Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 11:56

La paléontologie ou l’étude des fossiles se développa longtemps avant Darwin. Son fondateur fut le naturaliste français Baron Georges Cuvier (1769-1832). Selon l’encyclopédie Britannica, il présenta les fossiles selon une classification zoologique, montra la relation progressive entre les strates rocheuses et les restes fossiles, et démontra dans son anatomie comparative et les reconstitutions de squelettes fossiles l’importance des relations fonctionnelles et anatomiques.18 


Cuvier, le fondateur de la paléontologie, croyait à la création et affirma que l’évolution était impossible.

      Cuvier était opposé à la théorie de l’évolution avancée à l’époque par Lamarck. Il insistait sur le fait que les genres d’êtres vivants avaient été créés séparément. Il soulignait le détail et la délicatesse de l’anatomie animale et expliquait que ses caractéristiques excluaient toute idée d’altération aléatoire. Cuvier arguait également que “chaque espèce est si bien coordonnée, sur le plan fonctionnel et structurel qu’elle ne pourrait pas survivre à des changements significatifs”. Il défendait également que chaque espèce avait été créée pour son propre objectif spécial et chaque organe pour sa fonction spéciale.19

Mais Charles Darwin interpréta les fossiles différemment. Il croyait que les diverses espèces descendaient d’un ancêtre commun unique par étapes successives d’un processus d’évolution et que les fossiles étaient la preuve de ce processus.


L’interprétation de Darwin ne repose cependant sur aucune preuve. Au contraire, de son vivant aucun fossile ne démontrait l’évolution. Les fossiles de créatures éteintes ne partageaient pas le type de filiation et de ressemblance requis par la théorie de Darwin. Tous les fossiles connus, et tous les êtres vivants connus, possédaient des caractéristiques uniques propres. Comme c’est le cas de l’histoire naturelle aujourd’hui, les espèces du passé n’étaient pas très similaires et proches les unes des autres. Elles se divisaient plutôt en groupes très distincts, avec des différences structurelles majeures entre elles.

C’est pourquoi Darwin ne pouvait pas utiliser les fossiles pour prouver sa théorie. Au contraire, son livre proposait des “explications fabriquées” de sorte à déformer cette question qui lui posait un sérieux problème. Il s’attaqua au problème dans le chapitre intitulé “Les difficultés de la théorie” et annexa au livre un autre chapitre “Des imperfections des données géologiques” traitant de l’absence des formes de fossiles intermédiaires.

Or dans ces deux chapitres, le problème de Darwin était évident. Sa théorie voulait que les espèces soient nées d’une longue série de de petits  changements graduels. Si cela avait été le cas, des formes intermédiaires auraient dû exister reliant une espèce à une autre ; or pas la moindre trace de ces créatures n’a été trouvée dans les archives fossiles.

Darwin fut finalement forcé de léguer ce problème aux chercheurs futurs. Il pensait que celui-ci provenait de l’insuffisance des archives fossiles, convaincu qu’avec la découverte de nouveaux fossiles, des spécimens viendraient prouver sa théorie. Il écrivit :

La géologie ne révèle assurément pas une série organique bien graduée, et c'est en cela, peut-être, que consiste l'objection la plus sérieuse qu'on puisse faire à ma théorie. Je crois que l'explication se trouve dans l'extrême insuffisance des documents géologiques.20

La prédiction de Darwin persuada un grand nombre de chercheurs de mener des fouilles en quête des prétendues formes intermédiaires “perdues”. Ils firent de fantastiques découvertes mais avec le temps, ils comprirent que leur excitation n’était pas fondée.

L’une de ces percées majeures eut lieu en 1860 avec la découverte près de la ville allemande de Solnhofen d’un fossile auquel ils donnèrent le nom d’archéoptéryx, terme grec signifiant “antique aile” LE MENSONGE DE L'EVOLUTION - CHAPITRE 6 -L'origine des oiseaux et des mammifères .

En dépit du fait qu’il s’agissait clairement d’un oiseau, certains de ses traits le rapprochaient des reptiles : les dents, sa longue queue et les serres sur ses ailes. Ce fut une opportunité rêvée pour les darwinistes. L’un des défenseurs les plus avides de Darwin, Thomas Huxley, annonça que l’archéoptéryx était une créature mi-oiseau, mi-reptile. Il fut supposé que ses ailes n’étaient pas adaptées au vol, aussi en conclut-on qu’il s’agissait d’un oiseau primitif. Cela généra une grande vague d’intérêt populaire. C’est ainsi qu’est né le mythe de l’archéoptéryx qui allait avoir une si grande influence au cours du 20ème siècle. LE MENSONGE DE L'EVOLUTION - CHAPITRE 8 Les falsifications de l'évolution

On se rendit compte finalement que cette créature n’était pas un oiseau primitif, puisque son squelette et la structure de ses plumes étaient tout à fait adaptés au vol. Ses traits semblables à ceux des reptiles étaient partagés par d’autres oiseaux du passé et d’aujourd’hui.

Suite à ces découvertes, les spéculations évolutionnistes faisant de l’archéoptéryx le meilleur représentant des formes intermédiaires sont largement réduites au silence aujourd’hui. Alan Feduccia, expert en ornithologie et professeur en biologie de l’Université de Caroline du nord, dit que :

Les plus récents chercheurs ayant étudié les diverses caractéristiques anatomiques de l’archéoptéryx ont trouvé que la créature ressemblait bien plus à un oiseau qu’on ne l’imaginait auparavant.”

Encore selon Feduccia, “la ressemblance de l’archéoptéryx avec les dinosaures théropodes a été largement surestimée”.21 En résumé, on sait désormais qu’il n’y a pas de grandes différences entre les archéoptéryx et les autres oiseaux.


Thomas Huxley, le plus fervent partisan de Darwin

 

Un siècle et demi après Darwin, aucune forme intermédiaire – y compris l’archéoptéryx – n’a été découverte. C’est devenu un fait indiscutable, surtout depuis les années 70 mais encore ignoré par quelques paléontologues en faveur de la théorie de l’évolution.

Parmi eux, les plus célèbres sont certainement Stephen J. Gould et Niles Eldredge. Ils ont, d’ailleurs, tous deux proposé un modèle différent d’évolution baptisé “équilibre ponctué”, qui leur permet de dire que les données fossiles ont réfuté le “gradualisme” du darwinisme. Ils reconnaissaient que divers genres d’êtres vivants étaient apparus soudainement dans les archives fossiles et étaient restés inchangés pendant des centaines de millions d’années.

Dans un livre écrit avec Ian Tattersall, un autre paléontologue évolutionniste, Eldredge fit cette importante évaluation :

Que des types individuels de fossiles restent visiblement les mêmes tout au long de leur présence dans les archives fossiles était connu par les paléontologues longtemps avant que Darwin ne publie son Origine. Darwin lui-même… prophétisa que les générations futures de paléontologues allaient combler ces fossés par des recherches diligentes … Cent vingt années de recherches paléontologiques plus tard, il devint abondamment clair que les archives fossiles ne confirmeront pas cette partie des prédictions de Darwin et que le problème ne provient pas d’archives fossiles pauvres. Les données fossiles montrent simplement que cette prédiction est fausse.L’observation d’espèces incroyablement conservatrices et d’entités statiques à travers de longues périodes de temps possède toutes les qualités des nouveaux vêtements de l’empereur : tout le monde le savait mais préférait l’ignorer. Les paléontologues confrontés à des données fossiles récalcitrantes refusant de coller au schéma prédit par Darwin détournèrent tout simplement la tête.22

Dans un livre écrit conjointement en 1988 et intitulé Integrated Principles of Biology (Les principes intégrés de la biologie), trois biologistes évolutionnistes développèrent le même point :

De nombreuses espèces restent virtuellement inchangées depuis des millions d’années, puis disparaissent soudainement pour être remplacées par une forme relativement différente. De plus, la plupart des grands groupes d’animaux apparaissent brutalement dans les archives fossiles, complètement formés et sans qu’aucun fossile servant de transition du groupe parent n’ait encore été découvert.23


Une reconstitution imagée de l’archéoptéryx

 

Les nouvelles découvertes ne jouent pas en faveur du darwinisme, au contraire elles viennent noircir le tableau. En 1999, Tom Kemp, conservateur des collections zoologiques de l’Université d’Oxford écrivit un livre intitulé Fossils and Evolution (Les fossiles et l’évolution) dans lequel il décrit la situation :

Dans presque tous les cas, un nouveau taxon apparaît pour la première fois dans les archives fossiles avec la plupart de ses caractéristiques définitives déjà présentes et pratiquement sans formes connues de groupes intermédiaires.24

Ainsi les archives fossiles autrefois supposées corroborer la théorie de Darwin sont devenues des preuves antagonistes. David Berlinsky, mathématicien de l’Université de Princeton opposé à l’évolution résume la situation :

Il existe des fossés dans les cimetières fossiles, des endroits où il devrait y avoir des formes intermédiaires mais où il n’y a rien. Aucun paléontologue de langue anglaise, française ou allemande ne nie que cela est ainsi. Il s’agit simplement d’un fait. La théorie de Darwin et les archives fossiles sont en conflit.25

L’une des illustrations les plus parlantes de cette contradiction est l’effondrement de “l’arbre généalogique” de Darwin.

Autrefois était supposé exister un “arbre de l’évolution”


Charles D. Walcott

 

Le coup le plus dur infligé par les données fossiles au darwinisme revient aux fossiles de l’ère cambrienne. Darwin s’imaginait que l’histoire de la vie sur terre pouvait être représentée sous la forme d’un arbre dont le tronc se diviserait doucement et progressivement en diverses branches. Un diagramme dans L’origine des espèces reflétait cette idée. Avec l’aide de ce tableau, le concept d’arbre évolutionniste fut planté dans l’esprit des hommes pour devenir finalement l’un des mythes centraux du darwinisme. Plusieurs versions de cet arbre furent publiées dans les manuels, les traités scientifiques, les magazines et les journaux. Ces diagrammes gravaient dans les esprits l’idée que les êtres vivants évoluèrent par petits changements fortuits à partir de la racine commune de l’arbre évolutionniste.


La vérité, relativement différente, fut amplifiée par la découverte de l’explosion cambrienne au début du 20ème siècle. En 1909, le paléontologue Charles D. Walcott entama des fouilles dans les montagnes rocheuses canadiennes. Dans la région du Mont Burgess, il découvrit des strates bien préservées de roche de schiste. Il se rendit compte rapidement que les schistes de Burgess contenaient de nombreux fossiles appartenant au cambrien. Pendant les quatre années qui suivirent, Walcott rassembla soigneusement entre 60.000 et 80.000 fossiles dans les schistes en prenant note des plus subtiles différences entre eux.

Le plus étonnant à propos des fossiles des schistes de Burgess, c’est qu’ils correspondent à des créatures de tous les phylums existant aujourd’hui. (Un phylum est la catégorie taxonomique la plus grande utilisée pour classer les créatures du règne animal. Les animaux sont divisés en plus de 50 phylums. Chaque phylum a une conception du corps propre. Les phylums les mieux connus sont les chordés comprenant les vertébrés, les arthropodes comprenant tous les insectes et les mollusques comprenant tous les invertébrés à corps mous dotés de coquille.)

Walcott fut très surpris de voir à quels phylums appartenaient les fossiles. Aucune trace de vie significative n’avait été découverte dans des strates bien plus anciennes ; mais les couches qu’il découvrit contenaient des créatures appartenant pratiquement à tous les phylums connus ainsi que des fossiles de phylums alors encore inconnus. Cela démontrait que toutes les caractéristiques physiques du règne animal apparurent à peu près à la même époque, durant la même période géologique.


Les fossiles du cambrien (545 à 495 millions d’années) montrent que les êtres vivants apparaissent dans les strates géologiques avec toutes leurs caractéristiques complexes sans avoir subi un processus d’évolution
A-Un fossile de Metaldetes ressemblant aux éponges d’aujourd’hui
B- Unfossile Wiwaxia fréquemment rencontré dans les strates du cambrien
C-Mobergella : un fossile à coquille du cambrien

 

Cette nouvelle donnée assena un coup fatal à la théorie de Darwin. Ce dernier avait avancé que les créatures s’étaient développées lentement et progressivement, comme poussent les bourgeons d’un arbre. Selon les spéculations darwinistes, il a dû y avoir à l’origine un phylum unique dans le monde à partir duquel les autres phylums se développèrent progressivement à travers le temps. Or, aujourd’hui, cette théorie doit affronter les éléments mis au jour par Walcott, à savoir le fait que tous les phylums sont nés soudainement, à la même époque.



Le fait que tous les phylums vivants existaient au cambrien remet en question la base de l’arbre généalogique darwiniste.
A-Marella : un arthropode capable à la fois de marcher et de nager
B-Xystridura : cette espèce de trilobite possédait des yeux complexes composés de nombreuses lentilles.
C-Pikaia : le plus ancien fossile de chordé connu

      Mais il faudra attendre 70 ans avant que ces découvertes renversent la théorie de l’arbre évolutionniste, parce que Walcott décida au terme de ses quatre années de recherches méticuleuses de garder secrets ses fossiles au lieu de les révéler au monde scientifique.

Darwiniste convaincu, il occupait la fonction de secrétaire de l’Institut Smithsonien à Washington D.C.

Conscient de l’incompatibilité entre ses découvertes et la théorie de l’évolution, il choisit de les conserver dans les archives du musée plutôt que de les exposer. Les fossiles des schistes de Burgess ne revirent la lumière que lors d’un examen des archives du musée en 1985. Le scientifique israélien Gerald Schroeder fait le commentaire suivant :

Si Walcott l’avait voulu, il aurait pu engager une armée d’étudiants de troisième cycle pour travailler sur les fossiles. Mais il choisit de ne pas faire basculer le bateau de l’évolution. Aujourd’hui, des représentants fossiles de l’ère cambrienne ont été mis au jour en Chine, en Afrique, sur les îles britanniques, en Suède et au Groenland. L’explosion fut mondiale. Mais avant de rendre possible le débat de la nature extraordinaire de l’explosion, les données n’étaient tout simplement pas enregistrées.26

Pendant plus de 70 ans, ces fossiles restèrent cachés jusqu’à ce qu’ils fussent découverts et analysés par les paléontologues Harry Whittington, Derek Briggs et Simon Conway Morris. Ces trois scientifiques révélèrent que les fossiles de Walcott dataient bien du cambrien, l’une des périodes géologiques les plus anciennes. Cette apparition soudaine d’une telle variété de créatures pendant cette période fut qualifiée d’explosion cambrienne.

Dans les années 80, deux nouvelles zones de vestiges fossiles similaires aux schistes de Burgess furent découvertes : l’une se situe à Sirius Passet dans la partie nord du Groenland et l’autre à Chengjiang dans le sud de la Chine.

Dans ces deux régions furent mises au jour des fossiles de créatures très différentes étant apparues pendant la période cambrienne. Parmi eux, les fossiles les plus anciens et les mieux préservés proviennent de Chengjiang qui contenait également les premiers vertébrés. Par ailleurs, deux fossiles de poissons datant de 530 millions d’années découverts en 1999 prouvent que toutes les structures physiques, y compris les vertébrés, existaient déjà au cambrien. Les fouilles montraient que l’explosion cambrienne se produisit durant une phase de 10 millions d’années, ce qui correspond à une courte période en terme géologique. Les créatures qui apparurent soudainement à cette époque présentaient toutes des organes très complexes et n’avaient aucune ressemblance avec les organismes unicellulaires et les quelques organismes multicellulaires qui les avaient précédées.

Stephen J. Gould décrit l’explosion cambrienne en ces termes :

La plus célèbre des explosions, celle du cambrien, marque le commencement de la vie moderne multicellulaire. En l’espace de quelques millions d’années seulement, presque toutes les catégories majeures d’anatomie animale apparaissent dans les archives fossiles pour la première fois.27

Les évolutionnistes proposent diverses explications à l’explosion cambrienne, mais aucune n’est convaincante. Toutes ces thèses déficientes mises en avant reflètent les désaccords entre les évolutionnistes. Le numéro de février 1999 du célèbre magazine Trends in Genetics (TIG) rapportait que les découvertes de fossiles dans les schistes de Burgess ne pouvaient pas du tout être expliquées en terme de théorie de l’évolution. Il soulignait également que les thèses avancées n’étaient pas convaincantes :

Cela pourrait paraître étrange que des fossiles provenant d’une même petite localité, aussi excitants soient-ils, reposent au centre d’un débat intense à propos de si vastes questions en biologie évolutionniste. La raison est que les animaux éclatent dans les archives fossiles dans une profusion étonnante pendant le cambrien, provenant apparemment de nulle part. Des datations radiométriques de plus en plus précises et de nouvelles découvertes fossiles n’ont fait qu’accentuer la soudaineté et la portée de cette révolution biologique. La magnitude de ce changement dans le biote terrestre exige une explication. En dépit des nombreuses hypothèses émises, le consensus général est qu’aucune n’est totalement convaincante.28

Dans Icons of Evolution (Icônes de l’évolution), le biologiste américain Jonathan Wells résume ainsi le sujet :

De toutes les icônes de l’évolution, l’arbre de la vie est le plus vaste parce que la descendance d’un ancêtre commun est le fondement de la théorie de Darwin… Pourtant, Darwin savait – et les scientifiques l’ont récemment confirmé – que les premiers fossiles renversent l’arbre généalogique de l’évolution. Il y a dix ans, on espérait que les preuves moléculaires allaient pouvoir sauver cet arbre, mais les découvertes récentes ont anéanti cet espoir. Bien que ce ne soit pas mentionné dans les manuels de biologie, l’arbre généalogique de Darwin a bel et bien été déraciné.29

Aussi pouvons-nous en toute sécurité affirmer qu’autrefois, existait une théorie appelée le darwinisme, que certains croyaient être soutenu par les fossiles. Mais les données fossiles indiquent précisément le contraire. Aujourd’hui, le darwinisme n’est plus. Les fossiles, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, montrent que la vie est apparue sur terre soudainement et non suite à une évolution.


Une illustration des créatures complexes apparaissant soudainement au cambrien

Les fossiles d’êtres vivants complexes qui existèrent il y a des centaines de millions d’années réfutent les idées évolutionnistes


Un fossile d’oursin de mer datant de l’ordovicien (495 à 440 millions d’années) et un spécimen d’aujourd’hui

 


Un fossile de crevette remontant au jurassique (200 à 140 millions d’années) est tout aussi parfait dans son apparence que les spécimens d’aujourd’hui. Les archives fossiles mènent à la conclusion de la “stagnation”. Les fossiles ayant existé il y a des centaines de millions d’années et les spécimens vivants actuellement ne présentent aucune différence. Aucune évolution n’a jamais eu lieu.

Une feuille de peuplier de 25 millions d’années est semblable aux feuilles de peupliers de nos jours.

 


Ce requin fossilisé depuis le carbonifère (354 à 292 millions d’années) indique que le requin existait sous sa forme présente il y a des millions d’années.

Ce fossile de feuille de ginkgo du triasique (251 à 205 millions d’années) est identique aux feuilles de ginkgo qui poussent aujourd’hui. Ce spécimen ainsi que d’autres fossiles réfutent l’idée que les êtres vivants descendent les uns des autres.

 


1-La libellule, sujet de recherche des scientifiques modernes pour les techniques de vol, présente une apparence et des caractéristiques parfaites dans ce spécimen remontant à 140 millions d’années.
2- Ci-dessus : une feuille d’érable du miocène (23,8 à 5,32 millions d’années) et un spécimen présent
3-Ci-dessus : un fossile de graine d’érable datant de l’oligocène (33,7 à 23,8 millions d’années)
4- A droite : un fossile de fleur du miocène
Une primevère d’aujourd’hui

 

Cette apparition soudaine implique la création. Dieu créa tous les êtres vivants dans la perfection à partir du néant.

Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement : "Sois" et elle est aussitôt. (Sourate al-Baqarah, 117)

      Harun Yahia

extrait du livre de l'auteur :"Il était une fois, le Darwinisme"


Article suivant →  IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME - 5/7 - Autrefois fut lancée la quête du chaînon manquant

Articles precedents → IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 3/7 -Autrefois la vie était supposée être simple

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-2/7-L’écroulement des mythes du darwinisme et la définition correcte de la science

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction

Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


Notes:/

18 The New Encyclopedia Britannica, Chicago, 1993.
19 Ibid.
20 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 334.
21 Alan Feduccia, The Origin and Evolution of Birds, Yale University Press, 1999, p. 81.
22 Niles Eldredge, et Ian Tattersall, The Myths of Human Evolution, Columbia University Press, 1982, pp. 45-46 (soulignement ajouté).
23 C.P. Hickman [Professeur émérite de biologie aux Universités de Washington et de Lee à Lexington], L.S. Roberts [Professeur émérite de biologie à l’Université Tech au Texas], et F.M. Hickman, 1988, Integrated Principles of Zoology, Times Mirror/Moseby College Publishing, St. Louis, MO. 939 p. 866.

24 T. S. Kemp, Fossils and Evolution, Oxford University Press, 1999, p. 246.
25 David Berlinksi, Commentary, Septembre 1996, p. 28.
26 Gerald Schroeder, Evolution: Rationality vs. Randomness, http://www.geraldschroeder.com/evolution.html.
27 Stephen J. Gould, "An Asteroid to Die For", Discover, Octobre 1989, p. 65.
28 Gregory A. Wray, "The Grand Scheme of Life", Review of The Crucible Creation: The Burgess Shale and the Rise of Animals de Simon Conway Morris, Trends in Genetics, Février 1999, vol. 15, no. 2.
29 Jonathan Wells, Icons of Evolution, p. 31.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:55

      le darwinisme avance que tous les êtres vivants sur terre sont nés non pas dans un certain but ou un certain plan, mais suite à des événements aléatoires. Le premier lien dans cette chaîne d’événements est attribué au premier être vivant apparu au sein de la matière inanimée. Pour discuter de l’existence ou non d’un processus naturel de l’évolution, il faut d’abord démontrer que la vie a pu effectivement émerger par hasard à partir de matière inanimée.

 

Donc, lorsque nous comparons ce premier “lien” avec les données scientifiques, qu’apparaît-il ? Le hasard peut-il donner naissance à un organisme vivant à partir de matière inanimée ?

 

Autrefois, on pensait que l’observation et l’expérimentation apportaient une réponse positive à ces questions. On croyait alors que les créatures vivantes pouvaient évoluer spontanément au sein d’une matière inanimée. Mais les observations et les expériences qui semblaient aller dans le sens de ces affirmations étaient extrêmement primitives.

 

A l’époque de l’Egypte antique, on pensait que le nombre de grenouilles le long du Nil augmentait pendant la saison des pluies parce que le fleuve les générait à partir de boue. Les Egyptiens croyaient que non seulement les grenouilles mais aussi les serpents, les vers et les souris venaient de la boue de la crue du Nil chaque été. Des observations superficielles menèrent à de telles superstitions.

 

La frontière entre les êtres animés et inanimés n’était pas claire pas seulement du temps de l’Egypte antique. De nombreuses sociétés anciennes païennes considéraient que cette frontière pouvait être facilement traversée. Dans la mythologie hindoue, le monde est né d’une immense goutte ronde de matière appelée prakriti. De cette matière, tous les êtres animés et inanimés ont évolué et y retourneront de nouveau. Anaximandre, ancien élève du philosophe grec Thalès, écrivit dans son livre Sur la nature que les animaux étaient nés d’une sorte de boue bouillante dans la chaleur du soleil.

Toutes ces superstitions provenaient de la croyance selon laquelle les choses vivantes étaient des structures simples. Cette foi fut longtemps maintenue en Europe où la science moderne commença son développement au 16ème siècle. Mais l’idée que la structure de la vie était simple conserva encore son influence pendant près de trois cent ans, parce que les scientifiques ne disposaient pas des moyens d’observer les détails infimes chez les êtres vivants, particulièrement les cellules microscopiques et les minuscules molécules. 


Les expériences scientifiques de Louis Pasteur prouvèrent que la vie ne pouvait pas naître de matière inanimée. Le tout premier lien dans la chaîne illusoire de l’évolution proposée par Darwin se brisa ainsi.

Quelques observations et expériences superficielles suffirent à convaincre les scientifiques que la vie était simple. Le chimiste belge Jean Baptiste van Helmont (1577-1644) fit l’expérience de répandre du blé sur une chemise souillée. Il observa par la suite des souris se précipitant autour de la chemise. Il conclut que les souris étaient nées de la combinaison du blé et de la chemise.

Le scientifique allemand Athanasius Kircher (1601-1680) mena une expérience similaire. Il versa du miel sur des mouches mortes et vit plus tard d’autres mouches tournoyer autour du miel. Il supposa alors que la combinaison du miel et des mouches mortes produisait des mouches vivantes.



Lazzaro Spallanzani

Des scientifiques plus soigneux furent capables de voir que ces conclusions étaient toutes fausses. Le scientifique italien Francisco Redi (1626-1697) fut le premier à effectuer des expériences contrôlées en la matière. En utilisant la méthode d’isolation, il découvrit que les vers sur la viande n’apparaissaient pas spontanément mais qu’ils provenaient d’œufs laissés par des mouches. Redi prouva que la vie ne pouvait pas émerger de matière inanimée mais uniquement d’une autre forme vivante, un point de vue désormais connu sous le concept de biogenèse. Le nom donné à la génération spontanée de la vie est l’abiogenèse.

 

La bataille scientifique entre les partisans de la biogenèse et ceux de l’abiogenèse continua jusqu’au 18ème siècle avec John Needham (1713-1781) et Lazzaro Spallanzani (1729-1799). Les deux firent bouillir un morceau de viande et l’isolèrent ensuite. Needham observa l’apparition de vers sur la viande et prit cela pour preuve de l’abiogenèse. Spallanzani répéta la même expérience à la différence qu’il fit bouillir la viande plus longtemps. Ainsi toutes les formes de vie organiques sur la viande furent détruites et par conséquent aucun vers n’apparut sur la viande. Bien que Spallanzani ait invalidé la théorie de l’abiogenèse, nombreux furent ceux qui ne le crurent pas, sous prétexte que Spallanzani avait fait bouillir la viande si longtemps qu’il tua “le pouvoir vital” qu’elle contenait.

 

Comme Charles Darwin développait sa théorie, la question des origines de la vie était obscurcie par de tels débats. Nombreux étaient ceux qui croyaient que la matière non vivante pouvait générer des bactéries et d’autres germes, si ce n’est des créatures visibles telles que les vers. En 1860, le célèbre chimiste français Louis Pasteur réfuta le principe d’abiogenèse sans pour autant convaincre tout le monde.

 

Darwin ne s’attacha pratiquement pas à savoir comment la première cellule avait pu naître. Il ne fit aucune mention du sujet dans son livre L’origine des espèces publié en 1859. Même si les expériences de Pasteur Le Coran ouvre la voie à la science - 7/8 - Deuxième partie - LES SAVANTS DE FOI DANS LE PASSÉ lui posaient un problème majeur, il s’attarda à peine sur la question. Sa seule explication de l’origine de la vie était que la première cellule avait pu naître dans une “petite mare chaude”.

 

Dans une lettre à Joseph Hooker en 1871, Darwin écrivit :


Le livre de Darwin :L’origine des espèces

On dit souvent que toutes les conditions de la première production d’un organisme vivant sont maintenant présentes, qu’elles ont toujours pu être présentes. Mais si nous pouvons concevoir, dans une petite mare chaude avec toutes sortes d’ammoniaque et de sels phosphoriques, de lumière, de chaleur, d’électricité, etc. présents, qu’un composant de protéine ait pu chimiquement être formé et prêt à subir encore d’autres changements plus complexes, en ce jour présent une telle matière serait instantanément dévorée ou absorbée, ce qui n’eut pas été le cas avant la formation des créatures vivantes. 7


J.B.S. Haldane
Alexander Oparin

 

En résumé, Darwin affirmait que si une petite mare chaude contenait les matières premières chimiques nécessaires à la vie, elles pourraient former des protéines qui auraient pu ensuite se multiplier et se combiner pour former une cellule. Par ailleurs, il avançait qu’une telle formation aurait été impossible dans les conditions présentes mais qu’elle aurait pu s’être produite dans des temps reculés.

 

Ces deux déclarations de Darwin relèvent de la pure spéculation, sans la moindre base scientifique.

 

Elles n’en inspirèrent pas moins les évolutionnistes qui lui succédèrent et qui allaient entreprendre une tâche infructueuse pendant près d’un siècle.

Cet effort désespéré reposait sur une erreur défendue pendant des siècles, notamment par Darwin, à savoir que la vie n’est qu’un pur hasard et une loi naturelle.

 

Depuis cette époque, plus d’un siècle s’est écoulé et des milliers de scientifiques ont tenté d’expliquer les origines de la vie en termes d’évolution. Deux scientifiques, le Russe Alexander Oparin et l’Anglais J.B.S. Haldane, tous deux marxistes ouvrirent une nouvelle voie de recherche. Ils élaborèrent la théorie de l’“évolution chimique” stipulant, comme en avait toujours rêvé Darwin, que les molécules – les matières premières de vie – avec l’addition d’énergie avaient évolué spontanément pour former une cellule vivante. 

Au milieu du 20ème siècle, la théorie d’Oparin et de Haldane gagna du terrain car la véritable complexité de la vie n’était pas encore pleinement comprise. Un jeune chimiste du nom de Stanley Miller apporta un soutien apparemment scientifique à la thèse de “l’évolution chimique”.

 

Autrefois, il y eut l’expérience de Miller 

En jetant un œil sur la littérature évolutionniste actuelle traitant des origines de la vie, vous rencontrerez très probablement des défenseurs de l’évolution érigeant “l’expérience de Miller” au niveau de preuve la plus importante de leurs thèses. De nombreux manuels de biologies dans plusieurs pays soulignent à quel point cette expérience fut importante et comment elle permet d’éclairer le problème des origines de la vie. La plupart du temps, les détails de l’expérience sont négligés. Sont également ignorés ce qu’elle produisit et dans quelle manière elle "fit la lumière" sur les origines de la vie.

Résumons les faits pertinents qui furent détaillés dans un autre de nos livres. → LE MENSONGE DE L'EVOLUTION - CHAPITRE 10/ 2 - L'impasse moléculaire de l'évolution-L'expérience de Miller En 1953, Stanley Miller, un étudiant de troisième cycle en chimie à l’Université de Chicago, sous la supervision de son professeur Harold Urey, composa une mixture de gaz qui, supposait-il, se rapprochait de l’atmosphère de la terre primitive. Ensuite, il exposa cette mixture à une décharge électrique pendant plus d’une semaine. Il observa alors que certains acides aminés utilisés chez les êtres vivants s’étaient synthétisés, avec ceux qui ne l’avaient pas été.

 


Stanley Miller

Les acides aminés sont les composants de base des protéines, qui à leur tour sont les matériaux de base pour le corps. Des centaines d’acides aminés se combinent en séquence particulière au sein de la cellule pour produire des protéines. Les cellules sont produites à partir de quelques milliers de types différents de protéines. En d’autres termes, les acides aminés sont les composants les plus petits chez tous les êtres vivants.

 

C’est pourquoi la synthèse d’acides aminés de Stanley Miller provoqua un grand remous parmi les évolutionnistes. C’est ainsi que naquit la légende de “l’expérience de Miller” qui allait perdurer pendant des décennies.

 

Or, il apparut peu à peu que l’expérience n’était pas valable. Dans les années 70, il fut prouvé que l’atmosphère de la terre primitive était principalement composée de nitrogène et de dioxyde de carbone et qu’elle ne contenait pas les gaz méthane et ammoniaque comme l’avait supposé Miller dans son expérience. Le scénario de Miller ne tenait donc plus étant donné que N et CO2 ne conviennent pas à la formation d’acides aminés. Un article datant de 1998 dans le magazine géologique Earth résumait la question :

 

De nos jours, le scénario de Miller est considéré avec incertitude. L’une des raisons est que les géologues pensent aujourd’hui que l’atmosphère primitive se composait principalement de dioxyde de carbone et de nitrogène, des gaz beaucoup moins réactifs que ceux utilisés lors de l’expérience de 1953.8 

 La même année, National Geographic, un autre magazine scientifique célèbre, publia :

 

De nombreux scientifiques suspectent désormais l’atmosphère primitive d’avoir été différente de celle supposée par Miller. Ils pensent qu’elle se composait de dioxyde de carbone et de nitrogène au lieu d’hydrogène, de méthane et d’ammoniaque. C’est une mauvaise nouvelle pour les chimistes. Lorsqu’ils essaient de faire réagir le dioxyde de carbone et le nitrogène, ils obtiennent une quantité piètre de molécules organiques. 9 

En 1995, Jon Cohen fit une interprétation édifiante dans un article historique dans le magazine Science, affirmant que les scientifiques s’intéressant aux origines de la vie ne prenaient pas en compte l’expérience de Miller. Il en souligne les raisons comme suit :

 

L’atmosphère primitive ne ressemblait en rien à la simulation Miller-Urey.”10 

 

Il fut certifié que l’atmosphère primitive était riche en oxygène, ce qui remet en question aussi bien l’expérience de Miller que les autres scénarios chimiques évolutionnistes. L’oxygène a en effet, la capacité d’oxyder, c’est-à-dire de brûler complètement les molécules organiques. Dans le corps, des systèmes d’enzymes très spéciales contrecarrent cet effet. Toutefois dans la nature, il est impossible qu’une molécule organique libre ne s’oxyde pas.
           
