points différents et tissent des alvéoles avec deux ou trois ficelles de cire. Même si les abeilles commencent la construction des cellules à des endroits différents, elles construisent toutes des hexagones identiques, ensuite elles se retrouvent pour assembler les cellules et construire le nid. Les hexagones sont assemblés si adroitement qu'il est impossible de trouver de marques de leurs jonctions ou de croire qu'ils ont été assemblés en plusieurs temps.

Face à cette performance extraordinaire, nous devons admettre qu'il existe une volonté supérieure qui régit ces créatures. Les évolutionnistes tendent à expliquer cet exploit par le concept de "l'instinct" et le présentent comme une simple qualité de l'abeille. Toutefois, s'il existe un instinct dans le travail, et si cet instinct régit toutes les abeilles et fait en sorte que toutes les abeilles aussi différentes soient-elles travaillent en harmonie, cela veut dire qu'il existe une sagesse exaltée qui règne sur toutes ces petites créatures.

Pour être plus explicite, Dieu, le Créateur de ces petites créatures, leur "inspire" ce qu'elles doivent faire. Ce fait est mentionné dans le Coran depuis quatorze siècles déjà :

 

LE CORAN(Et voilà) ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que (les hommes) font. Puis, mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous." De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Sourate an-Nahl, 68-69)

 

Les termites : des architectes étonnants

termite.jpg

Toute personne ne peut que s'étonner lorsqu'elle voit un nid de termites dressé sur terre. Les nids de termites sont des merveilles architecturales qui s'élèvent jusqu'à 5 ou 6 mètres de hauteur. A l'intérieur de ces nids, les termites ont construit un système très sophistiqué qui répond à leurs besoins. Les termites ne pouvant s'exposer à la lumière du jour, à cause de la structure de leur corps, leurs nids disposent de systèmes de ventilation, de canaux, de chambres pour les larves, de couloirs, de champs spéciaux pour la production de champignons, de sorties de secours, de chambres pour les saisons fraîches et d'autres pour les saisons chaudes, en somme, de tout ce qu'il leur faut. Le plus étonnant est que les termites qui construisent ces merveilleux nids sont aveugles.178

 

Malgré ce handicap, lorsque l'on compare la taille d'un termite et celle de son nid, l'on s'aperçoit que les termites réussissent à réaliser un projet architectural 300 fois supérieur à leur taille.

 

Les termites possèdent une autre caractéristique surprenante : si l'on divise un nid de termites pendant les premières étapes de la construction et que l'on le réunit à nouveau après un certain moment, l'on observera que tous les passages, canaux et chemins se croisent les uns avec les autres. Les termites reprennent leur travail comme s'ils n'avaient jamais été séparés et comme s'ils étaient commandés d'un même endroit.

 

Le pic

sonar.jpg

Tout le monde sait que les pics construisent leur nid en faisant des trous à coup de bec dans les troncs d'arbres. Mais rares sont ceux qui se demandent comment ces oiseaux peuvent frapper les arbres si fort avec leur tête sans encourir une hémorragie cérébrale. Si un homme s'aventurait à une pareille besogne en tentant d'enfoncer son doigt dans un arbre à coup de tête, il aurait certainement un choc cérébral suivi d'une hémorragie. Le pic peut donner entre 34 et 43 coups de tête dans un arbre en 2,10 ou 2,69 secondes sans le moindre problème.

Rien ne lui arrive car l'anatomie de la tête du pic est créée pour accomplir cette tâche. Le crâne du pic est pourvu d'un système de "suspension" qui amortit et absorbe la force des coups. Les pics possèdent des tissus spéciaux entre les os du crâne qui amortissent le choc.179

 

Le sonar des chauves-souris

Les chauves-souris volent dans le noir le plus complet sans problème. Elles possèdent, en effet, un système de navigation très intéressant, le "sonar", qui leur permet de se déplacer.  Ce système permet de déterminer les formes des objets par rapport à l'écho que renvoient les ondes sonores.

Une jeune personne peut à peine détecter un son à une fréquence de 20 000 vibrations par seconde. En revanche, une chauve-souris, grâce à son "sonar", utilise des sons avec une fréquence allant de 50.000 à 200.000 vibrations par seconde. Elle envoie ces sons dans toutes les directions 20 à 30 fois par seconde. L'écho du son est si fort qu'il permet à la chauve-souris non seulement de comprendre qu'il existe des obstacles sur son chemin mais aussi de repérer une proie volante.180

 

Les baleines

baleines.jpg

Les mammifères ont besoin de respirer régulièrement, c'est pour cette raison que l'eau n'est pas un environnement adapté pour ces créatures. Ce problème est résolu pour les baleines, mammifères marins, qui sont dotées d'un système de respiration beaucoup plus efficace que celui d'autres animaux vivant sur terre. Les baleines étendent leur expiration, se déchargeant de 90 % de l'air utilisé. Ainsi, elles n'ont besoin de respirer qu'à des intervalles très longs. Par ailleurs, elles ont une substance très concentrée appelée "myoglobine" qui les aide à stocker l'oxygène dans les muscles. Grâce à ce système, le rorqual commun peut, par exemple, plonger à une profondeur de 500 mètres et nager sans respirer pendant 40 minutes.181 De plus, contrairement aux autres mammifères terrestres, les narines des baleines sont placées sur leurs dos pour qu'elles puissent respirer aisément.

 

Les moustiques

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On assimile toujours les moustiques à des insectes volants. En réalité, ils passent les étapes de leur développement sous l'eau et, grâce à une conception exceptionnelle, sortent de ce milieu pourvus de tous les organes dont ils ont besoin.

 

Une fois dotés de systèmes sensoriels spéciaux qui leur permettent de détecter leur proie, les moustiques commencent à voler. Ils ressemblent à des avions de chasse équipés de détecteurs de chaleur, de gaz, d'humidité et d'odeur. Ils ont également la possibilité de "voir en conformité avec la chaleur" ce qui leur permet de repérer leur proie même dans l'obscurité la plus totale.

 

La technique de "succion du sang" du moustique répond à un système très complexe. Grâce à son système à six lames, le moustique coupe la peau à la manière d'une scie. Pendant que le processus de coupure s'effectue, une sécrétion lénifie les tissus et la personne qui subit cette piqûre ne se rend compte de rien. Cette sécrétion empêche, par ailleurs, le sang de coaguler et assure la continuité du processus de succion.

 

Sans tous ces éléments, le moustique est incapable de se nourrir de sang et donc survivre. Cette minuscule créature à elle seule, avec sa conception exceptionnelle, est un signe évident de la création. Dans le Coran, le moustique est cité comme exemple confirmant aux hommes sensés l'existence de Dieu :

 

Certes, Dieu ne se gêne pas de citer en exemple n'importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit au-dessus ; quant aux croyants, ils savent qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur ; quant aux infidèles, ils se demandent : "Qu'a voulu dire Dieu par un tel exemple ?" Par cela, nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide ; mais Il n'égare que les pervers. (Sourate al-Baqarah, 26)

 

Les oiseaux de proie et leur vue perçante

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Les oiseaux de proie possèdent une vue perçante qui les aide à calculer parfaitement la distance qui les sépare de leur proie avant l'attaque. Par ailleurs, leurs grands yeux contiennent plus de cellules de vision (plus d'un million !), c'est-à-dire une meilleure vue.

Les aigles, qui volent à des milliers de mètres de hauteur, possèdent une vue perçante qui leur permet de scanner parfaitement à distance la terre. Tout comme les avions de chasse peuvent détecter des cibles à des milliers de mètres, les aigles peuvent repérer leur proie, en percevant le moindre changement de couleur ou le moindre mouvement sur terre. L'œil de l'aigle a un angle de trois cents degrés et il peut agrandir entre six à huit fois une image perçue. Les aigles peuvent scanner une région de 30.000 hectares en la survolant à 4.500 mètres. Ils peuvent facilement distinguer un lapin caché entre les buissons à une altitude de 1.500 mètres. Il est évident que cette extraordinaire structure oculaire que possède l'aigle a été spécialement créée pour cette créature.

 

Les animaux hibernants

Les animaux hibernants peuvent continuer à vivre même si la température de leur corps atteint des degrés aussi bas que la température externe. Comment y parviennent-ils ?

 

Les mammifères ont le sang chaud. Cela veut dire que dans des conditions normales, la température de leur corps reste constante car le thermostat naturel dans leur corps continue de réguler cette température. Cependant, la chaleur normale des petits mammifères, comme l'écureuil dont la température normale est de 40 degrés, descend jusqu'à un petit au-delà du niveau de congélation comme si elle était ajustée par une sorte de clé. Le métabolisme du corps est alors ralenti au maximum. L'animal commence à respirer très lentement et son pouls, qui est de 300 battements par minute, descend à 10 voire 7 battements par minute. Les réflexes normaux du corps s'arrêtent et les activités électriques du cerveau ralentissent au point de devenir indécelables.

Un des dangers de l'immobilité est le gel des tissus par temps très froid et leur destruction par les cristaux de glace. Toutefois, les animaux hibernants sont protégés contre ce danger grâce aux caractéristiques spéciales dont ils sont dotés. Les fluides corporels des animaux hibernants sont retenus par des matières chimiques qui possèdent des masses moléculaires très élevées. Ainsi, leur point de gel est diminué et ils sont protégés contre  les maux.182

  

Le poisson électrique

Certaines espèces de poisson comme l'anguille ou la raie, utilisent l'électricité produite par leurs corps soit pour se protéger de leurs ennemis soit pour paralyser leurs proies. Dans chaque être vivant, même chez l'homme, il y a un peu d'électricité. L'homme, cependant, est incapable de diriger cette électricité ou de la contrôler pour l'utiliser à son actif. En revanche, les créatures précitées possèdent, dans leurs corps, un courant électrique d'une puissance aussi élevée que 500 ou 600 volts qu'elles sont capables d'utiliser contre leurs ennemis. Par ailleurs, elles ne sont pas inversement affectées par cette électricité.

 

L'énergie déployée à se défendre est récupérée au bout de quelques temps, telle une batterie rechargée qui reste prête à l'emploi. Les poissons n'utilisent pas l'électricité uniquement pour leur défense. En plus du fait qu'elle leur permet de trouver leur chemin dans l'obscurité des eaux profondes, l'électricité aide les poissons à sentir les objets sans les voir. Les poissons envoient des signaux grâce à l'électricité emmagasinée dans leur corps. Ces signaux électriques heurtent les objets et sont renvoyés. Cette réverbération donne aux poissons des informations sur les objets. Ainsi, les poissons peuvent définir la distance et la taille des objets qu'ils rencontrent.183

Les fils des toiles d'araignées

L'araignée, nommée Dinopis, possède de grandes compétences de chasse. Plutôt que de tisser une toile statique et attendre que les proies tombent dans le piège, cette araignée tisse une petite, mais surprenante toile qu'elle jette sur sa proie. Après, elle entoure sa proie dans cette toile en serrant très fort. L'insecte pris au piège est ainsi sans défense et ne peut s'en dégager. Ce piège est tellement bien construit que l'insecte s'étouffe de plus en plus à chaque mouvement. Afin de conserver sa nourriture, l'araignée enveloppe sa proie avec des nouveaux fils comme si elle l'emballait.

Comment est-ce que l'araignée arrive-t-elle à tisser une toile aussi parfaite tant du point de vue de sa conception mécanique que de sa structure chimique ? Il est impossible que l'araignée ait acquis une telle compétence par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. L'araignée est dépourvue de facultés comme l'apprentissage ou la mémorisation et ne possède, par ailleurs, pas de cerveau pour accomplir ces tâches. Il est clair que ce talent a été conféré à l'araignée par son Créateur, Dieu, le Tout Puissant.

De très grands miracles se cachent dans les fils des toiles d'araignées. Ce fil, d'un diamètre de moins d'un millième de millimètre, est cinq fois plus fort qu'un fil de fer de la même épaisseur. Ce fil a une autre caractéristique : une extrême légèreté. Une longueur de ce fil qui entourerait le monde ne pèserait que 320 grammes.* L'acier, une matière produite industriellement, est un des matériaux les plus solides que l'homme ait conçu. Cependant, l'araignée peut produire de son corps un fil plus ferme que l'acier. L'homme, pour produire l'acier, fait appel à des siècles de savoir et de technologie. De quel savoir ou technologie dispose l'araignée pour produire un tel fil ?

Comme nous l'avons vu, tous les moyens technologiques et techniques dont dispose l'homme sont loin derrière ceux de l'araignée.(http://www.harunyahya.fr/presentation/spidernet/index.html)

(*) "The Structure and Properties of Spider Silk", Endeavour, janvier 1986, vol. 10, pp. 37-43

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Le camouflage : une caractéristique intelligente des animaux

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Un lézard dissimulé sur une branche (en haut à gauche), une mite cachée dans un tronc d'arbre (en haut à droite), un hibou sur une branche (en bas à gauche) et une mante littéralement perdue au milieu des feuilles (en bas à droite)

L'une des caractéristiques que certains animaux possèdent pour survivre est le "camouflage".

Les animaux ressentent le besoin de se cacher pour deux raisons : premièrement pour chasser, puis pour se protéger des prédateurs. Le camouflage diffère de toutes les autres méthodes puisqu'il exige un degré élevé d'intelligence, d'art, d'esthétique et d'harmonie.

Les techniques de camouflage des animaux ou des insectes sont surprenantes au point qu'il est presque impossible de les distinguer lorsqu'ils se cachent, par exemple, sur les troncs d'arbres ou sur les feuilles.

Les poux des feuilles d'arbres qui sucent la sève des plantes pour se nourrir vivent sur les tiges en prétendant être des épines. De cette façon, ils trompent les oiseaux, qui sont leurs grands ennemis, et s'assurent que ces oiseaux ne viendront pas se percher sur ces plantes.

 

La seiche

Sous la peau de la seiche se déploie une couche dense de sacs élastiques de pigments appelés chromatophores. Ils sont principalement de couleur jaune, rouge, noire et marron. Au signal, les cellules s'élargissent et inondent la peau de la nuance adéquate. C'est ainsi que la seiche prend la couleur du rocher sur lequel elle se trouve et se procure ainsi un camouflage parfait.

 

Ce système fonctionne de manière si efficace que la seiche peut aussi créer des rayures semblables à celles du zèbre.184

  

Des systèmes de vision différents

Pour beaucoup d'animaux vivant en mer, la vue est extrêmement importante pour la chasse et la défense. Aussi ces animaux, en majorité, sont-ils dotés d'yeux parfaitement créés pour la vie sous-marine.

 

Dans l'eau, la visibilité devient de plus en plus limitée en profondeur, surtout en dessous de 30 mètres. Les organismes qui vivent à cette profondeur possèdent des yeux adaptés à ces conditions.

 

La faune maritime, contrairement à la faune terrestre, possède des lentilles sphériques en parfait accord avec le milieu et la densité des profondeurs qu'elle habite. Comparée aux grands yeux elliptiques des animaux terrestres, cette structure sphérique est plus utile pour la vue dans l'eau ; elle est ajustée pour voir les objets en gros plan. Quand l'œil scrute un objet se trouvant à distance, tout le système oculaire est tiré vers l'arrière grâce à un mécanisme spécial des muscles au sein de l'œil.

 

Une autre raison qui explique pourquoi les yeux de poissons sont sphériques est la réflexion de la lumière dans l'eau. Etant donné que l'œil est rempli d'un liquide qui a la même densité que l'eau, aucune réverbération ne se produit pendant que l'image constituée à l'extérieur est renvoyée vers l'œil. Par ailleurs, la lentille fixe totalement l'image de l'objet extérieur sur la rétine. Contrairement à l'être humain, le poisson voit très nettement dans l'eau.

Certains animaux comme la pieuvre possèdent de plus grands yeux afin de compenser la faible lumière des profondeurs de l'eau. En dessous de 300 mètres, les poissons dotés de grands yeux ont besoin de capturer les éclairs des organismes environnants afin de pouvoir les voir. Ils doivent être spécialement sensibles à la faible lumière bleue pénétrant dans l'eau. C'est pourquoi, ces poissons possèdent énormément de cellules sensibles au bleu dans la rétine de leurs yeux.

 

Au vu de ces exemples, chaque être vivant a des yeux particuliers conçus spécialement pour répondre aux besoins propres à son environnement. Ce fait prouve qu'ils sont créés exactement comme ils doivent l'être par un Créateur qui a la sagesse éternelle, la connaissance et le pouvoir.


Un système de gel spécial

Une grenouille gelée représente une structure biologique inhabituelle. Elle ne montre aucun signe de vie. Le rythme cardiaque, la respiration et la circulation de sang se sont complètement arrêtés. Cependant, dès que la glace fond, la grenouille revient à la vie comme si elle se réveillait d'un long sommeil.

Normalement, tout être vivant qui se retrouve dans un état de gel s'expose à beaucoup de risques qui peuvent être mortels. Cependant, la grenouille n'a aucun problème. Sa principale caractéristique est de produire suffisamment de glucose pendant qu'elle se trouve dans cet état. Tout comme un diabétique, le niveau de sucre dans le sang de la grenouille atteint alors des niveaux très élevés. Il peut des fois grimper aussi haut que 550 mmol/l. (La norme se situe entre 1mmol à 5 mmol/l pour des grenouilles et 4 à 5 mmol/litre pour l'être humain.) Cette concentration extrême en glucose peut causer de graves problèmes en temps normal.

 

Toutefois, dans le cas d'une grenouille gelée, cet extrême taux de glucose retient l'eau dans les cellules et empêche le rétrécissement. La membrane des cellules de la grenouille est fortement perméable au glucose si bien que le glucose trouve facilement accès aux cellules. Le haut niveau de glucose dans le corps réduit la température de congélation amenant ainsi seulement une infime partie des liquides internes de l'animal à se transformer en glace sous l'effet du froid. Les recherches ont montré que le glucose peut également nourrir les cellules gelées. Pendant cette période de froid, en plus d'être le carburant naturel du corps, le glucose inhibe un nombre de réactions métaboliques, comme la synthèse de l'urée et empêche ainsi l'épuisement des différentes sources nutritionnelles de la cellule.

 

Comment le corps de la grenouille peut-il produire un taux aussi élevé de glucose aussi subitement ? La réponse est assez intéressante : cet être vivant est équipé d'un système très spécial qui s'occupe de cette tâche. Aussitôt que la glace apparaît sur la peau, un message est envoyé au foie, ce dernier convertit un peu du glycogène emmagasiné en glucose. La nature de ce message transmis au foie est encore méconnue. Cinq minutes après la réception du message, le niveau de sucre dans le sang commence progressivement à augmenter.185

 

Indiscutablement, le fait qu'un animal soit équipé d'un système qui change entièrement son métabolisme afin qu'il puisse s'adapter à tous ses besoins juste quand cela est nécessaire ne peut être possible qu'à travers l'infaillible architecture du Créateur Tout Puissant. Aucun hasard ne peut générer un système parfait tellement complexe.

 

Les albatros

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Les albatros et les autres oiseaux migrateurs minimisent la consommation de leur énergie en utilisant différentes "techniques de vol". Ces oiseaux, qui passent 92 % de leur vie sur la mer, possèdent des envergures d'ailes pouvant atteindre 3,5 mètres. Le style de vol est la plus importante caractéristique des albatros : ils peuvent voler pendant des heures sans, à aucun moment, battre les ailes. Pour cela, ils se laissent glisser au gré du vent en maintenant la constante des ailes grâce au vent.

 

Maintenir une ouverture constante des ailes d'une envergure de 3,5 mètres nécessite une grande énergie. Les albatros, cependant, peuvent rester dans cette position pendant des heures. Cela est dû au système anatomique spécial dont ils sont dotés depuis leur naissance. Pendant le vol, les ailes des albatros sont bloquées. Ainsi, ils n'ont pas besoin d'utiliser l'énergie musculaire. Les ailes sont soulevées uniquement grâce à des couches de muscles, ce qui aide beaucoup l'albatros pendant le vol. Ce système réduit la consommation d'énergie pendant le vol. L'albatros n'utilise pas d'énergie parce qu'il ne bat pas des ailes ; il n'en gaspille pas non plus pour garder ses ailes ouvertes. L'utilisation exclusive du vent pendant les heures de vol fournit à cet oiseau une source énergétique illimitée. Par exemple, un albatros de dix kilos perd seulement 1 % de son poids sur  1.000 km de vol.,C'est certes un taux minime. Les hommes ont fabriqué des planeurs en prenant exemple sur les albatros et en s'inspirant de leur fascinante technique de vol.186

 

Une migration ardue

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Le saumon du Pacifique a la caractéristique exceptionnelle de revenir aux fleuves dans lesquels il a éclos afin de se reproduire. Après avoir passé une grande partie de leur vie en mer, ces animaux reviennent à l'eau douce des rivières pour se reproduire.