Pendant des décennies, en dépit de tous ces faits, l’expérience Miller occupa une partie importante dans l’explication des origines de la vie. Dans leurs manuels, les étudiants pouvaient lire que “Miller montra comment les composants organiques peuvent être synthétisés” ou que “Miller démontra comment les premières cellules furent formées”.

 

Par conséquent, de nombreuses personnes éduquées se laissèrent tromper. Par exemple, dans certains articles ayant trait à la théorie de l’évolution, on peut lire : “La combinaison et l’ébullition d’une matière organique telle que les acides aminés ou les protéines produisent la vie”. C’est probablement la superstition laissée par l’expérience de Miller dans certains esprits. La vérité est qu’une telle chose ne fut jamais observée. Comme nous l’avons expliqué plus haut, l’expérience de Miller dont l’objectif était d’expliquer la formation des acides aminés est aujourd’hui considérée comme démodée et non valable. Elle souffrit du même sort que la prétendue preuve de l’abiogenèse de Jean Baptiste van Helmont ou de l’expérience d’Athanasius Kircher.

 

Dans son livre Algeny : A New World – A New World (Algeny : un nouveau monde – un nouveau monde), Jeremy Rifkin fait la même comparaison lorsqu’il dit que si les scientifiques avaient pris la peine d’avoir le moindre soupçon, ils auraient vu immédiatement que l’expérience de Miller constituait uniquement un conte scientifique fantaisiste, tout comme les scientifiques antérieurs avaient prétendu, sur la base d’observations de vers émergeant de poubelles, que la vie naissait de matière inanimée.11 

Ceux qui estimaient que l’expérience de Miller avait produit des résultats importants ne comprirent pas que Miller conduisit son expérience dans des conditions artificielles choisies par lui-même et n’ayant rien à voir avec l’atmosphère de la terre primitive. L’expérience fut donc menée dans des conditions non valables. Et surtout elle se limitait à synthétiser les acides aminés. La formation d’acides aminés n’indique nullement la création de la vie.

 


Jeremy Rifkin

Si nous comparons une cellule vivante à une immense usine, les acides aminés correspondent aux briques de l’usine. La conception et l’arrangement de ces briques sont vitaux à l’usine. A ce jour, aucune expérience n’a pu montrer comment les acides aminés ont pu naître spontanément ou s’organiser de manière aléatoire de sorte à fabriquer une protéine fonctionnelle. 

Pour former une cellule vivante, un mécanisme complexe doit entièrement être mis en place : des centaines de protéines différentes, des codes ADN ainsi que des enzymes pour les lire et une membrane cellulaire perméable de façon sélective. Cependant, il n’a pas encore été montré qu’une “évolution chimique” de la sorte était possible. Aussi croire à une telle possibilité équivaut à croire à l’impossible. Paul Davies, le célèbre physicien et écrivain scientifique, fait un commentaire important sur la question :

 

Certains scientifiques disent : “Jetez-y seulement de l’énergie et [la vie] apparaîtra spontanément.” Cela revient un peu à dire : “Mettez un bâton de dynamite sous une pile de briques, bang et vous avez une maison !” Bien sûr que vous n’obtiendrez pas une maison mais un beau désordre. La difficulté à expliquer l’origine de la vie réside dans l’explication de la naissance spontanée de la structure organisationnelle élaborée de ces molécules complexes à partir d’une alimentation aléatoire en énergie. Comment ces mêmes molécules complexes spécifiques ont-elles pu s’assembler ?12 

En réalité, l’exemple de Davies contient la solution au problème de l’origine de la vie. Est-il raisonnable de supposer qu’une maison puisse se construire suite à une explosion ? Est-il raisonnable ensuite d’élaborer des théories sur comment ? Ou est-il plus raisonnable de croire que la maison était le résultat d’une création et d’une organisation supérieures ? La réponse est évidente.

Au cours des vingt dernières années, durant lesquelles les détails complexes de la vie ont pu être compris, de nombreux scientifiques ont rejeté le mythe de l’évolution chimique et ont commencé à donner une nouvelle réponse aux origines de la vie : la création.

 

La complexité étonnante de la vie

Le point de départ qui rendit le fait de la création manifeste à tous est la complexité de la vie, dont on ne soupçonnait rien du temps de Darwin. Dans son livre datant de 1996, Darwin’s Black Box (La boîte noire de Darwin), Michael Behe, professeur en biochimie à Lehigh University écrit à propos de la découverte de la complexité des êtres vivants :

 

Depuis le milieu des années 50, la biochimie a minutieusement élucidé les fonctionnements de la vie au niveau moléculaire. … La science du 19ème siècle ne pouvait même pas deviner les mécanismes de vision, d’immunité ou de mouvement, mais la biochimie moderne a pu identifier les molécules qui permettent ces fonctions ainsi que d’autres. On s’attendait autrefois à une base de la vie excessivement simple. Cette attente a été démolie. La vision, le mouvement et les autres fonctions biologiques se sont avérés non moins sophistiqués que les caméras de télévision ou les automobiles. La science a fait d’énormes progrès dans la compréhension du fonctionnement de la chimie de la vie, mais l’élégance et la complexité des systèmes biologiques sur le plan moléculaire ont paralysé la tentative de la science d’expliquer leurs origines. … De nombreux scientifiques ont courageusement affirmé que des explications étaient déjà disponibles, ou qu’elles le seront tôt ou tard, mais aucun soutien de telles affirmations ne peut être trouvé dans la littérature scientifique professionnelle. Plus important encore, il existe des raisons contraignantes – basées sur la structure des systèmes eux-mêmes – de penser qu’une explication darwiniste des mécanismes de la vie se révélera toujours évasive.13 

Qu’est-ce qui est donc aussi complexe dans une cellule ? Behe répond : 

Peu après 1950, la science avança au point qu’elle pouvait déterminer les formes et les propriétés de quelques-unes des molécules composant les organismes vivants. Lentement, minutieusement, les structures de plus en plus de molécules biologiques furent élucidées, et leur mode de fonctionnement se déduisit d’innombrables expériences. Les résultats cumulatifs montrent avec une clarté pénétrante que la vie est basée sur des machines – des machines faites de molécules ! Les machines moléculaires transportent des cargaisons d’un endroit dans la cellule à un autre le long d’“autoroutes” faites d’autres molécules, tandis que d’autres font office de câbles, de cordes et de poulies pour maintenir la cellule sous sa forme. Les machines allument et éteignent des interrupteurs cellulaires, tuant parfois la cellule ou la faisant grandir. Des machines fonctionnant à l’énergie solaire captent l’énergie des photons et l’emmagasinent dans les substances chimiques. Les machines électriques permettent au courant de circuler à travers les nerfs. Les machines de fabrication bâtissent d’autres machines moléculaires. Les cellules nagent en utilisant les machines, se copient avec les machines, ingèrent de la nourriture avec les machines. En résumé, les machines moléculaires hautement sophistiquées contrôlent tous les processus cellulaires. Ainsi les détails de la vie sont finement calibrés et la machine de la vie énormément complexe.14 

Geraald Schroeder, physicien et biologiste moléculaire israélien, souligne cette extraordinaire complexité :

 


Contrairement à
l’hypothèse de Miller, l’atmosphère primordiale n’était en aucun cas adaptée à la formation de molécules organiques.

Si vous cherchez dans la littérature scientifique à propos de l’évolution, et si vous concentrez vos recherches sur la question de savoir comment les machines moléculaires – la base de la vie – se sont développées, vous trouverez un silence complet inquiétant. La complexité du fondement de la vie paralyse les tentatives scientifiques visant à l’expliquer ; les machines moléculaires soulèvent une barrière encore impénétrable à la portée universelle du darwinisme.15


Comme l’écrivait Paul Davies, prétendre qu’un système aussi complexe puisse être le fruit du hasard ou des lois naturelles équivaut à affirmer qu’une maison puisse se construire en faisant exploser des briques avec de la dynamite. C’est pour ces raisons que la complexité de la vie désarme les darwinistes. Behe dit qu’aucune de leurs publications scientifiques ne donne d’explication évolutionniste de l’origine de la vie :


Si vous cherchez dans la littérature scientifique à propos de l’évolution, et si vous concentrez vos recherches sur la question de savoir comment les machines moléculaires – la base de la vie – se sont développées, vous trouverez un silence complet inquiétant. La complexité du fondement de la vie paralyse les tentatives scientifiques visant à l’expliquer ; les machines moléculaires soulèvent une barrière encore impénétrable à la portée universelle du darwinisme.16

 

En somme, les investigations menées à propos des origines de la vie ont contribué à la fin de la théorie de l’évolution. Pourquoi donc les évolutionnistes continuent-ils à s’accrocher au darwinisme ? 

Harold Urey, l’un des auteurs de l’expérience Miller, reconnaît :

 

Nous tous qui étudions l’origine de la vie trouvons que plus nous nous penchons dessus, plus nous avons le sentiment qu’elle est trop complexe pour avoir évolué d’où que ce soit. Nous croyons tous comme un article de foi que la vie est née de la matière morte sur cette planète. C’est juste que sa complexité est si grande, qu’il nous est difficile d’imaginer que ce fut vraiment le cas. 17

 

Urey affirme que lui et nombre de ses collègues “croient” que l’origine de la vie fut un évènement fortuit. En réalité, la science n’était donc pas la base de leur expérience mais la foi. L’idée que rien n’existe en dehors de la matière et que tout doit être expliqué en termes d’effets physiques relève de la philosophie matérialiste.


Après avoir investi pendant de longues années des fortunes dans la recherche sur la structure et le codage de l’ADN, les scientifiques obtinrent des informations nouvelles remarquables. Néanmoins la perfection de la structure génétique de la cellule continue à garder ses secrets. La structure complexe de l’ADN et les données vitales de haute capacité contenues dedans déconcertent ceux qui cherchent à expliquer l’origine de la vie par le hasard.

La biologie moléculaire révéla que la vie est bien plus complexe qu’aucun à l’époque de Darwin n’aurait pu imaginer. Aujourd’hui nous savons que la cellule vivante est très supérieure à toutes les inventions de l’humanité. Ce fait anéantit le darwinisme qui considère la vie comme le fruit de coïncidences.

L’ADN est la partie la plus importante de la structure complexe d’une cellule car il détermine sa structure génétique.

 

Le darwinisme s’est effondré scientifiquement et seule la foi aveugle en sa philosophie le maintient en vie, mais cela ne suffira jamais à le revivifier en tant que théorie

 

Harun Yahia

extrait du livre de l'auteur: "il était une fois, le Darwinisme" 


 Article suivant→ IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 4/7-Autrefois les archives fossiles étaient supposées prouver l’évolution

Articles précédentIL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-2/7-L’écroulement des mythes du darwinisme et la définition correcte de la science 

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction

Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


 Notes:/
7 Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. 2, Charles Darwin à J.D. Hooker, Down [29 mars 1863].
8 "The Crucible of Life", Earth, Février 1998.
9 "The Rise of Life on Earth", National Geographic, Mars 1998.

10 Jonathan Wells, Icons of Evolution, Science or Myth, Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Washington, DC, Regnery Publishing, 2000, p. 21.
11 Jeremy Rifkin, Algeny: A New World, Istanbul: Ufuk Kitaplari, 2001, p. 133.
12 Paul Davies C.W. [célèbre physicien] & Adams Phillip [journaliste], More Big Questions, ABC Books: Sydney, Australie, 1998, pp. 53-54, 47-48, 48.
13 Michael J. Behe, Darwin's Black Box; The Biochemical Challenge to Evolution, The Free Press, 1996, p. x. 

14 Ibid., pp. 4-5.
15 Gerald L. Schroeder, The Hidden Face of God, The Free Press, New York, 2001, p. 62. 

16 Michael J. Behe, Darwin's Black Box, p.5.
17 W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, p. 325.

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 21:53

Si aujourd’hui on demandait aux journalistes, aux écrivains, aux philosophes, aux scientifiques, aux académiciens ou aux étudiants universitaires pourquoi ils croient à la théorie de l’évolution et quelles sont leurs preuves, ils répondront pour la plupart avec des mythes non-scientifiques. Nous pouvons établir une liste des mythes les plus répandus, mais tout autant faux :

  1. Les défenseurs de l’évolution affirment que les expériences scientifiques ont montré que la vie est née spontanément, suite à des réactions chimiques. Alors qu’en réalité, aucune expérience scientifique ne prouve rien de tel. Il fut même plutôt démontré que cela était théoriquement impossible.

  2. Ils pensent que les archives fossiles permettent d’illustrer le processus d’évolution sur terre. Au contraire, tous les fossiles pointent vers une histoire naturelle tout à fait différente de celle de la théorie de Darwin. Les espèces ne sont pas nées d’une série d’étapes évolutives, mais furent créées dans leur perfection en un instant.

  3. Ils pensent que le célèbre fossile d’archéoptéryx est la preuve de l’évolution des reptiles en oiseaux. Or, il fut démontré que l’archéoptéryx était un véritable oiseau capable de voler. Sans compter qu’aucun ancêtre reptile n’a jamais été découvert. Pas un seul élément ne vient défendre la thèse évolutionniste de la transformation des reptiles en oiseaux.

  4. Pendant des années, “l’évolution du cheval” était représentée comme l’une des preuves les mieux documentées de la théorie de l’évolution. Des mammifères quadrupèdes ayant vécu à différentes périodes furent classés en ordre croissant de taille. Cette “série de chevaux” fut exposée dans les musées d’histoire naturelle. Des recherches récentes ont montré néanmoins que les créatures de cette série ne présentaient pas de liens généalogiques. Par conséquent, la classification était sérieusement erronée dans la mesure où les créatures censées être les ancêtres des chevaux avaient fait leur apparition après le cheval.

  5. Ils croient que les célèbres mites de la révolution industrielle en Angleterre constituent une preuve de l’évolution par sélection naturelle. Cependant, le changement de couleur qui se produisit chez les mites pendant la révolution industrielle n’est nullement dû à la sélection naturelle. Ces papillons ne changèrent pas leur couleur. Il s’avéra uniquement qu’il y avait plus de mites de couleur pâle au début mais que les conditions environnementales diminuèrent leur nombre et firent que le nombre de mites de couleur foncée augmenta. Une fois que l’on comprit qu’il s’agissait là d’une fraude scientifique, les évolutionnistes perdirent une preuve de plus.

  6. Ils avancent que dans les restes fossiles, des traces d’“hommes singes” existent prouvant ainsi que les êtres humains descendent d’un ancêtre commun avec les singes. Cette idée ne repose pourtant que sur des hypothèses et des préjugés. Les évolutionnistes eux-mêmes sont forcés de reconnaître qu’il n’existe aucune preuve fossile de l’évolution humaine. Richard Leakey, paléoanthropologue, écrit :

Le biologiste américain Jonathan Wells et son livre, Icons of evolution : science or myth? Why much of what we teach about evolution is wrong (Icônes de l’évolution : science ou mythe ? pourquoi une grande partie de ce que nous enseignons est faux)

David Pilbeam commente de façon ironique : “Si vous ameniez un scientifique intelligent d’une autre discipline et si vous lui présentiez les maigres preuves dont nous disposons, il dirait très certainement : ‘Laissez tomber : cela ne suffit pas pour continuer.” Ni David ni les autres impliqués dans la recherche de l’humanité ne peuvent évidemment suivre ce conseil. Mais nous sommes pleinement conscients des dangers des conclusions tirées de preuves si incomplètes.2

David Pilbeam, auquel Leakey fait référence, est également un paléontologue évolutionniste. Il reconnaît :

Mes réserves ne concernent pas tant ce livre [Origins de Richard Leakey] mais tout le sujet et toute la méthodologie de la paléoanthropologie… Peut-être que des générations d’étudiants de l’évolution humaine, y compris moi-même, se sont débattues dans l’obscurité, … notre base de données est trop maigre, trop glissante pour qu’elle puisse coller avec nos théories.3

 

 Les fossiles attribués aux prétendus ancêtres des êtres humains se sont avérés appartenir soit à des espèces disparues de singes soit à des races différentes d’êtres humains. Par conséquent, les évolutionnistes se retrouvent sans la moindre preuve soutenant leur thèse de l’ancêtre commun entre les êtres humains et les singes.


Depuis la fin du 19ème siècle, la théorie de l’évolution fait partie du programme d’enseignement dans les pays occidentaux, c’est pourquoi elle est enseignée telle un fait à une succession de générations. Ce qui est enseigné aux étudiants n’a pourtant rien à voir avec la science.

7. Ils affirment que les embryons des êtres humains et des autres créatures subissent le même “processus d’évolution” dans l’utérus de leurs mères ou dans leur œuf. Ils vont même jusqu’à dire que l’être humain a des branchies qui finissent par disparaître au cours de son développement. Il fut démontré que ces allégations étaient dénuées de tout fondement et qu’elles reposaient sur une fabrication scientifique majeure. Le biologiste évolutionniste du nom d’Ernst Haeckel fut le premier à défendre cette idée. Il modifia délibérément ses croquis pour suggérer la ressemblance entre les embryons. Plus tard, les scientifiques évolutionnistes reconnurent qu’il s’agissait d’une fabrication non-scientifique.

 

8. Ils pensent que les êtres humains et les autres êtres vivants possèdent des vestiges d’organes ayant perdu leur fonction. Ils croient même qu’une grande partie de l’ADN n’a aucune fonction. Or on sait bien que ces idées sont le résultat d’une ignorance scientifique. Avec le temps, les progrès de la science ont mis en valeur les fonctions spécifiques à chaque organe et à chaque gène. Les créatures vivantes n’ont pas d’organes ayant cessé de fonctionner à cause d’un soi-disant processus d’évolution. Au contraire, ces créatures dotées d’organes pleinement fonctionnels sont la preuve non pas du hasard mais d’une création parfaite. 

9. Ils pensent que la variation au sein d’une espèce, par exemple les différences de taille et de forme des becs des fringillidés des Iles Galapagos, constitue une preuve solide de l’évolution. Or ce n’est nullement le cas. Des micro-changements dans la structure du bec d’un oiseau ne peuvent pas créer de nouvelles données biologiques sous la forme de nouveaux organes et ne relèvent donc nullement de l’évolution. Même les néo-darwinistes reconnaissent aujourd’hui que des variations au sein d’une espèce ne peuvent pas déboucher sur l’évolution. 

10. Ils croient que les mutations au cours d’expériences avec des mouches à fruits ont permis de produire de nouvelles espèces. Mais ces expériences ne donnèrent que des individus stériles et infirmes physiquement. La mutation n’avait rien de bénéfique. Même dans le cas de mutations effectuées sous le contrôle de savants scientifiques, aucune espèce ne put être créée. Cela prouve que le concept d’évolution n’existe pas. Par conséquent, il est impossible de défendre l’évolution à l’aide des mutations.

 

Un grand nombre de ceux qui furent interviewés en rapport à leur croyance en l’évolution ne connaissait que quelques-uns des exemples cités ci-dessus ou leurs connaissances étaient superficielles. Ces mythes dont ils lurent des bribes ici ou là ou dont leurs professeurs leur avaient vaguement parlé les convainquirent de l’évolution, sans chercher à creuser davantage.

Pourtant, chacun des points cités plus hauts censés prouver l’évolution est totalement non valable. Il ne s’agit pas là d’une affirmation sans fond mais des faits prouvés par des scientifiques critiques à l’égard de la théorie de l’évolution, comme nous l’explorerons dans les pages suivantes. 

Dans sa critique du darwinisme, Jonathan Wells 4, célèbre biologiste américain, assimile les mythes de l’évolution aux “icônes de l’évolution”. Par icônes, il entend les croyances fausses et les superstitions que tout défenseur de l’évolution connaît par cœur. Le terme décrit des objets de vénération que des fausses religions utilisent pour rappeler à leurs membres ce qui est sacré. Certains de ces symboles auxquels eurent recours les dévots de la théorie de l’évolution (qui n’est en réalité qu’une religion athée)5 sont les croquis représentant “l’homme singe”, “les branchies dans l’embryon humain” et d’autres fabrications scientifiques semblables. Chacune constitue néanmoins un mythe sans fond. Le livre de Wells, Icons of Evolution : Science or Myth ? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong ? (Icônes de l’évolution : Science ou mythe? Pourquoi la majeure partie de ce que nous enseignons à propos de l’évolution est faux ?) établit une liste des dix icônes correspondant aux points que nous avons listés précédemment, en développant dans les détails pourquoi elles sont toutes non valables.

 

Aujourd’hui ces mythes ont tous été discrédités et les évolutionnistes ne peuvent proposer aucune preuve pour les remplacer. En tant que théorie, le darwinisme réussit à convaincre un public au 19ème siècle quand les conditions scientifiques n’étaient pas sophistiquées. Mais au 21ème siècle, le darwinisme est démodé, invalide et pour ainsi dire mort.

 

A propos de la religion et de la science


Le livre de Benjamin Wiker

Avant de poursuivre l’historique de la mort des mythes darwinistes, nous devons établir l’invalidité d’une autre idée unissant les partisans de la théorie de l’évolution.

Il n’est pas juste de supposer que la religion et la science sont en conflit. Ceux qui défendent cette hypothèse affirment que la théorie de l’évolution doit être vraie parce que les "scientifiques" acceptent unanimement qu’elle est prouvée scientifiquement. Ils ajoutent que la création est une théorie relevant uniquement du domaine de la foi et non de la science. Or, ces déclarations ne sont pas basées sur les faits. Prenons pour exemple le débat constant concernant l’enseignement de la théorie de l’évolution dans les écoles américaines. Ce débat est uniquement porté sur un plan scientifique, mais des tentatives cherchent à le présenter comme “un désaccord entre les églises et les scientifiques”. Des bulletins d’informations de certains organismes médiatiques, des articles dans certains journaux sur la question, tous souffrent d’un traitement superficiel du problème. Leurs hypothèses sont fausses pour les raisons suivantes :

Tout d’abord, la création est bel et bien défendue par des preuves scientifiques. Le débat évolution/création n’oppose pas les scientifiques et les églises, mais les scientifiques persévérant dans leur défense de la théorie de l’évolution et les autres scientifiques clairvoyants sur l’invalidité de la théorie. Toutes les preuves disponibles vont contre l’évolution. C’est pourquoi la théorie de l’évolution décline aux Etats-Unis depuis la deuxième moitié du 20ème siècle. Ce déclin motiva par ailleurs la décision dans les états du Kansas, de la Georgie et de l’Ohio d’enseigner également les éléments invalidant la théorie de l’évolution. Aux Etats-Unis, l’opposition est vive contre la théorie évolutionniste. Tous les membres de ce mouvement sont des scientifiques des grandes universités du pays. Dans les années 70, le professeur Dean Kenyon écrivit une thèse sur l’origine de la vie et l’évolution chimique qui fit de lui l’un des opposants les plus célèbres de l’évolution. 

Aujourd’hui, il est devenu l’un des représentants du mouvement d’opposition contre la théorie de l’évolution et croit que les origines de la vie ne peuvent pas être expliquées par le concept d’évolution, mais seulement par la création.

 

L’héritage du dogmatisme, d’Epicure au darwinisme

 

Benjamin Wiker enseigne la science et la théologie à l’Université Franciscaine. Son livre Moral Darwinism : How We became Hedonists (Le darwinisme moral : comment nous sommes devenus hédonistes) présente de manière détaillée la théorie de l’évolution de Darwin comme une version remaniée de la philosophie matérialiste du penseur grec Epicure et de son homologue romain Lucrèce.

Darwin suivait les idées de ces deux philosophes lorsqu’il rédigeait ses idées non-scientifiques :

  1. La nature est un système qui se régule.

  2. Parmi les créatures vivantes, il y a une lutte impitoyable pour l’existence; ce qui conduit à l’évolution au moyen de la sélection naturelle.

  3. Il faut éviter de donner une perspective “téléologique” (l’idée de la naissance dans un but) à la nature et aux êtres vivants.

Ces idées sont d’autant plus frappantes qu’elles n’ont rien de scientifiques. Ni Epicure ni Lucrèce ne menèrent d’expériences ni ne firent des observations. Ils accordèrent leur logique à leurs propres souhaits. Il faut noter par ailleurs que leur logique avait un point de départ intéressant. Epicure rejetait l’existence d’un Créateur, car cela sous-entendait la croyance en l’au-delà, ce qui le limitait. Il affirmait clairement que toute sa philosophie était le fruit de son refus à accepter cette proposition. En d’autres termes, Epicure opta pour l’athéisme pour son propre confort psychologique. Plus tard, il entreprit de construire une vision du monde basée sur ce choix. Il s’évertuait ainsi à expliquer l’univers et les origines de la vie selon un système athée. Les idées qu’il adopta allaient servir plus tard de base à l’évolution.

 

Benjamin Wiker donne une interprétation détaillée de la relation entre Epicure et Darwin :

Le premier darwiniste ne fut pas Darwin, mais plutôt un Grec célèbre Epicure, né sur l’île de Samos vers 341 avant JC. Il est celui qui fournit les bases philosophiques du darwinisme, parce qu’il est celui qui façonna une cosmologie entièrement matérialiste [athée] où les agitations sans but de la matière brute pendant un temps infini produisit, par une série d’accidents fortuits, non seulement la terre mais aussi toute une myriade de formes de vie depuis

 

Epicure élabora donc une cosmologie non pas à partir de preuves mais à partir de son désir d’abstraire le monde de l’idée d’un Créateur. Wiker poursuit ainsi :

 

Ce dédain commun pour la religion unit l’épicurisme et la modernité car nous modernes [darwinistes] sommes les héritiers d’Epicure. A travers une longue traversée balayée par les vents, une forme revivifiée du matérialisme épicurien devint le principe de base d’un matérialisme scientifique moderne – la même cosmologie matérialiste que celle supposée par Darwin dans l’Origine et qui appuie encore le rejet matérialiste du dessein dans la nature.6 

 

Aujourd’hui, ceux qui s’acharnent de manière tenace à défendre la théorie de l’évolution ne viennent pas du côté de la science mais du côté de l’athéisme. Comme leur précurseur Epicure, leur attachement à l’athéisme découle de leur conscience du fait que l’acceptation de l’existence de Dieu serait incompatible avec leurs propres désirs égoïstes.

 


C'est à Dieu qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Dieu embrasse toute chose.(Sourate an-Nisa, 126)

Dans un verset du Coran, Dieu décrit parfaitement la situation des non-croyants :

Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu'en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude. (Sourate an-Naml, 14)


Dans un autre verset, Il révèle :

Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité ? (Sourate al-Furqan, 43))

 

Le "clan" épicurien-darwiniste rejette l’existence de Dieu uniquement parce que Son existence s’oppose avec leurs désirs personnels et leurs passions. En cela, ils sont très proches de ceux qui sont décrits dans les versets ci-dessus. Par conséquent, il est incorrect de considérer la dispute évolution/création comme un conflit entre la science et la religion.

 

L’évolution et la création, deux explications différentes des origines de la vie et de l’univers, existent depuis très longtemps. Afin de comprendre laquelle de ces deux explications est correcte scientifiquement, nous devons prendre en considération les découvertes de la science. Ici, comme dans nos autres articles, nous allons voir une fois de plus comment toutes les découvertes prouvent que la théorie de l’évolution est fausse et que la création est vraie.

 

Il est faux de penser que la science doit être athée

La science n’est pas obligée d’être athée, c’est-à-dire de croire et de défendre le dogme selon lequel l’univers est composé uniquement de matière et qu’il n’existe aucune conscience en dehors de la matière. La science se doit d’investiguer et d’aller là où les découvertes la mènent.
           
Aujourd’hui diverses branches de la science telle que l’astrophysique, la physique et la biologie démontrent clairement des exemples de création dans l’univers et dans la nature, qu’il est impossible d’expliquer en termes d’événements fortuits. Toutes les preuves pointent vers un Créateur. Ce créateur est Dieu dont la puissance éternelle et l’intelligence créèrent les cieux, la terre et toutes les choses animées et inanimées qu’ils contiennent.

La “foi” non prouvée, c’est l’athéisme. Les pages suivantes montreront que le partisan le plus important de l’athéisme, à savoir le darwinisme, est déchu.

 

  Harun Yahia

extrait du livre de l'auteur : Il était une fois, le Darwinisme

 


Article précedentIL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction

Article suivant  → IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 3/7 -Autrefois la vie était supposée être simple

Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


Notes:/ 

2 Richard Leakey, The Making of Mankind, Londres: Michael Joseph Limited, 1981, p. 43.
3 David Pilbeam, American Scientist, vol. 66, Mai-Juin 1978, p. 379.
4 Jonathan Wells est titulaire d’un doctorat de l’Université de Yale et d’un autre doctorat en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Californie, Berkeley. Il poursuit ses recherches sur le darwinisme à Discovery Institute à Seattle.
5 Cela peut paraître étrange pour certains lecteurs de comparer l’évolution à une religion, alors que cela semble plus juste. Toute religion édicte des principes de base auxquelles une personne croit et qui façonne son point de vue sur la vie. En imposant une perspective matérialiste, la théorie de l’évolution ne repose pas sur la science mais sur la foi. Julian Huxley et Pierre Teilhard de Chardin font partie de ceux qui assimilèrent cette théorie à une religion.
6 Benjamin D. Wiker, "Does Science Point to God? Part II: The Christian Critics", The Crisis Magazine, Juillet-Août 2003, http://www.crisismagazine.com/julaug2003/feature1.htm.

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 21:50
 A travers le temps, les hommes observèrent l’univers et tentèrent de résoudre ses énigmes.Pour répondre à des questions épineuses, de nombreux scientifiques firent des découvertes relativement importantes étant donné les restrictions de leurs époques. D’autres se firent remarquer en dépit du fait que leurs déclarations furent plus tard assimilées à des erreurs scientifiques.

Claudius Ptolémée était un scientifique et un philosophe du 2ème siècle à Alexandrie, qui était alors le centre des recherches scientifiques. Il observait les cieux afin de mieux connaître l’univers et la place de la Terre dans celui-ci et d’étudier les mouvements du Soleil, de la Lune et des étoiles. Il conclut finalement que la Terre devait être au centre de l’univers. Selon sa théorie, la Terre était inerte tandis que le Soleil, la Lune et les étoiles tournaient autour d’elle. Ses écrits attirèrent beaucoup l’attention. Traduits en plusieurs langues, ils eurent une grande influence, surtout sur la culture européenne.  

L’église catholique fonda sa théologie sur le modèle centré sur la Terre de Ptolémée. Peu de temps après, des bruits sur des contradictions au sein de la théorie se répandirent. Mais ils furent rapidement étouffés en raison de la grande popularité de Ptolémée. Or, une fois ces contradictions dévoilées il n’était plus possible de les ignorer. Au 15ème siècle, Copernic en démontrant les erreurs de Ptolémée s’opposa fermement à l’idée d’un univers centré sur la Terre. LA TERRE ET LE SYSTEME SOLAIRE Au fil des siècles, on découvrit que la Terre est une planète évoluant autour du Soleil, n’étant lui-même qu’une étoile parmi des millions d’autres dans la voie lactée et que la voie lactée n’est qu’un exemple des innombrables galaxies composées d’étoiles.



Les hommes furent toujours fascinés par le feu et les flammes, mais ses énigmes ne furent toujours pas résolues. Vers la fin du 17ème siècle, un scientifique allemand, G.E. Stahl tenta de découvrir la source du feu. Suite à des expériences, il établit que le feu était causé par une substance invisible nommée phlogistique, qu’il croyait capable de pénétrer les objets et de s’en dégager. Tout objet contenant le phlogistique brûlait rapidement, alors que les substances dépourvues de phlogistique ne brûlaient pas. La fumée s’échappant de l’objet se consumant était assimilée à l’expulsion du phlogistique, à mesure que le matériau rétrécissait et s’affaiblissait. On croyait également qu’en étouffant le matériau brûlant, on empêchait l’expulsion du phlogistique et donc le feu de brûler. On observa cependant que les métaux ne rétrécissaient ni ne s’affaiblissaient à mesure qu’ils brûlaient. Aussi certains doutes émergèrent-ils à propos de la réalité du phlogistique.  

Vers la fin du 18ème siècle, on découvrit que l’atmosphère est composée de différents gaz. Certains tentèrent d’expliquer les différents modes de combustion de ces gaz à l’aide de la théorie du phlogistique, mais les expériences menées avec l’oxygène révélèrent l’invalidité de la théorie. Grâce à ses observations sur la combustion de métaux dans l’oxygène, Antoine Lavoisier, scientifique français, découvrit que le poids du métal en train de brûler augmentait, tandis que la quantité d’oxygène diminuait. Ses expériences démontrèrent la source du feu. Les objets brûlent s’ils peuvent absorber de l’oxygène. La substance hypothétique appelée phlogistique n’avait jamais existé !

  


Luigi Galvani

Les grenouilles furent également l’objet d’une erreur scientifique ayant trompé les évolutionnistes.

L’explication fournie quant à l’origine de l’électricité constitue un autre exemple des erreurs scientifiques de l’histoire. Dans les années 1780, le physicien italien Luigi Galvani mena des expériences avec des animaux et il tomba soudainement sur une nouvelle source d’électricité ou tout du moins le crut-il. Au cours de ses tests avec les grenouilles, il remarqua que les muscles de la patte de la grenouille se contractaient quand ils étaient en contact avec un métal. Il conclut alors que le métal extirpe de l’électricité des muscles et des nerfs des animaux.


Longtemps après, on se rendit compte que le “phlogistique” n’était pas la source du feu.

Galvani n’avait fait l’expérience que sur une seule patte et avec un seul morceau de métal. Alessandro Volta, un de ses collègues qui soupçonnait la réelle explication de cette expérience, entama ses propres recherches sur la question. Il attacha donc les deux bouts d’un fil métallique à la patte d’une grenouille mais n’observa aucune contraction musculaire. Volta réfuta l’idée selon laquelle l’électricité pouvait provenir d’une grenouille ou d’un tout autre animal. L’électricité est produite par un courant d’électrons, et il s’avère que le métal conduit les électrons plus facilement. La théorie de “l’électricité animale” n’était qu’une simple erreur à un certain moment dans l’histoire.



Ces exemples démontrent à quel point dans le passé des théories totalement fausses ont pu être avancées. Les scientifiques furent piégés dans leurs erreurs que ce soit à cause du matériel de recherche rudimentaire de l’époque, à cause de leur compréhension limitée ou à cause de leurs préjugés. De toutes les erreurs scientifiques, la plus durable et la plus importante dans sa portée historique est la théorie à propos des origines de la vie. Cette théorie totalement illogique a une influence plus notoire que les exemples cités plus haut. Cette erreur, connue sous le nom de darwinisme, associe une vision du monde matérialiste à la foi en l’évolution.

  

Il fut un temps où cette théorie était considérée comme scientifique en dépit des preuves insuffisantes. Le livre de Charles Darwin L’origine des espèces était considéré incohérent, même à l’époque de sa publication en 1859. Il parvint néanmoins à susciter un intérêt dans certains cercles. Darwin fit des hypothèses sans le bénéfice des connaissances en génétique et en biochimie. Les affinités entre la théorie de Darwin et la philosophie matérialiste étaient claires. Darwin tenta d’expliquer les origines de tous les êtres vivants en termes de hasard et de facteurs matériels. C’est pourquoi sa théorie rejetait l’existence d’un Créateur. Il fallut une série de découvertes au cours du 20ème siècle pour démontrer que cette théorie était complètement fausse, irrationnelle et illogique.

 


En examinant les spécimens avec l’équipement rudimentaire du 19ème siècle, Darwin ne se douta pas à quel point la vie était complexe, ce qui le conduisit à une grave erreur.

 

Dans quelques cercles scientifiques, le darwinisme reste une obsession, mais il n’en demeure pas moins que le darwinisme est mort. Toutes les suppositions scientifiques qui soutenaient autrefois la théorie se sont écroulées, les unes après les autres. Le darwinisme survit uniquement à travers une poignée de scientifiques fanatiques épousant la philosophie matérialiste sur laquelle il repose. Le monde du darwinisme ressemble à l’Union soviétique dans la deuxième moitié des années 80, lorsque l’idéologie communiste s’était effondrée mais que les institutions du système communiste demeuraient existantes. Les générations endoctrinées continuaient à épouser aveuglement l’idéologie communiste. En raison de leur dogmatisme, les systèmes communistes qui pour des raisons pratiques s’étaient effondrés parvinrent à survivre un peu plus longtemps.  Des politiques comme celles de Glasnost et de Perestroïka étaient censées réformer et instiller un renouveau. Mais l’inévitable chute eut lieu.


Grâce au progrès, de nouvelles technologies humaines nous facilitent la vie quotidienne. Les avancées scientifiques révèlent également le véritable visage de théories dépassées telles que le darwinisme qui fut longtemps tenu pour valide en raison de l’ignorance de l’époque.

 

Longtemps avant cet effondrement, certains pressentirent l’épuisement du communisme. De nombreux observateurs occidentaux écrivirent que l’établissement soviétique ne pouvait que ralentir une chute inévitable pendant un certain temps.


Le téléphone d’hier et d’aujourd’hui
Un appareil photo du 19ème siècle et un modèle récent

Les ordinateurs modernes remplacent désormais leurs prédécesseurs de la taille d’une salle entière, considéré à l’époque comme une machine très impressionnante (en bas à gauche).
Les télévisions en noir et blanc dont l’invention fut applaudie laissèrent la place à des télévisions en couleur à image parfaite. Les gramophones disparurent au profit des stéréos et des lecteurs CD modernes.

La théorie de l’évolution était généralement acceptée à cause du niveau scientifique insuffisant à l’époque. Le 20ème siècle prouva cependant que le darwinisme était démodé et entièrement faux.


Le darwinisme est dans une déchéance scientifique totale. Bien qu’il n’ait jamais disposé de base scientifique réaliste, il sembla convaincant pour certains en raison du niveau faible de la science à cette époque. A mesure que la science avança, il devint évident que cette théorie était en réalité une illusion.

Dans ce livre, nous décrivons comment le darwinisme était déjà révolu d’un point de vue scientifique. Il parvint à convaincre pendant quelques temps mais on se rendit enfin compte que la théorie ne disposait d’aucune base scientifique. Les idées ayant étayé le darwinisme pendant les 150 dernières années ne sont plus valables. Toutes les prétendues preuves de l’évolution ont été réfutées, une par une. Bientôt, tous les membres de la communauté scientifique œuvrant sous la désillusion d’une telle théorie verront enfin la vérité et s’étonneront de leur aveuglement. Comme le dit le scientifique suédois Søren Løvtrup :

 “Je crois qu’un jour le mythe darwiniste rejoindra les rangs du plus grand mensonge de l’histoire de la science.”1 

 Pour que l’on se rende compte de ce fait, toutes les données scientifiques sont là. Il ne reste plus qu’elles soient acceptées par certains cercles scientifiques.  

Au cours des articles suivants, nous examinerons certaines de ces données scientifiques qui mirent à mal la théorie de l’évolution. Nous montrerons ainsi que cette terrible erreur est imputée au niveau scientifique inadéquat du 19ème siècle. 



                Harun Yahia

"extrait du livre de l'auteur: Il était une fois le Darwinisme"


Article suivant → IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-2/7-L’écroulement des mythes du darwinisme et la définition correcte de la science

      Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


Notes:/ 

1 Søren Løvtrup , Darwinism: The Refutation of A Myth, New York: Croom Helm, 1987, p. 422.

Partager cet article
Repost0
20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 22:38


Le phénomène religieux est trop complexe pour une étude sommaire, car il a des manifestations diverses et multiples dans les différents milieux humains. On a bâti quelquefois des thèses surprenantes sur la nature et l’histoire de ce phénomène. Par un réflexe cartésien qui ramène tout à la norme terrestre, les auteurs contemporains cherchent à expliquer ce phénomène par une simple interprétation historique. Pour l’auteur des « Grands Initiés »1, notamment, la pensée religieuse se serait transmise d’âge en âge par révélations secrètes d’un ésotérisme immémorial. Cette vue simpliste complique d’avantage un sujet déjà bien complexe dont elle prétend cependant vouloir éclairer les arcanes par l’hypothèse saugrenue d’une révélation cyclique du secret religieux par une conjuration occulte ayant a sa tète quelque Lama, dans un lointain Tibet.

Dans cette thèse, on ne s’embarrasse pas de l’explication historique de la haine qui relierait par exemple deux faits aussi différents que le Bouddhisme et l’Islam. On ne s’est pas embarrassé d’exposer, dans ce cas, le commun dénominateur que devraient refléter d’une part la conscience d’un Bouddha et celle d’un Bédouin comme Mohammed d’autre part.

La complexité du phénomène religieux apparaît, il est vrai, déroutante pour des conceptions cartésiennes, et nous resterions sans doute a jamais incertains devant le problème qui consiste à lier dans un même cadre, des faits aussi disparates que le panthéisme, le polythéisme et le monothéisme.

Dans le précèdent chapitre, nus avons déjà constaté la nécessite de poser simplement un postulat : Dieu. Ici, nous allons examiner un fait particulier, celui du monothéisme qui –en apportant avec lui sa preuve transcendante, par la bouche des prophètes- devient lui-même un critère pour l’ensemble du phénomène religieux.

Il est donc nécessaire d’examiner tout d’abord la validité de cette preuve là. Le cycle monothéiste apporte en effet – en l’espèce du mouvement prophétique et de toutes les manifestations littéraires ou pneumatiques qui l’ont accompagné- un témoignage dont la crédibilité peut être constamment examinée d’une façon critique.

Depuis Abraham, des individus mus par une force irrésistible, sont venus périodiquement parler aux hommes, au nom d’une vérité absolue, dont ils disent avoir la connaissance personnelle et exclusive, par un moyen mystérieux : la révélation.

Ces hommes se disent envoyés de Dieu pour apporter Sa Parole à des humains qui ne sauraient l’entendre directement.

L’exclusivité de cette révélation et son contenu sont les caractères probants de la mission d’un prophète : ils constituent par ailleurs le trait particulier du prophétisme qui est la donnée essentielle du monothéisme et sa preuve phénoménale.

Le prophétisme

Par son témoin unique, le Prophète, le prophétisme se donne un phénomène objectif indépendant du « moi » humain qui l’exprime.

C’est précisément le problème du savoir s’il ne n’agit pas de quelque chose de purement subjectif et non pas d’un phénomène objectif comme le magnétisme par exemple. L’existence de ce dernier nous est révélée par une aiguille aimantée qui en matérialise qualitativement et quantitativement les données spécifiques, mais nous ne pouvons constater le prophétisme qu’a travers le témoignage d’un prophète et dans le contenu du message écrit qu’il a transmis.  Il s’agit donc d’un problème psychologique d’une part et historique d’autre part. Il y a lieu de remarquer tout d’abord que la mission d’un prophète n’est pas un fait singulier, donc paradoxal, par cela même. Il s’agit bien au contraire d’un phénomène continu qui se répète régulièrement entre deux marges de l’histoire depuis Abraham jusqu'à Mohammed.

La continuité d’un phénomène qui se répète identiquement à lui-même est déjà une référence scientifiquement utilisable pour admettre le principe de son existence, à condition toutefois de vérifier celle-ci par des faits compatibles avec la raison et la nature du principe.

Or, d’un point de vue phénoménologique, si un cas prophétique particulier n’explique et n’établit rien, sa répétition dans certaines conditions justifie l’existence générale du phénomène d’une manière déjà plus scientifique. Il reste toutefois à examiner sérieusement le type de cette répétition afin de dégager de son caractère particulier, la loi générale qui peut régit l’ensemble du phénomène.

On n’a aucune raison valable pour admettre, à priori, le prophétisme comme un accident psychologique affectant l’histoire d’un « Moi »humain. On n’a aucune raison de prétendre d’emblée l’intervention d’un facteur pathologique pour expliquer le prophétisme par l’équation personnelle du prophète, en affirmant qu’il s’agit ou qu’il pourrait s’agir de nerfs surexcites, d’imagination exaltée, de pensée déroutée par des phénomènes purement subjectifs.

La vie et l’histoire des prophètes nous interdit de le juger comme des impulsifs croyant béatement aux miracles, des déséquilibrés congénitaux chez lesquels les sens et la raison serait déréglés par des tares chroniques. Ils représentent, au contraire, l’humain dans sa plus haute perfection physique, morale et intellectuelle, et leur témoignage unanime devrait avoir à nos yeux le crédit qu’il mérite. C’est donc, en premier lieu, à ce témoignage la qu’il faudrait recourir pour établir tout d’abord l’historicité des faits soumis à notre critique. Il reste bien entendu à analyser par ailleurs l’ensemble de ces faits, à la lumière d’une raison libérée du joug du doute systématique.

Pour cela, nous allons essayer d’examiner le cas de Jérémie que nous avons choisi pour les garanties historiques qui confèrent à son livre et à son histoire personnelle, la valeur d’une donnée positive.

En effet, dans ses études sur les documents religieux, le Professeur Montet a dépouillé la Bible de tout caractère d’authenticité historique, sauf le Livre de Jérémie.

Toutefois, nous voudrions éviter les abus de la critique biblique moderne qui nous semble pécher contre la nature du sujet par une généralisation systématique du doute cartésien donnant souvent une interprétation arbitraire aux données psychologiques qui sont ici essentielles.

Le pseudo-prophétisme

La déplorable généralisation que nous venons de signaler a eu pour résultat de situer le prophétisme parmi l’ensemble des faits psychiques étudiés sous le nom de « phénomènes pneumatiques ».

Cette généralisation nous parait imputable, surtout à la source hébraïque ou la critique moderne va habituellement puiser sa documentation sur le sujet. Ce sont, en effet, les écrits israélites du VII et du VI siècles (av. JC) qui ont été la source d’information principale sur le mouvement prophétique. Or, cette période de l’histoire israélite ne correspond pas du tout à une apogée spirituelle, mais plutôt a une décadence morale et religieuse consécutive à des troubles sociaux et politiques.

C’est d’ailleurs, cette décadence qui fournit précisément le thème de prédications des prophètes-depuis Amos et ses contemporains Michée et Osée- qui ne viennent pas annoncer l’euphorie et la rémission, mais prédire des châtiments et des calamités.

En effet, d’une part il y avait un un abaissement de Yahvé au rang d’un simple dieu national, et, d’autre part, des pratiques et des divinités assyro-chaldéennes s’était introduites dans le culte. Le soleil, notamment, jouissait d’une fervente adoration à Jérusalem ou l’on voyait des hommes adorer le soleil levant, un rameau à la main, auprès de l’autel même de Yahvé » 1

1-A. LODS : »les prophètes d’Israël », Page 181.

Mais si le niveau spirituel avait baissé à la suite de ce syncrétisme et de cette nationalisation de l’idée monothéiste, l’activité culturelle, que les cérémonies du Temple maintenaient ou développaient, entretenait dans l’âme mystique d’Israël une exaltation dont les manifestations publiques étaient pieusement consignées comme parties intégrantes du mouvement religieux. Les devins, les voyants, les extatiques pullulaient à Jérusalem ou ils étaient d’ailleurs l’objet de la vénération ou de la crainte populaire en raison du pouvoir surnaturel qu’on leur attribuait.

Et, comme l’objet d’une telle vénération ne devait pas rester sans nom, on désigna tous ces illuminés, faute d’un néologisme adéquat, par le terme de « Nabi ». Nous connaissons en Afrique du Nord, un exemple de l’extension d’un vocable à une acception générale à partir de sons sens particulier originel. Le terme « Murabet » désignait à l’origine le membre d’une confrérie religieuse et militaire ayant pour mission de veiller aux frontières du « Dar-El-Islam ».

De toute façon la vulgarisation du terme « Nabi » ne demeure pas seulement dans l’usage populaire, elle eut aussi droit de cité dans la littérature religieuse de cette époque ou l’on désignait ainsi, notamment, le fonctionnaire sacerdotal chargé de faire officiellement des oracles au Temple. Le « Nabi » désignera même le prêtre de Baal comme on le constate au Livre de Jonas.

C’est précisément quand les prophètes, comme Amos ou Jérémie, vinrent bouleverser ce milieu conformiste par leurs imprécations et leurs prophéties terrifiques, créant ainsi une ambiance surexcitée, qu’une sorte de mimétisme psychique s’empara de la foule de tous les « Nabis » qui se mirent à prophétiser chacun de son coté : le pseudo-prophétisme était né.

Si bien que les deux figures, l’homme de la vocation et le simple illuminé, vont évoluer ensemble dans l’histoire de cette époque qui, parfois même, réservera sa faveur à un « nabi », Hanania pour se boucher les oreilles à l’appel désespéré et terrifiant d’un Jérémie.

En tout cas, cette époque fera la fusion de deux personnages distincts et souvent adversaires et qui représentent deux courants de pensée différents et souvent opposés. Et c’est cette fusion qui se reflète dans les excessives généralisations des études actuelles sur le phénomène prophétique, généralisations qui diluent le caractère particulier du prophète dans la physionomie d’une type systématique : l’extatique. C’est à travers ce type là que la critique moderne veut saisir la réalité du prophétisme qui est, à priori, considéré par elle comme un phénomène subjectif. D’emblée, on bloque ainsi l’étude du phénomène en affirmant que « ce que l’extatique voit et entend dans ses ravissements vaut ce que vaut sa personnalité : c’est le fruit peut-être inconsciemment mûri, de ses réflexions, de ses expériences religieuses antérieures, des tendances profondes de tout son être, qui surgit alors devant sa conscience comme quelque chose qui lui parait extérieur ».

Ce passage situe manifestement le prophétisme dans le « Moi « du prophète sans se préoccuper autrement du témoignage de ce dernier qui affirme avec force voir et entendre son objet hors de son plan personnel.

Le Prophète

S’il était donné aux physiciens de faire parler un échantillon de fer quand il est soumis à l’influence magnétique, ils seraient sans doute bien aises de lui demander une foule renseignements précis au lieu d’en êtres renduits, tout compte fait, à des hypothèses que ne vérifie par rigoureusement le calcul.

Cependant, le prophète est un sujet qui peut nous parler de son « état interne », qui le raisonne même d’abord pour sa conviction personnelle et ensuite pour l’économie extérieure de sa mission ; Si prophétisme il y a il doit être d’abord considéré comme la cause perturbatrice qui engendre dans un « Moi » humain l’irrésistible attraction d’une mission dont les mobiles et les buts ne s’expliquent pas comme données de ce « Moi ». C’est pourquoi la connaissance du prophète lui-même sur le phénomène est essentielle pour une étude critique du sujet. Jonas, Jérémie, Mohammed sont autant d’individus qui ont voulu, tout d’abord, se soustraire volontairement à la vocation prophétique. Ils résistent, mais finalement ils sont emportés par leur vocation. Leur résistance souligne toutefois l’opposition entre leur libre arbitre et le déterminisme qui leur plie leur volonté et subjugue leur « Moi ». Dans ces indices il y a déjà une forte présomption pour une thèse objective du prophétisme.

 

Jérémie

C’est la figure la plus caractéristique qu’on puisse détacher du mouvement prophétique Israelite pour exposer des idées générales sur le prophétisme et sur la psychologie du prophète. Nous avons déjà avancé une des raisons de ce choix dans l’authenticité historique établie en ce qui concerne le Livre de ce prophète. C’est aussi afin d’établir un parallèle instructif entre le prophétisme et le pseudo-prophétisme que nous avons fait ce choix.

Nous avons déjà signalé le sort du mot « nabi » dans la littérature religieuse israélite du VIIème et VIème siècles (av. JC). Or, s’il est un critère permettant la discrimination entre les deux sortes de pensée religieuse de cette époque, exprimées par un Jérémie et un Hanania, c’est bien la continuité de la pensée monothéiste à travers tout le mouvement prophétique depuis Amos jusqu’au Second Ésaïe.

Le prophète se distingue, en effet, de son concurrent le « nabi » professionnel, par sa réaction violente contre le Yahvisme nationaliste qui était devenu le fond de la croyance populaire. Toutes les aspirations morales du prophète sont fondues dans la pensée dominante, obsédante d’un Yahvé unique et universel dont il veut rétablir les droits exclusifs dans le culte de sa nation. Les prédications terrifiques et les menaces de la domination étrangère ou de la destruction de Temple, ne sont que les accessoires de cette pensée, bien qu’ils arrêtent d’avantage l’attention populaire et, malheureusement, celle des critiques modernes.

Par contre, le pseudo-prophète, est une sorte d’opportuniste qui suit le courant populaire. Par cela il moralement neutre sans aspiration particulière et son attitude, à l’égard des croyances de son époque, est très coulante, voire très complaisante.

D’ailleurs, si après Mohammed on ne saurait plus parler de mouvement prophétique proprement dit dans l’histoire religieuse de l’humanité, le pseudo-prophétisme continue à se manifester à toutes les époques et un peu partout de nombreux Messies aux Indes, le Père Divin en Amérique, et le Bâb en Perse.

Si nous distinguons ainsi d’après leurs caractères historique et leur essence philosophique ces deux fonctions –le prophétisme du pseudo-prophétisme-il va de soi que nous distinguions aussi entre les deux agents qui les remplissent : le prophète et le pseudo-prophète. La mission du premier a ses traits propres : elle a une thèse, étroitement liée au thème général du mouvement prophétique. Elle peut avoir aussi une durée proportionnée à l’exposé de cette thèse : c’est le cas d’Amos notamment qui, après sa prédication et ses terribles menaces, retourne garder paisiblement ses moutons à Téqoa.

Par contre, le pseudo-prophète ne prêche pas à vrai dire une thèse personnelle. Il se contente simplement, soit d’amplifier celle du prophète ou de prêcher une sorte d’antithèse : quand Jérémie portera le joug symbolique et prêchera à outrance le pessimisme le pseudo-prophète Hanania viendra briser ce joug et prêcher un optimisme qui gagnera pour un moment, le prophète pessimiste lui-même.

Ce bref parallélisme met en évidence les deux courants de pensée religieuse, et les deux hommes qui les expriment, et nous voyons ainsi les raisons pour lesquelles il n’y pas lieu de les confondre.

Le phénomène psychologique chez Jérémie

Jérémie nous apporte sur le phénomène prophétique un témoignage explicite des plus précieux. Il nous fournit, en effet, un détail descriptif de première importance sur son propre comportement à l’égard du phénomène, et il nous fait part des réflexions parfois amères que lui suggère son cas :

-          « Je suis devenu, dit-il, un objet de risée de tout le jour ; tous se moquent de moi, car chaque fois que je parle, je dois crier, annoncer violences et dévastations. La parole de Yahvé est devenue pour moi une source d’opprobres et de railleries perpétuels. Mais si je dis : « Je ne ferai plus mention de Lui et je ne parlerai plus en Son nom », il y a dans mon cœur comme un feu ardent enfermé dans mes os : Je m’efforce de le contenir et je le puis ».

Or, Jérémie nous dessine là, en quelque sorte, le diagramme interne de son « Moi ». Nous y trouvons superposés trois éléments distincts : la brulure de sa sensibilité profondément meurtrie par les « railleries », sa volonté de se soustraire à sa vocation par une abstention réfléchie, et, enfin, un élément caractéristique qui semble bien dominer toute cette situation psychologique et plier la volonté du sujet. C’est ce dernier élément-là qui est à considérer, ici, comme la donnée essentielle de l’état interne du prophète puisqu’il détermine finalement son comportement ultérieur, comportement qui est précisément l’essentiel dans la vie d’un prophète.

En effet, il y a lieu de considérer cet élément comme un facteur permanent absolu chez le prophète. Jérémie aurait pu nous donner d’autres diagrammes de son « Moi », relevés dans d’autres états de conscience et où nous n’aurons pas trouvé les facteurs « sensibilité » et « tendance à l’abstention ». Mais immanquablement, nous y eussions retrouvés le même « feu ardent » associé à de nouveaux facteurs psychologiques finalement éliminés dans le comportement normal du prophète. C’est le cas, par exemple, quand Hanania vient briser le joug de bois, que le prophète portait, en lui disant : « Voila ce que dit Yahvé : « Ainsi je briserai le joug du roi de Babylone ». Jérémie répond de bonne foi, mû par son libre arbitre : « Amen. Puisse Yahvé faire comme tu le dis ».

Et de quelques jours, on ne le revit plus prophétiser. Il ne tarda pas cependant à reparaitre dans les lieux publics, non plus avec un joug de bois, mais avec un joug de fer, en signe de sa détermination, plus forte que jamais, à continuer sa sombre prédication.

Quelles que soient les raisons psychologiques qui avaient déterminé cette suspension momentanée de l’activité du prophète, il n’en est pas moins significatif que celui-ci ait finalement repris sa mission. Il y a donc finalement et constamment élimination chez lui de tous les facteurs psychologiques par l’élément permanent que nous avons signalé et qui règle chez lui en dernier ressort le comportement ultérieur. Ce dernier facteur, a donc bien quelque chose d’absolu par rapport au « Moi » de Jérémie, puisqu’il vient à bout de sa propre résistance, méprise sa sensibilité et élimine jusqu'à sa confiance personnelle, quoique momentanée, en la prophétie de Hanania. Ce facteur dominera aussi sa douleur quand le prêtre officiel du Temple le mettra un jour aux ceps « pour blasphème » et annulera même chez lui l’instinct élémentaire de conservation quand ses sinistres prophéties lui vaudront d’entre précipité un jour dans une citerne où il faillit périr.

A cet absolu que nous voyons apparaitre sur le plan psychologique du prophète, pour déterminer invinciblement ses décisions, il y a lieu de joindre un absolu d’un autre caractère qui apparait dans les jugements de Jérémie sur les évènements de son époque. En effet, le prophète en juge tout autrement que ses contemporains : et sa manière singulière d’envisager les choses se trouve paradoxalement confirmée par les faits.

Faudrait-il attribuer cette « vue profonde » à une impressionnante puissance de déduction, à un sens critique exceptionnel sur le cours de l’histoire ? La critique moderne interprète de cette manière l’énigme des prophéties, en attribuant aux prophètes le don particulier de juger profondément de l’histoire. Mais cette opinion rationaliste ne semble pas avoir tenu compte de ce qui manque positivement au jugement d’une Jérémie par exemple, à savoir, une base rationnelle. Mieux encore, en tant qu’auteurs de leurs prophéties, les prophètes ne se réfèrent pas à une logique des faits : ils dépassent cette logique. A cause de cela, ils paraissent incohérents à leurs contemporains qui raisonnent d’une manière plus rationnelle puisqu’ils donnent toujours à leurs vues une base logique déduite du cours de l’histoire. C’est le cas par exemple, quand les Israelites exilés à Babylone, en voyant l’avènement inespéré de leur protecteur Amel Merdouk, espèrent en leur prochain retour dans leur patrie. Quoi de plus rationnel, en effet, qu’une telle espérance, puisque le roi babylonien venait justement d’inaugurer « une nouvelle politique juive » par l’élargissement de Jéchonias, roi captif de Juda, qui devint le commensal honoré de son libérateur.

Mais Jérémie va d’emblée à l’encontre de cette espérance qu’il bafoue par des prédications plus pessimistes encore. Il prévient la nation d’un joug plus dur encore et, effectivement, manière éclatante du pessimisme farouche de Jérémie : le fils de Nabuchodonosor périt, en effet, assassiné. On peut dire que l’imprévisible avait confirmé le pessimisme du prophète plutôt que celui-ci n’avait pensé le hasard.

D’ailleurs, ce pessimisme n’avait pas été inauguré dans la prédication prophétique par Jérémie, contemporain des évènements. Depuis Amos, la voix des prophètes avait constamment suspendu sur la nation la fatalité de ce « delunda est Jérusalem », selon le mot de M.A.Lods. Jérémie l’aura simplement prêché plus farouchement, et vu s’accomplir.

Caractéristiques du prophétisme

Ainsi l’examen du cas de Jérémie permet de relever des fais qui caractérisent diversement et d’une manière positive le prophétisme :

1.   Un absolu psychologique qui élimine tous les autres facteurs du « Moi » dans la détermination finale du prophète pour son comportement permanent.

2.   Un jugement paradoxal sur les faits de l’avenir dicté par une sorte d’absolu qui n’a aucune base logique.

3.   La continuité de la manifestation prophétique et sa similitude apparente et interne chez tous les prophètes.

Ces caractéristiques ne peuvent pas recevoir une interprétation simplement psychologique fondée sur un accident du « Moi » du prophète –« Moi » accidentel- qui ne semble figurer ici qu’en simple traducteur sensible mais parfois rétif, d’un phénomène permanent qui le plie à sa loi ainsi qu’il avait plié chez tous les autres prophètes leurs « Moi », comme l’onde magnétique fixe l’orientation de toute aiguille aimantée.

Il est difficile de donner à un phénomène ainsi caractérisé, une explication subjectiviste. Il y avait là une énigme dont la critique-soucieuse de tout faire entrer coute que coute dans le cadre des idées cartésiennes- a fourni une interprétation curieuse : le prophète serait un sujet double coté de deux « Moi » dont l’un interroge l’autre et s’émeut de ses révélations ». Mais on ne s’est pas soucié de situer ce second « moi » dans l’individu conçu comme un monde psychique, partagé en deux domaines : le subconscient et le conscient.

Le second « Moi » est-il ici ou là, ou dans les deux domaines à la fois ? On ne le dit pas.

Faut-il dès lors invoquer une autre hypothèse ?

Si le « Moi » humain ne fournit pas l’interprétation satisfaisante du phénomène, ce n’est pas certes en doublant ou en multipliant autrement cette entité psychologique, qu’on en fournirait une meilleure. Il semble alors qu’il n’y a plus d’autre interprétation possible qu’en situant le prophétisme tout a fait hors de ce « Moi » et indépendant de lui comme le magnétisme est indépendant de l’aiguille.

Ce qui renforce cette manière de voir, c’est le propre témoignage des prophètes eux-mêmes, témoins uniques et directs du phénomène, ils le placent unanimement hors de leur équation personnelle.

Si cette manière de voir constitue une hypothèse, celle-ci ne serait pas logiquement moins valable que celle de la critique actuelle.

C’est cette hypothèse-là que nous désirons donner pour conclusion de principe à ce chapitre, en nous réservant de la développer plus spécialement dans les chapitres suivants.

Malek Bennabi

(Extrait de l’ouvrage de l’auteur : le phénomène coranique, paru à Alger, le 30 Octobre 1946)

 


Article précèdent → Evolution ou Création : système physique ou système métaphysique

Article suivant →  LES ORIGINES DE L’ISLAM

 



Notes

      1-Shaerrer-« Les Grands Initiés ».

 


Ouvrages de l'auteur:

 

·          Le phénomène coranique (Arabe-Français), Alger 1946 

·          Lebbeik (roman) (Français) 

·          Les conditions de la renaissance (Arabe-Français) Alger 1948 

·         Vocation de l?Islam (Arabe-Français) Paris 1954 

·         Le problème de la culture (Arabe) 

·         S.O.S Algérie (Arabe-Français) 

·         La lutte idéologique en pays colonisé (Arabe) 

·         La nouvelle édification sociale (Arabe) 

·         Idée d?un commenwealth islamique (Arabe-Français) Le Caire 1958 

·         Réflexions (Arabe) 

·         Le problème des idées dans le monde musulman (Arabe) Le Caire 1960 

·         Naissance d?une société (Arabe) Le Caire 1960 

·         Dans le souffle de la bataille (Arabe) 

·         Perspectives Algérienne (Français) 

·         Mémoires d?un témoin du siècle, tome1 (Arabe-Français) Alger 1965 

·         L??uvre des orientalistes (Arabe-Français) Alger 1967 

·         Islam et démocratie (Français) 

·         Le sens de l?étape (Arabe-Français) Alger 1970 

·         Mémoire d?un témoin du siècle, tome2 (Arabe) Beyrouth 1970 

·         Le musulman dans le monde de l?économie (Arabe) Beyrouth 1972 

·         Le rôle du musulman dans le dernier tiers du 20ème siècle (Arabe) Beyrouth 1973

 

Partager cet article
Repost0
19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 00:10

 

LE PHÉNOMÈNE RELIGIEUX

      Aussi loin que l’on remonte dans le passé historique de l’homme, aux plus belles périodes de sa civilisation comme aux étapes les plus rudimentaires de son évolution sociale, il y a toujours trace dune pensée religieuse.