 

Quand ils commencent leur voyage au début de l'été, la couleur du poisson est d'un rouge brillant. Au terme de leur voyage, cependant, leur couleur vire au noir. Au début de leur migration, ils s'approchent d'abord des rivages et tentent d'atteindre les fleuves. Ils s'efforcent, avec persévérance, de retourner au lieu de leur naissance. Ils atteignent l'endroit où ils ont éclos en bondissant des fleuves turbulents, nageant en amont, surmontant des cascades et des digues. A la fin de ce voyage de 3.500 à 4.000 km, la femelle du saumon a déjà des œufs tout comme les saumons mâles ont du sperme. Une fois atteint l'endroit où ils ont éclos, la femelle de saumon dépose entre 3000 à 5000 œufs à mesure que le saumon mâle les fertilise. Le poisson subit des dommages  suite à cette migration et cette période d'éclosion. Après avoir déposé leurs œufs, les femelles sont complètement épuisées ; les nageoires de leur queue sont usées et leur peau commence à virer au noir. Il en va de même pour les mâles. Les fleuves débordent de cadavres de saumons. Toutefois, une autre génération de saumon est prête à éclore et à entreprendre le même voyage.

Comment le saumon achève-t-il un tel périple, comment atteint-il la mer après l'éclosion et comment retrouve-t-il son chemin ? Toutes ces interrogations demeurent parmi les nombreux mystères qui restent sans réponse. Bien que beaucoup de suggestions soient faites, aucune solution précise n'a encore été trouvée. Quel est ce pouvoir qui incite le saumon à entreprendre un voyage retour de plusieurs milliers de kilomètres vers un endroit qui lui est inconnu ? Il est clair qu'il y a une Volonté supérieure qui gouverne et contrôle tous ces êtres vivants. C'est Dieu, le Seigneur de tous les mondes.

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Gauche : une seiche qui se camoufle en prenant l'aspect d'une surface  sablonneuse.
Droite : la seiche change de couleur et devient jaune face à une situation de danger, comme lorsqu'elle est repérée par un plongeur.

 

Les koalas

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L'huile issue de l'eucalyptus est vénéneuse pour beaucoup de mammifères. Ce poison est un mécanisme chimique de défense des arbres d'eucalyptus contre leurs ennemis. Mais, il existe un être vivant très spécial qui obtient le meilleur de ce mécanisme et se nourrit des feuilles d'eucalyptus empoisonnées : un marsupial appelé koala. Non seulement les koalas font des arbres d'eucalyptus leur demeure mais en plus ils s'en nourrissent et se désaltèrent grâce aux eaux de ces arbres.

 

Comme d'autres mammifères, le koala ne peut pas digérer la cellulose présente dans les arbres. Pour cela, il dépend des micro-organismes de la digestion de la cellulose. Ces micro-organismes sont fortement concentrés dans le point de convergence des petit et gros intestins, le cæcum qui est l'extension arrière du système intestinal. Le cæcum est la partie la plus intéressante du système digestif du koala. Il fonctionne comme une chambre de fermentation où les microbes digèrent la cellulose alors que le passage des feuilles est retardé. Ainsi, le koala peut neutraliser l'effet du poison des huiles contenues dans les feuilles d'eucalyptus.187

 

L'aptitude à la chasse dans une position constante

La plante appelée drosera (rosée du soleil) attrape les insectes avec ses poils visqueux. Les feuilles de cette plante sont pleines de poils rouges et longs. Les bouts de ces poils sont couverts d'un fluide dont l'odeur attire les insectes. Une autre caractéristique de ce fluide est son extrême viscosité. Un insecte qui atteint la source de cette odeur se colle sur ces poils visqueux. Quelques secondes plus tard, la feuille entière se referme sur l'insecte coincé entre les poils et la plante extrait de l'insecte les protéines dont elle a besoin en digérant celui-ci.188

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Gauche : drosera ouvert
                               Droite : drosera fermé

 

Le fait qu'une plante immobile soit dotée d'une telle faculté est sans aucun doute le signe évident d'une création spéciale. Il est impossible qu'une plante ait développé un tel style de chasse grâce à sa conscience propre ou à sa volonté ou par hasard. Ainsi, il est d'autant plus impossible d'ignorer l'existence et le pouvoir du Créateur qui a doté cette créature de cette capacité.

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Les plumes d'oiseaux

Au premier abord, les plumes d'oiseaux semblent avoir une structure très simple. Toutefois, lorsque nous les étudions de plus près, nous rencontrons une structure de plumes très complexe. Malgré leur légèreté, les plumes sont extrêmement fortes et imperméables. Les oiseaux doivent être aussi légers que possible afin de pouvoir voler aisément. Pour ce besoin de légèreté, les plumes sont faites à partir de protéines de kératine. Sur les deux côtés de la tige d'une plume, on trouve des veines et chaque veine est entourée de 400 minuscules barbes. Sur ces 400 barbes, on compte un total de 800 barbules, deux sur chaque côté. De ces 800 barbules qui recouvrent une petite plume d'oiseau, celles situées vers la première partie ont chacune 20 barbules en plus. Ces barbules attachent deux plumes entre elles tout comme l'on assemble deux morceaux d'un tissu l'un sur l'autre. Il existe approximativement 300 millions de barbules sur une seule plume. Le nombre total de barbes dans le plumage entier d'un oiseau se chiffre autour de 700 milliards. Il y a une raison très significative pour que les plumes d'oiseaux soient enclenchées étroitement les unes avec les autres grâce à des barbes et barbules. Les plumes doivent s'accrocher fermement sur l'oiseau afin de ne pas tomber quel que soit le mouvement effectué. Avec ce mécanisme de barbes et barbules, les plumes adhèrent tellement bien à l'oiseau que ni vent fort, ni pluie, ni neige ne peuvent en causer la chute. De plus, le duvet recouvrant l'abdomen de l'oiseau n'a pas la même constitution que les plumes des ailes ou de la queue. Les plumes de la queue sont composées de plus ou moins grandes plumes qui fonctionnent comme gouvernail et freins ; les plumes des ailes sont conçues afin d'élargir la surface pendant le battement d'ailes de l'oiseau et ainsi augmenter la force d'envol.

 

La conception des plumes d'oiseaux

Au premier abord, les plumes d'oiseaux semblent avoir une structure très simple. Toutefois, lorsque nous les étudions de plus près, nous remarquons une structure de plumes très complexe. Malgré leur légèreté, les plumes sont extrêmement fortes et imperméables.

 

Les oiseaux doivent être aussi légers que possible afin de pouvoir voler aisément, c'est pourquoi les plumes sont faites à partir de protéines de kératine. Sur les deux côtés de la tige d'une plume, on trouve des veines et chaque veine est entourée de 400 minuscules barbes. Sur ces 400 barbes, on compte un total de 800 barbules, deux sur chaque côté. De ces 800 barbules qui recouvrent une petite plume d'oiseau, celles situées vers la première partie ont chacune 20 barbules en plus. Ces barbules attachent deux plumes entre elles tout comme l'on assemble deux morceaux d'un tissu l'un sur l'autre. Il existe approximativement 300 millions de barbules sur une seule plume. Le nombre total de barbes dans le plumage entier d'un oiseau se chiffre autour de 700 milliards.

 

Il y a une raison très significative au fait que les plumes d'oiseaux soient étroitement emboitées les unes avec les autres grâce aux barbes et barbules. Les plumes doivent s'accrocher fermement sur l'oiseau afin de ne pas tomber quel que soit le mouvement effectué. Avec ce mécanisme de barbes et barbules, les plumes adhèrent tellement bien à l'oiseau que ni vent fort, ni pluie, ni neige ne peuvent en causer la chute.

De plus, le duvet recouvrant l'abdomen de l'oiseau n'a pas la même constitution que les plumes des ailes ou de la queue. La queue est composée de plumes relativement grandes qui fonctionnent comme gouvernail et freins ; les plumes des ailes sont conçues afin d'élargir la surface pendant le battement d'ailes de l'oiseau et ainsi augmenter la force d'envol.

 

Le basilic  : un expert de la marche sur l'eau

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Le lézard basilic est parmi les animaux qui arrivent à établir un équilibre entre l'eau et l'air.

Rares sont les animaux capables de marcher sur la surface de l'eau. Le basilic, ce reptile  vivant en Amérique Centrale, fait partie de ces exceptions (voir photo à gauche). Sur les côtés des orteils des pattes arrière du basilic se trouvent des palmes qui lui permettent de clapoter l'eau. Ces palmes sont enroulées quand l'animal marche sur la terre ferme. Lorsque l'animal rencontre un danger, il s'enfuit en courant très vite sur la surface d'un fleuve ou d'un lac. Alors les palmes de ses pattes arrières s'ouvrent et ainsi il peut parcourir plus de surface sur l'eau.189

Ce modèle unique du basilic est un des signes évidents de la création parfaite de Dieu.

 

La photosynthèse  (COMMENT LE PROCEDE DE PHOTOSYNTHESE COMMENCE DES LE MATIN )

Les plantes jouent indiscutablement un rôle primordial dans l'aménagement de l'univers en un lieu habitable. Elles nettoient l'air pour nous, gardent la température de la planète à un niveau constant et équilibrent les proportions de gaz dans l'atmosphère. L'oxygène, que nous respirons dans l'air, est produit par les plantes. Une partie importante de notre nourriture est aussi fournie par les plantes. La valeur nutritionnelle des plantes provient de conception très particulière de leurs cellules auxquelles elles doivent aussi leurs autres caractéristiques.

 

Contrairement aux cellules humaines et animales, la cellule végétale peut utiliser l'énergie solaire directement. Elle convertit l'énergie solaire en énergie chimique et l'emmagasine dans des nutriments de manière très spéciale. Ce procédé est appelé "photosynthèse". En fait, ce procédé est exécuté non seulement par la cellule mais également par les chloroplastes, organelles qui donnent aux plantes leur couleur verte. Ces minuscules organelles vertes, observables uniquement à travers un microscope, sont les seuls laboratoires au monde capables d'emmagasiner de l'énergie solaire dans une matière organique.

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Dans les usines microscopiques au sein des plantes, une transformation miraculeuse a lieu. Avec l'énergie du soleil, elles accomplissent la photosynthèse, qui pourvoit à son tour aux besoins énergétiques des animaux et enfin des êtres humains

 

La quantité de matières produites par les plantes sur terre est d'autour 200 milliards de tonnes par an. Cette production est vitale pour toutes les espèces vivantes sur la terre. La production réalisée par ces plantes est obtenue grâce un procédé chimique très compliqué. Des milliers de pigments "chlorophylles" dans le chloroplaste réagissent à la lumière dans un laps de temps incroyablement court, soit environ un millième de seconde. C'est pourquoi il est encore difficile d'étudier tout ce qui se passe dans la chlorophylle.

Convertir l'énergie solaire en énergie chimique ou électrique est une percée technologique très récente. Pour arriver à ce résultat, des instruments très sophistiqués sont employés. La cellule d'une plante, si petite qu'elle ne peut être observée à l'œil nu, a exécuté cette tâche pendant des millions d'années.

Ce système parfait dévoile la création, une fois de plus, aux yeux de tous. Le système très complexe de la photosynthèse est un mécanisme consciemment conçu que Dieu a créé. Une incomparable usine est condensée dans le minuscule espace qu'est la feuille. Ce parfait modèle n'est qu'un des signes révélant que Dieu, Seigneur de tous les mondes, crée tous les êtres vivants.

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 

 

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NOTES/

178 Bilim ve Teknik, Juillet 1989, Vol. 22, No. 260, p. 59 
179 Grzimeks Tierleben Vögel 3, Deutscher Taschen Buch Verlag, Octobre 1993, p. 92 
180 David Attenborough, Life On Earth: A Natural History, Collins British Broadcasting Corporation, Juin 1979, p. 236  
181 David Attenborough, Life On Earth: A Natural History, Collins British Broadcasting Corporation, Juin 1979, p. 240  
182 Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi, pp. 185-186  
183 WalterMetzner, http ://cnas.ucr.edu/ ~bio/ faculty/Metzner.html  

184 National Geographic, Septembre 1995, p. 98
185 Bilim ve Teknik, Janvier 1990, pp. 10-12
186 David Attenborough, Life of Birds, Princeton University Press, Princeton-New Jersey, 1998, p. 47
187 James L.Gould, Carol Grant Gould, Life at the Edge, W.H.Freeman and Company, 1989, pp. 130-136
188 David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton Universitye Press, Princeton-New Jersey, 1995, pp. 81-83
189 Encyclopedia of Reptiles and Amphibians, publié aux Etats-Unis par Academic Press, une division de Harcourt Brace and Company, p. 35 

 

 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 16:05

Une autre élucubration de la théorie évolutionniste qui a fait perdre son temps à la science fut la poursuite illusoire de "mutations avantageuses". Les mutations sont des changements qui ont lieu dans le code génétique d'un organisme sous l'effet de radiations ou de produits chimiques. Bien que les évolutionnistes affirment que les êtres vivants ont évolué par des mutations, la majorité des savants s’accordent aujourd’hui pour dire que les mutations sont en réalité presque toujours nuisibles n’ayant d'autre effet que de causer des désordres dans les organismes. La fuite radioactive à Tchernobyl est une indication des effets nuisibles des mutations. Suite à ce désastre, de nombreuses personnes ont souffert de maladies comme la leucémie et de troubles importants comme les difformités à la naissance.

 

En dépit des effets négatifs des mutations, le néo-darwinisme a mis en avant deux concepts comme "mécanismes évolutionnistes", dont l'un est la mutation. Par conséquent, les savants ont voulu à tout prix prouver que les mutations pouvaient avoir des effets bénéfiques sur les êtres vivants puisque la théorie de l'évolution le dit. Mais, comme on l'a expliqué ci-dessus, les mutations sont toujours nuisibles, et personne n'a jamais observé le moindre effet évolutionniste.

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Les expériences de mutations menées sur les mouches à fruits depuis des décennies n'ont pas produites la moindre mutation bénéfique. C'est seulement l'une des tentatives désespérées des évolutionnistes dans leur recherche de mutations bénéfiques.


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Ce trouble physique est un exemple des effets délétères des mutations. Les mutations aléatoires nuisent simplement aux structures parfaites.

Les évolutionnistes inventent avec ténacité des modèles de mutation artificielle et travaillent depuis des décennies à observer une mutation avantageuse. Par exemple, on a provoqué des mutations chez des mouches à fruit un grand nombre de fois, dans l'espoir qu'elles puissent donner naissance à "une mutation améliorant le code génétique". Le résultat a été un fiasco total. L'évolutionniste Michael Pitman a fait la remarque suivante à propos de ces expériences importantes, quoique non concluantes :

Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de mouches à fruit à des conditions extrêmes de chaleur, de froid, de lumière, d'obscurité, et à des traitements chimiques et à des radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes insignifiantes ou positivement délétères, ont été produites. L'évolution fabriquée par l'homme ? Pas vraiment : seuls quelques-uns des monstres des généticiens purent survivre en dehors des bouteilles où ils étaient engendrés. En pratique les mutants meurent, sont stériles, ou tendent à retourner au type sauvage.24

Le célèbre évolutionniste Gordon Taylor a également indiqué que 50 ans ont été perdus dans des expériences de mutations :

Parmi les milliers d'expériences de reproduction de mouches menées partout dans le monde depuis plus de cinquante ans, aucune nouvelle espèce distincte n'est jamais apparue… Ni même une nouvelle enzyme.25

Les arguments évolutionnistes dans les autres domaines scientifiques n'ont pas été différents. Néanmoins, les évolutionnistes plaident en faveur du darwinisme malgré toutes les preuves scientifiques, et ils présentent ensuite leur obstination comme de la "persévérance scientifique". Ce qu'ils mettent en œuvre, cependant, n'est pas de la persévérance scientifique, mais de la résistance à la science qui ne cadre pas avec leur propre imagination.

L'impasse des fossiles

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Richard Leakey et Alan Walker. Deux scientifiques qui recherchent des preuves d'évolution dans le domaine de la paléontologie depuis des années, et qui ont passé la majorité de leur vie dans ce but. Ces deux évolutionnistes n'ont pas encore été capables de trouver ce qu'ils cherchent.

Un autre exemple de perte de temps que la théorie évolutionniste a causée à la science est l’impasse obscure dans laquelle la paléontologie a été poussée. Il ne fait aucun doute que les études paléontologiques sont essentielles pour nous éclaircir sur l'histoire de la vie sur terre. Les préconceptions erronées de la théorie de l'évolution ont cependant eu un effet négatif sur le recherche des fossiles et ont induit en erreur les chercheurs. On constate alors que nombre de paléontologistes enquêtant sur l'"origine de l'homme" se retrouvent dans une impasse : toutes les recherches menées pour découvrir une créature mi-singe/mi-homme ont été une perte totale de temps.

On doit mentionner que les fouilles de fossiles sont menées dans des conditions très difficiles et nécessitent d'importants budgets. Les fouilles conduites depuis un siècle et demi, dans des régions comme les déserts africains, par des équipes importantes de chercheurs, dressant des camps pendants des mois sous un soleil brûlant, et avec des budgets dépassant des milliards de dollars, n'ont présenté aucun résultat concret. Le célèbre chercheur de fossiles, Richard Leakey, et le célèbre écrivain Roger Lewin, firent la confession suivante concernant le manque de conclusions de ces recherches :

Si quelqu'un se donne la peine de réunir dans une même pièce tous les restes fossiles de nos ancêtres (et de leurs parents biologiques) découverts jusqu'ici, qui vivaient il y a disons entre un et cinq millions d'années, il n'aurait besoin que d'une paire de tréteaux pour les poser tous sur une table. Et si ce n'était pas suffisant, une boite à chaussures pas exceptionnellement spacieuse serait plus que suffisante pour recevoir les découvertes de fossiles d'hominidés d'il y a six à quinze millions d'années !26

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Des fouilles menées pour trouver des preuves pour l'évolution" dans les déserts africains sous un soleil brûlant, aux budgets de plusieurs millions de dollar, se sont toutes avérées peu concluante et essentiellement inutile. Les évolutionnistes qui ne voulaient pas voir leurs efforts gâchés, en désespoir de cause, recoururent à des "impostures".

Tout ceci n'a été qu'une perte de temps, de connaissances, de travail, d'argent et d’autres ressources, menée soi-disant au nom de la "science". A travers le monde entier, des milliers d'universités, d'institutions scientifiques et d'organisations, des millions de savants, de professeurs et d'étudiants, de techniciens de laboratoires, des équipements technologiques et d'innombrables ressources ont été mis au service d'une fausse allégation et l’hypothèse avancée n’a pas été prouvée. C’est ici qu’on doit parler de crime contre l’humanité d’autant plus que de nouvelles découvertes continuent d'exposer la fausse route de l'hypothèse évolutionniste. Le scientifique évolutionniste S.J. Jones explique dans un article publié dans le magazine Nature, la situation difficile de la paléoanthropologie dans la recherche de l'origine de l'homme par l'étude des fossiles :

Les paléoanthropologues semblent dresser la liste des fossiles manquants avec un excès d'acharnement, et cela doit être aujourd'hui la seule science dans laquelle il est possible de devenir célèbre en ayant juste une opinion. Comme quelqu'un de cynique l'a dit, dans la paléontologie humaine le consensus dépend de celui qui crie le plus fort.27

Les pertes causées à la science par ceux qui nient   "la conception parfaite dans la nature" 

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Les modèles comportementaux des abeilles sont si complexes que les scientifiques n'ont découvert leur utilité que récemment.

Nier le fait de la création, c'est-à-dire la "conception dans la nature", signifie en réalité gêner la recherche scientifique. Un savant qui a conscience de l'existence d'une conception dans la nature s'embarque dans ses études avec comme but de recherche cette conception et cette intention. Par contre, un évolutionniste n'aura pas cet objectif puisqu'il considère la nature comme étant un assemblage inutile de matière.

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La constitution complexe de l'ADN, dont chacune de ses propriétés ont un but spécifique, démontre que l'ADN a été créé.

Le physicien et philosophe américain William Dembski est un autre scientifique qui affirme qu'il y a une "conception" dans la nature. Dembski montre que le point de vue évolutionniste, en niant l'existence d'une intention dans la nature, freine les progrès scientifiques. Il cite le terme des évolutionnistes d'"ADN poubelle" comme exemple (selon une hypothèse des savants évolutionnistes, l'ADN poubelle correspond à des composants de l'ADN qui n'incluent aucune information génétique et donc n'ont aucune fonction génétique apparente). Dembski remarque :

… La conception n'est pas une entrave pour la science. En fait, la conception peut encourager les recherches là où les approches évolutionnistes traditionnelles la gênent. Réfléchissez au terme "ADN poubelle". Ce qui est implicite dans ce terme est l'idée que puisque le génome d'un organisme a été façonné via un long processus d'évolution non dirigé, il est constitué d'un assemblage hétéroclite dont seules quelques portions sont essentielles à l’organisme. Ainsi, suivant un point de vue évolutionniste, on s'attend à une grande quantité d'ADN inutile. Si, d'un autre côté, les organismes sont conçus, on s'attend à ce que l'ADN fasse preuve autant que possible de fonctions. Et en réalité, les découvertes les plus récentes suggèrent que désigner l'ADN comme "poubelle" masque simplement notre manque actuel de connaissances sur ses fonctions. Par exemple, dans un numéro récent du Journal of Theoretical Biology, John Bodnar décrit comment "l'ADN non codant dans les génomes eucaryotes encode un langage qui programme la croissance et le développement de l'organisme". La conception encourage les savants à rechercher une fonction là où l'évolution la décourage…

  

Admettre la conception dans la science ne peut qu'enrichir l'entreprise scientifique. Tous les outils de la science demeureront intacts. Mais la conception ajoute un nouvel instrument à la boîte à outils des explications des savants. De plus, la conception amène tout un ensemble de questions auxquelles la recherche doit répondre. Une fois que l'on sait qu'une chose a été conçue, on voudra savoir comment elle a été produite, à quel point la conception est optimale, et quel est son but.28

 

Il est évident qu'avoir la conscience du fait que les êtres vivants sont créés par Dieu ouvre de nouvelles voies à la science, et contribue également à une meilleure compréhension de la nature.

 

Mais les savants matérialistes, en niant la puissance créatrice de Dieu, affirment que toutes les formes de vie dans la nature sont le résultat d'événements fortuits. Selon eux, l'existence de "conceptions aberrantes" ou de "produits inutiles" est assez naturelle dans un univers qui est l'œuvre des coïncidences. Au fil des années, ce point de vue erroné a mené à une mauvaise interprétation des données scientifiques, empêchant ainsi la découverte d'un grand nombre de vérités. Par exemple, un scientifique matérialiste examinant une plume d'oiseau qu'il a découverte dans la nature décide, en étudiant la structure asymétrique de la plume, qu'elle est déformée car elle est apparue par hasard. Ainsi, il ne ressent pas le besoin d'étudier la structure asymétrique de la plume. Mais pour un scientifique qui croit que Dieu a créé toutes les formes de vie avec une intention spécifique, et selon une conception parfaite, le schéma asymétrique d'une plume d'oiseau est un trait important qui mérite un examen attentif. Un savant tel ce dernier verra rapidement que la forme asymétrique des plumes d'oiseaux est nécessaire pour le vol, et que les oiseaux avec des formes de plumes symétriques sont incapables de voler.

 

Des exemples de ce type sont communs dans le monde de la science. Les savants qui étudiaient les abeilles eurent une expérience similaire. Certains d’entre eux, après avoir calculé les angles formés par les abeilles pour assembler les nids d'abeilles, ont trouvé que deux angles ne différaient de l'angle optimal que de 0,020 (les mesures montrèrent que les angles formés par les abeilles sont de 109,28 et 70,32 degrés, alors que par des calculs très compliqués, le mathématicien Konig a trouvé que les angles optimums étaient dans ce cas de 109,26 et 70,34). Les savants travaillant sur le sujet ont conclu que les abeilles faisaient une erreur par cette fraction minuscule.

 

Le mathématicien écossais Colin Maclaurin (1698-1746), insatisfait de cette explication, a décidé d’étudier la question de zéro et avec minutie. Il a montré qu'à la suite d'une petite faute d'impression dans les tables logarithmiques, le résultat obtenu précédemment avait été décalé d'exactement deux minutes de degrés.29 Donc, il a été révélé que ce sont les abeilles qui avaient calculé l'angle optimal correctement, et non les savants !

 

Une personne qui a conscience que Dieu a créé tous les êtres vivants selon une forme parfaite, ne suppose jamais qu'il puisse y avoir une aberration dans la conception d'un objet de la nature. Il sait que chaque détail est créé par Dieu dans un but spécifique.

 

Une autre fausse idée, adoptée par les savants qui ne croient pas en la création parfaite de Dieu, est encore liée aux abeilles. Le New Scientist (12 octobre 1996) a publié une nouvelle de Ben Crystall, où il affirme que les abeilles battent des ailes excessivement et donc que leur vol est inefficace. Selon cet article, les abeilles battent des ailes parfois rapidement et parfois lentement, mais leur vol s'effectue à la même vitesse, et donc elles perdent de l'énergie quand elles battent des ailes rapidement. Selon l'auteur, c'est une erreur de conception.

 

Une équipe menée par Jon Harrison, de l'Université de l'Etat de l'Arizona, a publié des découvertes dans Science (vol. 274, 1996, p. 88) qui suggèrent qu'il y a de bonnes raisons dans les différences de fréquences de battement des ailes des abeilles. Tout en changeant la température de l'environnement, la température corporelle de l'abeille, la fréquence de ces battements d'ailes et son rythme métabolique furent mesurés. On a trouvé que lorsque la température monte de 20 à 40°C, la fréquence de battement des ailes diminue. Ainsi, les recherches ont révélé que les abeilles battent des ailes moins fréquemment dans un climat chaud, et inversement dans un climat froid. Pourtant, il n'y a aucun changement dans la vitesse de leur vol. Elles gardent leur corps chaud, ainsi que la ruche, avec l'énergie qu'elles génèrent en battant des ailes plus fréquemment dans un climat froid. Finalement, il s’ensuit que les ailes des abeilles ont une fonction double : le vol et la génération de chaleur.

 

Un autre sophisme mis en avant par les savants évolutionnistes, qui ne croient pas que Dieu a créé les êtres vivants distinctement et parfaitement sous leurs formes actuelles, est la question des "organes résiduels". Les évolutionnistes, qui affirment que tous les êtres vivants ont évolué à partir d'un ancêtre par le seul jeu du hasard, croient qu'il existe des "organes non fonctionnels" dans le corps humain, hérités des ancêtres, et qui sont devenus inutiles au fil du temps car ils n'étaient pas utilisés. Les savants qui ne croient pas en l'attribut créatif de Dieu, ont causé beaucoup de tort à l'étude scientifique de ces organes qu'ils supposaient non fonctionnels. Au fil des progrès de la science, on a compris que ces organes soi-disant non fonctionnels sont en réalité essentiels pour le corps humain. La diminution progressive de la longue liste des évolutionnistes défenseurs de cette question est la meilleure indication de la fausseté de cette idée. S.R. Scadding, lui-même évolutionniste, contribua à ce fait dans son article intitulé "Est-ce que les organes résiduels constituent une preuve pour l'évolution ?", publié dans le magazine Evolutionary Theory:

Puisqu'il n'est pas possible d'identifier sans ambiguïté des structures inutiles, et puisque la structure de l'argument utilisé n'est pas scientifiquement valable, je conclus que les "organes résiduels" ne fournissent aucune preuve particulière pour la théorie de l'évolution.30

La liste des organes résiduels, compilée par l'anatomiste allemand R. Wiedersheim en 1895, est constituée d'environ 100 organes, incluant l'appendice et le coccyx. Avec l'avancée de la science, le nombre d'organes dans la liste de Widersheim a progressivement diminué, et on a vu que ces organes avaient en réalité des fonctions très importantes dans le corps. Par exemple, on a découvert que l'appendice, que l'on supposait être un "organe résiduel", est en fait un organe lymphoïde qui combat les infections dans le corps. On a aussi découvert que les amygdales, qui étaient inclues dans la même liste d'organes résiduels, ont un rôle significatif dans la protection de la gorge contre les infections, particulièrement jusqu'à l'adolescence. On a trouvé que le coccyx, à l'extrémité inférieure de la colonne vertébrale, soutient les os autour du pelvis, et qu'il est le point de convergence de certains petits muscles. Dans les années qui suivirent, on vint à comprendre que le thymus déclenche le système immunitaire dans le corps humain en activant les cellules T, que la glande pinéale est en charge de la sécrétion de certaines hormones importantes, et les fonctions de bien d'autres organes soi-disant non fonctionnels furent également découvertes. Le pli semi-lunaire de la conjonctive, qui était rapporté par Darwin comme étant un organe résiduel, est en fait en charge du nettoyage et de la lubrification de l'œil.

 

Tous ces exemples montrent un seul fait : pour que la recherche scientifique soit efficace et rapide, elle doit se fonder sur des bases correctes. Dieu a tout créé avec une certaine intention, avec une conception parfaite et inimitable. Par conséquent, le but ultime d'un chercheur étudiant la nature devrait être de découvrir les détails de cette perfection dans toutes les choses et d'explorer les buts cachés de chaque phénomène qu'il rencontre.

 

Les effets négatifs produits sur les savants évolutionnistes et athées en sachant que leurs efforts sont vains.

 

En fait, mener des recherches importantes et étudier des hypothèses trompeuses et non concluantes est tout aussi épuisant émotionnellement pour les savants évolutionnistes. Quand ils viennent à comprendre que la majorité des recherches auxquelles ils ont consacré leur vie est futile et inutile, ils ressentent un grand désespoir. Mener des recherches scientifiques requiert de l'abnégation et une grande discipline. Effectuer de longues expériences et observations en laboratoire, pour un principe dont ils savent qu'il ne mènera jamais à rien, et pour découvrir l'exact opposé de l'hypothèse qu'ils voulaient prouver, est certainement bouleversant pour ces savants.

 Dans son livre La boîte noire de Darwin, dans lequel il discute de l'invalidité scientifique du darwinisme, le célèbre biochimiste Michael Behe décrit la psychologie des savants évolutionnistes confrontés à la réalité de la "conception" apparente dans la cellule vivante :

Ces quatre dernières décennies, la biochimie moderne a révélé les secrets de la cellule. Les progrès ont été difficiles à atteindre. Cela a nécessité que des dizaines de milliers de personnes dédient les meilleurs moments de leur vie au travail fatigant du laboratoire… Le résultat de ces efforts cumulés pour étudier la cellule – pour étudier la vie au niveau moléculaire – est un cri fort, clair et perçant de "conception" ! Le résultat est tellement sans ambiguïté et tellement signifiant qu'il doit être classé comme le plus grand accomplissement de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science doit évoquer des cris de "Eurêka" provenant de dizaines de milliers de bouches.

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Mais aucune bouteille n'a été débouchée, aucun applaudissement ne s’est fait entendre. A la place, un silence curieux, embarrassé, entoure la complexité absolue de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les pieds commencent à remuer, la respiration se fait plus laborieuse. En privé, les gens sont un peu plus détendus ; beaucoup admettent explicitement l'évidence mais baissent ensuite les yeux, hochent la tête, et ne vont pas plus loin. Pourquoi la communauté scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement cette découverte ? Pourquoi l'observation d'une conception est-elle maniée avec des gants intellectuels ? Car accepter la conception intelligente, revient à accepter l’existence de Dieu.31

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Une grande partie des efforts considérables des scientifiques évolutionnistes a été dépensé en vain. Ce résultat a certainement fait perdre à de nombreux scientifiques leur enthousiasme pour la recherche.

 

Certains évolutionnistes dans la communauté scientifique ont admis souffrir d'un tel désespoir. Par exemple, le paléontologiste Dr. Colin Patterson, paléontologiste du Musée Britannique d'Histoire Naturelle, et aussi l'auteur du livre intitulé Evolution, a fait les commentaires suivants dans un discours lors de l'inauguration du Musée d'Histoire Naturelle à New York :

La question est : pouvez-vous m'apprendre quelque chose sur l'évolution, la moindre chose qui soit vraie ? J'ai essayé cette question sur le personnel de géologie au Field Museum of Natural History et la seule réponse que j'ai obtenue fut le silence… Puis je me suis réveillé et j'ai réalisé que toute ma vie j'ai été dupé en prenant l'évolution comme une vérité.32

Plus loin dans le même discours, Patterson nota également :

Une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à adopter ce point de vue anti-évolutionniste, ou appelons-le plutôt non évolutionniste, est que l'année dernière j'ai soudainement réalisé que pendant plus de vingt ans j'ai pensé que je travaillais sur l'évolution de quelque manière que ce soit. Un matin je me suis réveillé et quelque chose s'était passée au cours de la nuit. J’ai été frappé par le fait que je j’avais travaillé sur cette chose pendant vingt ans et que je ne connaissais pas une seule chose à son sujet. C'est vraiment choquant d'apprendre que quelqu'un peut être induit en erreur pendant si longtemps.33

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En disant "Je doute que le travail fourni valait la consommation d'autant de temps", Darwin montra son manque de foi dans ses tentatives de prouver la théorie de l'évolution.

L'évolutionniste Dr. N. Heribert-Nilsson, directeur de l'Institut Botanique à l'Université Lund en Suède, a confessé avoir perdu plus de 40 années pour rien lorsqu’il a dit : "Ma tentative de démontrer l'évolution par une expérience menée depuis plus de 40 ans a complètement échoué."34

 

Ces exemples individuels montrent à quel point la science a souffert en poursuivant la recherche d'une théorie fausse. Depuis des décennies, les connaissances, le temps, l'énergie, le travail, les laboratoires, les assistants et les ressources financières payées a des milliers de chercheurs ont été gaspillés dans de fausses tentatives pour soutenir le mythe de l'évolution.

 

Il est très intéressant de noter que mis à part les évolutionnistes de notre époque, Charles Darwin, le fondateur de la théorie lui-même, s’est inquiété souvent de "passer son temps pour rien", et qu'"il serait finalement déçu". Darwin a parlé à plusieurs reprises de ses inquiétudes sur ce point dans ses lettres à ses amis ou dans ses articles. Dans une de ces lettres, il a confessé qu'il n'y a aucune preuve dans la nature permettant de soutenir sa théorie :

Toute la nature est perverse et elle ne fera pas comme je le souhaite.35

Le manque de confiance de Darwin est aussi manifeste dans les paroles suivantes :

Néanmoins je doute que le travail (d'écrire L'origine des espèces) valait le temps que j'y ai consacré.36

Evidemment, une fausse théorie, si elle n'est défendue que pour des raisons idéologiques, cause également détresse et désespoir parmi ses partisans. Ce sont les conséquences inévitables de placer la science sur un mauvais chemin.

Les pertes causées à la science par les fraudes évolutionnistes

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Le faux crâne utilisé dans le canular de l'homme de Piltdown

Comme les évolutionnistes ont été incapables de découvrir des preuves pour soutenir leur théorie, ils trompent régulièrement l'humanité en déformant leurs recherches scientifiques et en commettant des canulars. Le canular le plus notoire fut le scandale de "l'Homme de Piltdown". Incapables de découvrir des fossiles de leurs soi-disant créatures mi-singe/mi-humain, dont ils prétendaient qu'elles avaient existé, les évolutionnistes décidèrent finalement d'en fabriquer une eux-mêmes. En montant la mâchoire d'un orang-outang sur un crâne humain, et en lui donnant un aspect âgé grâce à des traitements chimiques, ils exhibèrent le crâne pendant des années dans les musées les plus célèbres du monde, comme un "ancêtre humain". F. Clark Howell, lui-même évolutionniste, décrit les préjudices que cette fraude a causés à la science :

 

On découvrit en 1953 que Piltdown n'était rien de plus qu'une mâchoire de singe placée sur un crâne humain. C'était un canular fabriqué à dessein. Ils ne reconnurent ni la mâchoire comme étant celle d'un singe ni le crâne comme celui d'un humain. Au lieu de cela, ils déclarèrent chaque partie comme appartenant à un être entre un singe et un humain. Ils le datèrent de 500.000 ans, lui donnèrent un nom (Eoanthropus Dawsoni ou "Homme de l'aube") et écrivirent quelques 500 livres à son sujet. La "découverte" dupa les paléontologistes pendant quarante ans.37

 

Les paroles de ce savant sont vraiment remarquables. Une fausse pièce-preuve a dupé la communauté scientifique pendant 40 ans. Le fait que 500 livres furent écrits sur un crâne frauduleux est une indication flagrante des efforts gâchés.

 

L'auteur d'une autre fraude évolutionniste, Ernst Haeckel, n’a pas seulement confessé sa contrefaçon, il a fait également référence aux déformations commises par ses collègues afin de perpétuer leurs différentes idéologies :

Après cette confession compromettante de "contrefaçon" je devrais me sentir obligé de me considérer condamné et anéanti si je n'avais pas la consolation de voir à mes côtés sur le banc des accusés des centaines de collègues coupables, avec parmi eux les observateurs les plus dignes de confiance et les biologistes les plus estimés. La grande majorité des diagrammes des meilleurs manuels, des traités et des journaux de biologie encourent le même degré de charge de "contrefaçon", car ils sont tous inexacts, et sont plus ou moins construits, falsifiés et schématisés.38

Les tentatives de faire des observations, des expériences et des recherches en accord avec l'évolution, ainsi que la dissimulation des vérités, ou leur présentation déformée, ont certainement été des obstacles sérieux au progrès scientifique. L'écrivain évolutionniste W.R. Thompson admit ce fait, bien qu'indirectement, avec ces paroles :

Cette situation où des hommes scientifiques se rallient à la défense d'une doctrine qu'ils sont incapables de définir scientifiquement, encore moins de démontrer avec une rigueur scientifique, essayant de maintenir son crédit face au public en supprimant les critiques et les difficultés, est anormale et indésirable dans la science.39

 

 

L'impasse des mutations

La chose la plus intéressante est que toutes les études et les expériences que les évolutionnistes font pour prouver l'évolution aboutissent au bout du compte à des preuves qui soutiennent le fait de la création.

Les découvertes scientifiques prouvent toujours le fait de la création

Comme on l'a mentionné au début de ce chapitre, quand la science est guidé par des idéologies fausses, le temps, l'argent et le travail sont dépensés inutilement. Depuis le 18ème siècle, la science s'est trouvée sous l'influence des matérialistes, et presque toutes les recherches furent menées pour apporter des preuves scientifiques à la philosophie matérialiste. Par conséquent, les preuves scientifiques allant contre la philosophie matérialiste furent soit cachées soit présentées de manière déformée.

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Peu importe combien les évolutionnistes essayent de prouver le contraire, chaque découverte scientifique pointe vers l'existence de Dieu et les subtilités de Sa création. Les formes complexes de vie qui apparurent soudainement à la période du cambrien sont des preuves de cette création.

De plus, chaque étude et expérience faite par les évolutionnistes pour prouver l'évolution ont apporté des preuves supplémentaires en faveur de la création. La science est relativement simple et sans difficultés pour ceux qui croient en l'existence de Dieu. Etudier un phénomène en sachant qu'il existe, et en rechercher des preuves, ne causera aucun problème pour les scientifiques. A l'opposé, rechercher des preuves inexistantes est "fatiguant" et "ennuyeux" comme ils l'attestent eux-mêmes.

 

Un des exemples les plus flagrants de cela est donné par les trouvailles paléontologiques de la période du cambrien. C'est le nom donné à la période datant d’environ 550 millions d'années, et au cours de laquelle les premiers signes de vie ont été rapportés. Toutes les formes de vie qui existaient à cette époque étaient des créatures pleinement développées possédant des systèmes hautement complexes. Par exemple, une créature, aujourd’hui éteinte, appelée trilobite possédait une structure d'œil composé très compliqué. Constitué de 100 lentilles, cette structure optique est identique à celle de certains insectes modernes comme la libellule. Ce qui est "gênant" pour les évolutionnistes est que cette créature, affichant des structures complexes, est apparue à cette période d'un coup et sans ancêtre. Ces faits scientifiques montrent clairement du doigt la création.

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Le fossile trilobite du cambrien, et les caractéristiques intriquées de son œil composé, sont des preuves de la création.