L’archéologie a partout révélé, parmi les vestiges qu’elle met à jour, des vestiges de monuments qui furent consacrés par les hommes de jadis à un culte quelconque.

Depuis le simple dolmen jusqu’au temple le plus imposant, l’architecture a marché de pair avec l’idée religieuse qui a aussi bien marqué les lois et mêmes les sciences de l’homme. Les civilisations naissent d’ailleurs à l’ombre des temples, comme celui de Salomon ou celui de la Kaâba. C’est de là qu’elles rayonnent pour illuminer le monde, briller dans ses universités et dans ses laboratoires et éclairer, notamment, les débats politiques de ses parlements. Le droit des nations modernes est essentiellement canonique. Quand à ce qu’on appelle leur droit civil, il n’est pas moins d’essence religieuse, en France notamment où il fur emprunté au code musulman. 1

Les us et coutumes des peuples sont modelés par une préoccupation métaphysique qui dispose le moindre village nègre autour d’une cahute spécialement et soigneusement aménagée pour la vie spirituelle plus ou moins rudimentaire de la peuplade.

Totémismes, mythologies et théologies sont autant de solutions proposées au même problème qui hante la conscience humaine chaque fois qu’elle se trouve saisie de l’énigme des choses et de leurs fins dernières. De toutes les consciences fuse la même question que pose pathétiquement ce passage du chant védique :

« Qui connait ces choses ? Qui peut parler d’elles ? D’où viennent les êtres ? Quelle est cette création ? Les Dieux aussi ont été créés par lui. Mais Lui, qui sait comment il existe ?... »2

Que le problème métaphysique se posât ainsi et aussi régulièrement à la conscience humaine, à tous les degrés de son évolution, c’est en soi un problème que la sociologie a voulu résoudre en caractérisant l’homme comme ‘un animal essentiellement religieux ». De cette définition objective fondamentale, partent deux conséquences théoriques divergentes :

  • a)    L’homme est-il un « animal religieux » d’une façon innée, instinctive, en raison d’une disposition originelle de sa nature ?
  • b)    Ou bien a-t-il acquis cette qualité par une sorte d’osmose psychique propagée à l’humanité entière, à partir d’un accident culturel initial survenu chez un groupement humain donné ?

Il y a là précisément, les deux thèses capitales qui s’affrontent sur le problème posé par le phénomène religieux.

Bien entendu, il serait naïf de vouloir départager cet antagonisme philosophique par une solution mathématique comme le désireraient certains de nos intellectuels égarés par un scientisme oublieux, probablement, des principes élémentaires de la science positive elle-même.

On ne devrait pas oublier cependant que la géométrie euclidienne, la plus rigoureuse des sciences, ne repose que sur un postulat et non sur une preuve mathématique et qu’il en est de même de tous les autres systèmes géométriques édifiés depuis Euclide.

Quoi qu’il en soit, ce que l’on exige de n’importe quel système, une fois posé son principe fondamental, c’est de demeurer rigoureusement compatible avec lui, cohérent dans toutes ses conséquences. C’est la seule manière scientifique de juger de la valeur rationnelle, intrinsèque, d’un système et de sa valeur relative par rapport à une autre.

Or les deux questions que nous venons de poser comme conséquence du phénomène religieux, n’opposent pas, comme on a tendance à le faire croire, la religion à la science.

La science n’a pas prouvé l’inexistence de Dieu ni d’avantage –nous le concédons par principe-son existence. Le débat est ici entre deux religions, le déisme et le matérialisme, entre la religion qui a Dieu pour postulat et celle qui a postulé la matière.

Le but de ce chapitre est la comparaison de ces deux systèmes philosophiques : celui qui regarde le sens religieux de l’homme comme un donnée originelle de sa nature –donnée reconnue par ailleurs comme un facteur essentiel de toute civilisation- et celui qui regarde la religion comme un simple accident historique de la culture humaine. Et sa conclusion sera d’ailleurs appuyée par celles des chapitres qui suivront et qui apporteront aussi une sorte de preuve à posteriori fournie par le phénomène prophétique et le phénomène coranique qui place la religion sur le plan des faits cosmiques, a coté des lois physiques.

Or,la comparaison des deux systèmes – l’un essentiellement physique pour qui tout est déterminé par la matière, l’autre métaphysique puisqu’à ses yeux, la matière est elle-même déterminée- n’est concluante qu’en prenant en considération leurs éléments similaires, comparables, qui résident essentiellement dans leur conceptions cosmologiques. C’est à ce point de vue là que nous devrions nous placer ici pour faire l’examen comparatif des deux systèmes en présence.

Système physique

Par axiome, la matière est la cause première d’elle-même, d’abord et d’autre part, elle est le point de départ des phénomènes de la nature. Évidemment, nous n’avons plus le droit de considérer la matière comme une contingence puisqu’alors, elle procéderait bien de quelque chose, d’une cause créatrice indépendante ; cela est incompatible avec l’hypothèse. Donc, elle existe simplement et elle est incréée.

Ainsi, est-il accordé sur son origine, une concession de principe et nous nous inquiétons seulement de son évolution ou des ses états successifs à partir d’un état originel. On peut dire seulement qu’à l’ origine une certaine quantité ou masse était la seule propriété de cette matière. Il faudrait donc en considérer toutes les autres propriétés comme conséquences de celle-là, et d’elle seulement. Nous devons en particulier la considérer à l’origine dans un état de parfaite homogénéité, toute différenciation impliquant l’intervention de facteurs hétérogènes nécessairement, ce qui est incompatible avec le seul et unique facteur : quantité.

Cette condition implique un état initial dans lequel la matière ne peut être conçue, organisée d’aucune manière. Sans quoi, la structure atomique, ferait déjà intervenir des particules nucléaires différenciées dès l’origine, ce qui est également incompatible avec la condition d’homogénéité.

Par conséquent, la matière est nécessairement, à son origine, dans un état de total désintégration et neutre électriquement. C’est par exemple un simple amas de neutrons n’ayant entre eux qu’une relation gravifique. Son organisation atomique ultérieure sera une étape de son évolution ; celle qui correspond à l’apparition des particules nucléaires –positrons, mésorons, électrons, etc.- et des forces électrostatiques correspondantes.

Sans préjuger de la cause de ces différenciations particulières et est déjà une question qui se pose sur la possibilité de formation du premier atome, formation difficilement concevable et même paradoxale en regard de la loi de Coulomb qui régit nécessairement le phénomène. Il est en effet difficile de s’imaginer comment premier noyau se serait constitué avec des particules de même nom qui se repousseraient d’après la loi électrostatique fondamentale. Cependant, nous le concédons encore. Toutefois, le cycle d’intégration a-t-il eu lieu simultanément pour les quatre vingt douze éléments classés par Mendélieff, ou par passages successifs d’un élément à l’autre ?

S’il y a eu simultanéité, un seul élément peut s’expliquer normalement par l’intervention d’un facteur unique : un état déterminé de la matière. Mais il resterait bien alors quatre vingt onze cas anormaux qui ne peuvent s’expliquer par le même facteur.

Si au contraire, il y eu succession des éléments, leur formation doit s’expliquer comme une série de quatre vingt onze transmutations,) à partir d’un élément primordial. Le phénomène peut alors avoir lieu, soit par chaine unique, soit par des chaines multiples : un élément donnant naissance à une famille de corps simples et le tout étant issu d’un élément primordial.

Dans le premier cas, la chaine unique comporterait quatre vingt onze transmutations limitées, puisque chaque bêlement se forme en même temps que subsistent les éléments qui l’ont précédé. Elle comporterait donc quatre vingt onze cas d’équilibres physico-chimiques différents impliquant l’intervention d’un facteur diffèrent de la loi d’intégration initiale. Or à l’origine, cette loi est unique et essentiellement indépendante du temps et de tous les autres facteurs thermodynamiques. Il y donc à la suite de l’élément primordial une chaine de quatre vingt onze transmutations qui n’a pas d’explication par le jeu de d’une loi unique.

Par conséquent, dans un cas comme dans l’autre, la table de Mendélieff ne trouve pas une explication satisfaisante en regard de l’axiome posé. Cela souligne la fragilité du « Système Physique ».

Si nous suivons maintenant l’évolution de cette matière organisée mais inorganique, nous arrivons alors à la transmutation biologique :

Une certaine quantité de matière organisée mais inerte, devient une matière organique vivante : Le Protoplasme.

Celui-ci évoluant à son tour à travers une série zoologique déterminée devient une nouvelle transmutation, de la matière pensante : l’Homme.

Nous avons là une certaine équation :

  • Facteurs thermodynamiques + Agents chimiques= Matière vivante : L’homme

Or cette équation est valable pour toute l’ère géologique correspondant aux facteurs thermodynamiques qui figurent dans le premier membre. Si nous supposions donnée la durée de cette ère, et la durée d’un cycle zoologique amenant la matière vivante de l’état amorphe du protoplasme, à l’état organisé de l’homme, il y a nécessairement un nombre de générations proportionnel au rapport de ces deux durées. Mais alors, la première génération est décalée en avant par rapport à celles qui la suivent d’une période d’autant plus longue que l’ère géologique correspondant à ce cycle évolutif, aura elle-même été considérable. Et au bout de ce décalage, la première génération aurait déjà pris conscience de son habitat et des phénomènes qui s’y passent. En particulier, la génération qui précède devrait enregistrer dans son mémorial un pareil fait et l’on ne trouve trace chez elle que du souvenir adamique.

Il est donc nécessaire d’admettre que l’évolution biologique examinée ne s’est posé qu’une seule fois, pour une seule et unique génération. Autrement dit il y a eu un déterminisme biologique dont les seuls facteurs physiques ne peuvent pas rendre compte. Cela signale à notre attention une lacune du système physique, lacune qui souligne la fragilité de son axiome fondamental. Cette lacune est d’autant plus importante que l’équation considérée ne rend pas compte d’autre part du phénomène de la reproduction animale. Il y a là, en effet, un nouveau problème concernant l’unité de l’espèce qui ne peut pas être vue dans l’individu mais dans le couple : le male et la femelle. Or la théorie physique ne fournit aucune justification de cette dualité qui conditionne cependant la fonction reproductrice animale.

S’il y a eu un accident biologique, en ce qui concerne l’homme, le problème demeure néanmoins posé en ce qui concerne la femme, à moins d’admettre un double accident à l’origine ayant eu pour résultat le couple générateur nécessaire à la reproduction de l’espèce.

Et si nous admettons encore et malgré tout ce double accident de la matière, il serait difficile néanmoins d’admettre que son résultat ait été si bien coordonné en vue d’une fonction reproductrice partage entre mâle et femelle. En tout cas, le déterminisme de la matière pouvait mieux se justifier s’il s’était agit d’un double hermaphrodisme générateur de deux espèces parallèles autonomes : l’espèce homme et l’espèce femme.

Il y donc là encore, une suite de lacunes qui soulèvent l’incompatibilité de l’axiome.

D’autre part, d’un point de vue mécanique, la matière est inflexiblement régie par le principe de l’inertie.

Or, la matière vivante fait précisément exception à la règle : un animal est doué de la faculté de modifier sa position par lui-même. Encore là, apparait la fragilité de l’axiome physique. D’autres phénomènes n’attirent pas moins l’attention sur les paradoxes du système examiné. Il y a notamment le paradoxe de la pigmentation particulière de la peau chez le Nègre. Pourrait-on l’attribuer à une adaptation physiologique dans les milieux ou le facteur solaire est particulièrement prépondérant ?

Cependant, à l’antipode, on trouve la peau blanche, jaune ou cuivrée.

Peut-on l’attribuer d’avantage à l’influence de la forêt vierge ? Dans ce cas, la peau humaine devrait pareillement être pigmentée au Brésil par exemple.

Enfin, dans l’ordre astronomique, on rencontre encore des paradoxes inexplicables dans le système matérialiste.

En effet, l’analyse a révélé en 1929 au physicien Hubble, le sens du mouvement des nébuleuses extragalactiques par rapport à notre univers. Or, toutes ces nébuleuses s’éloignent de la notre, sauf une demi-douzaine qui s’en rapproche au contraire.

Ainsi, dans son ensemble, la matière subit par rapport à nous deux translations apposées. Si l’une s’explique par une loi originelle donnée, l’explication de l’autre demeure en suspens.

Toutes ces anomalies, incompatibles avec un déterminisme purement matérialiste à la base, rendent nécessaires le réajustement de tout le système : le principe fondamental lui-même s’avérant impropre à donner une théorie cohérente de la genèse et de l’évolution de la matière.  

Système métaphysique

Un principe distinct de la matière est ici nécessaire, Dieu, créateur et ordonnateur du cosmos-et cause première de laquelle procède tout ce qui existe-est le principe du nouveau système.

Il va tout d’abord éclairer l’origine – si nébuleuse dans le système physique- de la matière : elle est crée par un déterminisme indépendant de toutes ses propriétés ?

Et ce déterminisme métaphysique intervient chaque fois que les simples lois physiques ne donnent pas une claire explication des phénomènes. Il en découle un système parfaitement cohérent, harmonieux, ou il n’y a ni les lacunes, ni les contradictions du précédent. Tout en satisfaisant aux exigences d’ordre philosophique de l’esprit humain –celui-là étant soucieux de lier logiquement les choses et les phénomènes dans une synthèse cohérente- le nouvel axiome jette en outre un pont par delà la matière, vers un idéal de perfection morale, vers quoi n’a cessé de tendre la civilisation comme vers son but essentiel.

La création de la matière résulte ici de l’ordre impératif d’une volonté suprême qui, selon, les mots du Coran et de la Genèse, dit à toute chose : « Soit ».

L’évolution de cette matière sera ordonnée par une intelligence qui dispense l’équilibre et l’harmonie dont la science humaine peut constater les lois immuables. Mais certaines étapes de cette évolution échapperont aux constatations usuelles de l’homme de science, sans pour cela qu’il n’y ait une lacune dans le système. Dans ces cas exceptionnels, on fait seulement intervenir un déterminisme métaphysique qui ne choque pas, puisqu’il est compatible avec la nature de l’axiome. Là où il y aurait eu lacune dans le précèdent système (système physique), il y a ici l’intervention d’une cause particulière, créatrice, consciente et volontaire. On peut ignorer momentanément la loi qui a régi tel phénomène dont le mécanisme nous échappe jusque là ; mais le système demeure toutefois cohérente, logique avec son axiome fondamental puisqu’un tel phénomène est justiciable en dernière analyse d’une déterminisme absolu : la volonté de Dieu qui intervient là ou intervenait le hasard : ce dieu tout puissant du matérialisme.

Ne perdons pas de vue qu’il ne s’agi pas ici de la comparaison entre deux sciences, mais entre deux croyances, celle qui déifie la matière et celle qui fait intervenir Dieu. Il n’est pas superflu de dire qu’un grand savant peut être un parfait croyant, tandis qu’un pauvre ignorant peut être bien un parfait athée : il en est de même bien souvent ainsi. Et quand on rencontre la cas assez étonnant d’un savant qui ferait descendre l’homme du singe, il faut bien penser aussi au humble fétichiste des bords du Niger qui croit sérieusement descendre d’un ancêtre crocodile. L’un comme l’autre, ce savant et ce primitif, n’ont qu’une idée métaphysique que chacun d’eux exprime à sa manière.

Il n’y a que les époques de troubles sociaux et de déséquilibre moral qui opposent la science à la religion. Mais, chaque fois, devant les imprévus de l’histoire , en Russie notamment durant la dernier guerre, et en France après le révolution de 1789 , la Déesse-Science s’écroule pitoyablement pour faire place à la science tout court : cette humble servante du progrès humain. D’ailleurs, surtout depuis les dernières inquisitions de l’astronomie, la science prend de plus en plus conscience de son domaine fini. En effet, au-delà la nébuleuse la plus lointaine, par delà des millions et peut-être les milliards d’années-lumière, s’étend l’abime insondable de l’infini inaccessible et inconcevable pour la pensée scientifique parce qu’elle n’y a plus son objet : la quantité, le rapport et l’état.

Quantité de quoi ? État de quoi ? Rapport de quoi ?

Toutes ces questions n’ont plus de sens au-delà de ma matière. La science elle-même n’a plus de sens au-delà de la dernière nébuleuse qui borne le monde phénoménal, au seuil de l’infini immatériel. Au-delà de cette limite, seule la pensée religieuse peut dire quelque chose d’intelligible : Dieu sait…. 

 


 

Malek Bennabi

(Extrait de l’ouvrage de l’auteur : le phénomène coranique, paru à Alger, le 30 Octobre 1946)  


      Article suivant MOUVEMENT PROPHÉTIQUE

 NOTES

1- Au cours de son expedition d'Egypte, Napoléon avait fait connaissance du Droit musulman

2- L'offrande lyrique de Rabindranah Tagore: Int.A. Gide.P.XV  


Autres ouvrages de l'auteur:  

·          Le phénomène coranique (Arabe-Français), Alger 1946 

·          Lebbeik (roman) (Français) 

·         Les conditions de la renaissance (Arabe-Français) Alger 1948 

·         Vocation de l?Islam (Arabe-Français) Paris 1954 

·         Le problème de la culture (Arabe) 

·         S.O.S Algérie (Arabe-Français) 

·         La lutte idéologique en pays colonisé (Arabe) 

·         La nouvelle édification sociale (Arabe) 

·         Idée d?un commenwealth islamique (Arabe-Français) Le Caire 1958 

·         Réflexions (Arabe) 

·         Le problème des idées dans le monde musulman (Arabe) Le Caire 1960 

·         Naissance d?une société (Arabe) Le Caire 1960 

·         Dans le souffle de la bataille (Arabe) 

·         Perspectives Algérienne (Français) 

·         Mémoires d?un témoin du siècle, tome1 (Arabe-Français) Alger 1965 

·         L??uvre des orientalistes (Arabe-Français) Alger 1967 

·         Islam et démocratie (Français) 

·         Le sens de l?étape (Arabe-Français) Alger 1970 

·         Mémoire d?un témoin du siècle, tome2 (Arabe) Beyrouth 1970 

·         Le musulman dans le monde de l?économie (Arabe) Beyrouth 1972 

·         Le rôle du musulman dans le dernier tiers du 20ème siècle (Arabe) Beyrouth 1973

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 11:25

Les guides fondamentaux pour tous les musulmans qui croient en Dieu et en l'Islam sont le Coran et la Sounna (enseignements) du Prophète (صلى الله عليه وسلم). Le Coran contient plusieurs versets traitant de la création de la vie et de l'univers. Aucun de ces versets ne donne la moindre indication de création par évolution. Le Coran ne soutient pas les idées que les espèces ont évolué les unes à partir des autres ou qu'il y a un lien évolutionniste entre elles. Au contraire, le Coran révèle que Dieu a créé la vie et l'univers miraculeusement en leur ordonnant "Sois !".

 

 Quand on se rappelle que les découvertes scientifiques invalident également l'évolution, on voit une nouvelle fois combien le Coran est en accord avec la science.  

 

Même si tout est très clair, certains musulmans supportant le darwinisme interprètent mal certains versets en leur accordant des significations qui ne sont pas en accord avec leurs sens clairs et évidents. Afin de défendre l'évolution et de lui fournir une preuve coranique, les significations de certains versets sont détournées, des conjectures sont émises et des interprétations partiales sont faites. Concernant les gens se trouvant dans cette situation dangereuse, Dieu dit :

 

Et il y a parmi eux certains qui roulent leurs langues en lisant le Livre pour vous faire croire que cela provient du Livre, alors qu'il n'est point du Livre ; et ils disent :  "Ceci vient de Dieu, alors qu'il ne vient pas de Dieu. Ils disent sciemment des mensonges contre Dieu. (Coran, 3 : 78)

 

Ceux qui connaissent le Coran et qui déforment pourtant sa signification originale, et qui l'interprètent délibérément mal, sont considérés comme des menteurs envers Dieu. Aucun musulman ne ferait intentionnellement une telle chose, car il serait trop effrayé des conséquences.

Ainsi, tous les commentaires basés sur des conjectures et des spéculations, particulièrement quand ils sont réalisés par des gens qui connaissent le Coran et ce qui en est dit sur des sujets aussi importants, sont moralement inacceptables. Il serait bien sûr erroné de généraliser cela à toute personne affirmant que l'évolution est compatible avec la religion, car certaines ne réfléchissent pas aux significations de cette affirmation et d'autres ne réalisent pas le danger sous-jacent. Même ainsi, ces personnes ne doivent pas induire en erreur d'autres gens sur ce que dit le Coran, en parlant au nom de Dieu et en cherchant à prouver l'évolution en utilisant ses versets. Ceux qui agissent ainsi doivent reconsidérer la gravité de ce qu'ils font et éviter de faire de telles interprétations ou commentaires, car Dieu les tiendra responsables de leurs paroles. Ces personnes ne trompent pas qu'elles-mêmes, mais aussi ceux qui lisent leurs ouvrages – une grande responsabilité en fin de compte.

 

A la base de la question on a ceci : les musulmans qui croient en l'évolution l'acceptent comme un fait scientifique et ils abordent donc le Coran avec l'idée que celui-ci doit confirmer l'évolution. Ils chargent alors chaque mot qu'ils peuvent interpréter selon un point de vue évolutionniste, avec une signification qu'il ne peut pas porter. Quand le Coran est pris en entier, ou quand le verset en question est lu avec ceux qui le précèdent et le suivent, on s'aperçoit alors que les explications offertes sont forcées et invalides.

 

Dans ce chapitre, nous allons nous attarder sur les versets que les musulmans qui acceptent l'évolution présentent comme une preuve pour l'évolution. On répondra ensuite à leurs affirmations, toujours à partir du Coran, et on les comparera aux interprétations faites par de célèbres savants islamiques.Cependant, on doit avoir conscience du fait suivant : le Coran doit être lu et interprété dans la forme avec laquelle Dieu l'a révélé, avec un cœur vraiment sincère et sans être influencé par des idées ou des philosophies non-islamiques. Approcher le Coran de cette manière révèlera qu'il ne contient aucune information sur une création par évolution. Au contraire, on verra que Dieu a créé les êtres vivants et tout le reste avec le simple ordre "Sois !". Si des créatures mi-singe mi-homme avaient véritablement existé avant le Prophète Adam (psl), Dieu l'aurait expliqué d'une manière claire et facilement compréhensible. Le fait que le Coran est assez clair et très compréhensible montre que l'affirmation d'une création évolutionnaire est fausse.

 

       
rekonstrksiyon.jpgrekonstrksiyon2.jpgrekonstrksiyon3.jpgrekonstrksiyon1.jpg

Les évolutionnistes donnent forme à des caractéristiques qui ne laissent aucune trace dans les archives fossiles (comme l'apparence du nez ou des lèvres, les cheveux, la forme des sourcils et les poils sur le corps) afin de soutenir l'évolution. Ils représentent ces créatures imaginaires marchant avec leur famille, chassant, ou occupées dans une autre tâche de la vie quotidienne. Pourtant aucune de ces créatures n'est soutenue par l'existence du moindre fossile.

1. L'erreur selon laquelle l'homme aurait été créé par des étapes évolutionnaires

 

Qu'avez-vous à ne pas vénérer Dieu comme il se doit, alors qu'Il vous a créés par phases successives ? (Coran, 71 : 13-14)

 

Ceux qui soutiennent la tromperie de la création évolutionnaire interprètent les mots "phases successives" comme signifiant "subir des phases évolutionnaires", selon leur propre logique tordue. Mais interpréter le mot arabe atwaran comme phases évolutionnaires, ce qui n'est rien de plus qu'une opinion personnelle, n'est pas accepté unanimement par tous les savants islamiques.

 

Atwar (situation, condition) est le pluriel de tawrou, et il n'apparaît sous cette forme dans aucun autre verset coranique. Les interprétations du monde islamique de ce verset démontrent ce fait.

 

Dans son interprétation, Mohammed Hamdi Yazir d'Elmali traduit ce verset par "Il vous a créés étape par étape à travers différentes conditions". Dans son commentaire, il décrit ces étapes comme des "étapes d'évolution".

 

Cependant, cette description n'a rien à voir avec l'évolution, laquelle propose que les racines de l'homme reposent dans d'autres espèces vivantes. En fait, aussitôt après il explique ce que sont ces étapes:

 

Selon l'explication donnée par Ebus Suud43, d'abord sont apparus les éléments, puis les nutriments, puis les mélanges, puis le sperme, puis un morceau de chair, puis la chair et les os, et cela est finalement façonné par une création complètement différente. "Gloire à Dieu le Meilleur des Créateurs !" (Coran, 23 : 14). Dieu, le Créateur Tout-Puissant, n'est-Il pas digne de louange et de respect ? Ne peut-Il pas vous ressusciter avec une autre création et une autre forme ? Ne peut-Il pas vous détruire et vous jeter dans un tourment attristant ? Que pensez-vous de ces choses ?

Comme le montrent ces paroles, ce verset décrit comment une personne atteint l'utérus de sa mère sous forme de spermatozoïde, comment il se développe en embryon puis en morceau de chair, puis en chair et en os avant d'émerger dans le monde en tant qu'être humain.

 

Dans le commentaire de l'Imam al-Tabari, le verset 14 de la sourate Noé est traduit par "En fait, Il vous a créés par étapes", et interprété comme signifiant "Vous aviez d'abord la forme d'un spermatozoïde, puis Il vous a créés comme un caillot de sang puis comme un petit morceau de chair." 44

 

Omar Nasuhi Bilmen traduit ce verset par : "En fait, Il vous a créés graduellement", et l'interprète ainsi :

 

Il vous (créa) graduellement. Vous étiez d'abord une noutfa, puis une goutte de sang. Vous êtes devenus un morceau de chair avec des os, puis vous êtes nés en tant qu'être humain. Ces changements et ces événements exemplaires et assortis ne sont-ils pas des preuves brillantes de l'existence, de la puissance et de la grandeur d'un Seigneur de la création ? Pourquoi ne réfléchissez-vous pas à votre propre création ?45

 

Comme on le voit ici, les savants musulmans s’accordent sur l'interprétation du verset 14 de la sourate Noé qui fait référence au processus impliqué dans le développement de l'être humain par la fusion d'un spermatozoïde et d'un ovule. Que ce verset soit interprété de cette manière est évident de par le principe "d'interpréter les versets coraniques à la lumière d'autres versets coraniques", car dans d'autres versets Dieu explique que les étapes de la création sont celles survenant dans le ventre de la mère. C'est pourquoi atwaran doit être traduit de cette manière. Il n'est pas justifié d'utiliser ce mot comme support à la théorie de l'évolution, laquelle tente de lier les origines de l'homme aux autres espèces vivantes.

2. L'erreur selon laquelle le Coran contiendrait des signes du processus évolutionnaire

S'est-il écoulé pour l'homme un laps de temps durant lequel il n'était même pas une chose mentionnable ? (Coran, 76 : 1)

Ces mêmes personnes utilisent aussi ce verset comme la soi-disant preuve pour l'évolution. Dans les traductions basées sur des interprétations personnelles, l'expression "il n'était même pas une chose mentionnable" est vue comme "les états antérieurs avant que l'homme ne devînt homme". Cependant, cette affirmation est aussi éloignée de la

La version arabe de la section soulignée est la suivante :

lam yakoun:
il n'était pas
chay'an:
une chose
madhkouran:
mentionnable

 

C'est vraiment jouer sur les mots que d'essayer d'utiliser cette expression comme une preuve pour l'évolution. En fait, les savants islamiques n'interprètent pas ce verset comme indiquant un processus évolutionnaire. Par exemple, Hamdi Yazir d'Elmali fait les commentaires suivants :

 

Au commencement étaient les éléments et les minéraux, puis les nutritifs végétaux et animaux – "un extrait d'argile" (Coran, 23 : 12) furent créés à partir d'eux, par étapes. Puis, quelque chose est apparue très lentement et par étapes à partir du sperme qui filtra d'eux. Mais ce n'était pas quelque chose qu'on puisse appeler être humain. Tout comme l'humanité n'est pas éternelle, sa substance ne l'est pas non plus ; c'est apparu plus tard. L'homme est apparu longtemps après le commencement du temps et la création de l'univers.46

 

Omar Nasuhi Bilmen explique le verset de cette manière :

 

Ces versets annoncent que Dieu a créé l'homme voyant et entendant à partir d'une goutte d'eau, et qu'Il lui a préparé un test… L'humanité n'existait pas au commencement, mais fut créée plus tard sous forme d'un corps façonné à partir d'eau, de terre et d'argile. Cette personne n'était pas connue à cette époque, son nom et les raisons de sa création étaient un mystère pour les habitants de la terre et du ciel. Puis l’homme commença à être connu pour avoir une âme.47

 

L'Imam al-Tabari explique ce verset comme signifiant : "Une si longue période de temps était passée depuis l'époque d'Adam qu'alors il n'était même pas une chose ayant la moindre valeur et supériorité. Il n'était rien d'autre que de l'argile collante et modifiée".48

 

Pour cette raison, voir l'expression de temps utilisé dans ce verset comme une période d'évolution est purement subjectif.

 

3. L'erreur selon laquelle la création à partir d'eau indiquerait une création évolutionnaire

Oui, c’est Nous qui avons créé l’homme d’une combinaison de liquides (noutfa), afin de l’éprouver, ce pour quoi Nous le dotâmes de l’ouie et de la vue. (Coran, 76 : 2)

 

Ceux qui défendent la tromperie de la création évolutionnaire essayent de montrer que les indications de nombreux versets selon lesquels l'homme fut créé à partir d'eau (noutfa), prouvent que tous les êtres vivants sont apparus à partir d'eau.

 
cicek142a.jpg

Cependant, ces versets sont toujours interprétés par les savants et les commentateurs du Coran comme faisant référence à la création par la fusion d'un spermatozoïde et d'un ovule. Par exemple, Mohammed Hamdi Yazir d'Elmali commente le précédent verset comme suit :

 

… il a été créé à partir de noutfa sous forme d'eau. Noutfa est de l'eau pure. Cela signifie également le liquide séminal. Noutfa et le liquide séminal ont la même signification. Mais à la fin de la sourate al-Qiyamah, il est dit : "une goutte de liquide (noutfa) en sperme éjaculé" (Coran, 75 : 37), indiquant ainsi que la noutfa est une partie du sperme. Comme rapporté par le Sahih al-Muslim, "les enfants ne proviennent pas du liquide entier". Et le hadith, parlant de chaque partie du tout, ne dit pas "chaque partie d'un fluide", mais parle plutôt d'une partie du "liquide entier", et qu'un enfant ne provient pas du fluide entier mais de seulement une de ses parties. La noutfa est juste une partie pure du sperme.49

 

Ibn al-Tabari l'interprète comme signifiant :

 

"Nous avons créé les descendants d'Adam à partir du mélange des liquides fécondants du mâle et de la femelle".50

 

Omar Nasuhi Bilmen l'explique de cette manière :

 

… (Nous avons créé l'homme d’une combinaison de liquides. Nous l'avons formé à partir des liquides mâles et femelles qui se mélangent. Oui… Les êtres humains étaient, pendant un certain temps, une noutfa, ou en d'autres mots, de l'eau pure, claire comme du cristal, puis pendant un certain temps, une 'alaq, en d'autres mots, un caillot de sang, puis une moudgha, en d'autres mots, un morceau de chair. Plus tard, les os se sont formés et ont été recouverts de chair, puis vient la vie… 51

 

D’après ces explications, il n'y a pas de connexion entre la création de l'homme depuis "une noutfa” et l'affirmation de la théorie de l'évolution disant que l'homme est apparu par étapes à partir d'une seule cellule qui se serait développée par hasard dans l'eau. Comme tous les grands savants coraniques l'ont énoncé, ce verset attire notre attention sur le fait de la création à l'intérieur du ventre de la mère.

 

A l’examen d’un autre verset où les étapes de la création humaine sont expliquées, l'erreur fondamentale de ces commentaires est clairement révélée :

 

Ô Hommes ! Si vous êtes dans le doute au sujet de la résurrection, [rendez-vous compte que] nous vous avons créés de poussière, puis d'une goutte de sperme, puis d'un jointif puis d'un empryon [normalement] formé ou difforme, pour vous éclairer [sur notre omnipotence]. Nous déposons dans les matrices ce que nous voulons pour un terme fixé, ensuite nous vous en expulsons [à l'état de] bébé pour que vous atteigniez, ensuite, votre maturité. Il en est parmi vous qui meurent [encore jeunes], tandis que d'autres vivent jusqu'à la décrépitude, si bien qu'ils ne savent plus rien de ce qu'ils savaient.De même tu vois la terre desséchée : dès que Nous y faisons descendre de l'eau elle remue, se gonfle, et fait pousser toutes sortes de splendides couples de végétaux (Coran, 22 : 5)

 

cicek372.jpg

Dans ce verset, les étapes de la création d'un être humain sont décrites. La terre, c'est-à-dire des substances organiques et inorganiques qui se retrouvent sous leur forme élémentaire sur et dans la terre, est la matière première qui inclut les minéraux et les éléments fondamentaux du corps humain. La seconde étape est le rassemblement de ces matériaux dans le liquide séminal, lequel est décrit dans le Coran comme une combinaison de liquides. Cette goutte contient les spermatozoïdes qui possèdent l'information génétique et la structure nécessaires à la fertilisation de l'ovule à l'intérieur de l'utérus de la mère. En bref, la matière première pour un être humain est la terre, dont l'essence est collectée dans une goutte de liquide séminal de telle manière à former un être humain. Après l'étape de l'eau, les étapes du développement d'un être humain à l'intérieur du ventre de la mère sont décrites dans le Coran.

 

La théorie de l'évolution, d'un autre côté, suppose l'existence de millions d'étapes hypothétiques (la première cellule, les créatures unicellulaires, les créatures multicellulaires, les invertébrés, les vertébrés, les reptiles, les mammifères, les primates et d'innombrables étapes identiques) entre l'apparition de la vie dans l'eau et la formation d'un être humain. Cependant, dans la séquence présentée par le verset, il est clair qu'il n'y a aucune logique ou description de ce type, car un être humain prend la forme d'un 'alaq après qu'il ou elle ait été sous forme d'une goutte de liquide.

 

Pour cette raison, il est clair que le verset ne décrit pas les différentes étapes de l’évolutionn subies par un être humain, mais plutôt les étapes de la création avant et à l'intérieur de l'utérus de la mère jusqu'à un âge avancé.

D'autres versets énonçant que les êtres humains et les autres êtres vivants ont été créés à partir d'eau n'ont également aucune signification qui pourrait être utilisée pour soutenir l'évolution. Les versets suivants font partie de ceux qui contiennent de telles déclarations :

 

Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? (Coran, 21 : 30)

 

Et Dieu a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marchent sur le ventre, d'autres qui marchent sur deux pattes, et d'autres encore qui marchent sur quatre. Dieu crée ce qu'Il veut et Dieu est omnipotent. (Coran, 24 : 45)

 

Les versets ci-dessous énoncent clairement que la "goutte d'eau" correspond au sperme :

 

Celui qui crée les partenaires du couple, mâle et femelle, d'une goutte de liquide éjaculé (min noutfatin idha toumna). (Coran, 53 : 45-47)

min :
de
noutfatin :
noutfa, goutte de liquide
idha :
quand
toumna :
être éjaculé

 

Ne fut-il pas cette goutte de liquide en sperme éjaculé (noutfatan min maniyin youmna) ? (Coran, 75 : 37)

 

nutfatan :
noutfa, goutte de liquide
min :
de
maniyin :
sperme
youmna :
être éjaculé

 

Que l'homme considère ce dont il a été créé ! N’a-t-il pas été créé d’un liquide éjaculé, (khouliqa min ma'in dafiqin) jaillissant d'entre les lombes et les iliaques ? (Coran, 86 : 5-7)

 

khouliqa :
a été créé
min :
de
ma'in :
liquide
dafiqin :
sortir soudainement, jaillir,s'écouler

 

Certains commentateurs du Coran pensent que "la création des êtres vivants à partir de l'eau" contient une signification qui va dans le sens de la théorie de l'évolution. Mais ce point de vue est sérieusement erroné. Les versets révèlent que l'eau est la matière première pour les êtres vivants en disant qu'ils ont tous été créés à partir d'elle. En fait, la biologie moderne a révélé que l'eau est le composant fondamental de tous les corps vivants, car le corps humain est composé d'environ 70 % d'eau. L'eau permet le mouvement à l'intérieur des cellules, entre les cellules et entre les tissus. Sans elle, il n'y aurait pas de vie.

4. L'erreur selon laquelle la création à partir de terre
puis à partir d'eau indique une création évolutionnaire

… Serais-tu mécréant envers Celui qui t'a créé de terre, puis de sperme et enfin t'a façonné en homme ? (Coran, 18 : 37)

L'Imam al-Tabari commente ce verset comme suit :

 

... Est-ce que vous allez renier Dieu, qui a créé votre père Adam à partir de terre, puis vous a créés à partir des fluides d'un homme et d'une femme, puis vous a façonnés sous forme humaine ? Dieu, qui vous a donné ces choses et a fait de vous ce que vous êtes, vous a créés pour faire de vous une autre chose vivante après votre mort et votre retour à la terre.52

 

Les commentaires de Omar Nasuhi Bilmen sur le même verset sont les suivants :

 

Est-ce que vous reniez Dieu le Tout-Puissant qui a créé le Prophète Adam, le premier de votre race et la cause de votre création, (de la terre), qui vous a ensuite créés (vous a formés comme un homme après vous avoir créés) à partir d'une noutfa et une goutte de sperme, qui vous a créés comme un être humain complet suite aux différentes étapes de la vie ? Car renier la vie après la mort signifie renier Dieu Tout-Puissant, qui vous donne la nouvelle que cela va arriver et qui a le pouvoir de le réaliser.53

 

Comme l'indiquent ces commentateurs, utiliser ces versets comme une prétendue preuve pour la création par évolutionn n'est rien de plus qu'un pur subjectivisme, car ils ne portent aucune des significations que les évolutionnistes leur attribuent. L'expression création à partir de terre décrit la création du Prophète Adam, et la création à partir de l'eau fait référence au développement d'un être humain, en commençant par le sperme. Le verset ci-dessous indique que Dieu a créé l'être humain directement depuis de l'argile séché. Ce verset, qui décrit la création du Prophète Adam, ne parle pas d'étape :

 

Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable, et dès que Je l'aurai harmonieusement formé et lui aurai insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui." (Coran, 15 : 28-29)

 

Si le récit coranique des étapes de la création est lu attentivement, en gardant à l'esprit les processus consécutifs, on réalise immédiatement qu'un tel point de vue évolutionniste est incorrect.

 
cicek375.jpg

Le Coran contient de nombreux versets indiquant que le Prophète Adam (psl) n'a pas été créé via une étape évolutionnaire. Un de ces versets indique :

 

La semblance de Jésus au regard de Dieu est celle d'Adam que Dieu créa de terre, puis Il lui dit : "Sois", et il fut. (Coran, 3 : 59)

 

Ce verset montre que Dieu a créé les Prophètes Adam et Jésus (pse) de la même manière. Comme on l'a souligné plus tôt, le Prophète Adam (psl) fut créé sans parents, à partir de la terre, sur l'ordre de Dieu "Sois !". Le Prophète Jésus (psl) fut aussi créé sans père, par la volonté de Dieu exprimée à travers l'ordre "Sois !" Au moyen de cet ordre, Marie (pse) apprit la bonne nouvelle concernant le Prophète Jésus :

 

Elle (Marie) mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. Elle dit : "Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. Il dit : "Je suis en fait un messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur." Elle dit : "Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ?" Il dit : "Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée." (Coran, 19 : 17-21)

 

Dans les autres versets qui font référence à la création à partir d'eau et de terre, ce ne sont pas les étapes de l’évolution de l'homme qui sont décrites, mais les étapes de la création humaine avant ce qui se passe dans l'utérus, puis pendant et après la naissance.

 

O hommes ! Si vous doutez au sujet de la résurrection, C'est Nous qui vous avons créés de terre, puis d'une goutte de sperme, puis d'une adhérence puis d'un embryon [normalement] formé aussi bien qu'informe pour vous montrer [Notre omnipotence] et Nous déposerons dans les matrices ce que Nous voulons jusqu'à un terme fixé. Puis Nous vous en sortirons [à l'état] de bébé, pour qu'ensuite vous atteigniez votre maturité. Il en est parmi vous qui meurent [jeunes] tandis que d'autres parviennent au plus vil de l'âge si bien qu'ils ne savent plus rien de ce qu'ils connaissaient auparavant. De même tu vois la terre desséchée : dès que Nous y faisons descendre de l'eau elle remue, se gonfle, et fait pousser toutes sortes de splendides couples de végétaux. (Coran, 22 : 5)

 

C'est Lui qui vous a créés de terre, puis d'une goutte de sperme, puis d'une adhérence puis Il vous fait sortir petit enfant pour qu'ensuite vous atteigniez votre maturité et qu'ensuite vous deveniez vieux, – certains parmi vous meurent plus tôt, – et pour que vous atteigniez un terme fixé, afin que vous raisonniez. (Coran, 40 : 67)

 

D'une goutte de sperme quand elle est éjaculée (Coran, 53 : 46)

 

5. L'erreur selon laquelle le premier homme fut créé au fil du temps

 

Quand ton Seigneur dit aux anges : "Je vais créer d'argile un être humain." (Coran, 38 : 71)

  

Une autre erreur dans la création évolutionnaire repose dans l'interprétation erronée du verset ci-dessus. Les évolutionnistes affirment que la phrase soulignée ci-dessus indique une prétendue création lente au fil du temps. Mais l'arabe original montre clairement que c'est un point de vue purement subjectif et complètement contradictoire :

 

"inni khaliqoun bacharan min tinin" signifie "Je suis Celui qui créa un être humain à partir d'argile"

Le verset ne dit en rien "Je suis en train de créer". En fait, le verset se poursuit par "Quand Je l'aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon esprit, prosternez-vous devant lui !". Il est clair qu'ici le verbe créer se déroule en un seul instant.

En réalité, aucun savant coranique ne le traduit par "Je suis en train de créer". Par exemple, un savant musulman turc, Suleyman Ates, fait ce commentaire :

yalanliyor48d.jpg

Il est le Createur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu’Il décide une chose, Il dit seulement: “Sois”, et elle est aussitôt.
(Coran, 2:117)

Quand ton Seigneur dit aux anges : "Je vais créer d'argile un être humain."

Dieu dit aux anges qu'Il allait créer un être humain à partir d'argile sèche. Après avoir donné à l'argile une forme humaine et lui avoir insufflé Son propre esprit, Il dit aux anges de se prosterner devant lui. Ils le firent tous. Seul Satan ne se prosterna pas devant l'ancêtre de l'homme, en disant qu'un être comme lui, créé de feu, était meilleur qu'un être humain créé d'argile.

 

L'Imam al-Tabari traduit le même verset par "Je vais créer un être humain à partir d'argile" et il fournit ce commentaire :

 

… Le Seigneur dit aux anges, "Je vais créer un être humain à partir d'argile. Quand Je l'aurai créé, que Je lui aurai donné forme, et insufflé de Mon esprit, vous vous prosternerez devant lui."54

 

Ceux qui défendent l’erreur de la création par évolution citent également le verset suivant pour soutenir la thèse que les êtres humains furent créés à travers un processus :

 

Lui qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile. (Coran, 32 : 7)

  

Selon les interprétations erronées de ces gens l'expression soulignée fait référence à un soi-disant processus, dans ce cas un processus évolutionnaire. Pourtant, elle ne fait absolument pas référence à cela. Comme on l'a souligné tout au long de ce livre, de nombreux versets décrivent en détail la création de Dieu à partir du néant, et aucun d'entre eux ne peut être interprété comme signifiant un processus évolutionniste. Les versets suivants accentuent le fait que Dieu est constamment en train de créer.

 

N'est-ce pas Lui qui commence la création, puis la refait, et qui vous nourrit du ciel et de la terre. Y a-t-il donc une divinité avec Dieu ? Dis : "Apportez votre preuve, si vous êtes véridiques !" (Coran, 27 : 64)

 

Ne voient-ils pas comment Dieu commence la création puis la refait ? Cela est facile pour Dieu. (Coran, 29 : 19)

 

C'est Dieu qui commence la création ; ensuite Il la refait ; puis, vers Lui vous serez ramenés. (Coran, 30 : 11)

 

La création constante de Dieu de chaque détail de l'univers n'implique pas une évolution. Comme les autres interprétations de ce type, celle-ci est vraiment forcée. De plus, quand le Coran est pris dans son ensemble, on trouve qu'une telle affirmation ne possède aucun vrai fondement. Omar Nasuhi Bilmen interprète le verset comme signifiant "… Il créa le Prophète Adam de la terre,"55 et l'Imam al-Tabari comme "Il commença la création d'Adam à partir d'argile." 56

  

Quelques musulmans qui croient faussement en l’évolution citent le verset ci-dessous, particulièrement la partie soulignée, pour soutenir leur cas :

 

O homme ! Qu'est-ce qui t'a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? Il t'a façonné dans la forme qu'Il a voulue. (Coran, 82 : 6-8)

 

Mais ce serait forcer la signification du verset que de dire qu'il fait référence à un processus évolutionnaire. En fait, Hamdi Yazir d'Elmali interprète le verset comme suit :
cicek325.jpg

"Le Seigneur vous a créés. Il est clair que la création signifie ici faire apparaître avant d'ordonner le corps et les organes, en leur donnant forme dans les bonnes proportions et en assemblant les différentes parties. On nous dit également que l'existence, l'essence de chaque bienfait, est la faveur et la bonté divine la plus importante.

Puis il modela votre corps et vos organes. Il est énoncé dans le verset :

  

"… qui t'a créé de terre, puis de sperme et enfin t'a façonné en homme" (Coran, 18 : 37) et, comme dans bien d'autres versets, que l'homme fut amené à l'étape à laquelle l'âme pouvait lui être insufflée par étapes ; il modela votre corps, vos organes et votre force, et vous donna une harmonie et de la modération. Il y a ici deux interprétations, une provenant de 'adl et l'autre de ta'dil. Puisque les deux signifient "équilibrer" et "normaliser", plusieurs interprétations ont été faites énonçant que la "création en ordre" a été parfaite.

 

Selon le récit de Muqatil, l'expression du verset 4 de la sourate al-Qiyamah que "Nous sommes capable de remettre à leur place les extrémités de ses doigts", signifie que le corps est bien proportionné et bien ordonné, comme le montre l'anatomie dans la symétrie et les détails des organes jumeaux (par exemple, les yeux, les oreilles, les mains et les pieds).57

 

Selon Abu Ali Farisi, l'expression "Il vous a constitués harmonieusement" signifie en réalité "Il vous a façonnés de la plus belle des formes, et avec cette proportion Il vous a donné la capacité de raisonner, d'avoir des idées et du pouvoir, et Il vous a donné autorité sur les plantes et les autres êtres vivants. Il vous a amenés à un état de maturité dépassant de loin celui des autres êtres dans le monde". C'est compatible avec les significations des versets "dès que Je l'aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon souffle de vie" (Coran, 15 : 29) et "Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures" (Coran, 17 : 70). Tout cela est une bénédiction et une bonté venant de Dieu.58

 

Omar Nasuhi Bilmen interprète le verset en ces termes :

 

Oui. Votre Seigneur (qui vous a créés) vous a donné forme à partir de rien (puis vous a façonnés), vous a donné des organes sains et parfaits (et vous a proportionnés). Il a proportionné vos organes, avec une beauté agréable et une disposition naturelle.59

 

L'Imam al-Tabari énonce que le verset 7 de la sourate al-Infitar fait référence à l'homme créé harmonieusement :

 

O hommes, le Seigneur qui vous a créés a fait cette création de manière harmonieuse et Il vous a produits sous une forme saine, harmonieuse et correcte. (En d'autres mots, Il créa un être humain complet avec une hauteur harmonieuse, des dimensions plaisantes et de la meilleure forme et apparence qu'il soit) Dieu vous a produits avec la beauté ou la laideur qu'Il pensait adéquate.60

 

Les récits ci-dessus démontrent que les phrases sont très claires ; elles pointent vers la création saine, harmonieuse et complète du premier homme. Des phrases similaires se retrouvent en fait dans de nombreux autres versets. Par exemple, dans les versets 7-9 de la sourate as-Sajda :


cicek256a.jpg

Lui qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa descendance d'une goutte d'eau vile [le sperme] ; puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit. Et Il vous a assigné l'ouïe, les yeux et le cœur. Que vous êtes peu reconnaissants ! (Coran, 32 : 7-9)

 

Le mot "création" a été utilisé en premier dans ces versets, lesquels disent ensuite qu'Il a créé les yeux, les oreilles et le cœur. Ainsi, on nous dit que toutes ces étapes se sont déroulées en même temps ; en d'autres mots, que les yeux, les oreilles et le cœur du premier homme ont été créés ensemble, et qu'il a été créé en un seul instant. C'est une grave erreur d'interpréter ces versets comme faisant référence à l’erreur de l'évolution humaine. En fait, les grands savants islamiques sont tous d'accord dans l'interprétation de ce verset. Par exemple, l'Imam al-Tabari dit :

 

… Puis Il mit au monde l'homme comme un être complet sous une forme harmonieuse, puis Il lui insuffla Son âme, et fit ainsi de lui une créature parlante… Il vous donna les oreilles avec lesquelles vous entendez, les yeux avec lesquels vous voyez, et le cœur avec lequel vous distinguez ce qui est bien de ce qui est mal, et vous devez rendre grâce pour ces bienfaits… 61

 

L'interprétation d'Omar Nasuhi Bilmen indique :

 

"Le Seigneur ordonna l'homme qui commença à prendre forme, compléta son corps pendant qu'il était encore dans le ventre de sa mère, et le forma de la manière la plus appropriée (et Il lui insuffla de Son esprit). En d'autres mots, Il lui donna la vie et lui inspira la force vitale dans son âme… Le Seigneur vous a donné des pouvoirs si bénéfiques (l'ouïe), que grâce à cela vous entendez les mots que l'on vous adresse, et Il a créé les yeux et le cœur avec lesquels vous voyez ce qui vous entoure et vous distinguez ce qui est bénéfique et ce qui ne l'est pas. Tout cela est une grande bénédiction divine."62

 

6. L'erreur selon laquelle le Prophète Adam (psl) n'était pas le premier homme

Une autre affirmation mise en avant en ce qui concerne l’erreur de la création par évolutionnaire est que le Prophète Adam (psl) n'aurait pas été le premier homme et qu'il n'aurait même pas été un être humain. (On absout le Prophète Adam.) Le verset suivant est présenté comme une preuve de cela :

 

Puis vint le jour où ton Seigneur dit aux anges : "Je vais installer un représentant (khalîfa) sur la terre." Et les anges de repartir : "Vas-tu établir quelqu’un qui y fera régner le mal et y répandra le sang, alors que nous chantons Ta gloire et célébrons Tes louanges ?" Le Seigneur leur répondit : "Ce que Je sais dépasse votre entendement." (Coran, 2 : 30)

 

Ceux qui soutiennent cette affirmation disent que le verbe arabe ja'ala dans l'expression "Je vais installer un représentant" signifie "nommer". Autrement dit, ils suggèrent faussement que le Prophète Adam (psl) n'était pas le premier homme, mais qu'il fut "nommé" comme représentant parmi de nombreuses personnes. Cependant, dans le Coran, ce verbe a les significations suivantes : créer, inventer, traduire, faire, installer et donner.

Voici quelques exemples de versets coraniques où ja'ala est utilisé :

 

Il vous a créés d'une personne unique et a tiré (ja'ala) d'elle son épouse. Et Il a fait descendre [créé] pour vous huit couples de bestiaux… (Coran, 39 : 6)

 

Dis : "C'est Lui qui vous a crées et vous a donné (ja'ala) l'ouïe, les yeux et les cœurs." Mais vous êtes rarement reconnaissants ! (Coran, 67 : 23)

 

(N'avez-vous pas vu comment Il) a fait (ja'la) de la Lune une lumière et du Soleil une lampe ? (Coran, 71 : 16)

 

Dieu a fait (ja'la) de la terre un tapis pour vous. (Coran, 71 : 19)

 

Comme on le voit dans ces versets, ja'ala a différentes significations. De plus, de nombreux versets énoncent que le Prophète Adam (psl) fut créé de la terre. Ces versets prouvent que le Prophète Adam (psl) n'était pas un homme parmi d'autres, mais que sa création était spéciale et différente.


cicek324.jpg

Le Coran révèle un autre fait important sur le Prophète Adam : son expulsion du jardin d'éden. Comme l'énoncent ces versets :

 

O enfants d'Adam ! Que le diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour leur rendre visibles leurs nudités. Il vous voit, lui et ses suppôts, d'où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. (Coran, 7 : 27)

 

Et Nous dîmes : "O Adam, habite le paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise ; mais n'approchez pas de l'arbre que voici : sinon vous seriez du nombre des injustes." Peu de temps après, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient. Et Nous dîmes : "Descendez (du paradis) ; ennemis les uns des autres. Et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps. (Coran, 2 : 35-36)

 

Ces versets sont parfaitement clairs. Dieu créa le Prophète Adam (psl) de la terre. Le Prophète Adam est une création particulière, ce qui peut être compris aussi de son existence au paradis, puis de son expulsion. Pourtant, les musulmans qui croient à tort en l’évolution ignorent cette vérité évidente et ils maintiennent que le "paradis" ne fait pas ici référence au paradis de l'au-delà mais à un endroit merveilleux sur terre, malgré le fait que le Coran précise plusieurs caractéristiques du paradis dans lequel le Prophète Adam fut créé. Par exemple, que le paradis contient les anges et les démons, et que les anges parlent avec Dieu. C'est une erreur de produire des interprétations forcées et de chercher des preuves pour l'évolution quand les versets sont si clairs sur ce sujet.

 

De nombreux versets disent que les gens sont les descendants du Prophète Adam. Comme le Coran nous l'indique :

 

Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?" Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention", ou que vous auriez dit (tout simplement) : "Nos ancêtres autrefois donnaient des associés à Dieu, et nous sommes leurs descendants, après eux. Vas-Tu nous détruire pour ce qu'ont fait les imposteurs ?" (Coran, 7 : 172-173)

 

Le Prophète Adam (psl) était le premier homme et le premier messager de Dieu. Les versets sont tellement clairs sur ce point qu'il n'y a pas besoin de les commenter. Tout ce que doivent faire les gens est de lire le Coran avec un cœur sincère et d'écouter leur conscience. Dieu révèlera la vérité de ceux qui lisent les versets avec cette intention.

 

7. L'erreur selon laquelle les "ancêtres" mentionnés dans
le Coran font référence aux ancêtres évolutionnistes

Un autre sujet que les musulmans qui ont foi en l’erreur de l’évolution tentent de présenter comme preuve pour leurs affirmations fausses est l'expression "vos ancêtres", qui apparaît dans plusieurs versets. Selon leur interprétation erronée, cette expression désigne directement les ancêtres primitifs de l'homme. Leur logique pour cela est que le mot "ancêtres" apparaît au pluriel dans le Coran. Voici deux des versets en question :

 

[Moïse] continue : "Votre Seigneur, et le Seigneur de vos plus anciens ancêtres." (Coran, 26 : 26)

Point de divinité à part Lui. Il donne la vie et donne la mort, et Il est votre Seigneur et le Seigneur de vos premiers ancêtres. (Coran, 44 : 8)

 

Cependant, c'est une affirmation forcée car l'utilisation du mot au pluriel est familière et ne peut absolument pas être utilisée comme base pour une quelconque interprétation évolutionniste.

 

Cette expression apparaît dans de nombreux versets, parmi eux le verset 133 de la sourate al-Baqara. Ici, "ancêtres" ne fait pas référence à un quelconque processus évolutionnaire, mais aux générations précédentes. De la même manière, le terme "ancêtres, les peuples antérieurs" au passé désigne les générations passées. L'expression ne porte aucune signification évolutionniste :

 

Etiez-vous témoins quand la mort se présenta à Jacob et qu'il dit à ses fils : "Qu'adorerez-vous après moi" ? – Ils répondirent : "Nous adorerons ta Divinité et la Divinité de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac, Divinité unique et à laquelle nous sommes soumis". (Coran, 2 : 133)

 

8. L'erreur concernant la forme de la création humaine

Et c'est Dieu qui, de la terre, vous a fait croître comme des plantes, puis Il vous y fera retourner et vous en fera sortir véritablement. (Coran, 71 : 17-18)

 

Les musulmans qui sont trompés par l’évolution et qui soutiennent l’erreur de la création par évolution voient ce verset comme une fondation essentielle sur laquelle ils peuvent baser leurs points de vue.

 

L'expression "Dieu vous a fait croître de la terre" est présentée comme une preuve pour l'évolution inorganique. Comme il est indiqué clairement dans l'interprétation du verset, cependant, elle exprime la création du premier être humain de terre. Hamdi Yazir d'Elmali propose la même interprétation :

Le verset possède deux aspects. Le premier est qu'en disant Il vous a fait croître de la terre, il signifie qu'Il a créé votre père de la terre, et qu'Il a commencé le processus de création de votre race en le créant à partir de la terre. L'autre aspect est qu'Il vous créa tous de la terre, car Dieu nous crée à partir d'aliments, de plantes, de terre.63

 

Omar Nasuhi Bilmen propose cette interprétation de la sourate Nuh : 17-18 :
cicek373.jpg

O gens ! Considérez cela. Dieu vous a faits comme une plante à partir de la terre. En d'autres mots, "Il a créé Adam, votre ancêtre, de la terre, ou votre substance primordiale (zygote) est venue à la vie à partir des plantes et d'autres types d'aliments de la terre. Puis les gens grandissent et vivent. (Puis) O gens, Il vous y renverra. En d'autres mots : quand vous mourrez, vous retournerez à la terre et deviendrez une partie de cette terre. (Et) Puis Il vous fera sortir de vos tombes et vous conduira tous au Jour du Jugement. Voilà les faits.64

Le commentaire de l'Imam al-Tabari dit que :

 "Dieu vous a créés à partir de la terre. Il vous a faits à partir de rien… Plus tard Il vous renverra à votre état originel, à la terre. Vous retournerez à l'état précédent votre création. Il peut vous ramener à la vie à partir de la terre quand Il le veut."65

 

Comme on le voit de ces interprétations de savants islamiques, ce verset ne peut pas servir de fondement pour l’erreur de la création évolutionnaire.

De plus, l'affirmation d'une évolution inorganique n'a aucune base scientifique. L'idée que des substances inertes auraient pu s'assembler pour former la vie est une idée non scientifique qui n'a été confirmée par aucune observation ou expérience. Au contraire, le biologiste français Louis Pasteur (1822-95) a montré que la vie ne peut venir que de la vie. Cela montre encore une fois que la vie a été créée consciemment, c’est-à-dire que Dieu a créé les êtres vivants. (Pour plus de détails sur les preuves scientifiques et les tromperies des évolutionnistes sur ce sujet, cf. Le mensonge de l'évolution de Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2002)

 

9. L'erreur selon laquelle le Coran montre la sélection naturelle

Une des affirmations les plus fondamentales de l'évolution est le mensonge que la sélection naturelle est une force évolutionnaire. Comme on l'a vu dans les chapitres précédents, la sélection naturelle est une tromperie évolutionniste qui soutient que les plus forts survivent tandis que les faibles sont éliminés au fil du temps.

  

Cependant, la science moderne montre que la sélection naturelle n'a aucune force évolutionnaire et qu'elle ne peut pas provoquer le développement ou l'apparition de nouvelles espèces. Mais ces faits scientifiques, que les darwinistes choisissent d'ignorer à cause de leurs préoccupations évolutionnistes, sont aussi ignorés par les musulmans défendant l’évolution. Certains milieux musulmans supportent ce point de vue darwiniste et essayent même d'en fournir des preuves coraniques extrêmement forcées. Par exemple :

 

Ton Seigneur crée ce qu'Il veut et Il choisit ; il ne leur a jamais appartenu de choisir. Gloire à Dieu ! Il transcende ce qu'ils Lui associent ! (Coran, 28 : 68)

 

Ce verset révèle ceux à qui Dieu montrera la véritable voie et les prophètes qu'Il annoncera comme messagers. C'est une grave erreur de dire que le verset indique une sélection naturelle évolutionniste.

 
cicek74.jpg

Les savants coraniques sont unanimement d'accord sur cette interprétation. Par exemple, l'Imam al-Tabari propose le commentaire suivant:

 

Votre Seigneur crée ce qu'Il veut à partir de Ses serviteurs, et Il sélectionne ceux qu'Il choisit pour suivre le droit chemin. Ils n'ont pas le droit de choisir en ce domaine. Ils n'ont pas le droit de choisir de faire comme ils le désirent… 66

 

Le grand savant Omar Nasuhi Bilmen propose cette interprétation :

 

Dans ces versets saints, Dieu montre Sa puissance créatrice, qu'Il favorise et choisit ceux qu'Il veut, Sa sagesse et Son pouvoir, Son unité, Ses louanges méritées et Sa splendeur, Son ordre divin, et que tous Ses serviteurs seront convoqués en Sa présence spirituelle. Personne ne peut empêcher le choix et les faveurs du Tout-Puissant. Quels que soient les choix de Ses serviteurs, cela n'est pas efficace de leur plein gré. Avec tout le respect qui est dû, Dieu n'est pas obligé de créer ce qu'ils préfèrent et favorisent. Dieu n'envoie pas Ses prophètes en fonction de la préférence et de l'opinion des gens auxquels Il a envoyé Ses prophètes, mais seulement suivant Sa préférence divine. Il est le Seul à savoir comment et par quel moyen les bonnes choses et la prospérité se manifesteront. Il n'a pas de partenaire, rien ne peut exister en s'opposant à Sa volonté éternelle, et aucune volonté ne peut s'opposer à Sa détermination et à Sa sélection élevée.67

 

Hamdi Yazir d'Elmali interprète ainsi le verset :

 

Votre Seigneur crée et sélectionne ce qu'Il choisit. Il crée ce qu'Il veut et choisit ceux qu'Il veut parmi ceux qu'Il a créés. Il leur impose des devoirs comme la prophétie et l'intercession. Ils n'ont aucun choix en la matière. A part ceux que Dieu choisit, ils n'ont aucun droit de sélectionner d'autres partenaires ou intercesseurs.68

 

Un second verset que quelques musulmans proposent est le suivant :

 

Louange à Dieu, Créateur des cieux et de la terre, qui a fait des anges des messagers dotés de deux, trois, ou quatre ailes. Il ajoute à la création ce qu'Il veut, car Dieu est omnipotent. (Coran, 35 : 1)

 

Ces musulmans suggèrent que le verset est une preuve pour le développement évolutionnaire. Mais ils ont déformé la véritable signification du verset pour aboutir à cela. Cela s'oppose également à la raison et à la logique, et est en même temps incompatible avec les principes moraux du Coran car le verset parle de la création des anges. L'Imam al-Tabari interprète le verset ainsi :

  "Il peut augmenter le nombre des ailes d'un ange autant qu'Il veut. Il peut mener le même processus chez tous les êtres vivants. La création et les ordres sont dans Ses mains".69 

 

Omar Nasuhi Bilmen est du même avis :

"Il est si puissant qu'Il décide des pouvoirs et du nombre des ailes des anges".70

 

10. L'erreur de montrer le Coran comme preuve pour les mutations

Comme avec la sélection naturelle, les musulmans qui croient faussement à la création par évolution interprètent mal et forcent les versets coraniques quant au sujet des mutations.

 

Pourtant, penser qu'un mécanisme naturel qui n'a que des effets destructeurs puisse être une preuve pour l'évolution est une terrible erreur. Aucun effet évolutionnaire provoqué par une mutation n'a jamais été observé. (Pour plus de détails sur les preuves scientifiques concernant ce sujet, cf. Le mensonge de l'évolution de Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2002). Ce qui importe ici est la preuve que les musulmans qui ont foi en la tromperie de la théorie de l’évolution et qui croient que les mutations sont un mécanisme d'évolution essaient de fournir à partir du Coran. Ils déforment complètement certains versets de leur véritable signification. Les versets en question sont les suivants :

 
cicek73b.jpg

Et si Nous voulions, Nous les métamorphoserions sur place ; alors ils ne sauraient ni avancer ni revenir. (Coran, 36 : 67)

 

Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le sabbat. Et bien Nous leur dîmes : "Soyez des singes abjects !" (Coran, 2 : 65)

 

Puis, lorsqu'ils refusèrent (par orgueil) d'abandonner ce qui leur avait été interdit, Nous leur dîmes : "Soyez des singes abjects". (Coran, 7 : 166)

 

Dis : "Puis-je vous informer de ce qu'il y a de pire, en fait de rétribution auprès de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit." (Coran, 5 : 60)

 

Il [Moïse] jeta son bâton et voilà que c'était un serpent évident. (Coran, 7 : 107)

 

A moins que l'on croie qu'il soit nécessaire de détourner et de forcer la vérité pour trouver une preuve coranique de l'évolution, il est impossible de voir ces versets comme une preuve pour les mutations.