Richard Dawkins, célèbre savant évolutionniste et zoologiste britannique, estime que les découvertes scientifiques sont logiquement en faveur du fait de la création. Voilà comme il l’explique :

Par exemple la strate de rochers du cambrien, datant d'environ 600 millions d'années, est la plus vieille dans laquelle nous trouvons la plupart des groupes majeurs d'invertébrés. Et nous trouvons la plupart d'entre eux dans un état avancé d'évolution, la première fois qu'ils apparaissent. C'est comme s'ils avaient été installés là, sans aucune histoire évolutionniste. Il est inutile de dire que cette apparition soudaine a réjoui les créationnistes.40

Cet état de non conclusion dans le domaine de la paléontologie est l'une des handicaps les plus graves de la théorie de l'évolution. Comme on l'a énoncé plusieurs fois, les savants évolutionnistes ont fourni leurs meilleurs efforts pendant des décennies pour trouver des formes de créatures en transition entre deux espèces, qui fourniraient des preuves d'une évolution.

Ils n'ont obtenu aucun résultat concret car de telles créatures n'ont jamais existé sur terre. Le paléontologiste évolutionniste, Mark Czarnecki, fait le commentaire suivant sur l'échec des évolutionnistes de trouver les fossiles des formes de transition qu'ils recherchent :

Un problème majeur pour prouver la théorie concerne les archives fossiles ; les empreintes d'espèces disparues conservées dans les formations géologiques de la Terre. Ces archives n'ont jamais révélé de traces des variantes intermédiaires hypothétiques de Darwin – au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent soudainement, et cette anomalie a alimenté l'argument créationniste que chaque espèce a été créée par Dieu.41

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La structure de l'œil du trilobite est aussi complexe que celui de la libellule vivant à notre époque.

Lire entre les lignes des phrases de certains évolutionnistes révèle que chaque tentative pour rechercher une justification scientifique pour l'évolution s'est révélée infructueuse, et a échoué dans l'obtention de conclusions bien déterminées. Au contraire, chaque étude menée par les scientifiques évolutionnistes pour confirmer la notion que chaque chose apparaît grâce au hasard indique une vérité irrémédiable : la réalité que tous les êtres vivants sont créés de façon parfaite par Dieu, le Seigneur des cieux et de la terre.

 

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La raison pour laquelle les plumes d'un paon rendirent Darwin "malade" était qu'elles impliquaient à l'évidence l'existence d'un Créateur supérieur.

Conclusion

Notre environnement immédiat, ainsi que l'univers dans lequel nous vivons, abonde de signes montrant le fait de la création. Sont implicites dans le système fascinant d'un moustique, dans l'art magnifique des ailes d'un paon, dans un organe complexe et fonctionnant parfaitement comme l'œil, et dans les millions d'autres formes de vie, les signes de l'existence de Dieu, de Sa sagesse et de Son savoir suprêmes, pour les gens qui croient. Un savant qui affirme que la création est un fait, voit la nature sur cette base ; il prend du plaisir dans chaque observation qu'il réalise, dans chaque expérience qu'il mène, et y trouve l'inspiration pour d'autres études.

 

Par contre, croire à un mythe comme l'évolution, et y adhérer malgré les contredits de la science, mène au désespoir. L'harmonie de l'univers et la conception des êtres vivants deviennent alors une grande source de troubles. Les paroles suivantes de Darwin nous offrent un aperçu des sentiments de la plupart des évolutionnistes :Je me rappelle parfaitement du temps où penser à un œil me faisait frissonner, mais j'ai dépassé ce stade de plaintes… et maintenant des détails insignifiants de certaines structures me mettent mal à l'aise. La vue d'une plume dans la queue d'un paon, quand je la regarde fixement, me rend malade !42

 

Les plumes d'un paon, ainsi que d'innombrables autres signes de la création dans la nature, continuent d'embarrasser les évolutionnistes. Se détournant de ces miracles évidents, ils développent une ambivalence envers de telles vérités, accompagnée de dénégation. Un bon exemple est celui du célèbre évolutionniste Richard Dawkins, qui va jusqu'à interpeller les chrétiens en leur disant qu'ils ne doivent pas présumer être témoins d'un miracle, même s'ils voyaient la statue de la Vierge Marie flotter vers eux. Selon Dawkins, "peut-être que tous les atomes de la statue se sont déplacés en une fois dans la même direction – c'est sûr que c'est un événement peu probable, mais possible".43

 

Pour que la science progresse, ces survivants du 19ème siècle doivent être écartés, et les savants à la libre pensée doivent être assez courageux pour admettre que les faits tels qu'ils les comprennent ont leur place en science.

 

Harun Yahia

( extrait du livre de l'auteur :Le Coran ouvre la voie à la Science )

 

 

  

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NOTES/

24. Michael Pitman, Adam and Evolution, Londres, River Publishing, 1984, p. 70
25. Gordon Taylor, The Great Evolution Mystery, New York: Harper and Row, 1983, pp. 34-38
26. Leakey, R., & Lewin, R. People of the lake: Mankind and its beginnings. New York: Anchor Press/Doubleday, 1978, p. 17
27. S.J. Jones, A Thousand and One Eves, Nature, vol. 34, 31 mai 1990, p. 395
28. William A. Dembski "Science and Design", First Things, no. 86, novembre 1998, p. 26
29. G. Mansfield, Creation or Chance! God's purpose with mankind proved by the wonder of the universe, Logos Publications
30. S.R. Scadding, "Do 'Vestigial Organs' Provide Evidence For Evolution?", Evolutionary Theory, vol. 5, mai 1981, p. 173
31. Michael J.Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 231-232
32. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)
33. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)
34. The Earth Before Man, p. 51
35. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 413
36. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 315
37. F. Clark Howell, Early Man, NY: Time Life Books, 1973, pp. 24-25
38. Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New York: Ticknor and Fields 1982, p. 204
39. "Introduction," Origin of Species, par Charles Darwin (Dutton: Everyman's Library, 1956), p. xxii
40. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton 1986, p. 229
41. Mark Czarnecki, The Revival of the Creationist Crusade, MacLean's, 19 janvier 1981, p. 56
42. Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston, Gambit, 1971, p. 101
43. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton, 1986, p. 159

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:59

 

LES ARCHIVES FOSSILES CONFIRMENT LA CREATION:

 

 

Darwin prédit que les formes de vie restées inchangées pendant des millions d'années allaient représenter une difficulté majeure pour sa théorie, et il y fit fréquemment référence. Ces espèces spéciales furent même baptisées "fossiles vivants" par Darwin lui-même !

 

Le paléontologue évolutionniste Peter Douglas Ward fait allusion au problème de Darwin :

 

Pourtant, le principe central de Darwin était que la plupart des organismes changent à travers le temps. Mais ont-ils tous changé dans les mêmes proportions ou les proportions ont-elles varié ? Darwin était persuadé qu'elles variaient, car il pouvait désigner une série de créatures assez similaires aux fossiles qu'il avait pu voir, dont certains étaient issus de très anciennes strates. Darwin confronta ce problème à plusieurs reprises. Bien qu'il semblât satisfait de l'explication fournie dans L'origine des espèces, le fait même qu'il portât ces "fossiles vivants" à l'attention de ses lecteurs suggère qu'il n'était pas entièrement à l'aise avec le phénomène. Il écrit par exemple : "Dans certains cas… des formes faiblement organisées semblent avoir été préservées jusqu'au présent, du fait d'un mode de vie confiné ou dans des endroits particuliers, où elles ont été soumises à une concurrence moins sévère et où leur nombre minuscule a retardé les chances de variations favorables." L'existence des fossiles vivants, un terme qu'il inventa, continua à le déconcerter, et servit d'arme contre lui à ses nombreux critiqueurs."12

 

Darwin décrivait les êtres vivants en question comme des "formes faiblement organisées", c'est pourquoi il essaya de présenter la question sous un angle mineur en proposant une justification à leur survie. Pourtant ces fossiles sont identiques aux spécimens actuels. Ils présentent des caractéristiques excessivement développées. Leur survie ne peut s'expliquer avec les quelques arguments auxquels Darwin lui-même avait du mal à croire.


Un fossile de grenouille datant de 49 millions d'années découvert en Allemagne s'avère identique aux spécimens vivant aujourd'hui.

 

Quant aux successeurs de Darwin, le problème était beaucoup moins limité qu'il ne le fut du temps de Darwin. Le nombre de fossiles exhumés des nombreuses strates terrestres s'élevait à des millions. Leur quête de formes intermédiaires s'acheva avec la découverte de fossiles vivants. Des restes découverts dans des couches datant de millions d'années s'avérèrent identiques à leurs homologues vivants aujourd'hui. Ceci constitue l'un des coups majeurs assenés à la théorie de l'évolution précipitant la chute de celle-ci.

 

Darwin a certes pu être mal à l'aise avec l'existence des fossiles vivants, mais il ignorait alors l'étendue de leur diversité. Il ne savait pas non plus combien de ces spécimens fossilisés allaient émerger dans les années futures. Au lieu des formes intermédiaires escomptées par Darwin, ce sont d'innombrables spécimens de fossiles vivants qui furent exhumés, ce qui constitua une déception majeure pour lui et sa théorie.

 

A ce jour, des millions de fossiles vivants ont été découverts dans les strates de la terre. Certains trouvent un relais dans les médias, mais la grande majorité est consignée dans les coffres de divers musées. L'existence des fossiles vivants est, néanmoins, trop importante pour être étouffée en les cachant, parce que toutes les strates sédimentaires sondées dévoilent leur lot de spécimens de fossiles vivants. Ceux qui suivent la presse peuvent s'imaginer qu'il n'existe qu'un nombre très limité de fossiles vivants et qu'ils ne sont exhumés que rarement. Pourtant ce n'est pas du tout le cas. Ces fossiles – représentants antérieurs datant de millions d'années des formes de vie actuelles – sont découverts partout.

 


Confrontés à ce fossile ayant existé il y a 95 millions d'années et identique aux requins-chats d'aujourd'hui, les darwinistes n'ont d'autre alternative que d'admettre que leurs théories sont simplement les fruits de leur imagination.

La stagnation dans les archives fossiles ne put être expliquée ni par Darwin ni par ceux qui lui succédèrent. A l'origine, les évolutionnistes soutenaient que par exemple des blattes de 350 millions d'années n'avaient pas changé parce qu'"elles étaient capables de s'adapter à tous les environnements et donc de se nourrir de toutes sortes de choses".

Les évolutionnistes n'ont jamais soulevé la question de savoir comment un insecte de 350 millions d'années a pu apparaître sous sa forme complète et complexe alors qu'il aurait dû être, selon les évolutionnistes, extrêmement primitif. Ils ignorèrent délibérément que quelle que soit sa capacité d'adaptation, cet insecte aurait dû se développer graduellement si l'on se réfère toujours à la théorie de l'évolution.

 

Des hypothèses similaires furent émises à propos d'autres formes de vie. Bien que le lézard tuatara de 200 millions d'années ne soit nullement différent de ses congénères actuels, ils continuent à défendre l'idée d'évolution progressive des êtres vivants. Mystérieusement, cette théorie ne s'est pas appliquée aux blattes qui se reproduisent rapidement ni aux archéobactéries capables de se reproduire en l'espace de quelques minutes, dont on a trouvé des èfossiles remontant à 3,5 milliards d'années ! C'est pourquoi les évolutionnistes attachent de l'importance à seulement quelques fossiles vivants. Elaborer des justifications non scientifiques, illogiques et incohérentes ne sort pas de l'ordinaire des évolutionnistes. Si tous les fossiles vivants recevaient le même intérêt, il ne serait ni possible ni crédible de fabriquer une justification de l'existence de chacun d'entre eux.

 


Les fouilles menées dans le monde entier au cours des 150 dernières années n'ont pas révélé le moindre fossile penchant en faveur de l'évolution. Tous les fossiles déterrés confirment le fait de la création.

Le magazine New Scientist faisait allusion au besoin des évolutionnistes à trouver des excuses invalides et l'inutilité de ces dernières :

 

La contrainte évolutionniste ne peut pas expliquer la persistance de tous les fossiles vivants. Tout ceci laisse une image assez compliquée… Rester général ou se spécialiser. Vivre vite ou lentement. Etre simple ou non. Etre au bon endroit au bon moment. Si tout le reste échoue, essayer de devenir une "super-espèce", béni d'une physiologie capable de résister à tout.13

 

Autrement dit, les darwinistes sont prêts à associer l'existence des fossiles vivants à n'importe quelle cause en dehors du fait de la création. Si toutes leurs explications ne tiennent pas la route, ils qualifieront alors un organisme particulier de "super-espèce" comme le mentionne clairement le New Scientist. L'unique chose à laquelle se refuseraient les darwinistes est de reconnaître que la forme de vie en question fut "créée" à l'origine.

 

Ce discours incohérent, derrière lequel Darwin s'était caché et que les darwinistes contemporains évitent généralement de mentionner, a été totalement démoli par le nombre extraordinaire de fossiles exhibant la stagnation. Il existe plus de "fossiles vivants" que de scénarios imaginables par les évolutionnistes. Ces fossiles sont le signe clair que l'évolution n'a jamais eu lieu.

 

D'après la théorie de l'évolution, un animal ressemblant à un loup contemporain plongea dans la mer un jour et en l'espace de 50 millions d'années, ses descendants se transformèrent en un gigantesque mammifère : la baleine.14 Si malgré l'absence de logique évidente, l'évolution est capable de transformer un mammifère terrestre en une baleine en un si bref laps de temps géologique, comment la salamandre a-t-elle pu rester identique pendant 160 millions d'années ? Aucun évolutionniste ne détient la réponse scientifique. Le problème ne se limite pas aux salamandres, mais à d'innombrables espèces et exemples de fossiles vivants aujourd'hui dont nous présenterons des spécimens dans les derniers chapitres de cet ouvrage. Un nombre conséquent de spécimens vient confirmer la stagnation dans les archives fossiles, comme l'affirme l'évolutionniste Niles Eldredge, paléontologue au Musée Américain d'histoire naturelle :

 

La stagnation est maintenant abondamment documentée comme le schéma paléontologique dominant dans l'histoire évolutionniste des espèces.15

 

Les spécimens mis à jour prouvent qu'il y a des millions d'années, un grand nombre d'êtres vivants disposaient des mêmes caractéristiques anatomiques que leurs congénères actuels. Près de 84% de la famille des insectes ayant vécu il y a 100 millions d'années existent aujourd'hui encore.16

 

La botaniste Margaret Helder cite les points de vue de Niles Elredge et décrit cette magnifique diversité des fossiles vivants de la sorte :

 

La caractérisation d'un organisme en tant que fossile vivant dépend du degré de similarité que l'observateur cherche entre la créature vivante et le fossile. Si la définition se fait en termes de catégories générales d'organisme, telles que les éponges en général ou les fougères en général, voire des groupes spécifiques de fougères, alors Niles Eldredge dit : "… avec une telle mesure, pratiquement tout est un fossile vivant."17 Que l'on se permette une définition aussi large ou non, il est prudent de conclure que les fossiles vivants ne sont pas rares.18

 


Ce fossile de blatte remontant à 125 millions d’années représente un coup dur pour la théorie de l’évolution défendant que les êtres vivants sont dans un état constant de développement. Ces insectes n’ont pas changé en dépit des millions d’années passées.

Sans aucun doute, l'apparition de ces formes de vie en grand nombre ne surprend pas l'individu rationnel. Si les hommes peuvent voir que Dieu a créé tous les êtres vivants, alors ils peuvent également comprendre les preuves manifestes issues des fossiles. A travers l'histoire de la vie, les organismes n'ont guère évolué, mais sont nés soudainement dotés des caractéristiques les plus complexes et parfaites.

 

Il est facile pour Dieu de créer un être vivant qui existe aujourd'hui encore avec les mêmes traits surprenants qu'il y a des millions d'années. Ceux capables d'apprécier cette vérité voit dans l'existence des fossiles vivants l'une des preuves de la création de Dieu. La terre ne fournit pas la moindre preuve de l'évolution théorisée par Darwin, mais confirme plutôt le fait de la création. Niles Eldredge est l'un des évolutionnistes qui reconnaît la faille :

 

Une simple extrapolation ne fonctionne pas. Je m'en suis rendu compte dans les années 60, lorsque j'essayais en vain de documenter des exemples de changement directionnel lent et constant auquel nous croyions tous, depuis que Darwin nous avait dit que la sélection naturelle laisserait précisément une trace aussi révélatrice à mesure que nous collections nos fossiles. J'ai compris au lieu de cela qu'une fois que les espèces apparaissent dans les archives fossiles, elles n'ont pas tendance à changer beaucoup. Les espèces demeurent imperturbables, implacablement résistantes au hasard.19


Un fossile de scorpion de 110 millions d'années et un fossile de sauterelle de 108 à 92 millions d'années démontrent que ces créatures ont conservé exactement les mêmes structures et les mêmes caractéristiques pendant des dizaines de millions d'années et qu'elles n'ont donc pas changé. Autrement dit, elles n'ont pas subi de processus d'évolution.

 

Ces propos démontrent bien que les "preuves chez les fossiles", "le processus évolutionniste" et "le changement progressif ou ponctuel chez les êtres vivants" ne sont que des spéculations. A la vue de ces faits, personne ne peut avoir foi en la conjecture darwiniste – des affirmations spéculatives démolies plus en détails dans les chapitres suivants. Pierre-Paul Grassé, célèbre zoologiste français mentionne l'erreur de l'évolution :

 

"L'évolution en action" de J. Huxley et d'autres biologistes est simplement une observation de faits démographiques, de fluctuations locales de génotypes, de distributions géographiques. Souvent les espèces concernées sont restées pratiquement inchangées pendant des centaines de siècles ! La fluctuation en tant que résultat de circonstances avec des modifications préalables de génome, n'implique pas l'évolution, et nous en avons les preuves tangibles chez de nombreuses espèces panchroniques (c'est-à-dire des fossiles vivants identiques depuis des millions d'années)… 20

Il est essentiel que les gouvernements des pays où les spécimens de fossiles vivants sont exhumés leur accordent toute leur importance et les présentent au monde comme une preuve scientifique essentielle. Sinon, une conception peu soucieuse des faits scientifiques – à savoir la théorie de l'évolution – continuera à jouir d'un soutien aveugle au moyen de propagande et de tricherie. Les archives fossiles étayant l'histoire de la vie sur terre démontrent que les êtres vivants n'ont jamais évolué, mais qu'ils sont apparus soudainement avec toutes leurs caractéristiques complexes. En d'autres termes, les fossiles défendent le fait de la création.

 

Tout comme elle est incapable d'expliquer l'origine de la vie, la théorie de l'évolution est impuissante face à la variété des espèces.

Les personnes ayant un intérêt limité en matière de sciences peuvent s'imaginer, sur la base des articles dans la presse que les spécimens de fossiles ne sont découverts au cours de fouille que très rarement. La presse les incite ainsi à croire que les fossiles découverts sont la preuve de la théorie dite de l'évolution.

La vérité est cependant toute autre. Des millions de fossiles ont été découverts à ce jour, et il en reste encore des milliers enfouis en Grande-Bretagne, au Liban, en Russie, au Canada, à Madagascar, en Chine, au Brésil, au Pérou et ailleurs dans le monde.

 

Ces fossiles sont préservés dans des musées dans différents pays du monde ou dans les collections privées de scientifiques et de chercheurs. Peu importe la manipulation des évolutionnistes dans leur manière de présenter les fossiles au public et peu importent leurs efforts à dissimuler la majorité des fossiles de l'attention du public, il n'est plus possible de cacher les faits.

Les faits révélés par les fossiles sont :

1. La vie n'est pas née d'une série d'étapes. Toutes les espèces – vivantes et éteintes – apparurent soudainement dans les archives fossiles.

2. Les organismes vivants n'ont jamais changé depuis leur première apparition sur terre, et aussi longtemps qu'ils ont existé.

En d'autres termes, la thèse darwiniste déclarant que les espèces vivantes descendent les unes des autres par voie de petits changements est totalement invalide. Le fait est que Dieu créa tous les êtres vivants à partir du néant.

Les darwinistes sont incapables de désigner le moindre fossile prouvant l'évolution des êtres vivants. Parallèlement, des millions de fossiles exposés dans des centaines de musées, cachés dans les coffres de nombreux musées, conservés dans les départements de paléontologie d'universités ou gardés dans des collections de scientifiques ou de chercheurs indiquent tous que les êtres vivants furent créés. Face au nombre croissant de fossiles aux caractéristiques inchangées, les évolutionnistes n'ont d'autre choix que celui de ne plus défendre le concept d'évolution.