 

Les quatre premiers versets parlent de la manière miraculeuse par laquelle Dieu a changé les corps d'êtres vivants. Le sujet du cinquième verset n'est même pas vivant, ce qui rend impossible de suggérer qu'il subit des mutations. Les interprétations de ces versets par ces musulmans comme prouvant l'évolution montrent à quel point la supercherie de la création par évolution est corrompue, forcée et anti-islamique.

 

11. L'erreur selon laquelle il y aurait un lien de
parenté entre l'homme et le singe dans le Coran

Un verset qui est souvent mal interprété au cours des débats sur l'évolution, et qui est interprété par certains individus suivant cette théorie, est le verset concernant la transformation par Dieu d'un groupe de juifs en singes :

 

Vous avez certainement connu ceux des vôtres qui transgressèrent le sabbat. Et bien Nous leur dîmes : "Soyez des singes abjects !" Nous fîmes donc de cela un exemple pour les villes qui l'entouraient alors et une exhortation pour les pieux. (Coran, 2 : 65-66)

 

On ne peut l'interpréter dans le sens de la théorie de l'évolution car :

 

1) La punition mentionnée ici pourrait être d'ordre spirituel. Il est possible que les juifs en question aient été comparés à des singes au niveau de leur caractère et non sur leur apparence physique.

 

2) Si la punition en question s'est réalisée physiquement, c'est un miracle dépassant les lois de la nature. On nous parle ici d'un miracle surnaturel et soudain, par la volonté de Dieu, une création consciente. L'évolution propose la thèse illogique selon laquelle les différentes espèces se sont transformées après des millions d'années, par hasard et par étape. Pour cette raison, ce récit coranique n'a rien à voir avec le scénario mis en avant par ceux qui soutiennent l'évolution.

 
cicek73a.jpg

En fait, on lit dans le verset : "Nous fîmes donc de cela un exemple pour les villes qui l'entouraient alors et une exhortation pour les pieux." Ce verset indique que les gens en question furent transformés en singes pour prévenir ceux qui viendraient après.

 

3) Cette punition n'est survenue qu'une seule fois et envers un nombre limité de gens, tandis que la théorie de l'évolution met en avant le scénario illogique et non scientifique que les singes sont liés aux humains.

 

4) Le verset dit que des êtres humains ont été transformés en singes ; l'évolution dit que cela s'est passé dans le sens inverse.

 

5) Le 60ème verset de la sourate al-Maidah du Coran rapporte qu'une communauté déviante encourut la colère de Dieu et fut transformée en singes et en porcs :

 

Dis : "Puis-je vous informer de ce qu'il y a de pire, en fait de rétribution auprès de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit." (Coran, 5 : 60)

 

Dans cette situation, l'étendue de la logique erronée que nous avons étudiée tout au long de ce livre produit la conclusion irréaliste que le verset ne contient pas seulement un lien évolutionniste entre les êtres humains et les singes, mais aussi entre les êtres humains et les porcs ! Même les évolutionnistes ne parlent pas d'un tel lien entre les humains et les porcs.

Comme on l'a vu jusqu'ici, l'affirmation que certains versets indiquent qu'il y a eu une évolution est une erreur qui contredit non seulement le Coran mais aussi les thèses de la théorie de l'évolution elle-même.

 

 

serit gul

 

Harun Yahia

(extrait du livre : POURQUOI LE DARWINISME EST INCOMPATIBLE AVEC LE CORAN ?)


Article uivant : QUE SE PASSE-T-IL SI LA MENACE DU DARWINISME EST SOUS-ESTIMEE - 6/6 -

Article precedent : LA SCIENCE DE LA CREATION DE DIEU - 4/6 -

 

43. Ebus Suud était un cheikh al Islam et un savant qui a vécu entre 1492 ou 3 et 1574 ou 5.

44. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 6, p. 2631

45. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 8, p. 3851
46. Hamdi Yazir d'Elmali, http://www.kuranikerim.com/telmalili/insandehr.htm
47. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 8, p. 3851
48. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 6, p. 2684
49. Hamdi Yazir d'Elmali, http://www.kuranikerim.com/telmalili/insandehr.htm
50. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 6, p. 2684
51. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 8, p. 3915
52. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 3, p. 1268
53. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 4, p. 1958
54. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 4, p. 1991
55. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 6, p. 2763
56. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 4, p. 1991
57. Hamdi Yazir d'Elmali, http://www.kuranikerim.com/telmalili/infitar.htm
58. Hamdi Yazir d'Elmali, http://www.kuranikerim.com/telmalili/infitar.htm
59. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 8, p. 3983
60. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 6, p. 2748
61. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 4, p. 1796
62. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, p. 2764
63. Hamdi Yazir d'Elmali, http://www.kuranikerim.com/telmalili/nuh.htm
64. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 8, p. 3851
65. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 6, p. 2632
66. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 4, p. 1707
67. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 5, p. 2622
68. Hamdi Yazir d'Elmali, http://www.kuranikerim.com/telmalili/kasas.htm
69. Imam at-Tabari, Tabari Commentary, vol. 4, p. 1877
70. Omar Nasuhi Bilmen, Turkish Edition of and Commentary on the Qur'an, vol. 6, p. 2882

 

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 11:27
 

Les chapitres précédents ont traité des erreurs dans lesquelles certains musulmans soutenant l'évolution sont tombés. De plus, la théorie représente un danger caché, même pour ceux qui n'y croient pas.

  

Les musulmans qui considèrent l'évolution comme une théorie inoffensive, même si elle est complètement opposée au fait de la création, et qui la laissent ensuite se développer, l'aident en réalité à gagner une emprise plus large et plus forte sur la société. Ainsi, ils permettent à l'athéisme de devenir plus fort. Pour cette raison, les musulmans doivent comprendre la philosophie se cachant derrière la théorie.L'évolution est une expression prétendue "scientifique" de la philosophie matérialiste. La philosophie matérialiste, quant à elle, signifie en réalité l'athéisme.   

Cela signifie que tout musulman doit mener une guerre des idées contre l'athéisme.

  

Ceux qui pensent que le darwinisme

ne représente pas une menace ont tort

 

Certains croyants soutiennent que l'évolution est une chose du passé et qu'elle n'est plus acceptée, et donc qu'elle ne pose pas de menace sérieuse du point de vue de l'Islam. Par conséquent, ils ne voient pas le besoin de dénoncer ses mensonges et ses affirmations non scientifiques. Ils affirment que le "darwinisme est mort".   

Contrairement à ce qu'ils pensent, cependant, de nombreuses personnes soutiennent toujours l'évolution à cause de ses implications philosophiques, même si c'est une faillite scientifique.71

 

Les darwinistes sont toujours extrêmement influents dans de nombreux pays, dans les universités, les médias et les écoles aux quatre coins du monde. En fait, le darwinisme reste actif au niveau mondial, en dominant les académies, les médias internationaux et les pensées des élites dominantes.

  

Prof. Phillip Johnson

Les évolutionnistes peuvent exercer une pression assez importante sur le monde scientifique. Des commentaires déséquilibrés apparaissent dans des publications scientifiques et dans les médias, et l'évolution est dépeinte comme une vérité absolue. Les médias en particulier, qui influencent une grande partie de la société, décrivent chaque os fossilisé que l'on retrouve comme une preuve pour l'évolution. Les enseignants darwinistes dans les écoles et les universités leur donnent raison. Les scientifiques qui croient en Dieu voient leur carrière anéantie et, puisqu'ils rejettent le darwinisme, leurs livres et leurs articles ne sont pas publiés. De plus, ils font face aux accusations de dogmatisme et d'arriération mentale, bien que ces accusations sont infondées. Si les scientifiques des pays occidentaux souhaitent se construire une carrière académique, ils doivent s'accomoder du darwinisme ou même le supporter, qu'ils le veuillent ou non. Sans cela, ils auront de grandes difficultés à progresser dans leur profession.72

  

Un des critiques scientifiques de cette théorie est Phillip E. Johnson, un professeur de droit à l'Université de Californie-Berkeley, et le leader intellectuel du mouvement du Dessein Intelligent73, qui décrit à quel point la théorie est utilisée comme une arme contre la véritable foi:

  

Prof. Dr. Ali Demirsoy

Les leaders de la science se retrouvent enfermés dans une bataille désespérée contre les fondamentalistes religieux, un label qui tend à s'appliquer de manière générale à quiconque croyant en un Créateur et jouant un rôle actif dans les affaires de ce monde. Ces fondamentalistes sont vus comme une menace pour la liberté d'esprit, et plus particulièrement comme une menace pour le soutien public envers la recherche scientifique. Comme le mythe créationniste du naturalisme scientifique, le darwinisme joue un rôle idéologique indispensable dans la guerre contre le fondamentalisme. Pour cette raison, les organisations scientifiques se dévouent à protéger le darwinisme plutôt qu'à le tester, et les règles des études scientifiques ont été façonnées afin de les aider.74

 

En utilisant cette "dictature intellectuelle", les évolutionnistes transforment certaines universités en nids d'éducation darwiniste qui produisent des diplômés croyant que la philosophie matérialiste est une science. Ils pensent que le droit à l'éducation doit être retiré aux croyants en Dieu. Un des exemples les plus clairs de cela se vit dans l'attitude fâchée d'Ali Demirsoy, un évolutionniste et professeur turc, au cours d'un débat télévisé sur l'évolution. Il tint des propos du type "Aucun scientifique croyant en Dieu ne devrait être autorisé dans une université. Je jetterai les croyants hors des universités." De tels propos révèlent clairement les attitudes pleines de préjugés des évolutionnistes.

 

Les musulmans doivent être très optimistes, car ils n'ont pas conscience de la réalité de la situation, et ils sont donc incapables de percevoir le darwinisme comme une menace. Pourtant, les matérialistes et plus spécialement les m arxistes mènent une guerre sérieuse contre la religion au moyen du soutien "scientifique" qu'ils reçoivent du darwinisme. C'est pourquoi les musulmans doivent se libérer aussi vite que possible de l'erreur de penser que le darwinisme est fini. A une époque où les évolutionnistes mènent une guerre globale des idées contre la religion, c'est une erreur de dire que la théorie est morte et de voir le darwinisme comme inoffensif.

 

Eviter la guerre des idées renforce le darwinisme

Ceux qui pensent que le darwinisme est mort ou ne représente aucun danger, qui répandent cette idée dans leur propre milieu, aident, consciemment ou non, la théorie à gagner du terrain. Quand ils mettent en avant cette opinion, les gens forment l'idée qu'il n'y a pas de danger. De plus, ils empêchent la croissance de toute sensibilité idéologique et scientifique à la propagande darwiniste, à ses mensonges et à ses suggestions, ce qui implique qu'on ne prend pas de précautions.

 

Les gens qui croient en l'évolution poursuivent leur travail préparatoire, quoique avec des faits dépassés, et ils défendent avec férocité la théorie dès qu'ils en ont l'occasion. Ils essayent de garder leurs idées en vie, même par des mensonges et des déformations. Et puisque de nombreux musulmans ne pensent pas que la théorie représente un danger, ils ne lisent rien et n'apprennent rien à son sujet et ils ne peuvent donc pas répondre intelligemment aux évolutionnistes avec qui ils entrent en contact.

 

Il est pourtant facile d'apprendre et de comprendre l'invalidité de cette théorie, car c'est une thèse du 19ème siècle qui a perdu toutes ses justifications scientifiques. De plus, les données scientifiques sur l'origine de l'univers et de la vie – comme le "réglage précis" de l'univers (connu sous le nom de principe anthropique), la complexité de la vie au niveau moléculaire, l'information complexe dans l'origine de la vie, et l'apparition soudaine de chaque forme de vie dans les archives fossiles confirment le fait de la création. Cependant, tant que les fidèles échouent à rechercher ou à apprendre ces avancées, ils continueront à manquer d'informations pour répondre intelligemment aux évolutionnistes. Par conséquent, ils se battent pour répondre avec une fausse logique et des informations et des exemples erronés. Avant que les musulmans n'utilisent la vaste littérature traitant de la fausseté des idées darwinistes, ils doivent réaliser le danger actuel et croire en la nécessité d'une guerre des idées.

 

Etant donné cette réalité, ceux qui croient à tort en la création évolutionnaire et qui pensent que le darwinisme ne pose aucun danger sont, en un sens, responsables de la manière dont les musulmans restent silencieux face aux darwinistes. Nous disons cela car même s'ils ne considèrent pas le hasard comme une force créatrice et s'ils croient en Dieu, ils ne possèdent pas les faits requis pour adopter une approche valide et consistante quand ils sont confrontés aux affirmations évolutionnistes. Et ils recherchent donc une soi-disant position intermédiaire entre ces affirmations et leurs propres croyances. Par conséquent, ils mettent en avant des idées telles que "Dieu a créé les êtres vivants grâce à l'évolution" ou "L'évolution est compatible avec la religion".

 

Cependant, comme l'a expliqué ce livre, cette situation est inacceptable pour n'importe quel musulman croyant sincèrement en Dieu. Les évolutionnistes affirment parler au nom de la science, mais en réalité, ils mentent en son nom. C'est pourquoi les musulmans ne doivent pas donner foi à cette tromperie, avec son apparence externe "scientifique", mais ils doivent regarder les idéologies servies par la théorie. Echouer à percevoir la philosophie athée sur laquelle la théorie est basée, tout comme croire qu'elle est vraie, signifie capituler et partager la responsabilité pour tout le mal que le darwinisme a infligé à l'humanité. En étant inconscients de tout cela, ces musulmans infligent beaucoup de torts à la société.

 

C'est pourquoi ceux-ci doivent reconsidérer les idées qu'ils soutiennent. Se rendre dans l'autre clan, en sachant que la théorie est fausse et complètement discréditée et qu'elle n'est pas prouvée, et essayer d'adapter l'Islam au darwinisme sont des options inacceptables. On ne doit pas oublier que tous les musulmans sont obligés de mener une guerre des idées pour renverser toute idée déniant l'existence de Dieu et pour utiliser la vérité afin de détruire les mensonges. Eviter cette responsabilité, rechercher des bases communes avec les athées, et faire des concessions à l'autre clan ou céder à leurs idées, sont toutes de graves erreurs.

 

Par exemple, dans une société où le communisme est répandu, le devoir d'un musulman n'est pas "d'islamiser" le communisme. Une telle approche n'apporte aucun bénéfice à la religion mais sert juste aux intérêts du communisme. Le devoir d'un musulman est de renverser le communisme en tant que philosophie, de l'attaquer sur le plan des idées, et de démontrer la vérité de l'Islam.

 

De la même manière, ce n'est pas le devoir d'un musulman "d'islamiser" le darwinisme, mais de renverser ce grand mensonge sur le plan des idées et de montrer la vérité de la création. C'est pourquoi les musulmans doivent agir consciemment et ne pas soutenir le darwinisme, lequel est le fondement de toutes les philosophies athées.

 

Le darwinisme représente une menace pour la société

Aucune personne pensant de manière impartiale, honnête et libre ne peut croire sincèrement que des atomes inconscients puissent s'assembler au hasard, s'organiser, et au final mener à des gens qui pensent, raisonnent, ressentent, voient, entendent, établissent des civilisations, font des découvertes, créent des œuvres d'art, se réjouissent, ressentent le chagrin, ou même étudient les atomes qui composent leur propre corps sous des microscopes électroniques. Mais c'est la croyance irrationnelle que la théorie de Darwin impose aux gens. Malgré la terminologie scientifique qu'ils utilisent, c'est l'essence de la logique darwiniste.

 

Les gens qui acceptent une telle "logique" tordue commencent à perdre leurs forces d'analyse et de jugement rationnels. Après avoir accepté le scénario le plus impossible comme assez logique, ils deviennent incapables de voir les preuves les plus évidentes de la foi religieuse. De telles personnes, qui ont perdu leur capacité de penser et de voir les vérités les plus évidentes, de comprendre les suggestions et la propagande auxquels elles sont soumises, et qui acceptent aveuglément l'idée juste parce que la majorité le fait, peuvent être facilement menées dans n'importe quelle direction. Arrivées à ce stade, celles-ci ne peuvent même pas utiliser leur propre intelligence, condition qui facilite le fait de leur donner une arme et de les envoyer comme terroristes ou de les convaincre de mensonges tel que "Darwin dit que cette personne appartient à une race inférieure, donc vous pouvez la tuer".

 

En fait, les dommages infligés aux jeunes gens par le darwinisme dans de nombreux pays semblent irréversibles. Les hooligans en Angleterre, les néo-nazis en Allemagne, les skinheads en Amérique, et la majorité des jeunes à travers le monde ont perdu toutes les qualités humaines. De telles personnes, qui sont des tueurs et des monstres, sont des exemples vivants du danger du darwinisme. La raison pour laquelle ces pays ont de graves problèmes avec leurs jeunes est que ces derniers ont reçu une éducation darwiniste.

Les élites dominantes qui enseignent le darwinisme à leurs jeunes comme un fait scientifique encouragent l'agressivité ainsi que le mensonge qu'il est nécessaire de se battre pour gagner la soi-disant "lutte pour la survie".

On doit savoir que les gens élevés de cette manière n'apportent que du mal à leurs sociétés. Un jour, les jeunes d'aujourd'hui seront des adultes, des administrateurs, des diplomates et des enseignants. Si nous voulons donc espérer voir une civilisation moderne, scientifiquement avancée et rationnelle dans le futur, nous devons éduquer nos jeunes avec ce but à l'esprit. Cela ne peut être fait que si nous libérons les jeunes des idées et des mensonges darwinistes et que nous leur expliquons qu'ils n'ont pas évolué à partir d'animaux, mais que Dieu les a créés, qu'ils ont une âme, et qu'ils possèdent les plus grandes connaissances parmi tous les êtres vivants. En d'autres mots, nous devons leur dire la vérité.

 

Si les jeunes savent qu'ils ont été créés avec une âme honorable et supérieure et avec une conscience, ils se comporteront en conséquence. Si on leur fait croire à tort qu'ils ont évolué à partir d'animaux, qu'ils partagent un ancêtre commun avec les singes, et d'autres idées similaires, ils considéreront la vie comme un combat et auront recours à tous les moyens pour gagner. Une génération égoïste et irresponsable, capable de tous les types de cruauté et sans concepts de tolérance, d'amour, de respect et de fraternité apparaîtra alors. Dans tous les cas, ils se considéreront eux-mêmes et tous les autres gens comme sans valeur à cause de leur croyance, que tous les gens descendent des animaux. En croyant qu'il n'y a aucun but à mener une vie morale et honorable, ils afficheront de manière égoïste tous les types d'immoralité et de méchanceté.

 

Les pays qui élèvent des terroristes de leurs propres mains à cause de cette politique d'éducation erronée essayent ensuite de rassembler ces "robots de la mort". La véritable solution, cependant, est de fournir à ces jeunes gens une éducation qui ne contient aucune trace des idées de Darwin, lesquelles se sont toutes avérées fausses et non fondées par les découvertes scientifiques modernes.

Il faut donc éliminer la dictature des concepts évolutionnistes et des théories dans les écoles, les livres, la presse et les médias, les plateformes sociales – en bref, partout – et diriger les gens vers la rationalité et la pensée approfondie exigées par la science et le Coran.

 

CONCLUSION

Comme l'a souligné ce livre, l'évolution et ses supporters sont totalement piégés car la science rejette complètement le darwinisme. Les évolutionnistes ont conscience de cela et, par conséquent, ils se retrouvent dans une grande panique. Ils attaquent ainsi ceux qui défendent la vérité de la création dans des débats, des programmes télévisés, et partout ailleurs. Mais comme ils n'ont aucune réponse, ils essayent seulement de reprendre le terrain des paroles.

 

La logique qui propose : "Ne mélangeons pas la religion avec la science, car la foi est une chose mais le fait de l'évolution en est une autre" est destinée à casser l'unité musulmane et à affaiblir leur résistance. Le véritable message de ceux qui suggèrent ce moyen de pensées est, "Il y a un monde réel, et cela peut être compris grâce à la science, qui montre qu'il n'y a aucune chose telle que la création, bien que tout le monde soit libre d'avoir ses propres croyances individuelles". Mais c'est également une grande tromperie, car c'est un fait évident que Dieu a créé l'univers et tous les êtres vivants et non-vivants. Chaque détail de l'univers est une autre preuve de Sa création. En réalité, il n'y a aucune preuve pour la théorie de l'évolution autre que "croyance et opinion individuelle". Les musulmans doivent avoir conscience de la suggestion trompeuse qui essaye de montrer que la vérité de la création est aussi une "croyance individuelle".

 

Une telle suggestion est facilement vaincue, comme on le lit dans le verset suivant :

 

Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. Et malheur à vous pour ce que vous attribuez [injustement à Dieu]. (Coran, 21 : 18)

 

Derrière les efforts de certains musulmans de réconcilier l'évolution avec la religion, reposent les doutes, le défaitisme, le manque d'informations, et l'incertitude qu'ils ressentent quand ils sont confrontés à l'évolution. Pourtant, un tel défaitisme n'est absolument pas nécessaire, car les évolutionnistes n'ont aucun support ni preuve scientifique avec laquelle défendre leur théorie. Ils s'engagent dans la démagogie à cause de leur insistance dogmatique sur leur théorie, et ils tentent de faire taire leurs opposants au moyen de pression psychologique. Leur position est tout à fait sans espoir.

 

Les musulmans qui soutiennent faussement la théorie de l’évolution ne peuvent voir cela car ils n'ont pas conscience des derniers développements scientifiques. Les gens qui ne possèdent pas les informations actuelles sur le sujet croient naturellement que la théorie de l'évolution est vraie. Ce manque d'informations peut être facilement résolu, en lisant des livres et d'autres publications sur le sujet. Les musulmans qui ont des informations détaillées sur la théorie de l'évolution ne peuvent rester silencieux ou avoir des doutes face aux affirmations évolutionnistes. A côté de cela, penser à la création de Dieu et à l'art parfait imprégnant l'univers, s'accrocher fermement au Coran, et comprendre la nature des vérités révélées dans le Coran, sont les moyens les plus faciles de se libérer de ces influences.

 

De nombreux musulmans peuvent déjà accepter et même défendre l'évolution pour les raisons données à travers ce livre. Pourtant, la moralité islamique appelle les musulmans à revenir sur le droit chemin à l'instant où ils réalisent qu'ils s'en sont éloignés. Soutenir la pensée darwiniste avant de réaliser le mal auquel elle peut mener, n'est pas du tout la même chose que de continuer à la soutenir après avoir réalisé le danger d'agir ainsi. On peut soutenir la théorie sans connaître la portée du danger ou son invalidité scientifique.

 

Cependant, une fois compris la vérité sur ce sujet, la meilleure chose à faire est de passer à l'action et de soutenir le combat intellectuel contre cette théorie nuisible. Dieu dit aux musulmans :

 

Et ceux qui n'ont pas cru sont alliés les uns des autres. Si vous n'agissez pas ainsi [en rompant les liens avec les infidèles], il y aura discorde sur terre et grand désordre. (Coran, 8 : 73)

 

Ils dirent : "Gloire à Toi ! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous as appris. Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage".(Coran, 2 : 32) 

 

serit gul

 

Harun Yahia

(extrait du livre : POURQUOI LE DARWINISME EST INCOMPATIBLE AVEC LE CORAN ?)


Article precedent : LES ERREURS DE CEUX QUI UTILISENT LES VERSETS CORANIQUES POUR “PROUVER” L’EVOLUTION - 5/6 -

 

 

NOTES/ 

71. Cf. Harun Yahya, Darwinism Refuted, Goodword Books, New Delhi, 2003 ; Phillip E. Johnson, Reason in the Balance, Intervarsity Press, 1995 ; Phillip E. Johnson, The Wedge of Truth, Intervarsity Press, 2000 ; Benjamin Wiker, Moral Darwinism: How We Became Hedonists, Intervarsity Press, 2002

72. Aux Etats-Unis, plusieurs académiciens ayant critiqué le darwinisme ont été renvoyés de leur position par les établissements darwinistes – des institutions telles que l'American Civil Liberties Union et la National Center for Science Education. Robert deHart, un enseignant universitaire, a été évincé en 1998 simplement parce qu'il avait donné à ses étudiants des informations qui critiquaient la théorie de l'évolution.

73. Phillip E. Johnson est une des premières personnes engagée dans le défi intellectuel contre le darwinisme. Ses livres comprennent Darwin on Trial, Reason in the Balance, Defeating Darwinism by Opening Minds, Objections Sustained and The Wedge of Truth.

 74. Philip E. Johnson, Darwin On Trial, Intervarsity Press, Downers Grove, Illinois, 2ème éd, 1993, p. 155

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 11:23

yalanliyor11a.jpg

Jusqu'ici, nous avons examiné l'erreur importante commise par les musulmans qui croient en l’évolution et qui acceptent l'affirmation selon laquelle Dieu a utilisé l'évolution pour créer les êtres vivants. Contrairement aux autres évolutionnistes, de telles personnes ne disent pas directement que la vie est apparue par hasard. 

Cependant, en soutenant l’erreur que Dieu a utilisé l'évolution dans Sa création, ils supportent volontiers ou non le darwinisme sur certains points. Selon leur point de vue erroné, Dieu aurait utilisé des mécanismes évolutionnaires comme les mutations et la sélection naturelle, qui est une assertion sans fondement. 

Pourtant, la science a démontré que ni la sélection naturelle ni les mutations ne peuvent créer de nouvelles espèces. Autrement dit, ils n'ont pas de force évolutionnaire. Ceux qui soutiennent l'idée de création par évolution, maintiennent que Dieu utilise les mutations pour changer les données génétiques des êtres vivants afin qu'ils acquièrent des organes utiles, ou que Dieu a d'abord créé des créatures primitives puis a employé la sélection naturelle pour les transformer en des créatures plus complexes et pour les perfectionner. En d'autres termes, Il utilise la sélection naturelle pour ajouter un nouvel organe, laisse s'atrophier un organe déjà existant, ou tout cela en même temps pour transformer une espèce en une autre (Dieu est au-delà de cela). 

Des gens ne connaissant pas les derniers développements scientifiques peuvent facilement faire de telles hypothèses erronées, surtout s'ils veulent soutenir l'évolution. Mais une telle affirmation s'envole face aux faits scientifiques. De plus, comme on le verra plus tard, le Coran ne mentionne pas une telle chose. 

Une chose doit être éclaircie : évidemment, Dieu aurait pu utiliser l'évolution pour créer les êtres vivants s'Il l'avait voulu. Mais le Coran ne contient aucun élément qui prouve l’évolution et aucun verset ne soutient l'affirmation des évolutionnistes, c’est-à-dire l'apparition étape par étape des espèces. La science révèle également la fausseté d'une telle affirmation. Puisque la situation est si claire, il n'y a aucun moyen pour un musulman de justifier son soutien. Les seules raisons possibles pour de telles erreurs sont un manque d'informations, un complexe d'infériorité vis-à-vis des évolutionnistes et la croyance que les évolutionnistes, étant majoritaires, ont nécessairement raison. 

Dieu a créé l'univers à partir du néant

Dieu crée toutes choses, sous la forme et au moment qu'Il choisit, sans utiliser de modèles et à partir du néant. Puisqu'Il est au-dessus de tout défaut et est riche au-delà de tout besoin. Il n'a pas besoin de la moindre cause, de moyen ou d'étapes pour Sa création. Personne ne doit être trompé par le fait que tout est lié par des causes et des lois naturelles. Dieu est au-delà de toutes ces causes et lois puisque c'est Lui qui les a créées.

Dieu, le Seigneur de la terre et des cieux, peut supprimer ces causes s'Il le veut. Par exemple, Il peut créer des personnes qui n'ont pas besoin d'oxygène pour survivre, et qui n'ont donc pas besoin de poumons. Cela étant, pourquoi aurait-Il "besoin" de perfectionner les poumons en les faisant évoluer dans le temps ou en utilisant un autre mécanisme ? Les gens ont donc complètement tort de penser que la grandeur et la puissance de Dieu puissent être limitées à leurs propres sentiments et leur propre raison. Nous n'avons de connaissances que ce qu'Il permet. 

Dieu peut utiliser des étapes particulières dans Sa création s'Il le veut. Par exemple, Il produit une plante à partir d'une graine ou un être humain par la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule. Mais ces étapes, comme on le verra plus tard, n'ont rien à voir avec l'évolution et il n'y a pas de place pour le hasard ou les coïncidences. Chaque étape dans l'apparition d'une plante ou la transformation d'une simple cellule en un être humain "à la forme parfaite", survient grâce aux systèmes parfaits créés par Sa puissance infinie.

tohum.jpgtohum1.jpgtohum2.jpgtohum3.jpgtohum4.jpg

Il y a des signes du pouvoir et de l'intelligence infinis de Dieu à chaque étape du développement d'une fleur. C'est Dieu, le Seigneur de tous les mondes, qui transforme une graine en une fleur admirablement colorée.

Dieu a voulu et a créé la terre et les cieux, tout ce qu'il y a entre les deux, et tous les êtres vivants et inanimés. C'est très facile pour Lui, comme indiqué dans le Coran : 

  • Et c'est Lui qui a créé les cieux et la terre, en toute vérité. Et le jour où Il dit : "Sois !" cela est, Sa parole est la vérité… (Coran, 6 : 73
  • Quand Nous voulons une chose, Notre seule parole est : "Sois." Et elle est. (Coran, 16 : 40)   
  • C'est Lui qui donne la vie et donne la mort. Puis quand Il décide une affaire, Il n'a qu'à dire : "Sois", et elle est. (Coran, 40 : 68)

yumurta.jpgspermyumurtada.jpg

C'est le pouvoir et la sagesse infinis de Dieu qui transforment une cellule, invisible à l'œil nu, en un être humain pensant, parlant et respirant.

La création est très facile pour Dieu. Comme le révèlent ces versets, tout ce qu'Il a à faire est de dire "Sois !", en voulant une chose. De nombreux versets révèlent qu'Il a créé l'univers et les êtres vivants avec une forme parfaite. C'est une erreur grave pour les musulmans d'adhérer à des explications forcées devant cette vérité évidente et de faire des affirmations fallacieuses selon lesquelles Dieu aurait employé l'évolution pour créer et utiliser des mutations, ainsi que la sélection naturelle et les étapes de transition entre les singes et les humains. Il est erroné de mettre en avant de tels récits, car il n'y a aucune preuve dans le Coran ou dans la science, en espérant être acceptés par les évolutionnistes. 

Dieu a conçu toutes les lois de l'univers et Il leur a donné la forme qu'Il a choisie, Il crée ce qu'Il veut et quand Il veut, imprègne toutes les choses de la terre et des cieux, et dirige toutes choses avec Son pouvoir. Pourtant certaines personnes ne comprennent pas complètement Sa puissance et ils Le jugent en fonction de leurs propres pouvoirs. Dieu révèle leur existence dans le Coran : 

  • Ils n'apprécient pas Dieu comme Il le mérite quand ils disent : "Dieu n'a rien fait descendre sur un humain."… (Coran, 6 : 91
  • Ils n'ont pas estimé Dieu à sa juste valeur ; Dieu est certes fort et puissant. (Coran, 22 : 74
  • Ils n'ont pas estimé Dieu comme Il devrait l'être alors qu'au Jour de la Résurrection, Il fera de la terre entière une poignée, et les cieux seront ployés en sa dextre. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils Lui associent. (Coran, 39 : 67

Contrairement à ce que suggèrent ceux qui croient en la création évolutionnaire, Dieu n'a pas créé d'abord les singes et les a faits ensuite évolué en humains à travers des formes de transition imparfaites avec des organes manquants. Mais plutôt, comme le révèle le Coran, Dieu a créé l'homme de la manière la plus parfaite qu'il soit : 

  • Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite. (Coran, 95 : 4)  
  • Il a créé les cieux et la terre en toute vérité et vous a donné votre forme et quelle belle forme Il vous a donnée. Et vers Lui est le devenir. (Coran, 64 : 3)

embriyo.jpgembriyo1.jpgembriyo2.jpg
embriyo3.jpgembriyo4.jpgembriyo5.jpg

Depuis le tout premier homme, tous les êtres humains sont le résultat de la création parfaite de Dieu. A travers l'histoire, tous les êtres humains sont nés en suivant les étapes que Dieu a ordonnées.