De nombreux évolutionnistes admettent désormais qu'en dépit de la richesse des archives fossiles, ils ne trouvent pas de quoi étayer la théorie de l'évolution, ce qui tend à l'infirmer. Le professeur T. Neville George de l'Université de Glasgow tient, par exemple, les propos suivants :

Il est inutile de chercher des excuses dans la pauvreté des archives fossiles. D'une certaine manière, elles sont devenues riches à un point ingérable, et la découverte dépasse l'intégration. ... Les archives fossiles continuent néanmoins à être composées principalement de fossés. (T. Neville George, "Fossils in Evolutionary Perspective", Science Progress, vol. 48, Janvier 1960, p. 1)

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création - Tome 2)

 

 

 

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NOTES/

12- Phillip E. Johnson, Darwin On Trial, Intervarsity Press, Illinois, 1993, p. 27
13- Pour une information détaillée sur le Mélanisme industriel, voir Phillip Johnson, Darwin On Trial, InterVarsity Press, 2ème Ed., Washington D.C., p. 26
14- Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, Washington, 2000, pp. 149-150
15- Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, Washington, 2000, pp. 141-151
16- Jerry Coyne, "Not Black and White", une révision de Melanism: Evolution in Action de Michael Majerus, Nature, 396, 1988, pp. 35-36
17- Stephen Jay Gould, "The Return of Hopeful Monster", Natural History, vol. 86, juin-juillet 1977, p. 28
18- Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 241-242 (soulignement ajouté)
19- B. G. Ranganathan, Origins ?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988 (soulignement ajouté)
20- Warren Weaver et al., "Genetic Effects of Atomic Radiation", Science, vol. 123, 29 juin 1956, p. 1159 (soulignement ajouté)

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:58

Les créatures mi-hommes, mi-singes n'ont jamais existé. Des preuves scientifiques montrent que les êtres humains ont toujours existé sous la forme d'êtres humains. Les évolutionnistes dissimulent, néanmoins, soigneusement ce fait en ayant recours à toutes sortes de mensonges pour prouver le contraire.

 

 

Mark Czarnecki, un autre paléontologue évolutionniste, fait quant à lui le commentaire suivant :

  • Le problème majeur, quand il s'agit de prouver la théorie, concerne les archives fossiles ; les empreintes des espèces disparues préservées dans les formations géologiques terrestres. Ces données n'ont jamais révélé les traces des variantes intermédiaires hypothétiques de Darwin. Au lieu de cela, les espèces apparaissent et disparaissent brutalement, et cette anomalie nourrit l'argument créationniste selon lequel les espèces furent créées par Dieu.9 

 

Si les thèses darwinistes étaient justes, alors parmi les fossiles il devrait exister un nombre considérable de formes de vie étranges avec plusieurs orbites oculaires, des nez situés en divers endroits, une mâchoire à l'arrière ainsi qu'à l'avant, ou des crânes anormalement développés, comme ce qui est représenté ici. Or, en 150 années de fouilles, aucun fossile de ce genre n'a été mis au jour. Au contraire, toutes les fossiles déterrés à ce jour indiquent que les êtres vivants ont toujours existé sous leur forme parfaite et complète depuis leur première apparition et qu'ils n'ont jamais changé au cours de leur existence. 

Dans son livre The Neck of the Giraffe: Where Darwin went Wrong (Le cou de la girafe : là où Darwin s'est trompé), le célèbre biologiste Francis Hitching écrit :

  • Si nous trouvons des fossiles et si la théorie de Darwin était juste, nous pouvons prédire ce que devrait contenir la roche : des fossiles finement gradués menant d'un groupe de créatures à un autre groupe d'un niveau de complexité supérieur. "Les améliorations mineures" chez les générations suivantes devraient être toutes aussi bien préservées que l'espèce même. Mais ce n'est pratiquement jamais le cas. En fait, c'est plutôt le contraire, comme s'en plaignait Darwin lui-même. "D'innombrables formes transitoires ont dû exister, pourquoi alors ne les trouvons nous pas incrustées en grand nombre dans la croûte terrestre ?" Darwin pensait cependant que l'"extrême imperfection" des archives fossiles était liée au nombre insuffisant de fossiles disponibles. Mais à mesure que les fossiles furent déterrés, on découvrit que la plupart, sans exception, étaient très proches des animaux vivants aujourd'hui.10  

 

 

Si les structures et apparences présentes des êtres vivants étaient le résultat de centaines de milliers de changements minimes, alors d'innombrables spécimens fossiles auraient dû documenter ce développement illusoire. Des entités anormales présentant deux cerveaux, trois colonnes vertébrales, quatre yeux, deux mâchoires, trois nez, sept doigts et trois jambes auraient dû se démarquer. Pourtant tous les fossiles découverts à ce jour montrent que les êtres humains ont toujours été des êtres humains comme vous et nous.

L'évolutionniste Dr. David Raup, conservateur du Musée Field d'histoire naturelle à Chicago dit :  

  • La théorie de la sélection naturelle de Darwin a toujours été étroitement liée aux preuves provenant de fossiles et la plupart des gens supposent probablement que les fossiles constituent une part très importante de l'argument général en faveur des interprétations darwinistes de l'histoire de la vie.  Malheureusement, cela n'est pas strictement vrai.4  

Les visiteurs d'un quelconque musée d'histoire naturelle se retrouvent face à une intense propagande évolutionniste. Y sont exposés des reconstitutions imaginaires et de faux os fabriqués à la main, supposés appartenir à nos prétendus ancêtres. Le moindre fragment fossilisé d'un être ayant vécu jadis, qui ne représente en soi nullement une preuve de l'évolution, est toutefois présenté comme une preuve hautement importante de forme intermédiaire de la transition imaginaire du poisson en amphibien. Une côte qui confirmerait davantage le fait de la création est exhibée avec une immense fierté comme preuve de l'évolution. Se basant sur les descriptions détaillées des prétendus fossiles et les noms latins qui leur sont attribués, ceux qui examinent ces pièces sont convaincus d'avoir affaire à un fait évolutionniste. Or le véritable objectif du musée est de donner l'impression que quelque chose existe alors qu'elle n'a jamais existé et de faire la propagande à propos de quelque chose d'inexistant.

 

Les évolutionnistes s'imaginent atteindre leurs buts à travers ces méthodes, parce que les visiteurs de musée n'ont pas conscience du fait qu'il n'existe pas un seul fossile de forme intermédiaire pour soutenir la théorie de l'évolution. Ils ne savent pas non plus que les fossiles vivants restés identiques pendant des millions d'années, contrairement aux affirmations de la théorie de l'évolution, sont dissimulés dans les entrepôts, situés souvent ironiquement en dessous des salles d'expositions.

 

En fait, les efforts déployés par les évolutionnistes s'avèrent être creux. Aucun fossile de forme intermédiaire étayant le concept d'évolution n'a jamais été découvert. Il n'existe, en effet, pas la moindre trace de ces étranges créatures imaginaires semi développées qui auraient dû exister au cours de millions d'années. Le processus d'évolution n'est rien de plus qu'une croyance – un souhait que les évolutionnistes voudraient voir se vérifier. Pourtant les archives fossiles n'ont jamais permis à ce rêve de devenir vrai.

 

D'innombrables fossiles ont été exhumés dans le monde entier sans que les fossiles de formes intermédiaires manquantes ne soient découverts à leur tour. Il est impossible qu'on en trouve la moindre trace car l'évolution n'a jamais eu lieu. En inventant des théories fictives, en fabriquant des formes intermédiaires imaginaires en plâtre et en bakélite, et en élaborant des reconstitutions basées sur les influences de l'artiste pour illustrer les vies supposées de ces formes intermédiaires, les darwinistes cherchent à insuffler la vie à une prétendue évolution.Chaque fossile mis au jour par les darwinistes sont présentés de sorte à défendre leurs théories. En s'appuyant sur le manque de connaissance des questions scientifiques du public, ils s'estiment libres de manipuler les faits. Ainsi une de leurs méthodes fréquemment utilisées est la représentation graphique des formes de vie éteintes afin d'en faire une preuve de leur scénario évolutionniste. Les fossiles exposés dans de nombreux musées sont accompagnés de commentaires évolutionnistes dépourvus de la moindre valeur scientifique.

 

Every fossil that Darwinists unearth, they seek to portray as supporting their theories. By making use of the public's lack of knowledge of scientific matters, they feel free to distort the facts. One method they resort to most frequently is to portray extinct life forms as evidence for their evolutionary scenario. The fossils exhibited in a great many museums are accompanied by evolutionist comments—which comments in fact have no scientific value.

Le fait est, toutefois, que leurs efforts ne porteront jamais leurs fruits. Les conditions sont aujourd'hui différentes de celles de l'époque de Darwin. Les faits scientifiques sont dévoilés et de nouvelles découvertes révèlent constamment les preuves du fait de la création. Aucun darwiniste ne peut plus soutenir que les archives fossiles sont insuffisantes. La science et les fossiles fournissent une pléthore de preuves incontestables.

 

L'absence de tout fossile intermédiaire est trop évidente pour être couverte plus longtemps par les évolutionnistes.

Dans la revue Science, D. S. Woodroff de l'Université de Californie mentionne la sérieuse déception des évolutionnistes : 

  • Mais les espèces fossiles restent inchangées durant pratiquement toute leur histoire et les archives ne fournissent pas le moindre exemple d'une transition significative.5 

Dans les strates où ils mènent leur chasse aux fossiles de formes intermédiaires, les darwinistes trouvent constamment des fossiles d'êtres vivants n'ayant pas subi le moindre changement au cours de millions d'années et donc n'ayant pas été soumis à un processus d'évolution. Les preuves du fait de la création abondent par millions chaque jour, alors que les fossiles de formes intermédiaires tant attendus ne sont nulle part. Les évolutionnistes ont dû alors se contenter de représenter ce qui en fait constituait une preuve de la création sous les traits de fossiles de formes intermédiaires. Au moyen de différentes techniques de propagande, ils tentèrent de dépeindre des formes de vie hautement développées et complexes remontant à des millions d'années comme preuve de leur propre théorie. En soumettant leurs interprétations biaisées des fossiles, ils tentèrent ainsi de faire passer le système complexe et développé d'ailes d'oiseaux pour des ailes "en développement" et les nageoires des poissons pour les futures pattes d'une créature se préparant à émerger sur la terre ferme. Ainsi, ils cherchèrent à présenter le cœlacanthe comme un exemple de transition entre l'eau et la terre et l'archéoptéryx comme un reptile évoluant du sol vers les airs.

 


Le cœlacanthe existe depuis 400 millions d'années sans avoir changé.

En réalité, même ces restes fossilisés démontrent que ces créatures étaient dotées de caractéristiques excessivement complexes et non intermédiaires. Lorsqu'un cœlacanthe, l'un des êtres vivants objet des spéculations évolutionnistes, fut péché dans des eaux profondes en 1938, près de 400 millions d'années après les spécimens fossilisés, tous les rêves évolutionnistes volèrent en éclat. 

Les évolutionnistes connurent un revers similaire avec l'archéoptéryx, que la science considère désormais comme un oiseau à part entière. Les évolutionnistes perdirent tous leurs arguments, quand l'archéoptéryx, dépeint pendant des années comme une preuve cruciale de la transition imaginaire de la terre à l'air, s'avéra posséder des muscles de vol parfaits, des plumes idéalement adéquates au vol et une parfaite structure des ailes.


L'ARCHAEOPTERYX est un oiseau totalement couvert de plumes.

D'autres incidents remirent en question ouvertement le concept de formes intermédiaires, comme celui de l'homme de Piltdown et l'homme du Nebraska, sensés être également des preuves de l'évolution. 

Désespérés par l'absence totale de formes intermédiaires, les évolutionnistes allèrent jusqu'à fixer une mâchoire d'orang-outan au crâne d'un homme récemment décédé. Ils le nommèrent l'homme de Piltdown et exhibèrent leur fabrication pendant près de quarante ans. Ce fossile fabriqué, exposé au British Museum, fut rapidement retiré des vitrines lorsque la supercherie fut mise à jour.

L'homme du Nebraska fut le sujet de nombreuses illustrations et reconstitutions imaginaires – toutes basées sur une simple dent ! S'inspirant de cette dent, les évolutionnistes s'imaginèrent qu'elle appartenait à un fossile de forme intermédiaire combinant des traits humains et simiesques. Mais il s'avéra plus tard que cette dent appartenait à un ours sauvage. C'est pourquoi on peut dire que les fossiles observés par les nombreux visiteurs de musées et présentés comme preuves de l'évolution sont le produit d'une telle logique frauduleuse.

Le paléontologue évolutionniste George Gaylord Simpson du Musée Américain d'histoire naturelle reconnaît le problème des formes intermédiaires auxquels sont confrontés les évolutionnistes :

 

Cela est vrai pour tous les 32 ordres de mammifères… Les membres les plus anciens et les plus primitifs de chaque ordre ont déjà les caractères ordinaux basiques, et en aucun cas il n'est question d'une séquence approximativement continue entre un ordre et un autre. Dans la plupart des cas, la rupture est si nette et le fossé si large que l'origine de l'ordre est spéculative et matière à controverse… Cette absence régulière de formes transitionnelles ne se confine pas aux mammifères, mais il s'agit d'un phénomène quasi-universel, comme le savent depuis longtemps les paléontologues. Cela est vrai pour presque toutes les classes d'animaux, vertébrés et invertébrés… Cela est vrai pour les classes et pour les principaux phyla animaux, et c'est apparemment vrai également pour des catégories analogues de plantes.6


L'homme de Piltdown, passé pendant 43 ans pour une preuve hautement précieuse en faveur de l'évolution, s'est avéré être une fabrication. En 1953, des investigations sur le crâne ont révélé que l'homme de Piltdown n'était pas un fossile mais une contrefaçon associant des os humains et d'orangs-outans.

A droite : les fouilles à Piltdown, lieu d'origine du scandale de l'homme de Piltdown

 

En dépit de l'absence totale de preuves, les évolutionnistes continuent à défendre que "les êtres vivants ont évolué". Cette affirmation implique des millions d'espèces qui n'ont pu exister et encore moins émerger. Pourtant les évolutionnistes prétendent qu'elles se sont développées au cours d'un processus imaginaire – l'évolution – qui ne peut s'expliquer. Ceci dit, il a été prouvé qu'il est impossible que des protéines puissent naître spontanément. Pourtant, selon la théorie de l'évolution, ce miracle a bel et bien eu lieu et la protéine est née par hasard.

Il est également impossible que les organelles de la cellule naissent ensemble par coïncidence. C'est cependant ce que veut l'évolution. Ce miracle se produisit, conduisant au noyau de la cellule, aux gènes, à l'ADN, aux enzymes et aux innombrables autres structures complexes qui ne peuvent être produites artificiellement aujourd'hui, même dans des conditions de laboratoires contrôlées. Or, selon la théorie de l'évolution, tous sont nés du hasard aveugle.

Les évolutionnistes ont passé au crible les archives fossiles à la recherche d'une quelconque trace de ce processus et des changements impliqués. Cependant, encore selon les évolutionnistes, un autre miracle s'est produit : toutes les traces dans les archives fossiles ont disparu !


Les protéines sont des molécules complexes qui constituent la base des cellules vivantes et qui endossent des responsabilités importantes. Les chances pour qu'une molécule de protéine moyenne naisse par hasard sont de 1 sur 10950. (En termes pratiques, ce nombre équivaut à une probabilité nulle.) Les mathématiciens ont, eux-aussi, assené un revers sérieux au darwinisme.

La logique de cet argument suit : l'évolution est née d'une série de millions d'évènements impossibles qui, selon l'évolution, seraient issus de coïncidences aveugles et inconscientes. Le darwinisme nie l'existence de Dieu et de tout phénomène surnaturel, mais n'hésite pas à affirmer que des millions d'organismes vivants sont nés d'une série de miracles. La théorie de l'évolution présentée de manière scientifique est en réalité une croyance érigeant d'innombrables miracles et coïncidences en une multitude de divinités. 

La théorie de l'évolution est incapable de prouver qu'une seule protéine est née spontanément. Elle est incapable de présenter un seul spécimen de forme intermédiaire pour prouver que les espèces vivantes ont évolué. La théorie se réfute par ses deux composantes de base. Elle se trouve dans une situation délicate dont elle ne peut sortir en couvrant l'absence de formes intermédiaires dans les archives fossiles et dissimulant les exemples de fossiles vivants dont le nombre augmente quotidiennement. 

Face au manque de preuves, les darwinistes persistent, au contraire, à utiliser des méthodes frauduleuses. Mais le public devient de plus en plus conscient du fait que l'évolution est enseignée pour des raisons idéologiques et non scientifiques. Les darwinistes veulent donner l'impression que les fossiles de formes intermédiaires existent alors que ce n'est pas vrai et ils dissimulent les preuves du fait de la création dans les coffres des musées. Pourquoi ? La raison est évidente : ils connaissent trop bien les nombreuses preuves incontestables de l'existence de Dieu, le Seigneur de l'univers. Puisqu'ils luttent pour nier Son existence, ils tentent de cacher les faits. Or, Dieu manifeste Sa propre existence avec d'innombrables preuves et annule les plans des darwinistes. 

Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons de tous côtés ? C'est Dieu qui juge et personne ne peut s'opposer à Son jugement, et Il est prompt à régler les comptes. Certes ceux d'avant eux ont manigancé ; le stratagème tout entier appartient à Dieu. Il sait ce que chaque âme acquiert. Et les mécréants sauront bientôt à qui appartient la (bonne) demeure finale. (Sourate ar-Raad, 41-42)

 

LES EVOLUTIONNISTES PRETENDENT QUE DES ORGANISMES DE FORMES INTERMEDIAIRES DOTÉS DE STRUCTURES ANORMALES ONT EXISTÉ PAR LE PASSÉ, OR PAS UN SEUL DE CES FOSSILES N'EXISTE

 


Des formes intermédiaires présentant les caractéristiques de deux espèces différentes existent uniquement dans l'imaginaire des darwinistes. En réalité, jamais de telles créatures n'ont existé.

La théorie de l'évolution avance que les êtres vivants se sont développés ou "sont descendus" d'autres formes de vie suite à des mutations. La science moderne a, cependant, prouvé qu'il s'agit là d'un grand mensonge. Il n'existe pas une seule forme intermédiaire indiquant que les formes de vie actuelles ont pu se diversifier à travers d'infimes changements.

Selon la théorie de l'évolution, toutes les espèces vivant aujourd'hui et toutes celles qui ont existé sur terre descendent toutes les unes des autres.

La transition entre les espèces se serait donc faite lentement et progressivement. Par conséquent, ont dû exister des formes de vie faisant la jonction entre deux espèces et présentant simultanément des caractéristiques de chacune de ces espèces. Selon les dires des évolutionnistes, des êtres vivants dotés de vestiges de branchies, de poumons rudimentaires, d'appendices à mi-chemin entre des nageoires et des pattes ont dû vivre pendant des millions d'années entre le moment où le poisson aurait pu totalement émerger et survivre sur la terre ferme et où il se serait transformé en reptile. Les évolutionnistes appellent ces créatures imaginaires du passé "des formes intermédiaires".

Si la théorie de l'évolution était juste, alors de nombreuses espèces de la sorte auraient existé dans le passé. Leurs nombres et leurs variétés avoisineraient les millions, voire les milliards. Ou tout moins quelques-uns de ces êtres monstrueux auraient dû laisser des traces sous forme de fossiles.


Or, à ce jour aucun fossile de forme intermédiaire n'a jamais été découvert. Charles Darwin, auteur de cette théorie, écrivait, en effet, dans le chapitre "Difficultés de la théorie" dans son livre L'origine des espèces :

 

Si les espèces derivent d'autres espèces par des degrés insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d'innombrables formes transition ? Pourquoi tout n'est-il pas dans la nature à l'état de confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien definies ? ... Mais pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d'après cette hypothèse, ont dû exister ?  ... Pourquoi donc chaque formation géologique, dans chacune des couches qui la composent, ne regorge-t-elle pas de formes intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément pas une série organique bien graduée, et c'est en cela, peut-être, que consiste l'objection la plus sérieuse qu'on puisse faire à ma théorie.7

Mis au défi par Darwin lui-même, les paléontologues évolutionnistes du milieu du 19ème siècle à aujourd'hui ont entrepris des fouilles à travers le monde entier en quête de formes intermédiaires. En dépit de leurs efforts, aucune forme transitoire n'a jamais été mise au jour. Toutes les découvertes établies au cours de recherches montrent, contrairement aux attentes de la théorie de l'évolution, que toutes les espèces sont apparues sur terre soudainement, sous leurs formes parfaites.

Le célèbre paléontologue britannique Derek Ager reconnaît ce vide, bien qu'étant lui-même un défenseur de la théorie de l'évolution :

Il apparaît, toujours et encore, si nous examinons les archives fossiles en détail, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, non pas une évolution graduelle mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un autre.8 

Comme l'affirmaient Darwin et les autres personnes citées plus haut, le fait qu'aucun fossile de forme intermédiaire n'ait été déterré à ce jour souligne clairement l'invalidité de la théorie de l'évolution. Si les êtres vivants s'étaient transformés en autres formes de vie, ils auraient dû laisser un nombre important de formes intermédiaires pendant leur processus transitoire. Le monde entier devrait déborder de ces formes intermédiaires à différents stades d'évolution. Toutefois, le fait est que sur les centaines de millions de fossiles découverts jusqu'à aujourd'hui, tous appartiennent à des êtres vivants complets et parfaitement formés.

Si les thèses darwinistes étaient vraies, alors le hasard et les mutations auraient causé des problèmes considérables de proportion, de déséquilibres et de bizarreries dans le magnifique et parfait corps humain. Ils auraient provoqué des anomalies telles qu'un crâne relié à une hanche, plusieurs bras sortant de l'épaule et un grand nombre de côtes ou d'os pelviens. Les os du bras et de la jambe auraient été de travers au lieu d'être droits comme nous le voyons aujourd'hui. Pourtant aucun spécimen de fossile de ce genre n'a jamais été découvert. Les corps des milliards d'êtres humains ayant vécu ou vivant encore aujourd'hui présentent la même symétrie, le même équilibre et le même ordre. Ceci démolit la théorie darwiniste du "développement graduel", conséquence du hasard et des mutations.

        Les fossiles montrent que les espèces vivantes ont émergé instantanément, avec des structures différentes et sans subir le moindre changement sur de très longues périodes géologiques. Stephen Jay Gould, paléontologue évolutionniste de l'Université d'Harvard, a reconnu ce fait :


L'histoire de la plupart des espèces fossiles présente deux caractéristiques particulièrement incohérentes avec le gradualisme :

1. La stagnation : la plupart des espèces ne dénotent aucun changement directionnel durant leur vie sur terre. Elles apparaissent dans les archives fossiles sous une forme très semblable à celle du moment de leur disparition ; le changement morphologique est habituellement limité et sans direction.

2. L'apparition soudaine : nulle part, aucune espèce ne provient de la transformation graduelle et progressive de ses ancêtres ; elle apparaît tout d'un coup et "pleinement formée".11

Si l'évolution avait réellement eu lieu, la terre regorgerait de milliards de fossiles intermédiaires. Qui plus est, en raison des effets des mutations, ces formes de vie, dont le nombre avoisinerait les millions, devraient être d'apparence extrêmement anormales.

Du point de vue évolutionniste, tous les êtres vivants – et tous leurs organes – naquirent d'une série de mutations aléatoires. Si cela était bien le cas, un organe naissant avec une structure anormale aurait dû être soumis à de nombreuses mutations pendant que ses fonctions se développaient. Un tel organe aurait dû connaître des états anormaux à chaque étape. Avant d'atteindre la perfection aujourd'hui visible, les êtres vivants en question auraient dû endurer des structures anormales et paraître très gauches. Par exemple, avant d'aboutir à un visage humain symétrique avec deux yeux, deux oreilles, un nez, une bouche, il aurait dû y avoir un très grand nombre de visages anormaux asymétriques, avec plusieurs oreilles et yeux, un nez entre les yeux ou sur la mâchoire, ou des yeux à l'arrière de la tête ou sur les joues, un nez à la place d'une oreille descendant jusqu'au cou, et des millions voire des milliards d'autres défauts. En effet, avant d'atteindre l'ultime étape, il aurait dû exister des créatures avec une oreille sur la plante des pieds ou un œil dans le dos, la bouche sur le ventre, avec deux ou trois cerveaux, incapables de se tenir debout parce qu'elles n'auraient pas encore de rotules, avec trois ou cinq bras de chaque coté du corps au lieu d'un seul, ou dont les os de pied seraient arrangés cote à cote au lieu de l'arrière à l'avant afin de pouvoir se tenir debout convenablement.

Pas un seul exemple tangible n'existe cependant. Des fossiles d'homme à deux, trois ou quatre têtes, avec des centaines d'yeux comme les insectes, avec plusieurs bras ou même avec des bras de deux mètres de long et de nombreuses autres anomalies auraient dû être découverts. De la même manière, il devrait y avoir des spécimens anormaux de chaque espèce végétale et animale. Les fossiles intermédiaires de toutes les créatures marines auraient dû également engendrer des individus anormaux. Pourtant il n'en existe pas un seul. Les millions de fossiles appartiennent tous à des êtres vivants parfaitement normaux.

Ce fait illustre clairement la chute de la théorie de l'évolution. Aucune personne rationnelle ne peut épouser la théorie tout en gardant l'espoir que ces exceptions seront un jour mises au jour, même si chaque fossile découvert au cours des 150 dernières années réfute la théorie de l'évolution. Un siècle et demi est passé, sans qu'aucun gisement de fossiles sur terre n'ait été épargné. Les millions de dollars consacrés aux fouilles n'ont pas permis de trouver les fossiles transitoires auxquels s'attendait Darwin. En revanche, nous disposons de millions de spécimens de "fossiles vivants" étayant le fait de la création.
 

En plus d'être bien protégés, les yeux sont situés sur une région du corps permettant la forme de vision la plus aisée et la plus efficace. Qu'adviendrait-il si les yeux étaient situés ailleurs sur le visage, sous le nez par exemple ? En plus d'exposer l'œil à un risque de blessure, cela donnerait au visage une apparence quelque peu repoussante. Sans compter que la vision serait beaucoup plus limitée.

A tous les égards, la position des yeux est idéale, alors que la symétrie contribue à l'aspect esthétique. La distance moyenne entre les yeux équivaut à la largeur d'un œil. Quand cette proportion est modifiée, c'est-à-dire si la distance entre les yeux est plus ou moins rapprochée, l'expression du visage entier change.

L'œil avec toutes ses caractéristiques est l'une des preuves que les êtres humains sont créés par Dieu. Dans le Coran, Dieu nous informe :

  • C'est Dieu qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme. Et quelle belle forme Il vous a donné ! Il vous a nourri de bonnes choses. Tel est Dieu, votre Seigneur. Gloire à Dieu, Seigneur de l'univers ! (Sourate Gafir, 64)

Les évolutionnistes prétendent, cependant, que l'œil aurait progressivement pris possession de sa structure parfaite sous les effets des mutations fortuites. La succession de coïncidences aléatoires et non-intentionnelles se produirait sur des millions d'années. Cela signifie donc que l'œil aurait dû subir des millions de différentes anomalies avant d'aboutir enfin à sa structure finale immaculée. Par exemple, il aurait dû y avoir des yeux qui se situeraient sur les pieds des êtres humains ou sur leurs dos au lieu de leurs têtes, des yeux en grands nombres comme chez les insectes plutôt que deux yeux symétriques, des yeux rapidement atteints de cécité à cause de l'absence de glandes lacrymales, des yeux qui ne pourraient pas percevoir la lumière car la cornée ne serait pas transparente, rendant par conséquent la vue impossible ou alors des yeux ne pouvant fonctionner correctement en raison d'un petit changement de lumière et de l'absence d'iris. Ce ne sont qu'un petit nombre d'anomalies éventuelles. Il suffit de penser aux composants des yeux et à leurs fonctions pour s'imaginer les millions de défauts possibles dans l'œil.

A ce jour, il faut noter qu'aucun spécimen de fossile doté de systèmes oculaires anormaux ou défectueux n'a jamais été découvert. Tous les organismes dans les archives fossiles possèdent leurs propres yeux parfaits. Cela démontre une fois de plus que l'idée évolutionniste voulant que les êtres vivants soient nés d'une série de changements infimes est un mensonge.

Lui qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa descendance d'une goutte d'eau vile ; puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit. Et Il vous a assigné l'ouïe, les yeux et le cœur. Que vous êtes peu reconnaissants ! (Sourate as-Sajda : 7-9)


      Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création - Tome 2) 


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NOTES/

4- B.E. Bishop, "Mendel's Opposition to Evolution and to Darwin", Journal of Heredity, 87, 1996, pp. 205-213 ; voir aussi L.A. Callender, "Gregor Mendel: An Opponent of Descent with Modification", History of Science, 26, 1988, pp. 41-75
5- Lee Spetner, Not By Chance!, The Judaica Press, New York, 1997, p. 20
6- Michael Denton, Evolution: A Theory in Crisis, Burnett Books, Londres, 1985
7- Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 230 (soulignement ajouté)
8- V. C. Wynne-Edwards, "Self Regulating Systems in Populations of Animals", Science, vol. 147, 26 mars 1965, pp. 1543-1548; V. C. Wynne-Edwards, Evolution Through Group Selection, Londres, 1986
9- A. D. Bradshaw, "Evolutionary significance of phenotypic plasticity in plants", Advances in Genetics, vol. 13, pp. 115-155 ; cité dans Not By Chance! de Lee Spetner : Shattering the Modern Theory of Evolution, The Judaica Press, Inc., New York, 1997, pp. 16-17
10- Andy Coghlan "Suicide Squad", New Scientist, 10 juillet 1999
11- Colin Patterson, "Cladistics", "La cladistique", Interview de Brian Leek, 4 mars 1982, BBC (soulignement ajouté)

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:56

 

 

Charles Darwin

Le plus grand problème auquel il (Darwin) dut probablement faire face était les moyens par lesquels les caractéristiques adaptatives furent transmises de génération en génération, car les principes de la génétique n'avaient pas encore été découverts à l'époque de la mort de Darwin. Un second problème qu'il ne put résoudre s'apparentait à la nature des archives fossiles.1 

Darwin donna le nom de "théorie de l'évolution" à l'hypothèse qu'il développa, sur les deux attentes décrites par le paléontologue évolutionniste Douglas Ward dans l'extrait cité ci-dessus.

 

Sa première supposition était que les gènes donnant naissance à des caractéristiques différentes pouvaient être transmis, d'une manière imaginaire, aux générations suivantes, conduisant ainsi à des changements parmi les espèces. Il conjecturait, par ailleurs, que ces séries de changements imaginaires pouvaient être préservés dans les archives fossiles. 

Darwin pouvait aisément prétendre que des changements s'opéraient dans les traits anatomiques d'un être vivant et qu'ils étaient ensuite transmis aux générations subséquentes, s'ensuivant alors une nouvelle espèce. Dans les années 1850, lorsque Darwin présenta ses idées, la science en était encore à ses balbutiements. L'étude de la génétique n'était pas encore née. La complexité des cellules et des chromosomes, sans parler de l'ADN, restait encore à être découverte. La structure glorieuse des gènes déterminant toutes les caractéristiques d'un être vivant, les données contenues dans ces gènes et leur complexité étaient alors complètement inconnues. 

Il était, par conséquent, facile pour Darwin de croire que des fossiles quelque part sur terre allaient venir confirmer ces changements hypothétiques au sein des espèces. D'après lui, les fossiles de formes intermédiaires existaient dans les couches géologiques, mais n'avaient pas été mis à jour. A cette époque, le nombre de spécimens de fossiles extraits des roches était très limité. Etant donné qu'aucune forme intermédiaire n'avait été découverte, Darwin s'attendait à ce qu'à l'avenir on voie apparaître ces "liens manquants" imaginaires. Il suffisait pour cela de temps et d'études soignées.

Les fossiles sont l'une des principales sources d'informations sur les différentes périodes de l'histoire terrestre. Ils apportent des données en rapport non seulement à l'histoire naturelle mais aussi à l'histoire de la Terre même. Des types spécifiques de fossiles ne sont disponibles que dans certaines strates spécifiques et dans des types spécifiques de roches sédimentaires.

Les groupes de fossiles, uniques à chaque strate rocheuse consécutive, représentent une forme de signature de cette strate même, permettant aux paléontologistes de la dater précisément.

Darwin érigea sa théorie sur deux hypothèses de base, mais un examen précis ne révèle ni preuve ni observation, parce que la théorie de l'évolution fut avancée pour des raisons totalement idéologiques et non scientifiques. Elle fut inventée pour détourner les hommes de leur foi en Dieu et pour leur offrir une soi-disant alternative au fait de la création. Il s'agit en fait d'une adaptation de l'histoire naturelle de la logique matérialiste instillée à travers le monde à cet effet. Le fait d'associer la théorie à la science facilita son acceptation, en raison notamment du stade primitif de la science à cette époque. L'illogisme de la théorie était clair, mais les standards scientifiques étaient alors tels que les preuves de la faiblesse de la théorie ne pouvaient encore être comprises. 

Le siècle et demi qui suivit fournit rapidement d'innombrables preuves scientifiques démontrant l'invalidité de l'hypothèse de Darwin. Les données révélées par la génétique éradiquent complètement l'idée d'espèces "descendant" d'autres espèces à travers des changements minimes graduels. Les gènes, comme nous le savons aujourd'hui, sont extrêmement complexes et délicats. Une quelconque mutation peut avoir un effet inverse et dommageable sur eux. Il est, par conséquent, impossible que des changements aléatoires totalement inconscients se produisent dans les gènes de sorte que la structure d'un organisme se transforme en une autre avec différentes fonctions. 

Les archives fossiles représentent également une déception majeure pour les darwinistes. Aucun fossile de forme intermédiaire n'a été découvert contrairement aux attentes de Darwin. L'idée que les archives fossiles sont "inadéquates" ne fait désormais plus partie du credo darwiniste, parce que la terre a fourni la plupart des spécimens existants. Une grande partie de la planète a été fouillée. La paléontologie révèle plutôt qu'aucun exemple de "transition" n'existe. Les êtres vivants qui existaient il y a des millions d'années n'ont jamais changé depuis tout ce temps. 

Le paléontologue évolutionniste de l'Université d'Harvard Stephen Jay Gould affirme ouvertement que Darwin était, en réalité, conscient de ce point lorsqu'il écrivit : 

Les archives fossiles ont causé à Darwin davantage de peine que de joie.2 

Les évolutionnistes Niles Eldredge et Ian Tattershall du Musée Américain d'histoire naturelle ont décrit leur position en ces termes :

… Que des sortes individuelles de fossiles soient notoirement restées identiques au cours de leur occurrence dans les archives fossiles étaient un fait déjà connu par les paléontologues bien avant que Darwin ne publie son Origine. Darwin, lui-même,… prophétisa que les générations futures de paléontologues allaient combler ces fossés par des recherches diligentes… 120 ans de recherches paléontologiques plus tard, il est devenu très clair que les archives fossiles ne confirmeront pas cette partie des prédictions de Darwin, ni celles de maigres archives fossiles. Les archives fossiles montrent simplement que cette prédiction est fausse.

L'observation que les espèces sont des entités incroyablement conservatrices et statiques au cours de longues périodes, a toutes les qualités des nouveaux vêtements de l'empereur : tout le monde le savait, mais préférait l'ignorer. Les paléontologues, confrontés à des archives récalcitrantes refusant de céder au schéma prédit par Darwin, se contentèrent simplement de tourner la tête.3 

En résumé, Darwin défendit sa théorie de l'évolution en ignorant délibérément toutes ces impossibilités, alors qu'elles étaient tout à fait connues à l'époque. Scientifiquement, il n'existe pas de changements génétiques utiles se produisant aléatoirement chez les espèces, ni de transmissions de ces mêmes changements aux générations suivantes. Les fossiles n'indiquent pas de tels changements et ne proposent pas la moindre cellule de l'une de ces formes intermédiaires hypothétiques qui auraient dû exister au cours des centaines de millions d'années.

Ceci étant, quelles preuves scientifiques maintiennent la théorie de l'évolution en vie ? 

Il n'y en a pas ! Cela montre une fois de plus que les raisons en faveur du darwinisme sont idéologiques plutôt que scientifiques. Le protocole scientifique requiert qu'une hypothèse soit d'abord affirmée, ensuite celle-ci passe au stade de règle, uniquement après avoir été soutenue par des preuves. Cependant, ce schéma ne fut pas respecté pour la théorie de l'évolution, car pas une seule preuve ne vient étayer la théorie. Néanmoins, elle subsiste dans les manuels et apparaît régulièrement dans les médias, de manière très trompeuse. Elle est protégée par des lois et préservée par la logique suivante : "Elle est immuable et aucune décision à son encontre ne peut être formulée." La seule raison de tout cela est que la théorie de l'évolution est une croyance dogmatique, et non une thèse scientifique. 

Les archives fossiles réfutent constamment les affirmations du darwinisme et pointent vers le fait de la création. Tous les efforts des darwinistes pour prouver le contraire ont abouti à l'échec. Les preuves issues des roches sédimentaires déclarent ouvertement que les êtres vivants n'ont pas subi d'évolution. Deux des plus grandes preuves sont l'absence de fossiles de formes intermédiaires et la stagnation dans les archives fossiles mêmes.

 

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création - Tome 2)

 


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NOTES/

1- H. S. Lipson, "A Physicist's View of Darwin's Theory", Evolution Trends in Plants, vol. 2, no. 1, 1988, p. 6
2- Sidney Fox, Klaus Dose, Molecular Evolution and The Origin of Life, W.H. Freeman and Company, San Francisco, 1972, p. 4
3- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books, Londres, 1984, pp. 36, 41-42

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:54

 Dans quasi toutes les écoles du monde, les manuels de biologie utilisés à des fins pédagogiques rapportent une histoire de la vie fausse. Les étudiants apprennent sous le titre de "la théorie de l'évolution", en réalité, des mécanismes totalement déficients, des preuves falsifiées, des illustrations et des croquis conjecturaux, des fossiles mal-interprétés et une histoire des êtres vivants fallacieuse.

 

Ce mythe, sujet de nombreux livres et de cours répétés un nombre indéfini de fois, est considéré si factuel que rares sont ceux qui expriment le moindre doute sur la véracité de l'évolution. Les étudiants s'imaginent tous avoir reçu une éducation fiable qui leur sera utile au cours de leur vie. Ils seraient étonnés d'apprendre qu'un mensonge sur un thème aussi important que le véritable sens de la vie leur a été enseigné sous couvert scientifique.

Les darwinistes essaient de défendre leur théorie à l'aide d'illustrations et de reconstitutions fictives, mais à ce jour ils sont encore incapables de présenter la moindre preuve scientifique. Ils ne peuvent pas, par exemple, désigner un seul spécimen de fossile pour confirmer la thèse selon laquelle les êtes vivants descendent les uns des autres grâce à
une série de changements minimes. Cette faiblesse dénote l'invalidité de l'évolution en termes de faits scientifiques.

Le fait est qu'un effort déterminé est fait pour imposer ce mensonge au public et le répandre dans le monde entier. Ce mensonge est une invention de toute pièce, enseigné dans les écoles. Des preuves fabriquées et des histoires erronées à propos de l'histoire de la vie sont véhiculées par la plupart des médias. Les experts en la matière, parfois même les gagnants des prix Nobel, épousent le mensonge en défendant cette tromperie. "L'histoire de la vie" enseignée par les instructeurs depuis tant d'années est un scénario falsifié – une alliance perpétuant à travers le monde la supercherie coordonnée de l'évolution.

 

La force croissante de cette alliance et de son emprise sur les manuels scolaires et les médias s'explique par sa base matérialiste. Le darwinisme, nourri par la perspective matérialiste, qui domine actuellement le monde, se renforce et est mis en avant grâce à la même idéologie. Les matérialistes ont peu de scrupules à présenter des preuves falsifiées au public. L'objectif de cette politique étendue est évident : détourner les hommes de la foi en Dieu, de nier Son existence et de dépeindre la matière comme unique réalité absolue !

 

Les darwinistes continuent à ignorer que les êtres vivants ont été créés ! Il n'existe rien d'assimilable à l'évolution dans l'histoire de la vie. Dieu est le Créateur et le Seigneur de toutes choses. Il crée la matière et donne la vie à toutes les entités. Il n'y a pas d'autre Créateur en dehors de Dieu, et pas d'autre puissance en dehors de Lui. Par conséquent, seules des preuves de la création sur terre existent.

Ces titres produits dans le but de soutenir l'évolution n'ont pas de valeur scientifique. L'évolution a été infirmée par toutes les branches de la science, notamment par la paléontologie.