Les versets ci-dessus prouvent que Dieu a créé l'homme sous une forme parfaite, celle qu'il possède aujourd'hui. Evidemment, l'homme a également des faiblesses et des incompétences, celles-ci lui rappelant son impuissance devant Son seigneur. Les difformités et les handicaps sont le résultat d'une création déterminée, car ils servent de rappel à ceux qui les voient et de test pour ceux qui les portent. 

Dieu a créé tous les êtres vivants instantanément et parfaitement, sans aucun besoin d'évolution. Cette vérité évidente est révélée dans le Coran : 

C'est Lui Dieu, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. (Coran, 59 : 24

Le Coran décrit à quel point la création est facile pour Dieu : 

  • Celui qui a créé les cieux et la terre ne sera-t-Il pas capable de créer leur pareil ? Oh que si ! Et Il est Le Grand Créateur, l'Omniscient. (Coran, 36 : 81)    
  • Votre création et votre résurrection [à tous] sont aussi faciles à Dieu que s'il s'agissait d'une seule âme. Certes Dieu est audient et clairvoyant. (Coran, 31 : 28

Les différentes formes de création de Dieu

Un autre point important ignoré par ceux qui croient en l’erreur de la création par évolution est la diversité des formes de création de Dieu. Dieu a produit des êtres vivants qui diffèrent significativement des humains et des animaux, comme les anges et les djinns. Nous traiterons ce sujet dans les lignes suivantes. 

Les anges à deux, trois ou quatre ailes

Les anges sont des êtres qui obéissent toujours aux ordres de Dieu. Le Coran décrit leur création de la manière suivante :

cicek105a.jpg

Louange à Dieu, Créateur des cieux et de la terre, qui a fait des anges des messagers dotés de deux, trois, ou quatre ailes. Il ajoute à la création ce qu'Il veut, car Dieu est omnipotent. (Coran, 35 : 1

A travers cette description, on peut constater que les formes des anges diffèrent considérablement de celles des êtres humains. Dieu attire l'attention aux différentes formes de la création dans ce verset.

D'autres versets montrent comment les anges sont sous les ordres de Dieu et comment ils Lui obéissent : 

  • Et c'est devant Dieu que se prosterne tout être vivant dans les cieux, et sur la terre ; ainsi que les anges qui ne s'enflent pas d'orgueil. Ils craignent leur Seigneur, au-dessus d'eux, et font ce qui leur est commandé. (Coran, 16 : 49-50
  • Jamais le Messie ne trouve indigne d'être un serviteur de Dieu, ni les anges rapprochés [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne de L'adorer et s'enflent d'orgueil... Il les rassemblera tous vers Lui. (Coran, 4 : 172
  • O vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Dieu en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. (Coran, 66 : 6)  

De plus, les anges furent créés avant l'homme. En fait, Dieu parla aux anges lorsqu'Il était en train de créer Adam, le premier être humain, et leur ordonna de se prosterner devant lui.
cicek104.jpg

Au même moment, Dieu donna au Prophète Adam (psl), une connaissance différente de celle des anges, et Il lui enseigna les noms de toutes les choses. Les anges ne possèdent pas ce savoir. Comme l'énonce le Coran :

Puis vint le jour où ton Seigneur dit aux anges : "Je vais installer un représentant (khalîfa) sur la terre." Et les anges de repartir : "Vas-tu établir quelqu’un qui y fera régner le mal et y répandra le sang, alors que nous chantons Ta gloire et célébrons Tes louanges ?" Le Seigneur leur répondit : "Ce que Je sais dépasse votre entendement." Et Il apprit à Adam tous les noms, puis les présenta aux anges en leur disant : "Faites-Moi connaître les noms de tous ces êtres, pour prouver que vous êtes plus méritants qu'Adam. Et les anges de dire : "Gloire à Toi ! Nous ne savons rien d'autre que ce que Tu nous as enseigné ; Tu es, en vérité, l'Omniscient, le Sage." Dieu dit alors : "O Adam, fais-leur connaître les noms de ces choses !" Et lorsque Adam en eut instruit les anges, Dieu ajouta : "Ne vous avais-Je pas avertis que Je connais le secret des cieux et de la terre, ainsi que les pensées que vous divulguez et celles que vous gardez dans votre for intérieur ?" Et lorsque Nous dîmes aux anges : "Prosternez-vous devant Adam !", ils s'exécutèrent tous à l'exception de Satan qui refusa avec orgueil et fut ainsi du nombre des infidèles. (Coran, 2 : 30-34)

Les djinns sont créés de feu

Comme pour les anges, l'apparence des djinns diffère aussi de celle de l'homme. Les versets ci-dessous montrent que l'homme a été créé à partir d'argile, alors que les djinns ont été créés à partir de feu : 

  • Nous créâmes l'homme d'une argile crissante, extraite d'une boue malléable. Et quand au djinn, Nous l'avions auparavant créé d'un feu d'une chaleur ardente. (Coran, 15 : 26-27
  • Il a créé l'homme d'argile sonnante comme la poterie ; et Il a créé les djinns de la flamme d'un feu sans fumée. (Coran, 55 : 14-15)  

Dans le Coran, Dieu révèle également Son but dans la création de l'homme et des djinns : 

Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. (Coran, 51 : 56)

Il est donc clair que bien que l'homme et les djinns soient des êtres très différents, ils ont été tous deux créés afin de n'adorer que Dieu en vivant selon les valeurs qu'Il a prescrites. Il a révélé dans plusieurs versets que les anges et les djinns ont des caractéristiques différentes des caractéristiques humaines. Par exemple, les deux peuvent transporter de la matière : 

Il (Salomon) dit : "O notables ! Qui de vous m'apportera son trône avant qu'ils ne viennent à moi soumis ?" Un djinn redoutable dit : "Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place : pour cela je suis fort et digne de confiance." (Coran, 27 : 38-39

Le Coran dit aussi que les djinns, tout comme les anges, furent créés avant l'homme. Quand Il créa le Prophète Adam (psl), Dieu ordonna aux anges et aux djinns de se prosterner devant lui. Après cela, Il révèle que Satan fait partie des djinns : 

Et lorsque Nous dîmes aux anges : "Prosternez-vous devant Adam", ils se prosternèrent, excepté Iblis [Satan] qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu'ils vous sont ennemis ? Quel mauvais échange pour les injustes ! (Coran, 18 : 50) 

La création est une chose aisée pour Dieu, Lui qui peut créer à partir du néant et sans cause antérieure. Tout comme Il créa les anges et les djinns de différentes formes à partir de rien. Il créa aussi l'homme comme être indépendant à partir de rien et sans avoir besoin de recourir à l'évolution. La même chose s'applique aux autres êtres vivants, comme les animaux et les plantes. Dieu créa tout cela spontanément à partir de rien et sans les faire évoluer – en d'autres termes, sans transformer une espèce en une autre. Comme on l'a vu précédemment, les étapes que Dieu utilise dans Sa création n'ont rien à voir avec les coïncidences et les événements aléatoires des évolutionnistes, car tout est le produit des systèmes parfaits que la puissance et la souveraineté de Dieu ont créés. 

La manière dont l'oiseau d'argile créé par le Prophète Jésus (psl) vint à la vie

Dieu dota le Prophète Jésus (psl), de divers miracles dans la vie de ce monde:

   "… Jésus, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu." (Coran, 3 : 45).  

Il vint au monde sans père, il parlait dans le berceau et il guérissait miraculeusement les malades. 

De plus, quand le Prophète Jésus modela un objet en argile sous la forme d'un oiseau et qu'il souffla dedans, l'oiseau vint à la vie par la volonté de Dieu. Ce fait est raconté dans le Coran :

cicek140.jpg
  • Et Il sera le messager aux enfants d'Israël, [et leur dira] : "En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu cela devient un oiseau…" (Coran, 3 : 49
  • Et quand Dieu dira :  
  •  "O Jésus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère quand Je te fortifiais du Saint-Esprit. Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. Je t'enseignais le Livre, la sagesse, la Thora et l'Evangile ! Tu fabriquais de l'argile comme une forme d'oiseau par Ma permission ; puis tu soufflais dedans. Alors par Ma permission, elle devenait oiseau." (Coran, 5 : 110)

Dieu crée spontanément un être vivant de cette manière. C'est un de Ses miracles, et une vérité importante que les musulmans qui croient en l’évolution ne doivent pas ignorer. 

Un exemple similaire mentionne le Prophète Abraham (psl) et révèle comment Dieu accorde la vie aux choses inanimées : 

Et quand Abraham dit : "Seigneur ! Montre-moi comment Tu ressuscites les morts", Dieu dit : "Ne crois-tu pas encore ?" "Si ! dit Abraham ; mais que mon cœur soit rassuré." "Prends donc, dit Dieu, quatre oiseaux, apprivoise-les et coupe-les puis, sur des monts séparés, mets-en un fragment ensuite appelle-les : ils viendront à toi en toute hâte. Et sache que Dieu est Puissant et Sage." (Coran, 2 : 260

Comment le Prophète Moïse (psl) transforma son bâton en serpent

Comme Il le fit avec le Prophète Jésus (psl), Dieu accorda également des miracles au Prophète Moïse (psl), qui, comme nous le savons, par la volonté de Dieu sauva son peuple de Pharaon en divisant la mer en deux. C’est également par le pouvoir de Dieu que le Prophète Moïse transforma son bâton en serpent. Voici comment le phénomène est transcrit dans le Coran : 

“Et qu'est-ce qu'il y a dans ta main droite, ô Moïse ?” Il dit : “C'est mon bâton sur lequel je m'appuie, qui me sert à effeuiller pour mes moutons et j'en fais d'autres usages.” [Dieu lui] dit : “Jette-le, ô Moïse.” Il le jeta, et le voici un serpent qui rampait. [Dieu] dit : “Saisis-le et ne crains rien : Nous le ramènerons à son premier état.” (Coran, 20 : 17-21

Le fait que le Prophète Jésus (psl) put faire un oiseau à partir d’argile et la transformation du bâton du Prophète Moïse (psl) sont les preuves que Dieu peut produire une chose vivante en dehors des circonstances naturelles.

La création est aisée pour Dieu, Lui Qui crée à partir du néant sans l’appui des éléments naturels. De la même manière, Il créa les djinns, les anges et les êtres humains en tant qu’entités séparées sans recourir à l’évolution. Il en est de même pour les autres êtres vivants comme les plantes ou les animaux. Dieu les créa tous à partir du néant, sans les faire évoluer ou autrement dit sans transformer une espèce en une autre. 

Les versets révèlent qu’il Lui suffit d’ordonner : “Sois !” pour que la création se fasse : 

  • Et c'est Lui Qui a créé les cieux et la terre, en toute vérité. Et le jour où Il dit : “Sois !” Cela est, Sa parole est la vérité. A Lui, la royauté, le jour où l'on soufflera dans la trompe. C'est Lui le Connaisseur de ce qui est voilé et de ce qui est manifeste. Et c'est Lui le Sage et le Parfaitement Connaisseur. (Coran, 6 : 73)    
  • Quand Nous voulons une chose, Notre seule parole est : “Sois”. Et elle est. (Coran, 16 : 40)  
  • C'est Lui qui donne la vie et donne la mort. Puis quand Il décide une affaire, Il n'a qu'à dire : "Sois", et elle est. (Coran, 40 : 68

Ceci étant, il est, par conséquent, extrêmement grave que des croyants soulèvent des objections trompeuses sur ce point et qu’ils avancent des idées incohérentes telles que : “Dieu créa les êtres vivants à travers l’évolution” ou “Au cours de la création, Dieu eut recours aux mutations, à la sélection naturelle, aux étapes intermédiaires entre les singes et les hommes.” 

Comment la femme stérile du Prophète Zacharie (psl) eut un enfant  

Un exemple de création miraculeuse concerne la joyeuse nouvelle reçue par le Prophète Zacharie (psl), que sa femme stérile allait donner naissance à un enfant : 

  • "O Zacharie, Nous t'annonçons la bonne nouvelle d'un fils. Son nom sera Yahya [Jean]. Nous ne lui avons pas donné auparavant d'homonyme." Et [Zacharie dit] : "O mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand ma femme est stérile et que je suis très avancé en vieillesse ?" Dieu lui dit : "Ainsi sera-t-il !..." (Coran, 19 : 7-9
  • ... Ton Seigneur a dit : "Ceci m'est facile. Et avant cela, Je t'ai créé alors que tu n'étais rien." (Coran, 19 : 9

Il n’existe pas non plus de création à travers l’évolution au paradis et en enfer  

Dieu Tout-Puissant révéla qu’après leur mort, Il recréera les hommes sous une forme différente mais adaptée à leurs vies dans l’au-delà. Tout comme Il créa les êtres humains ici-bas sans l’aide de l’évolution, Il les ressuscitera en un seul instant en disant : “Sois !” pour qu’ils vivent dans l’au-delà. Notre Seigneur Tout-Puissant ne créa pas les entités au paradis et en enfer à travers l’évolution. Les gardiens et les démons de l’enfer et les serviteurs au paradis tels qu’ils sont décrits dans le Coran sont des entités amenées à la vie par notre Seigneur Tout-Puissant sans causes naturelles. Voici quelques versets du Coran ayant trait à la résurrection des êtres humains après la mort et aux entités dans l’au-delà : 

Et on soufflera dans la trompe, et voilà que, des tombes, ils se précipiteront vers leur Seigneur, en disant : “Malheur à nous ! Qui nous a ressuscités de là ou nous dormions ?” C'est ce que le Tout Miséricordieux avait promis. Les messagers avaient dit vrai. Ce ne sera qu'un seul cri, et voilà qu'ils seront tous amenés devant Nous. (Coran, 36 : 51-53)  

Le fait de Kalu Bela et la création

Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?" Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons... " – afin que vous ne disiez point, au jour de la résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention." (Coran, 7 : 172)

Comme tous les versets traitant de la création humaine, il n’y aucune référence à la création à travers l’évolution. 

Des exemples de résurrection dans le Coran

La création et la résurrection sont entièrement dans les mains de Dieu, et comme dans le cas de la création, Il n'a pas besoin de cause externe pour la résurrection. Il y a beaucoup d'exemples de cela dans le Coran.

Le Coran révèle qu'une fois que les gens meurent et sont enterrés, ils seront ressuscités le Jour du Jugement : 

Telle sera leur sanction parce qu'ils ne croient pas en Nos preuves et disent : "Quand nous serons ossements et poussière, serons-nous ressuscités en une nouvelle création ?" N'ont-ils pas vu que Dieu qui a créé les cieux et la terre est capable de créer leurs pareils ? Il leur a fixé un terme, sur lequel il n'y a aucun doute, mais les injustes s'obstinent dans leur mécréance. (Coran, 17 : 98-99

Comme on l'a vu, les incrédules ne croient pas que les gens seront recréés après leur mort et une fois qu'ils seront redevenus poussière. Cet exemple résume la situation concernant la théorie de l'évolution. Notre Seigneur, qui reformera les corps des gens à partir de rien le Jour du Jugement, a déjà créé le premier homme, le Prophète Adam, à partir de rien. Ces versets sont très importants pour ceux qui croient au Coran mais qui persistent néanmoins à croire aux idées évolutionnistes. 

cicek339.jpg

Par les paroles :

 "Et vous voici venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous avions créés la première fois, abandonnant derrière vos dos tout ce que Nous vous avions accordé…" (Coran, 6 : 94), le Coran insiste sur la résurrection de l'homme le Jour du Jugement. Cela indique que cette création sera comme la "première création". Chaque personne, morte et redevenue poussière, renaîtra à travers une nouvelle création dans l'au-delà et aura forme humaine. C'est pourquoi la première création humaine ressemble à cela et ne s'est pas déroulée étape par étape, mais tout d'un coup et de manière miraculeuse.

      Il y a de nombreux exemples de résurrection dans le Coran. Par exemple, Dieu a permis à la tribu du Prophète Moïse (psl) de l'expérimenter, puisqu'Il les tua et qu'Il les fit ensuite revivre. Cela est décrit ainsi dans le Coran :

Et [rappelez-vous], lorsque vous dites :  

 "O Moïse, nous ne te croirons qu'après avoir vu Dieu clairement !" ... Alors la foudre vous saisit tandis que vous regardiez. Puis Nous vous ressuscitâmes après votre mort afin que vous soyez reconnaissants. (Coran, 2 : 55-56

Le Coran contient un autre récit identique, impliquant de nouveau la tribu du Prophète Moïse. Dieu leur avait ordonné de frapper un corps avec la chair d'une vache tuée. Comme Dieu le révèle dans le verset, Il fit cela pour leur montrer que l'homme serait ressuscité et pour assurer qu'ils croient. C'est clairement un miracle. Mais comme on va le voir dans la suite du verset, le cœur de ces gens se durcit de nouveau après ce miracle: 

Et quand vous aviez tué un homme et que chacun de vous cherchait à se disculper ! ... Mais Dieu démasque ce que vous dissimuliez. Nous dîmes donc : "Frappez le tué avec une partie de la vache." – Ainsi Dieu ressuscite les morts et vous montre les signes (de Sa puissance) afin que vous raisonniez. Puis, et en dépit de tout cela, vos cœurs se sont endurcis ; ils sont devenus comme des pierres ou même plus durs encore ; car il y a des pierres d'où jaillissent les ruisseaux, d'autres se fendent pour qu'en surgisse l'eau, d'autres s'affaissent par crainte de Dieu. Et Dieu n'est certainement jamais inattentif à ce que vous faites. (Coran, 2 : 72-74)  

Dieu donne un autre exemple : 

C'est ainsi que Dieu vous explique Ses versets, afin que vous raisonniez. N'as-tu pas vu ceux qui sortirent de leurs demeures, - il y en avait des milliers, - par crainte de la mort ? Puis Dieu leur dit : "Mourez." Après quoi Il les rendit à la vie. Certes, Dieu est détenteur de la faveur, envers les gens ; mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants. (Coran, 2 : 242-243

Le Coran relate un autre exemple : la situation d'un individu qui ne croit pas en la résurrection après la mort. Selon les versets, Dieu fit en sorte que la personne fut morte pendant 100 ans et puis Il la ressuscita. Pourtant, même après un si long laps de temps, la personne pensait qu'elle était restée ainsi pendant un seul jour ou même moins. Quand la vérité lui fut révélée, elle crut finalement, comme on le voit ici :

cicek101.jpg

Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté : "Comment Dieu va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort ?" dit-il. Dieu donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : "Combien de temps es-tu demeuré ainsi ?" "Je suis resté un jour, dit l'autre, ou une partie de la journée." "Non ! dit Dieu, tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s'est gâté ; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair. Et devant l'évidence, il dit : "Je sais que Dieu est omnipotent." (Coran, 2 : 259)

Un autre exemple concerne les gens de la caverne (ashab al-kahf). Ce qui distingue cette histoire des autres est que dans ce cas la communauté ne fut pas tuée, mais s'endormit simplement plus longtemps qu'une vie humaine normale. 

Ce groupe était composé de jeunes gens pieux qui avaient laissé leur tribu et cherché refuge dans une grotte car leur tribu s'était tournée vers le polythéisme et l'idolâtrie. Mais Dieu les fit miraculeusement dormir pendant plus de 300 ans dans la caverne : 

  • Nous avons assourdi leurs oreilles dans la caverne pendant de nombreuses années. (Coran, 18 : 11
  • Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et en ajoutèrent neuf (années). Dis : "Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là. A Lui appartient l'inconnaissable des cieux et de la terre. Comme Il est voyant et audient ! Ils n'ont aucun allié en dehors de Lui et Il n'associe personne à Son commandement." (Coran, 18 : 25-26

Mais après un certain temps Dieu les réveilla : 

Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur ; et Nous leurs avons accordé les plus grands moyens de se diriger [dans la bonne voie]. (Coran, 18 : 12-13

Ils n'avaient pas réalisé qu'ils avaient dormi aussi longtemps. Ils pensaient n'avoir dormi qu'un jour, ou quelques heures, alors que c'était en réalité trois cent neuf ans. Le verset en question raconte : 

Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour." D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien [de temps] vous y avez demeuré. Envoyez donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voie quel aliment est le plus pur et qu'il vous apporte de quoi vous nourrir. Qu'il agisse avec tact ; et qu'il ne donne l'éveil à personne sur vous." (Coran, 18 : 19

De tels exemples donnés dans le Coran révèlent explicitement que Dieu n'a pas besoin de cause dans la création. 

Le comportement des abeilles : un dilemme insoluble pour les évolutionnistes 

Dans le Coran, Dieu révèle qu'Il a inspiré l'abeille et qu'Il lui a dit quoi faire : 

[Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que les hommes font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 16 : 68-69

Comme on le sait, les abeilles collectent le pollen et produisent du miel en mélangeant du pollen avec des sécrétions de leur propre corps. Afin de stocker le miel et d'élever leurs petits, elles fabriquent des cellules de cire hexagonales, toutes extrêmement bien alignées, avec le même angle, et généralement identiques. Elles construisent des rayons de miel avec celles-ci. De plus, les abeilles qui quittent la ruche pour rechercher de la nourriture et qui y retournent tout le temps possèdent des systèmes particuliers que Dieu a créé afin qu'elles retrouvent leur chemin. 

Qu'un insecte connaisse les angles dans un hexagone, découvre la formule de la cire et conçoive les systèmes nécessaires pour la produire dans son corps, et mette toute cette information dans son propre ADN pour que les futurs membres de la même espèce héritent des mêmes capacités, tout cela est bien sûr impossible. 

Il est évident que les abeilles ont appris toutes ces choses par une puissance supérieure. Ce savoir leur a été inspiré, comme le révèlent les versets. Dieu, Qui connaît toutes choses, révèle à l'abeille ce dont elle a besoin, et celle-ci agit alors à la lumière de cette inspiration. Un tel comportement conscient est une preuve claire de la création.

ari.jpgari1.jpgari2.jpg

[Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que les hommes font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 16 : 68-69)

L'étude de telles propriétés chez les animaux révèle la perfection et la conscience supérieure inhérente aux êtres vivants, et permet de comprendre une nouvelle fois la puissance incomparable de Dieu. Il a le pouvoir de créer les créatures qu'Il veut et avec les attributs qu'Il veut, Il possède une puissance illimitée et dirige toutes choses. 

Pourtant, les évolutionnistes croient que des caractéristiques aussi extraordinaires sont apparues par hasard. Selon cette affirmation illogique, les abeilles auraient appris à calculer des angles et auraient réussi à transférer ce savoir aux autres abeilles par hasard. Le hasard aurait également mené à l'apparition de systèmes corporels pour la production de cire et de miel.

Seules quelques secondes de réflexion suffisent pour voir que des scénarios aussi imaginaires sont très éloignés de la raison et de la science. Dieu crée les abeilles et leur donne une conscience. De tels miracles de création placent les évolutionnistes face à un dilemme qu'ils ne peuvent fuir. 

Le Prophète Salomon (psl) comprenait le langage des fourmis

Comme abordé dans la section précédente, les évolutionnistes affirment que les êtres vivants sont l'œuvre du hasard aveugle et d'événements aléatoires. De leur point de vue, et malgré le fait qu'il n'y a absolument aucune preuve pour confirmer cette thèse imaginaire, les animaux ne possèdent aucune conscience. Il y a pourtant beaucoup de preuves permettant de réfuter leurs affirmations. 

Considérons le récit coranique sur le Prophète Salomon (psl) et une fourmi femelle. Selon les versets, il entendait et comprenait les paroles de la fourmi:

      Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : "O fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s'en rendre compte !" Il sourit, amusé par ses propos et dit : "Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux." (Coran, 27 : 18-19

Comme indiqué par ce verset, une fourmi s'adressa aux autres. Bien sûr, il est hors de question qu'une créature soi-disant "créée" par hasard ait un système de communication spécial qui lui permette de s'adresser à sa communauté ou d'afficher un comportement révélant une raison et une logique. Une créature qui apparaît par la volonté de Dieu affiche un comportement conscient de la manière et jusqu'au point voulu par Dieu. Il est également possible de communiquer avec une telle créature, si Dieu le veut.

karinca1.jpgkarinca2.jpg
Comme révélé dans le Coran, Dieu a permis au Prophète Salomon (psl) de comprendre le langage des fourmis.

Les animaux, qui selon l’assertion fictive de la la théorie de l'évolution, sont supposés ne pas avoir de conscience, affichent en réalité une intelligence considérable, comme on l'a vu dans ces deux exemples. On ne peut peut-être pas s'attendre à ce que les darwinistes comprennent la nature extraordinaire de cette situation (on libère de toute imputation ceux qui réfléchissent sincèrement et qui suivent le dictat de leur conscience). Pourtant, ceux qui disent qu'ils croient en l'existence et au pouvoir de Dieu doivent vraiment réfléchir à de tels signes, car ils réfutent encore une fois l'évolution. Cela, à son tour, montre que l'évolution ne peut être défendue en aucune manière.

La création est un miracle 

Ignorer le fait que Dieu a le pouvoir de créer et de détruire joue un rôle important dans le fait que certains musulmans croient en l'évolution. Ces musulmans qui ont été trompés par l’évolution sont sous l'influence du naturalisme, qui affirme que les lois de la nature sont fixes et constantes, et que rien ne peut survenir en dehors de cela. C'est pourtant une grande erreur. Ce que l'on veut dire par "les lois de la nature" correspond à la création et à l'entretien de la matière sous une forme particulière. En aucun cas ne peut-on considérer ces caractéristiques comme s'enracinant dans la matière elle-même. Comme Dieu l'a rendu clair, Il peut altérer ces lois à n'importe quel moment et agir en dehors de leur portée. 

su1.jpgsu2.jpg

Dieu crée des miracles quand Il le veut. Que le groupe de la caverne mentionné précédemment soit resté en vie pendant plus de 300 ans est un miracle dépassant les lois de la nature. Ceux qui ont été tués par Dieu puis ramenés à la vie sont aussi des miracles. Chaque événement survient parce que Dieu veut qu'il survienne. Ceux qui surviennent dans les limites de certaines lois sont "normaux", alors que les autres sont des miracles.

Le point qu'on doit comprendre ici est que Dieu n'est jamais contraint par les lois qu'Il a créées. S'Il le veut, Il peut totalement renverser toutes les lois de la nature. C'est facile pour Dieu. 

Puisque les musulmans qui défendent la création par évolution sont tombés sous l'influence du naturalisme, lequel forme les fondations du darwinisme, ils essayent d'expliquer l'origine de la vie en termes de lois naturelles. Ils croient que Dieu a créé les êtres vivants au moyen d'une création qui est limitée par les lois naturelles, et ils croient ainsi que la création s'est réalisée par des mutations, la sélection naturelle, des variations et que les espèces se transforment en d'autres espèces. Mais c'est une grave erreur que des musulmans acceptent une telle logique "naturaliste", car les miracles décrits dans le Coran révèlent clairement que cette logique est sans fondement. 

Quand on regarde les versets qui discutent de la création des êtres vivants et de l'homme, on voit que cette création survient miraculeusement et en dehors des lois limitées de la nature. C'est ainsi que Dieu révèle la création des êtres vivants : 

Et Dieu a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marchent sur le ventre, d'autres qui marchent sur deux pattes, et d'autres encore qui marchent sur quatre. Dieu crée ce qu'Il veut et Dieu est omnipotent. (Coran, 24 : 45) 

Ce verset désigne les principaux groupes vivants sur Terre (les reptiles, les oiseaux et les mammifères) et indique que Dieu les a tous créés à partir d'eau. En l'étudiant de plus près, ces groupes n'ont pas été créés "les uns à partir des autres", comme prévu par l'évolution, mais "à partir d'eau". Ils ont été ainsi formés séparément à partir d'une substance commune que Dieu a façonnée. 

La science moderne a aussi démontré que cette substance commune est l'eau, le composant fondamental de chaque corps vivant. Les corps des mammifères sont composés à 70 % d'eau. L'eau des êtres vivants permet le contact entre cellules, ainsi que le contact entre tissus. C'est un fait accepté que rien ne peut vivre sans eau.( L'EAU ET LA VIE

Et pourtant, certains musulmans interprètent mal le verset ci-dessus et essayent de lui donner une signification plus en accord avec l'évolution. Mais il est évident que le fait de la création à partir d'eau n'a rien à voir avec l'évolution, car cette théorie n'affirme pas que chaque être vivant est apparu à partir d'eau et qu'il a évolué. Au contraire, elle soutient que les espèces vivantes ont évolué les unes à partir des autres, une contradiction évidente au fait que tous les groupes vivants ont été créés à partir d'eau (en d'autres mots, qu'ils ont été créés indépendamment.) 

La création de l'homme à partir d'argile

Dans le Coran, Dieu révèle que l'homme a été créé miraculeusement. Pour créer le premier être humain, Dieu a façonné de l'argile puis y a insufflé de Son esprit : 

Quand ton Seigneur dit aux anges : "Je vais créer d'argile un être humain. Quand Je l'aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon esprit, jetez-vous devant lui, prosternés." (Coran, 38 : 71-72

Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile. (Coran, 23 : 12

... Nous les avons créés de boue collante ! (Coran, 37 : 11)

 

On s’aperçoit là que l'homme n'a pas été créé à partir d'un singe ou d'une autre espèce vivante, comme certains musulmans voudraient nous le faire croire, mais d'argile, une substance sans vie. Dieu a transformé miraculeusement cette substance inanimée en un être humain et lui a insufflé de Son esprit. Il n'y a aucun "processus évolutionnaire naturel" à l'œuvre ici, mais plutôt la création miraculeuse et directe de Dieu. En fait, Ses paroles montrent que l'homme a été créé directement par la puissance de Dieu : 

Il (Dieu) lui dit: "O Iblis, qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains ? T'enfles-tu d'orgueil ou te considères-tu parmi les hauts placés ?" (Coran, 38 : 75

En bref, le Coran ne contient aucun récit "évolutionniste" de la création de l'homme et des êtres vivants. Au contraire, il énonce que Dieu les a créés miraculeusement à partir de substances inanimées comme l'eau et la boue. Malgré cela, l'histoire de l'Islam montre que certains musulmans ont été influencés par la philosophie de la Grèce antique, aussi bien que par les éléments matérialistes et évolutionnistes qu'elle contient, puis ont essayé d'adapter cette philosophie au Coran. Le grand savant islamique et l'Imam réformateur al-Ghazali (mort en 1111) répondit à ces tendances, qui apparaissaient à son époque, dans son Tahafut al-Falasifa (L'incohérence des philosophes) et d'autres ouvrages. Cependant, en même temps que la propagation de la théorie de l'évolution au cours du 19ème et 20ème siècles, les supercheries de la "création par évolution" ont commencé à réapparaître dans le monde islamique. Le prochain chapitre considère les erreurs commises par les musulmans qui défendent ces thèses, et analyse leurs commentaires des versets coraniques qu'ils utilisent pour justifier leur position.

 

serit gul

 

Harun Yahia

(extrait du livre : POURQUOI LE DARWINISME EST INCOMPATIBLE AVEC LE CORAN ?)


Article suivant : LES ERREURS DE CEUX QUI UTILISENT LES VERSETS CORANIQUES POUR “PROUVER” L’EVOLUTION - 5/6 -

Article precedent : DES VERITES IMPORTANTES IGNOREES PAR CERTAINS MUSULMANS - 3/6 -

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 11:22

Dans le chapitre précédent, nous avons vu combien les musulmans qui supposent que l'évolution est un fait et non une théorie, peuvent ignorer les développements scientifiques récents et pertinents qui réfutent le darwinisme. Cette ignorance les mène à accepter des idées et des croyances réfutées par la science. De plus, ils ignorent que la fondation sous-jacente de l'évolution reflète une mentalité païenne, en considérant le hasard et des évènements naturels comme des divinités (Dieu est au-delà de cela), et qu'elle a engendré des oppressions, des conflits, des guerres et d'autres catastrophes.

 

Ce chapitre va se focaliser sur les vérités ignorées par les musulmans qui croient faussement en la création par évolution, et va les appeler à arrêter de soutenir la mentalité païenne qui fournit les fondations pour la pensée matérialiste-athée.

 

L'évolution est une idée païenne de la Grèce antique

 

29.jpg

Une image montrant l'idée de Thalès (mort en 546 av. JC) d'une Terre plate flottant sur l'eau. L'image montre l'air et le feu, deux des quatre éléments fondamentaux de la Terre.

Contrairement à ce qu'affirment ses défenseurs, l'évolution n'est pas une théorie scientifique mais une croyance païenne. L'idée d'évolution est apparue pour la première fois dans les sociétés antiques comme l'Egypte, la Babylonie et Sumer, après quoi on la retrouve chez les philosophes de la Grèce antique. Les monuments sumériens antiques contiennent des phrases reniant la création et affirmant que les êtres vivants sont apparus d'eux-mêmes par un processus graduel. Selon la croyance sumérienne, la vie est apparue d'elle-même à partir du chaos de l'eau.