Les darwinistes se heurtent à ces preuves dans toutes les recherches qu'ils entreprennent pour tenter de prouver l'évolution. Leur tentative est un échec, car il n'y a pas de preuve que l'évolution a bien eu lieu. Ils se retrouvent constamment face à la création soudaine, complexe et sublime. Les preuves fausses ne soutiennent pas une théorie fausse. Au contraire, elles la rendent encore moins solide et moins fiable. Au nom de la survie du matérialisme, les darwinistes persistent toutefois dans leurs méthodes trompeuses, comme enfermés dans un cercle vicieux.

 

Mais tout ceci arrive enfin à son terme. Le concept a été détruit par de nombreuses preuves, notamment par les "fossiles vivants" dont le nombre augmente chaque jour. Une forme de vie restée identique pendant 150 millions d'années, ou qui n'a pas changé même au cours de 300 millions d'années, élimine définitivement le scénario de l'évolution. Des millions d'espèces vivantes, à propos desquelles de nombreux scénarios évolutionnistes furent inventés, illustrent l'absence d'évolution dans les fossiles laissés par leurs ancêtres. Les êtres vivants que nous observons aujourd'hui auraient dû, selon les darwinistes subir l'évolution. Pourtant les spécimens de fossiles de ces espèces identiques étayent le fait qu'elles n'ont jamais subi une quelconque évolution.

 

Le fossile de crabe représenté remonte à l'époque du miocène (23 à 5 millions d'années). Pourtant, il est identique aux crabes des temps modernes.

Les fossiles vivants sont des preuves si puissantes qu'ils anéantissent toutes les affirmations darwinistes, réfutant ainsi le non-sens de l'évolution enseigné dans les manuels. Ils remettent totalement en question les fausses reconstitutions "intermédiaires" dans tous les musées de l'évolution, et démontrent que les scénarios imaginaires évolutionnistes dans les divers livres et articles darwinistes ne sont que des fabrications.

 

Les darwinistes s'évertuent à ignorer ces preuves sans pour autant réussir à les éliminer. Les fossiles vivants, dont on découvre chaque jour davantage de spécimens, ont, en effet, déjà aboli la thèse de l'évolution.

 

Ce livre présente ces faits importants ainsi que l'embarras des darwinistes face aux preuves. Vous verrez comment cette supercherie se désagrège depuis l'époque de Charles Darwin, auteur de cette théorie. Les exemples de fossiles vivants illustrés dans ce livre ne représentent qu'une infime partie des preuves invalidant cette duperie. Des nombreux spécimens de "fossiles vivants" sont découverts régulièrement dans presque toutes les strates sédimentaires, un seul, néanmoins, suffit à réfuter le darwinisme.

La loi de Dieu anéantit l'ordre darwiniste :

 

Ou bien cherchent-ils à tramer quelque intrigue ? Ce sont ceux qui ont mécru qui sont les victimes de leurs propres intrigues. Ou ont-ils une autre divinité à part Dieu ? Que Dieu soit glorifié et purifié de tout ce qu'ils associent ! Et s'ils voient tomber des fragments du ciel, ils disent : "Ce sont des nuages superposés." Laisse-les donc, jusqu'à ce qu'ils rencontrent leur jour où ils seront foudroyés. Le jour où leurs intrigues ne leur serviront à rien, et où ils ne seront pas secourus. (Sourate at-Tur, 42-46)

Le fossile de cormoran de 18 millions d'années ci-dessus est la preuve que les cormorans sont restés identiques depuis des millions d'années. En d'autres termes, ils n'ont jamais subi l'évolution.

Un fossile d'oursin datant de quelques 300 millions d'années montre que ces créatures, dans toute la complexité de leur structure, existent depuis des centaines de millions d'années. A travers le temps, leur structure n'a subi aucun changement ni n'est passée par des étapes transitoires de transformations.


 

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création-Tome 2)

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 16:51

 

 

Aucun  des scientifiques darwinistes ne peut s’empêcher de mentionner les travaux d’Adnan Oktar (Harun Yahya) dans leurs interviews. Ils essaient de ne pas se rabaisser, au moins pour leurs honneurs mais ils ne peuvent pas s’empêcher d’exprimer leur malaise en raison de l’impact mondial de ces travaux. Alors pourquoi ne peuvent-ils pas affronter M. Oktar

La seule raison de ce comportement c’est qu’ils savent qu’ils seront rejetés. Les darwinistes sont bien conscients que les travaux de Harun Hahya ont joué dans les lourdes défaites qu'ils ont subies dans le monde entier au cours des 10 dernières années. Bien entendu ils sont également conscients que ces œuvres fournissent des preuves scientifiques évidentes et qu’elles sont basées sur des faits irréfutables. En conséquence, ils se sont rendu compte que ces travaux ont exposé tous les aspects de la tromperie darwiniste qui a persisté au cours de ces 150 dernières années et qu’ils sont dans une situation désespérante. Ils sont donc dans l’impossibilité de nier que M. Adnan Oktar a complètement démoli cette fausse théorie.

Cela étant, ils sont persuadés que, s’ils affrontent M. Oktar, ils subiront une défaite écrasante qui ruinera leur carrière fondée sur une fraude et qui démolira complètement leur théorie. C’est pour cette raison qu’aucun darwiniste turc ou étranger, ne veut affronter M. Adnan Oktar.

L’effondrement écrasant du darwinisme et la grande peur des évolutionnistes tels qu’Ayala et Dawkins

La crainte et l’inquiétude ressentie lors d’une interview récente dans le quotidien turc Hürriyet avec les membres darwinistes de l’Académie Nationale des Sciences des États-Unis, le Prof. Dr. Francisco Ayala. Ce dernier, dans cette interview a cherché à ignorer l’effondrement écrasant du darwinisme, en essayant de dissimuler la manière dont les œuvres de M. Adnan Oktar ont concrétisé ce puissant effondrement. Les lecteurs se souviendront qu’Ayala, avec Douglas Futuyama, se sont mis dans une terrible colère lors d’une conférence sur l’évolution tenue au Vatican en 2009. Ce fut une source de honte pour le Vatican, face à une question d’Oktar Babuna, représentant de M. Adnan Oktar, qui a demandé "y a-t-il un seul fossile de transition ?". Ils ont en fait, laissé la question sans réponse. Ils ont arraché le microphone de la main de M. Babuna et l’ont expulsé de la salle. (Pour plus d’information sur le sujet cliquez ici). Voici la seule attitude qu’un darwiniste peut adopter face à la vraie science. Et puisque c’est la seule attitude face à leur défaite, Ayala et les autres darwinistes font des commentaires non scientifiques et faibles dans les publications darwinistes, mais ils sont toujours dans l’incapacité d’affronter M. Adnan Oktar. La situation de Dawkins est également la même. M. Oktar, qui d’un coup a fait taire les propagandes darwinistes et athées réalisées par Dawkins depuis des années, et a invité à plusieurs reprises Dawkins à débattre face à face, en réitérant cet appel dans une annonce publié sur The Times, l’un des quotidiens les plus populaires en Grande-Bretagne, de telle façon à attirer l’attention du public. Cependant, Dawkins qui est content de débattre avec des religieux et des prêtres, même avec des élèves du secondaire, décline l’invitation de M. Oktar. Il semble impossible pour Dawkins de l’accepter, parce que comme Ayala et les autres darwinistes, il est bien conscient qu’il est déjà perdant vis-à-vis d’Adnan Oktar.

Les commentaires non scientifiques des darwinistes ne leur feront pas de bien du tout

Les darwinistes prennent la fuite ; car ils savent très bien que leur seule tactique est de tromper au moyen de la démagogie et la déception, mais qu’ils ne pourront pas utiliser ces méthodes face à M. Adnan Oktar. Ils sont conscients d’être vaincus d’avance ; or, ils ne veulent pas l’admettre lorsqu’ils affronteront M. Oktar. Ils se trompent en s’imaginant qu'ils pourraient rassembler un soutien contre M. Oktar avec des commentaires non scientifiques et qu'ils surmonteront l'impact extraordinaire de ses excellents travaux. En effet, celui qui examine les œuvres de M. Oktar, pour une raison quelconque, sera pris dans leur effet glorieux et saisira leur vérité.


Désormais, les darwinistes n’ont rien à faire. La science a démoli toutes leurs revendications. Leurs mensonges ont tous été exposés. Dorénavant, la seule chose qu’ils peuvent faire, à la lumière des faits révélés par la science, est d'admettre que tous les êtres ont été créés à partir de rien d'une manière magnifique et glorieuse. Parce que l’art magnifique de la création, entoure tous les lieux, depuis les profondeurs des atomes jusqu'aux galaxies géantes. Notre Seigneur Tout-Puissant dit dans le verset suivant :

Allah, c'est Lui Qui a créé les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre l'eau ; grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a soumis à votre service les vaisseaux qui, par Son ordre, voguent sur la mer. Et Il a soumis à votre service les rivières. Et pour vous, Il a assujetti le Soleil et la Lune à une perpétuelle révolution. Et Il vous a assujetti la nuit et le jour. Il vous a accordé de tout ce que vous Lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits d'Allah, vous ne sauriez les dénombrer. L'homme est vraiment très injuste, très ingrat. (Sourate Ibrahim, 32-34)

May 12, 2010

 

 


 

 

NB/

 

(1)  prochaine conférence que doit tenir Adan Oktar ( harun Yahia) le 25 Mai 2010 au Palais de Beaulieu à Lausanne 

Aladin

 

 



























 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 22:25

Le sujet que nous avons expliqué jusque-là est une des plus grandes vérités que vous lirez jamais dans votre vie. Prouver que tout ce que nous voyons et associons au "monde matériel" se trouve en réalité dans nos esprits, que nous ne pouvons jamais atteindre les originaux matériels à l’extérieur, est essentiel pour comprendre l’existence de Dieu et de Ses créations et qu’Il est le seul Etre absolu.

La personne qui comprend cela réalise que le monde n'est pas l'endroit que la majorité des gens présume qu'il est. Le monde n'est pas un endroit absolu avec une existence extérieure comme le supposent ceux qui errent sans but dans les rues, qui se battent dans les bars, qui paradent dans des cafés luxueux, qui se vantent de leurs biens, ou qui consacrent leurs vies à des objectifs futiles. Le monde est une image perçue dans notre cerveau, dont l’original ne peut jamais être atteint. Tous les gens que nous avons cités auparavant regardent ces perceptions dans leurs esprits : toutefois, ils n'en sont pas conscients.

Ce concept très important affaiblit la philosophie matérialiste qui nie l'existence de Dieu. C'est la raison pour laquelle des matérialistes comme Marx, Engels et Lénine ont paniqué, sont devenus enragés, et ont averti leurs adeptes "de ne pas réfléchir" à ce concept quand ils en entendent parler. En fait, de telles personnes sont dans un tel état de déficience mentale qu'elles ne peuvent même pas comprendre le fait que les perceptions sont formées à l'intérieur du cerveau. Elles supposent que le monde qu'elles regardent dans leur cerveau est le "monde extérieur" et elles ne peuvent, par conséquent, pas comprendre l'incontestable évidence.

Cette inconscience est le résultat du manque de sagesse que Dieu inflige aux non-croyants. Comme il est dit dans le Coran, les impies "ont des cœurs, mais ne comprennent pas ; ils ont des yeux mais ne voient pas ; ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants." (Sourate al-Araf, 179) 

Vous pouvez explorer au-delà de ce point en utilisant le pouvoir de votre réflexion personnelle. Pour cela, concentrez votre attention et réfléchissez à la manière dont vous voyez les objets autour de vous et sentez leur contact. Pensez-y attentivement, vous pourrez sentir que l'être sage qui réfléchit et lit ce livre en ce moment, est seulement une âme, qui regarde les perceptions appelées "matière" sur un écran interne. Quiconque comprend cela s’est écarté du domaine du monde matériel qui abuse la majeure partie de l'humanité et a pénétré dans le domaine de l’authentique existence. 

Des théistes ou des philosophes à travers l'histoire ont compris cette réalité. Même si le point de vue de Wahdat al-Wujud a dévié de la vérité en interprétant cette réalité et en rejetant l’existence de toute création, le grand savant Imam Rabbani établit la juste mesure sur ce sujet. Selon lui, tous les êtres sont "des ombres" relatifs à Dieu. 

Des intellectuels musulmans tels que Imam Rabbani, Muhyiddin ibn Arabi et Mevlana Cami ont réalisé ce fait à partir des signes du Coran et en utilisant leur raison. Certains philosophes occidentaux comme George Berkeley a saisi la même réalité par la raison. Imam Rabbani écrivait dans son Mektubat (Lettres) que l'univers matériel en entier est une "illusion et une supposition (perception)" et que le seul être absolu est Dieu : 

"Dieu… La substance de ces êtres qu'Il a créés n'est que néant… Il a créé tout à la sphère des sens et des illusions… L'existence de l'univers est à la sphère des sens et des illusions, et il n'est pas matériel… Dans la réalité, il n'y a rien à l'extérieur sauf l'Etre glorieux, (qui est Dieu)."204

Cependant, le nombre de ceux qui, à travers l'histoire, ont compris ce fait a toujours été limité. De grands érudits tels que Imam Rabbani ont écrit qu'il aurait été inopportun de dévoiler ce fait aux masses et que la plupart des gens ne seraient pas capables de le saisir. 

A l’'ère où nous vivons, ce fait est devenu empirique par l'ensemble des preuves avancé par la science. Le fait que la matière n'est pas absolue et que notre connaissance de la matière est extrêmement limitée est décrit, pour la première fois dans l'histoire, d'une façon tellement explicite, claire et concrète. 

Pour cette raison, le 21ème siècle sera un tournant historique quand les gens comprendront, en majorité, les réalités divines et seront conduits par foules à Dieu, le seul Etre absolu. Au 21ème siècle, ce sont les principes matérialistes du 19ème siècle qui seront relégués aux oubliettes de l'histoire, l'existence et la création de Dieu seront assimilées, des faits tels que l'a-spatialité et l'intemporalité seront mieux comprises, l'humanité se libérera des voiles, des duperies et des superstitions vieux de plusieurs siècles qui les entourent. 

Aucun être d'ombre n'est capable d'empêcher ce courant inévitable.

Tous les faits mentionnés précédemment démontrent que nous n'avons aucun contact direct avec "l'espace tridimensionnelle" de la réalité, et que nous menons nos vies entières dans nos esprits. Affirmer le contraire devrait tenir d'une croyance superstitieuse dénudée de raison et de vérité scientifique, car il n'y a aucun moyen d’entrer en contact direct avec le monde externe original.

Ce fait réfute la première présomption de la philosophie matérialiste qui est à la base de la théorie de l'évolution. C'est la présomption que la matière est absolue et éternelle. La deuxième supposition sur laquelle repose la philosophie matérialiste est que le temps est absolu et éternel. Elle est aussi superstitieuse que la première. 

La perception du temps

La perception que nous appelons "temps" est, en fait, une méthode par laquelle un moment est mis en comparaison avec un autre. Nous pouvons expliquer cela par un exemple. Quand une personne, par exemple, tape un objet, elle entend un son particulier. Quand elle tape le même objet cinq minutes après, elle entend un autre son. La personne perçoit qu'il y a un intervalle entre le premier son et le second et elle appelle cet intervalle "temps". Cependant, lorsqu'elle entend le second son, le premier son qu'elle avait entendu n'est plus qu'une imagination dans son esprit. C'est tout simplement une information dans sa mémoire. La personne formule la perception du "temps" en comparant le moment dans lequel elle vit avec ce qu'elle a en mémoire. Si cette comparaison n'est pas faite, il ne peut y avoir de perception de temps. 

Parallèlement, une personne fait une comparaison quand elle voit quelqu'un entrer dans une pièce par la porte et s'asseoir dans un fauteuil au milieu de la pièce. Aussitôt que cette personne est assise sur le fauteuil, les images liées aux moments où elle ouvre la porte, marche dans la pièce et se dirige vers le fauteuil sont compilées comme des bouts d'information dans le cerveau. La perception du temps survient quand la personne compare l'homme assis sur le fauteuil avec ces informations dont elle dispose.

 

En bref, le temps vient à exister par la suite de la comparaison établie entre certaines informations emmagasinées dans le cerveau. Si l'homme ne possédait pas de mémoire, son cerveau ne ferait pas de telles interprétations et la perception du temps n'aurait jamais été possible. La raison pour laquelle une personne détermine avoir trente ans est qu'elle a accumulé dans son esprit les informations relatives à ces trente années. Si elle n'avait pas de mémoire, cette personne n'aurait pas pensé à l'existence d'une telle période ancienne, elle se serait seulement arrêtée sur le simple "moment" qu'elle vit. 

L'explication scientifique de l'intemporalité

Essayons d'expliquer le sujet en citant divers scientifiques et érudits en la matière. Au sujet du temps qui s'écoule dans le passé, le célèbre intellectuel et prix Nobel, le professeur de génétique François Jacob, énonce ce qui suit dans son livre Le jeu des possibles : 

"La projection inversée des films nous permet d'imaginer un monde dans lequel le temps se déroule dans le sens inverse. Un monde dans lequel le lait se sépare du café et ressort de la tasse pour revenir à la bouteille de lait ; un monde où les rayons de lumière surgissent des murs pour être capturés au lieu de provenir d'une source lumineuse ; un monde dans lequel une pierre ressort de l'eau pour revenir à la paume de la main grâce à l'étonnante collaboration d'un grand nombre de gouttes d'eau qui permettent à cette pierre de jaillir de l'eau. Ceci dit dans un monde pareil, où le temps a des caractéristiques si inversées, les processus de notre cerveau et la manière dont notre mémoire récolte l'information s'inverseraient également. Ceci s'applique également au passé et au futur et nous finissons par percevoir le monde tel qu'il nous paraît aujourd'hui."205 

Puisque notre cerveau est habitué à une certaine séquence d'événements, le monde ne fonctionne pas comme il est décrit plus haut et nous supposons que le temps s'écoule en avant, vers le futur. Cependant, c'est une décision purement cérébrale et donc complètement relative. En réalité, nous ne pouvons jamais savoir comment le temps passe ni s'il s'écoule réellement. Ceci indique que le temps n'est pas un fait absolu, mais juste une forme de perception.

      Le fait que le temps est une perception est vérifié aussi par Albert Einstein dans la théorie de la relativité générale. Lincoln Barnett écrit dans son livre The Universe and Dr. Einstein (L'univers et le Docteur Einstein) :

 

"Comme il l'a fait pour l'espace absolu, Einstein a mis de côté le concept du temps absolu – celui d'un écoulement constant, invariable et inexorable du temps universel, allant du passé infini vers le futur infini. Une grande partie du mystère qui a toujours entouré la théorie de la relativité émane du fait que l'être humain a toujours hésité à reconnaître que le sens du temps, à l'instar de la couleur, est une forme de perception. A l'instar de l'espace qui n'est qu'un simple ordre d'objets matériels, le temps est tout simplement un ordre possible d'événements. La subjectivité du temps est parfaitement expliquée selon les mots mêmes de Einstein : "Les expériences d'un individu nous apparaissent organisées dans une série d'événements. Dans cette série, les événements que nous nous rappelons semblent être ordonnés selon le critère de "antérieur et postérieur". Par conséquent, il existe un temps subjectif (temps-Je). Ce concept n'est pas mesurable. Je suis en mesure en effet d'attribuer des chiffres aux événements de façon à ce qu'un plus grand chiffre équivaille à un événement postérieur plutôt qu'à un événement antérieur." 206 

Comme le cite Barnett dans son livre, Einstein lui-même a indiqué que "l'espace et le temps sont des formes d'intuition qui ne peuvent se dissocier de notre conscience tout comme nos concepts de couleur, de forme ou de taille". Selon la théorie de la relativité générale, "le temps n'a pas d'existence indépendante en dehors de l'ordre des événements par lequel nous le comptons".207


Notre perception subjective du temps provient de la comparaison et de l’opposition d’un moment avec un autre. Par exemple, nous imaginons que des intervalles de temps spécifiques s’écoulent entre le moment où une graine est plantée, où les fleurs éclosent et celui où les plantes sont coupées et arrangées en bouquet. On appelle cela "le temps". Mais dans la réalité, le temps est une perception qui naît du contraste entre ce qui se passe "en ce moment" et des événements spécifiques s’étant produits auparavant.

 

Puisque le temps consiste en une perception, il dépend entièrement de celui qui le perçoit et est donc relatif.

 

La vitesse à laquelle le temps s'écoule diffère selon les références utilisées pour le compter car le corps humain ne dispose d'aucune horloge naturelle qui indiquerait précisément la vitesse à laquelle le temps passe. Comme Barnett écrivait :

 

"Tout comme la couleur n'existe pas sans un œil pour la discerner, ni l'instant, ni l'heure, ni la journée ne sont des moments sans un événement qui les marque."208 


La relativité du temps est clairement vécue dans les rêves. Bien que le rêve semble durer des heures, il ne dure, en réalité, que quelques minutes ou même quelques secondes.

La relativité du temps est perçue dans les rêves. Bien que notre rêve semble durer des heures, il ne dure en réalité que quelques minutes ou même souvent quelques secondes. 

Un exemple permettra de clarifier le sujet davantage. Supposons que nous soyons installés dans une chambre avec une seule fenêtre spécialement conçue et que nous y soyons enfermés pendant une certaine période de temps. Dans la pièce une horloge permet de calculer le temps écoulé. Durant ce temps, il nous est possible de voir par la fenêtre de la pièce le lever et le coucher du soleil à certains intervalles. Quelques jours plus tard, si l'on nous demande combien de temps nous avons passé dans la pièce, notre réponse serait basée sur les informations recueillies en regardant l'horloge de temps à autre et sur le calcul que nous aurions fait en nous référant au nombre de fois que le soleil se serait levé et couché. Supposons, par exemple, que nous estimons avoir passé trois jours dans une pièce. Si la personne qui nous a installé dans cette pièce nous apprend que nous avons passé deux jours seulement dans la pièce et que le soleil que nous avons vu par la fenêtre était un faux soleil produit par une machine de simulation et que l'horloge était spécialement réglée pour tourner plus vite, le calcul que nous avons fait serait erroné.

 

Cet exemple confirme que les informations que nous avons de la vitesse de l'écoulement du temps sont basées sur des références qui changent selon la personne qui le perçoit. 

La relativité du temps est un fait scientifique prouvé aussi par la méthodologie scientifique. La théorie de la relativité générale d'Einstein maintient que la vitesse du temps change selon la vitesse de l'objet et sa distance du centre de gravité. Quand la vitesse augmente, le temps est raccourci – comprimé – et se ralentit jusqu’à ce qu'il approche le point de s'arrêter entièrement. 

Einstein, lui-même, a cité un exemple. 

 Imaginons deux jumeaux, l'un des deux reste sur terre tandis que l'autre part en voyage dans l'espace à la vitesse lumière. A son retour, le voyageur verra que son frère a vieilli plus que lui. La raison en est que le temps passe beaucoup plus lentement pour la personne qui voyage à près de la vitesse de la lumière. Si l'on applique le même exemple à un père qui voyage dans l'espace et à son fils qui reste sur terre. Si le père avait 27 ans lorsqu'il est parti et son fils avait 3 ans, quand le père revient sur terre 30 années plus tard (temps sur terre), le fils aura 33 ans mais le père n'aura que 30 ans ! 209 

Cette relativité du temps n'est pas causée par le ralentissement ou l'accélération des horloges. Elle est plutôt le résultat de périodes opérationnelles différenciées du système matériel entier qui opère aussi profondément que des particules sous-atomiques. Dans un tel cadre où le temps s’étend, les battements de cœur de la personne, la reproduction des cellules, les fonctions du cerveau et ainsi de suite, fonctionnent plus lentement. La personne continue sa vie quotidienne sans remarquer le ralentissement du temps.

 

La relativité dans le Coran


Le temps est un concept entièrement dépendant du percepteur. Si une période de temps semble longue pour un individu, elle peut tout à fait paraître courte à un autre. Afin de comprendre lequel des deux a raison, il est nécessaire de disposer d’instruments comme les horloges ou les calendriers. Sans quoi, il est impossible d’émettre des jugements corrects sur le temps.

La conclusion à laquelle nous sommes amenés par les résultats de la science moderne est que le temps n'est pas un fait absolu comme le supposent les matérialistes mais seulement une perception relative. Le plus intéressant est que ce fait, inconnu par la science jusqu'au 20ème siècle, a été dévoilé à l'humanité il y a quatorze siècles dans le Coran. Il y a dans le Coran diverses références à la relativité du temps.

 

Il est possible de voir le fait scientifiquement prouvé que le temps est une perception psychologique qui dépend des événements, des circonstances et conditions dans plusieurs versets du Coran. Par exemple, la vie entière d'une personne est un temps très court comme indiqué dans le Coran :

 

Le Jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés (sur terre) que peu de temps. (Sourate al-Isra, 52)

Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés (dans leur tombeau) qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement. Perdants seront alors ceux qui auront traité de mensonge la rencontre de Dieu et ils n'auront pas été bien guidés. (Sourate Yunus, 45)

 

Dans certains versets, il est indiqué que les gens perçoivent le temps différemment et ainsi avoir l’impression qu’une période de temps très courte est interminable. La conversation suivante tenue entre des personnes pendant leur jugement dans l'au-delà en est un bon exemple :

 

Il dira : "Combien d'années êtes-vous restés sur terre ?". Ils diront : "Nous y avons demeuré un jour ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira : "Vous n'y avez demeuré que peu (de temps), si seulement vous saviez." (Sourate al-Muminune, 112-114) 

Dans d'autres versets, il est énoncé que le temps peut s'écouler à des cadences différentes dans des circonstances différentes : 

  • Et ils te demandent de hâter (l'arrivée) du châtiment. Jamais Dieu ne manquera à sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. (Sourate al-Hajj, 47)
  • Les anges ainsi que l'esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Maarij, 4)
  • Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate as-Sajda, 5) 

Ces versets sont tous des expressions manifestes de la relativité du temps. Le fait que ce résultat, que la science a compris seulement récemment dans le 20ème siècle, a été communiqué à l'homme il y a 1.400 années par le Coran est une indication de la révélation du Coran par Dieu, qui inclut l'espace et le temps entiers. 

La narration dans beaucoup d'autres versets du Coran révèle que le temps est une perception. C'est particulièrement évident dans les histoires coraniques. Par exemple, Dieu a maintenu les compagnons de la grotte, un groupe de croyants mentionnés dans le Coran, dans un sommeil profond pendant plus de trois siècles. Lorsqu'ils se sont réveillés, ces gens pensaient qu'ils n'étaient restés dans cet état que peu de temps et ne pouvaient imaginer combien de temps ils avaient dormi :

  • Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)
  • Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien (de temps) vous y avez demeuré… (Sourate al-Kahf, 19)

La situation racontée dans le verset ci-dessous est aussi une preuve que le temps est, en vérité, une perception psychologique : 

Ou comme celui qui passait dans un village désert et dévasté : "Comment Dieu va-t-il redonner vie à celui-ci après sa mort ?" dit-il. Dieu donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : "Combien de temps as-tu demeuré ainsi ?" "Je suis resté un jour," dit l'autre, "ou une partie d'une journée." "Non," dit Dieu, "tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s'est gâté ; mais regarde ton âne… Et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair". Et devant l'évidence, il dit : "Je sais que Dieu est omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)  

Le verset ci-dessus souligne clairement que le temps n'a pas de prise sur Dieu qui l'a créé. L'homme, en revanche, est lié par le temps ordonné par Dieu. Comme dans le verset, l'homme n'est même pas capable de savoir combien de temps il est resté endormi. Dans un tel état, affirmer que le temps est absolu (comme le font les matérialistes dans leur mentalité tordue), serait très déraisonnable. 

Le destin

La relativité variable du temps élucide une question très importante. Une période de temps qui nous paraît durer des milliards d'années, peut durer seulement une seconde dans une autre dimension. De plus, une période de temps énorme qui pourrait durer du début du monde jusqu'à sa fin, peut ne durer même pas une seconde mais juste un instant dans une autre dimension.

 

C'est l'essence même du concept du destin, un concept qui n'est pas bien compris par la plupart des gens, surtout par les matérialistes, qui le nient complètement. Le destin est la connaissance parfaite de Dieu de tous les événements passés ou à venir. Une majorité de gens se demande comment Dieu peut déjà connaître des événements qui n'ont pas encore été vécus, ce qui les mène à ne pas comprendre l'authenticité du destin. Cependant, "les événements qui ne se sont pas encore produits" ne sont pas encore vécus seulement par nous. Dieu n'est pas lié par le temps ni par l'espace car Il les a Lui-même créés. Pour cette raison, le passé, l'avenir et le présent sont les mêmes pour Dieu ; pour Lui, tout a déjà eu lieu et est fini.

 

Lincoln Barnett explique comment la théorie de la relativité générale mène à ce fait mentionné dans The Universe and Dr. Einstein : selon Barnett, l'univers ne peut être "perçu dans toute sa majesté que par un intellect cosmique".210 Cette volonté que Barnett appelle "l'intellect cosmique" est la sagesse et la connaissance de Dieu, qui règne sur l'univers entier. Tout comme nous voyons aisément le début, le milieu et la fin d'une règle et toutes les unités entre eux, Dieu connaît le temps auquel nous sommes assujettis depuis son début jusqu'à sa fin. Les gens font l'expérience des incidents seulement lorsque leur temps est arrivé, ils sont alors témoins du destin que Dieu a créé pour eux. 

Il est important aussi d'attirer l'attention sur la compréhension erronée du destin répandue dans la société. Cette fausse conviction du destin tient d'une croyance superstitieuse que Dieu a déterminé un "destin" pour chaque homme mais que les gens peuvent parfois changer ces destins. Par exemple, pour un malade qui a rebroussé le chemin de la mort, les gens font des déclarations superficielles du genre "il a battu son destin". Toutefois, personne n'est capable de changer son destin. La personne qui revient de loin ne meurt pas parce qu'elle n'est pas encore destinée à mourir. C'est encore le destin de ces gens de se mentir à eux-mêmes en disant "j'ai vaincu mon destin" et de maintenir un tel état d'esprit. 

Le destin est la connaissance éternelle de Dieu et pour Dieu, qui connaît le temps comme un seul moment et qui prévaut sur l'espace et le temps entiers, tout est déterminé et fini dans la "destinée". 

Nous comprenons aussi à travers ce qui est relaté dans le Coran que le temps est une seule unité pour Dieu : certains incidents qui nous paraissent se produire dans l'avenir sont racontés dans le Coran d'une telle manière qu'ils ont déjà eu lieu longtemps auparavant. Par exemple, les versets qui décrivent les comptes que les gens doivent rendre à Dieu dans l'au-delà sont relatés comme des événements qui se sont déjà produits longtemps auparavant : 

On souffla alors dans la trompe et tous les habitants des cieux et de la terre tombèrent foudroyés sauf ceux que Dieu a bien voulu épargner. Puis on souffla de nouveau et les voilà debout, les yeux grand ouverts. La terre resplendit de la lumière de son Seigneur. On déposa le Livre et on fit venir les prophètes et les martyrs. On jugea entre eux en toute équité et ils ne subissent aucune injustice… On conduisit ceux qui avaient mécru à l'enfer en groupes homogènes… Et l'on conduisit au paradis, en groupes homogènes, ceux qui avaient craint pieusement leur Seigneur... (Sourate az-Zumar, 68-73) 

Certains autres versets à ce sujet sont : 

  • Chaque âme vint alors accompagnée d'un conducteur et d'un témoin. (Sourate Qaf, 21)
  • … En récompense de leur patience, Il leur donna le paradis et la soie. Ils y sont accoudés sur des lits à dais et ils n'y voient ni soleil ni froid glacial. (Sourate al-Insan, 12-13)
  • Aujourd'hui, donc, ce sont ceux qui ont cru qui rient des infidèles. (Sourate al-Mutaffifune, 34)
  • Et les criminels virent le feu. Ils furent alors convaincus qu'ils allaient y tomber et ils ne trouvèrent nul endroit où le fuir. (Sourate al-Kahf, 53) 

Comme nous l'avons vu, les événements qui vont se produire après notre mort (de notre point de vue) sont relatés dans le Coran comme des événements déjà vécus et passés. Dieu n'est pas lié par le temps relatif dans lequel nous sommes confinés. Dieu a décidé ces choses dans l'intemporalité : les gens les ont déjà exécutés et tous ces événements ont été entièrement vécus et sont terminés. Il est imparti dans le verset suivant que chaque événement, qu'il soit grand ou petit, est connu de Dieu et enregistré dans un livre : 

Vous ne vous trouverez dans aucune situation, vous ne réciterez aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton Seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus léger ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident. (Sourate Yunus, 61)

 

L'inquiétude des matérialistes

Les problèmes examinés dans ce chapitre, notamment la vérité sousjacente à la matière, l'intemporalité, et l'a-spatialité sont certes extrêmement claires. Comme nous l'avons exprimé précédemment, ces notions ne sont absolument pas un genre de philosophie ou une manière de penser, mais des vérités scientifiques claires comme l'eau de roche et impossibles à nier. Les preuves logiques et rationnelles n'admettent aucune autre alternative à ce problème : pour nous, l'univers est une entité illusoire avec toute la matière qui le compose et tous les gens qui y vivent. Il correspond à un ensemble de perceptions que nous vivons dans nos esprits et dont nous ne pouvons atteindre directement la version originale. 

Les matérialistes ont beaucoup de difficultés à comprendre ce fait. Par exemple, si nous revenons à l'exemple de l'autobus de Politzer : bien que Politzer ait su techniquement qu'il ne pouvait agir sans ses perceptions, il ne pouvait que l'admettre pour certains cas. C'est-à-dire, pour Politzer, les événements ont lieu dans le cerveau jusqu'à ce que l'accident d'autobus ait lieu, mais ensuite les événements s'échappent du cerveau pour retrouver une réalité physique. A ce point, le défaut logique est très clair. Politzer a fait la même erreur que le philosophe matérialiste Johnson qui disait : "Je frappe la pierre, mon pied me fait mal, donc mon pied existe", et il ne pouvait donc pas comprendre que le choc ressenti après l'impact de l'autobus était en fait aussi une simple perception. 

La raison subliminale pour laquelle les matérialistes ne peuvent pas comprendre cette question est leur crainte de la réalité qu'ils devront affronter quand ils auront compris. Lincoln Barnett évoque la crainte et l’anxiété que le simple fait de "discerner" le sujet inspire aux scientifiques matérialistes :

"Avec la réduction faite par les philosophes de toute réalité objective à un monde-ombre de perceptions, les scientifiques sont devenus conscients de la limitation alarmante des sens de l'homme."211 

Toute référence sur le fait que la matière et le temps sont des perceptions suscite une grande crainte chez les matérialistes, parce que ce sont les seules notions sur lesquelles ils comptent comme étant absolues. Dans un sens, ils vénèrent ces notions comme des idoles parce qu'ils pensent qu'ils ont été créés par la matière et le temps, à travers l'évolution. 

Lorsque les matérialistes sentent qu’ils ne peuvent saisir l’essence de l’univers dans lequel ils vivent, ni le monde, ni leur propre corps, ni les autres individus, ni les autres philosophes matérialistes qui influencent leurs idées, bref, tout, ils sont saisis d'horreur. Tout ce dont ils dépendent, tout ce en quoi ils croient, et tout ce à quoi ils ont recours disparaît subitement. Ils tombent dans un désespoir qu'ils ressentiront, dans le sens réel du terme, essentiellement, le jour du jugement dernier tel qu'il est décrit dans le verset:

 

"Ils offriront ce jour-là à Dieu la soumission, et ce qu'ils avaient inventé sera perdu pour eux." (Sourate an-Nahl, 87) 

A partir de là, les matérialistes essaient de se convaincre eux-mêmes de la réalité de la matière et cherchent à fabriquer des "preuves" à cette fin ; ils se cognent la tête contre le mur, donnent des coups dans les pierres, crient mais ne peuvent jamais fuir cette réalité. 

Tout comme ils veulent bannir cette idée de leur esprit, ils désirent que les autres personnes s'en débarrassent également. Ils sont aussi conscients que si la vraie nature de la matière est connue des gens en général, le primitivisme de leur propre philosophie et l'ignorance de leur vision du monde seront mis à jour pour tous, et qu'il n'y aura plus aucune base sur laquelle ils pourront rationaliser leurs opinions. Ces craintes expliquent pourquoi les faits que nous présentons ici les dérangent tellement. 

Dieu énonce que les craintes des non-croyants seront intensifiées dans l'au-delà. Le jour du jugement dernier, Il s'adressera à eux ainsi : 

  • Et le jour où Nous les rassemblerons tous puis dirons à ceux qui auront donné des associés : "Où sont donc vos associés que vous prétendiez ?" (Sourate al-Anam, 22)
  • Dans l’au-delà, les non-croyants seront témoins de la disparition de leurs possessions, enfants et amis Ils pensaient être en contact avec les originaux dans le monde et les avaient érigés en partenaires de Dieu. Dieu nous informe de ce fait dans le verset "Vois comment ils mentent à eux-mêmes ! Et comment les abandonnent (les associés) qu'ils inventaient !" (Sourate al-Anam, 24)

 

La récompense des croyants

Les faits – que la matière n’est pas absolue et que le temps est une perception – alarment les matérialistes, mais pour les véritables croyants c’est le contraire..Les gens de foi se réjouissent quand ils ont perçu le secret caché derrière la matière parce que cette réalité est la clé de toutes les questions. Avec cette clé, tous les secrets sont dévoilés. La personne arrive à comprendre aisément beaucoup de questions difficiles. 

Comme nous l'avons précédemment dit, les questions relatives à la mort, au paradis, à l'enfer, à l'au-delà, au changement des dimensions seront comprises. Des questions importantes telles que "Où est Dieu ?", "Qu'y avait-il avant Dieu ?", "Qui a créé Dieu ?", "Combien de temps durera la vie dans la tombe ?", "Où sont le paradis et l'enfer ?" et "Où se trouvent actuellement le paradis et l'enfer ?" seront facilement résolues. Une fois que l’on comprend que Dieu créa l’univers entier du néant, les questions relatives à où et comment perdent leurs sens ; parce qu'il n'existera plus de temps ni d'espace. Quand la notion de l'a-spatialité sera comprise, l'on comprendra également que l'enfer, le paradis, et la terre se trouvent tous au même endroit. Si la notion de l'intemporalité est comprise, l'on comprendra également que tous les événements ont lieu au même moment : rien n'est attendu et le temps ne s'écoule pas, parce que tout est déjà arrivé et tout est révolu. 

Une fois ce secret dévoilé, le monde ressemble au paradis pour les croyants. Tous les soucis matériels, les angoisses et les peurs disparaissent. Ils comprennent que l'univers tout entier a un seul Souverain, qui crée le monde physique entier comme Il lui plaît et tout ce que les croyants doivent faire est de se tourner vers Lui. Ils se soumettent alors entièrement à Dieu "en étant dévoués à Son service" (Sourate al-Imran, 35).

 

Comprendre ce secret est la meilleure récompense au monde.

        Avec ce secret, une autre réalité très importante mentionnée dans le Coran est dévoilée : le fait que "Dieu est plus près de l'homme que sa veine jugulaire" (Sourate Qaf, 16). Comme tout le monde le sait, la veine jugulaire est à l'intérieur du corps. Qu'est-ce qui pourrait être plus près d'une personne que son intérieur ? Cette situation peut être expliquée aisément par le fait que l’on ne peut sortir de nos esprits. Ce verset peut aussi être mieux compris en assimilant ce secret. 

C'est la vérité la plus absolue. Il devrait être établi qu'il n'existe aucun autre assistant et fournisseur pour l'homme en dehors Dieu. Rien, à part Dieu, n’est absolu ; Il est le seul Etre absolu auprès duquel toute personne peut trouver refuge, le seul Etre dont on peut implorer le secours et le seul Etre sur qui compter pour une récompense garantie. 

Où que nous nous tournions, la face de Dieu est là. 

 

serit gul  

Harun Yahia 

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 

 


 

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NOTES/

204 Imam Rabbani Hz. Mektuplari (Lettres de Rabbani), Vol. II, 357ème Lettre, p.163. 
205 Francois Jacob, Le Jeu des Possibles, University of Washington Press, 1982, p.111 
206 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York, 1948, pp. 52-53 
207 Ibid., p. 17 
208 Ibid., p. 58 
209 Paul Strathern, The Big Idea: Einstein and Relativity, Arrow Books, 1997, p. 57 
210 Lincoln Barnett, The Universe and Dr. Einstein, William Sloane Associate, New York, 1948, p. 84 
211 Ibid., pp. 17-18

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