 

Faisant partie de leurs propres religions superstitieuses, les anciens Egyptiens croyaient que "les serpents, les grenouilles, les vers et les souris apparaissaient dans la boue laissée par les inondations du Nil". Tout comme les Sumériens, les anciens Egyptiens reniaient l'existence d'un Créateur et ils pensaient que "les êtres vivants apparaissaient par hasard dans la boue".

 

L'affirmation la plus importante des philosophes grecs Empédocle (5ème siècle av. JC), Thalès (mort en 546 av. JC) et Anaximandre (mort en 547 av. JC) de Milet était que les premiers êtres vivants s'étaient formés à partir de substances inanimées comme l'air, le feu et l'eau. Cette théorie avançait que les premiers êtres vivants étaient apparus soudainement dans l'eau et qu'ensuite, certains d'entre eux avaient quitté l'eau, s'étaient adaptés à la vie sur terre et avaient commencé à y vivre. Thalès croyait que l'eau était la source de toute vie, que les plantes et les animaux avaient commencé à se développer dans l'eau, et que l'humanité était le produit final de ce processus.4 Anaximandre, un contemporain plus jeune que Thalès, maintenait la croyance erronée selon laquelle "l'homme était descendu des poissons" et que la source de la vie avait commencé avec une "masse primordiale".5

yalanliyor28a.jpg

Certains philosophes, comme Empédocle (mort au 5ème siècle av. JC), croyaient que la Terre était composée de quatre éléments : la terre, l'air, le feu et l'eau. Dans cette illustration du 17ème siècle, les quatre éléments sont symbolisés sous forme d'anneaux autour du Soleil.

 

Le travail de poésie d'Anaximandre, Sur la nature, est le premier travail écrit disponible basé sur la théorie de l'évolution. Dans ce poème, il écrit que des créatures sont sorties de la vase qui avait été asséchée par le soleil. Selon le point de vue erroné d’Anaximandre, les premiers animaux étaient recouverts d'écailles piquantes et qu'ils vivaient dans les mers. Au fur et à mesure que ces créatures ressemblant à des poissons prétendument évoluaient, elles se déplacèrent sur la terre ferme, perdirent leur manteau d'écailles et devinrent finalement des êtres humains.6 On peut considérer sa théorie illogique comme la première pierre de la théorie actuelle de l'évolution, car elle a de nombreuses similitudes avec le darwinisme.

 

Empédocle rassembla les idées antérieures et suggéra que les éléments fondamentaux (la terre, l'air, le feu et l'eau) s'étaient assemblés pour créer des corps. Il croyait aussi que l'homme s'était développé à partir de la vie végétale et que seul le hasard avait joué un rôle dans ce processus.7 Comme mentionné précédemment, ce concept de hasard et son rôle dans la création forment le principe de base sur lequel la théorie de l'évolution est construite.

 

Héraclès (mort au 5ème siècle av. JC) fit une autre affirmation illogique, que puisque l'univers était dans un processus constant de changement, il n'y avait aucune raison de se poser des questions sur le récit mythique de son commencement et il soutint qu'il n'avait aucun début et aucune fin. Il existait tout simplement.8 En bref, la croyance matérialiste sur laquelle l'évolution est fondée existait aussi dans la Grèce antique.

 

L'idée trompeuse d’un développement spontané était soutenue par bien d'autres philosophes grecs, et particulièrement Aristote (384-22 av. JC). Cette idée affirmait que les animaux, particulièrement certains vers, insectes et plantes, apparaissaient d'eux-mêmes dans la nature et qu'ils n'avaient donc pas besoin de subir de processus de fertilisation. Maurice Manquat, célèbre pour ses études sur les idées d'Aristote sur l'histoire naturelle, dit une fois :

Heraclte.jpg

Héraclès

 

Aristote était si préoccupé par l'origine de la vie qu'il accepta la génération spontanée (l'assemblage de substances inanimées pour former spontanément un être vivant) pour expliquer certains événements qui ne pouvaient être expliqués d'une autre manière.9

 

Grâce à une inspection méticuleuse, on peut trouver des similitudes considérables entre les idées des penseurs évolutionnistes du passé et ceux d'aujourd'hui. Les fondements de l'idée matérialiste selon laquelle l'univers n'a ni commencement ni fin, tout comme le point de vue évolutionniste que les êtres vivants sont apparus grâce au hasard, reposent sur la culture sumérienne païenne et ces idées étaient courantes chez les penseurs grecs matérialistes. Les idées que la vie est apparue à partir d'eau et d'une mixture connue comme "masse primordiale", que les êtres vivants sont apparus seulement grâce au hasard, forment les bases de ces deux idées qui sont liées malgré le passage d'une si longue période.

 

yalanliyor3.jpg

Le philosophe grec Aristote

Ainsi, les musulmans qui pensent que l’évolution est logique, soutiennent une théorie dont les racines sont enfouies dans des idées antiques dont on sait qu'elles n'ont aucune base scientifique. De plus, de telles idées furent d'abord proposées par d'anciens penseurs matérialistes et elles contiennent des significations païennes.

 

En réalité, l'évolution ne se limite pas à l'ancienne culture sumérienne ou aux philosophes de la Grèce antique, car elle forme l'essence d'importants systèmes de croyances contemporains, comme le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. En d'autres termes, l'évolution n'est rien d'autre qu'une théorie qui est complètement opposée à la croyance islamique.

 

Certains musulmans qui croient en l’évolution, en dépit des preuves scientifiques montrant le contraire, affirment que le Coran soutient cette soi-disant "théorie créationniste de l'évolution" et essayent de trouver la source de l'évolution dans le monde musulman. Ils affirment que cette idée est venue en premier de penseurs musulmans et que, quand leurs travaux furent traduits, la pensée évolutionniste apparut en Occident.

 

Cependant, les quelques exemples donnés précédemment révèlent clairement que l'évolution n'est rien d'autre qu'une croyance primitive remontant aux sociétés païennes antiques. Grande erreur serait de tenter de montrer que la pensée évolutionniste, construite sur des fondations matérialistes, puisse être attribuée aux musulmans quand il n'y a absolument aucune base scientifique et historique pour soutenir une telle idée.

 

Le hasard s'oppose à la vérité de la création

Ceux qui maintiennent qu'il n'y a aucune contradiction entre l'évolution et la création ignorent un point important : ces gens croient que la principale allégation du darwinisme réside dans le fait que les espèces vivantes apparaissent en évoluant les unes à partir des autres. Mais ce n'est pas le cas, car les évolutionnistes affirment que la vie est apparue grâce au hasard, par des mécanismes inconscients. En d'autres mots, que la vie sur Terre est apparue sans l'aide d'un Créateur, d'elle-même à partir de substances inanimées.

 

Une telle affirmation rejette l'existence d'un Créateur dès le départ, et elle ne peut donc pas être acceptée par un musulman. Mais certains musulmans ignorent cette vérité et ne voient aucun mal à soutenir l'évolution sur l'hypothèse que Dieu a pu utiliser l'évolution pour créer les êtres vivants.

fredhoyle.jpg

Prof. Fred Hoyle

Ce faisant, ils ignorent un danger important : bien qu'ils essayent de montrer que l'évolution est parallèle à la religion, en réalité ils soutiennent et sont en accord avec une idée qui est pratiquement impossible de leur propre point de vue. Pendant ce temps, les évolutionnistes détournent les yeux de cette situation car cela les aide à faire accepter leurs idées par la société.

 

En étudiant le sujet en tant que musulman pieux et en y réfléchissant à la lumière du Coran, une théorie qui est fondamentalement basée sur le hasard ne peut vraiment rien avoir en commun avec l'Islam. L'évolution voit le hasard, le temps et la matière inanimée comme divins, et attribue le titre de "créateur" à ces concepts faibles et inconscients (Dieu est au-delà de cela). Aucun musulman ne peut accepter une théorie aussi païenne, car chaque musulman sait que Dieu, l’unique Créateur, a créé toutes les choses à partir du néant. Par conséquent, il utilise la science et la raison pour s'opposer à toutes les croyances et à toutes les idées qui entrent en conflit avec ce fait.

 

L'évolution est un composant du matérialisme et, selon le matérialisme, l'univers n'a ni début ni fin, et n'a donc pas besoin de Créateur. Cette idéologie qui est en contradiction avec les principes moraux de la religion, suggère que l'univers, les galaxies, les étoiles, les planètes, le soleil et les autres corps célestes, ainsi que leurs systèmes sans défaut et leur équilibre parfait, sont les conséquences du hasard. De la même manière, la tromperie de l'évolution affirme que la première protéine et la première cellule (les pierres fondatrices de la vie) se sont développées d'elles-mêmes suite à une série de coïncidences aveugles. La même idéologie affirme que la perfection chez les êtres vivants, qu'ils vivent sur terre, dans la mer ou dans le ciel, est le produit du hasard. Bien qu'entourés de toutes parts par des preuves de la création, en commençant par la conception de leur propre corps, les évolutionnistes insistent pour attribuer cette perfection au hasard et à des processus inconscients. En d'autres termes, leur principale caractéristique est de considérer le hasard comme divin afin de renier l'existence de Dieu. Mais un tel refus d'accepter ou de voir l'existence et la grandeur évidente de Dieu ne change rien. Le savoir infini de Dieu et Son art sans pareil se révèlent d'eux-mêmes dans tout ce qu'Il crée.

 

En fait, des avancées scientifiques récentes rejettent définitivement les affirmations sans fondement des évolutionnistes que la vie est apparue d'elle-même et par des processus naturels. La perfection supérieure de la vie montre qu'un Créateur au savoir et à la connaissance supérieure a créé tous les êtres vivants. Le fait que même les organismes les plus simples sont des organismes à la "complexité irréductible", place tous les évolutionnistes dans un dilemme impossible – un fait qu'ils admettent eux-mêmes souvent ! Par exemple, le mathématicien et astronome britannique célèbre dans le monde entier, Fred Hoyle, admet que la vie n'a pu apparaître grâce au hasard :

 

Quand on voit, cependant, que la probabilité pour que la vie émane du hasard est si minuscule qu'elle en devient absurde… 10

ilkel1.jpgilkel2.jpg

Les évolutionnistes affirment que la première cellule vivante est apparue dans les conditions de la Terre primitive, à partir de substances inanimées et des effets hasardeux des événements naturels.

Le zoologiste français Pierre-Paul Grassé confesse qu'attribuer une force créatrice au hasard est un pur fantasme :

 

Pourtant, la théorie darwinienne est encore plus exigeante : une simple plante, un simple animal nécessiterait des milliers et des milliers d'événements chanceux et appropriés. Ainsi, les miracles deviendraient la règle : des événements à la probabilité infinitésimale se produiraient à coup sûr… il n'y a pas de loi interdisant les rêveries, mais la science ne doit pas s'y adonner.11

 

Ces paroles illustrent parfaitement le dilemme idéologique des évolutionnistes : même s'ils s'aperçoivent que leur théorie est insoutenable et non scientifique, ils refusent de l'abandonner à cause de leur obsession idéologique. Dans une autre phrase, Hoyle révèle pourquoi les évolutionnistes croient au hasard :

 

En réalité, une telle théorie (que la vie se soit assemblée par une intelligence) est si évidente qu'on peut se demander pourquoi elle n'est pas largement acceptée. Les raisons sont psychologiques plutôt que scientifiques.12

 

Ce que Hoyle décrit comme une raison "psychologique" a conditionné les évolutionnistes à nier la création. Toutes ces raisons sont des preuves suffisantes pour que les musulmans qui ont foi en l’évolution la considèrent comme seulement une théorie conçue pour renier Dieu.

hurriyet.jpghurriyet1.jpghurriyet2.jpghurriyet3.jpg

L'affirmation des évolutionnistes que la vie s'est formée d'elle-même par hasard à partir de substances inanimées est aussi irrationnelle et illogique que d'affirmer que la Statue de la Liberté s'est formée par le rassemblement de sable et de roches, par coïncidence, quand des éclairs ont frappé la mer.

La sélection naturelle et les mutations n'ont pas le pouvoir de provoquer une évolution

Les musulmans qui soutiennent à tort la création par évolution et qui ignorent le fait que la science a réfuté l'évolution font face à un autre dilemme : l'affirmation que près de 1,5 million d'espèces vivantes dans la nature sont apparues suite à des événements naturels inconscients.

 

Selon les évolutionnistes, la première cellule vivante est apparue grâce à des réactions chimiques dans la matière inanimée. (Rappelons ici qu'une quantité considérable de preuves scientifiques ont montré que c'est impossible. De plus, les chercheurs qui ont mené des expériences en rassemblant les gaz qui constituaient l'atmosphère primitive de la Terre, ainsi que les conditions atmosphériques appropriées, ont été incapables de "produire" la plus petite brique de base de la vie, la protéine.13 Puisqu'ils ont échoué à créer un organisme vivant en dépit de toute la technologie et du savoir scientifique disponible, il est naturellement irrationnel et illogique d'affirmer que le hasard aveugle ait pu réussir

 

D’après les tromperies évolutionnistes, la vie a débuté avec la première cellule, qu'elle s'est complexifiée, et suppose une diversité encore plus grande jusqu'à la production d'êtres humains. En bref, la théorie énonce que des mécanismes inconscients dans la nature ont dû développer continuellement des êtres vivants. Selon cette assertion irrationnelle par exemple, une bactérie contient le code génétique pour quelques 2.000 protéines tandis qu'un être humain contient le code génétique d'environ 30.000 protéines. En d'autres termes, un mécanisme inconscient a "produit" les données génétiques des milliers de nouvelles protéines au fil du temps.

yalanliyor18.jpg

Même une simple cellule, la pierre de base de la vie, possède une structure énormément complexe. L'image ci-dessus montre certaines des parties composant une cellule. Il y a une organisation extraordinairement complexe et parfaitement planifiée gérant tous ces composants. L'affirmation que tout ceci ait pu apparaître par hasard s'envole face aux découvertes logiques et scientifiques.

C'est ce qu'affirme l'évolution. Pourtant, la nature contient-elle réellement un mécanisme qui puisse développer le code génétique d'un être vivant ?

 

La théorie moderne de l'évolution – connue sous le nom de néo-darwinisme, la version mise à jour de la théorie originale de Darwin qui prend en compte les découvertes récentes de la génétique – propose deux mécanismes fictifs : la sélection naturelle et les mutations.

yalanliyor31.jpg
L'arbre imaginaire de la vie des évolutionnistes

La sélection naturelle signifie que les plus forts et ceux qui peuvent s'adapter aux conditions naturelles changeantes peuvent survivre au combat pour la vie, tandis que les autres sont éliminés et disparaissent. Par exemple, une chute continue des températures dans une région signifie la disparition de certaines populations animales qui ne peuvent résister. Sur le long terme, seuls les animaux résistants au froid survivent et au final ils composent la totalité de la population.

 

ktphane.jpgktphane1.jpg
Il y a assez d'informations dans une molécule d'ADN humain pour remplir 1.000 livres. Cette  encyclopédie contient ici trois millions de lettres. La création parfaite dans l'ADN est une preuve du pouvoir et de la puissance infinie de Dieu.

Ou bien, dans le cas de lapins qui vivent sous la menace permanente de prédateurs, seuls ceux qui s'adaptent le mieux aux conditions prédominantes (par exemple, ceux qui courent le plus vite) survivent et transmettent ainsi leurs caractéristiques aux générations suivantes. Mais une étude approfondie révèle qu'aucune caractéristique nouvelle n'apparaît dans ce cas, car ces lapins ne se transforment pas en une nouvelle espèce et ils n'acquièrent aucune particularité nouvelle. On ne peut donc pas affirmer que la sélection naturelle provoque une évolution.

 

Cela étant, il reste aux évolutionnistes les mutations. Afin que l'affirmation de l'évolution soit acceptable, les mutations doivent être capables de développer de nouvelles données génétiques. Les mutations se définissent comme des erreurs dans les gènes des êtres vivants qui surviennent soit sous l'effet d'influences extérieures (par exemple, des radiations) soit lors d'erreurs de copie dans l'ADN. Bien évidemment, les mutations peuvent donner naissance à des changements, mais ces changements sont toujours destructeurs. Autrement dit, les mutations ne peuvent pas développer des êtres vivants, au contraire, elles leur nuisent toujours.

 

La génétique a fait des avancées majeures au cours du 20ème siècle. En étudiant les maladies génétiques chez les êtres vivants à la lumière des progrès de la science, les scientifiques ont montré que les mutations ne sont pas des changements biologiques qui peuvent contribuer à l'évolution. Cela contredit l'affirmation des évolutionnistes. Les avancées de la génétique, en particulier, ont permis de reconnaître que quelques 4.500 maladies génétiques apparemment héréditaires étaient causées en réalité par des mutations.

Pour que des mutations deviennent héréditaires, elles doivent se produire dans les organes reproducteurs (les testicules chez l'homme, les ovaires chez la femme). Seul ce type de changement génétique peut être transmis aux générations suivantes. De nombreuses maladies génétiques sont provoquées par ce type de changements dans ces cellules spécifiques. Les mutations qui se passent dans d'autres organes du corps (par exemple dans le foie ou le cerveau) ne peuvent pas se transmettre aux générations futures. De telles mutations, appelées "somatiques", provoquent de nombreux cancers via la dégénérescence de l'ADN des cellules.

tavsan.jpg

Selon la sélection naturelle, les plus forts et ceux qui peuvent s'adapter à leur environnement survivent, tandis que les autres disparaissent. Les évolutionnistes proposent que la sélection naturelle a provoqué l'évolution des êtres vivants et que cela a abouti à de nouvelles espèces. Cependant, la sélection naturelle n'a aucun de ces effets ; toutes les soi-disant "preuves" présentées jusqu'ici confirment cela.

tavsan1.jpg tavsan2.jpg
 

Le cancer est le meilleur exemple des dommages causés par les mutations. De nombreux facteurs carcinogènes, comme certaines substances chimiques et les rayons ultraviolets, provoquent des mutations. Suivant les découvertes récentes de gènes oncogéniques et suppresseurs de tumeurs qui, lorsqu'ils fonctionnent mal, sont très efficaces pour provoquer un cancer, les chercheurs ont trouvé comment les mutations mènent aux cancers. Ces deux types de gènes sont nécessaires afin que les cellules se multiplient et pour que le corps puisse se régénérer. Si l'un des deux est endommagé par une mutation, les cellules commencent à croître de manière incontrôlée et le cancer commence à se former. On peut comparer cette situation à une pédale d'accélérateur coincée ou à un frein défaillant dans une voiture. Dans les deux cas, la voiture aura un accident. De la même manière, le taux de croissance incontrôlé des cellules mène d'abord au cancer puis à la mort. Quand les mutations endommagent ces gènes à la naissance, comme dans le cas du rétinoblastome, les bébés affectés meurent rapidement.

 

cernobil.jpgcernobil1.jpgCernobil2.jpg

Les mutations aléatoires sont toujours nuisibles aux humains et aux autres êtres vivants. Les conséquences horribles de l'accident nucléaire de 1986 à Tchernobyl montrent les effets des mutations.
(1) http://www.ecn.cz/private/c10/tmi.jpg
(2) http://www.ecn.cz/private/c10/child.jpg
(3) http://www.tmia.com/xtrarosebud.html
(4) http://www.adiccp.org/imagery/medical-aid.html

 

Les dommages que subissent les êtres vivants par les mutations ne sont pas limités à ces exemples. Presque toutes les mutations observées jusqu'ici sont nuisibles ; seules quelques-unes sont neutres. En dépit de tout ceci, les évolutionnistes ainsi que les musulmans qui sont trompés par les idées évolutionnistes essayent toujours de soutenir que les mutations sont un mécanisme valide d'évolution. Si les espèces ont évolué des unes vers les autres, comme l'affirment les évolutionnistes, des millions de mutations avantageuses ont dû se produire et être présentes dans chaque cellule reproductrice.

deprembinalari.jpgdeprembinalari1.jpg

De la même façon qu'un tremblement de terre détruit une ville au lieu de la développer, les mutations aléatoires mènent aux maladies, aux difformités et à des handicaps chez les êtres vivants.

La science, au fur et à mesure de ses avancées, a découvert des millions de mutations nocives et a identifié les maladies résultantes. Cependant, l'évolution fait face à un terrible dilemme : les scientifiques évolutionnistes ne peuvent citer aucune mutation qui augmente les données génétiques. Pierre-Paul Grassé, un des zoologistes français les plus célèbres, éditeur du Traité de Zoologie en 35 volumes, et l'ancien président de l'Académie des Sciences Française, a comparé les mutations aux lettresincorrectes se retrouvant lors de la copie d'un texte écrit. Et tout comme ces lettres incorrectes, les mutations n'augmentent pas l'information ; elles endommagent plutôt les données déjà existantes. Grassé énonce ce fait de la manière suivante :

 

Les mutations, dans le temps, surviennent de manière incohérente. Elles ne sont pas complémentaires les unes des autres, elles ne se cumulent pas au cours des générations suivantes vers une direction donnée. Elles modifient ce qui persiste, mais elles le font en désordre, quelle que soit la manière… Dès qu'un désordre quelconque, même mineur, apparaît dans un être organisé, la maladie puis la mort s'ensuivent. Il n'y a pas de compromis possible entre le phénomène de la vie et l'anarchie.14

 

En considérant ce fait, les mutations, comme le dit Grassé, "quel que soit leur nombre, [elles] ne produisent aucune sorte d'évolution". On peut comparer les effets des mutations à un tremblement de terre. Tout comme un tremblement de terre n'aide pas à développer ou à améliorer une ville mais l'effondre plutôt, les mutations ont des effets négatifs du même ordre. De ce point de vue, les affirmations des évolutionnistes concernant les mutations sont totalement infondées. (Pour plus de détails, cf.  le mensonge de l'évolution : http://0z.fr/YlZmo)

 

Des études sur les fossiles prouvent la création

En considérant les faits précédents, les avancées scientifiques montrent que la sélection naturelle et les mutations n'ont pas de force évolutionnaire. Puisqu'aucun mécanisme évolutionnaire n'existe, aucune évolution n'a pu avoir lieu dans le passé. Mais les évolutionnistes continuent d'affirmer que tous les êtres vivants ont évolué des uns vers les autres au moyen d'un processus graduel qui s'est déroulé sur des centaines de millions d'années. Leur erreur est cachée dans cette logique, car si leur scénario était vrai, d'innombrables formes de transition appartenant à l'intervalle de temps en question auraient dû exister. De plus, on aurait dû retrouver leurs restes fossilisés.

 

01.jpg

Par exemple, les évolutionnistes affirment que l'étoile de mer a évolué en poisson après des millions d'années. Selon cette affirmation, il doit exister de nombreuses formes de transition entre les deux espèces. Pourtant, aucun fossile appartenant à ce genre de forme de transition n'a jamais été retrouvé. On retrouve des étoiles de mer et des poissons dans les archives fossiles, mais aucune forme entre les deux.

Les affirmations illogiques des évolutionnistes sont évidentes dans chaque cas. Considérons l'apparition des poissons, dont les évolutionnistes disent qu'ils ont évolué à partir d'invertébrés. Si c'était le cas, de nombreux exemples de formes de transition auraient dû exister pour permettre une évolution graduelle. En d'autres termes, on devrait être capable de voir les restes fossiles de nombreuses espèces ayant à la fois les caractéristiques des poissons et des invertébrés. Cependant, en dépit des nombreux fossiles de poissons et d'invertébrés retrouvés par les scientifiques, aucun fossile de la moindre forme de transition qui pourrait confirmer leur affirmation n'a jamais été retrouvé. Une telle absence, à son tour, signifie qu'il n'y a jamais eu d'évolution. (En fait, le premier poisson sur terre est apparu à la même période géologique que les premiers invertébrés complexes connus. Les fossiles de poisson remontent à 530 millions d'années.15 Au cours de cette époque, connue sous le nom d'âge cambrien, tous les principaux groupes d'invertébrés sont apparus tout d'un coup sur terre.)

 

Bien que les évolutionnistes soient au courant de ce fait, ils ont recours à la démagogie et à de fausses preuves pour que les gens croient en l'évolution.16

 

Même Darwin savait que les fossiles ne soutenaient pas sa théorie ; il espérait simplement qu'on en découvrirait plus avec le temps et qu'on retrouverait les formes de transition manquantes. Les évolutionnistes d'aujourd'hui, pourtant, ne peuvent plus avoir le même espoir. Ils admettent même que les archives fossiles sont si riches et diversifiés qu'ils révèlent l'histoire de la vie. Le professeur N. Heribert Nilsson, un botaniste évolutionniste suédois de l'Université de Lund, dit la chose suivante à propos des fossiles :

 

Mes tentatives pour démontrer l'évolution par une expérience menée depuis plus de 40 ans ont complètement échoué… Les fossiles sont maintenant si complets qu'il est impossible de construire de nouveaux groupes, et le manque de séries de transition ne peut pas s'expliquer par une rareté des découvertes. Les insuffisances sont réelles, (et) elles ne seront jamais comblées.17

 

T. Neville George, un professeur de paléontologie de l'Université de Glasgow, énonce que, bien que les archives fossiles soient riches, les formes de transition depuis si longtemps recherchées n'ont pas encore été trouvées :

 

Il n'y a plus besoin de s'excuser plus longtemps pour la pauvreté des archives fossiles. D'une certaine façon, ils sont devenus tellement riches qu'ils sont ingérables et les découvertes dépassent l'intégration… Les fossiles continuent néanmoins d'être principalement composés de trous.18

51.jpg

Pas un seul fossile de la moindre forme de transition avancée par les évolutionnistes n'a jamais été retrouvé. A travers l'histoire, les poissons ont toujours existé en tant que poissons, les oiseaux en tant qu'oiseaux et les êtres humains en tant qu'êtres humains.

Les évolutionnistes vont même jusqu'à admettre qu'en plus de nier l'évolution, les fossiles fournissent des preuves scientifiques en faveur de la vérité de la création. Par exemple, le paléontologue évolutionniste Mark Czarnecki confesse :

 

Un problème majeur pour prouver la théorie a été les fossiles ; les empreintes d'espèces disparues préservées dans les formations géologiques de la Terre. Ces empreintes n'ont jamais révélé de traces des formes intermédiaires hypothétiques de Darwin – au lieu de cela, les espèces apparaissent et disparaissent abruptement, et cette anomalie a entretenu l'argument créationniste que chaque espèce a été créée par Dieu… 19

 

Comme on l'a vu, les évolutionnistes ont souffert d'une terrible déception au  sujet des formes de transition. Aucune fouille, nulle part au monde,  n'a abouti à la moindre trace d'une quelconque forme de transition depuis que Darwin émit cette hypothèse. Ces découvertes ont toutes contribué à anéantir les espoirs des évolutionnistes, et cela montre que les êtres vivants sont apparus soudainement sur Terre, pleinement développés, et sans défauts.

Cependant, même s'ils savent que les formes de transition n'ont jamais existé, les scientifiques évolutionnistes refusent d'abandonner leur théorie. Ils proposent des commentaires préconçus sur un certain nombre de fossiles. Dans son ouvrage In Search of Deep Time, Henry Gee, éditeur du célèbre magazine Nature, décrit combien ces commentaires sont réellement scientifiques :

 

… on arrange les fossiles selon un ordre qui reflète l'acquisition graduelle de ce que nous voyons en nous-mêmes. On ne recherche pas la vérité, on la crée après les faits, pour qu'elle corresponde à nos propres préjugés… Prendre une branche de fossiles et affirmer qu'ils représentent une lignée n'est pas une hypothèse scientifique qui peut être testée, mais une affirmation qui porte la même validité qu'une histoire pour enfants – amusante, peut-être même instructive, mais pas scientifique.20

 

C'est pourquoi les croyants ne doivent pas être dupés par les jeux de mots et les mensonges habillés d'une apparence scientifique. C'est une grande erreur de croire que des gens, juste parce qu'ils sont scientifiques, disent la vérité et qu'on doit les croire. Les scientifiques évolutionnistes n'ont aucun remord à cacher la vérité, à déformer les faits scientifiques, et même à produire des preuves contrefaites au nom de leur idéologie. L'histoire du darwinisme est remplie d'exemples de ce type.

 

Quand on considère ne serait-ce que les bases principales du darwinisme, son invalidité et ses fondations totalement mauvaises sont immédiatement apparentes. Quand on regarde les détails, la situation est encore plus claire. (Pour plus d'informations, cf. Le mensonge de l'évolution http://0z.fr/YlZmo)

 

Contrairement à ce qu’affirment les évolutionnistes, on voit une grande conception et un plan dans les caractéristiques des choses inertes et des êtres vivants, où que l'on regarde. C'est un signe que Dieu les a tous créés. Les évolutionnistes continuent de mener leur combat désespéré parce qu'ils ne veulent pas accepter ce fait. En tant que matérialistes engagés, ils essayent de ramener un mort à la vie.

 

Tout ceci aboutit à une seule conclusion : le darwinisme détourne les gens de la raison, de la science et de la vérité et les dirige vers l'irrationalité. Les gens qui croient en l'évolution refusent de suivre la voie de la raison et de la science, et ils se laissent duper par les absurdités superstitieuses qui remontent aux années 1800 quand Darwin était en vie. Finalement, ils commencent à croire que le hasard joue un rôle divin, même si l'univers entier est rempli de signes de la création. Il suffit d’observer un seul des mécanismes parfaits dans le ciel et dans la mer, dans les animaux et les plantes, afin de comprendre cela. Dire que tout cela est le résultat du hasard est une insulte à la raison, à la logique et à la science. Il faut alors reconnaître la puissance et la grandeur de Dieu, et se soumettre ensuite à Lui.

 

C'est une erreur de penser que Charles Darwin était religieux

Une grande partie des gens croyants qui soutiennent la théorie de l'évolution suggère que Charles Darwin était religieux. Mais ils ont définitivement tort car durant sa vie Darwin révéla ses points de vue négatifs sur Dieu et la religion.

55.jpg
Darwin and the Darwinian Revolution (Darwin et la révolution darwinienne),par l'historienne darwinienne Gertrude Himmelfarb

Darwin croyait en Dieu lorsqu'il était jeune, mais sa croyance s'amenuisa au fil du temps et elle fut remplacée par l'athéisme à l'âge adulte. Pourtant, il ne parla pas de ce fait, car il ne voulait pas s'attirer la moindre opposition de sa femme pieuse en particulier, autant que de ses proches parents et des institutions religieuses. Dans son livre Darwin and the Darwinian Revolution (Darwin et la révolution darwinienne),

 

l'historienne darwiniste Gertrude Himmerlfarb écrit :

 

"L'ampleur de l'incrédulité de Darwin, par conséquent, ne peut se voir ni dans son œuvre publiée ni même dans son autobiographie publiée, mais seulement dans la version originale de cette autobiographie." 21

 

Son livre révèle aussi que lorsque le fils de Darwin, Francis, était sur le point de publier The Life and Letters of Charles Darwin (La vie et les lettres de Charles Darwin), la femme de Darwin, Emma, s'opposa au projet et ne voulut pas donner sa permission, craignant que les lettres ne provoquent un scandale après sa mort. Emma avertit son fils d'enlever les sections qui faisaient ouvertement référence à l'athéisme. La famille entière craignait que de telles phrases puissent nuire au prestige de Darwin.22

 

Selon le biologiste Ernst Mayr, un fondateur du néo-darwinisme :

 

"Il est évident que Darwin perdit sa foi au cours des années 1836-39, la plus grande partie bien avant sa lecture de Malthus. Afin de ne pas blesser les sentiments de ses amis et de sa femme, Darwin utilisait souvent un langage divin dans ses publications, mais tout indique dans ses notes qu'à cette époque il était devenu 'matérialiste'." 23

 

Darwin gardait toujours à l'esprit les réactions de sa famille, et toute sa vie il cacha soigneusement ses idées sur la religion. Il agit ainsi, d'après ses propres paroles, parce que :

 

Ernestma.jpg

Ernst Mayr

Il y a plusieurs années de cela, un ami me conseilla fortement de ne jamais introduire quoi que ce soit concernant la religion dans mes travaux, si je voulais faire avancer la science en Angleterre ; et cela me conduisit à ignorer les rapports entre les deux sujets. Si j'avais prévu à quel point le monde deviendrait plus libéral, j'aurais peut-être agi différemment. 24

  

Comme on peut le voir dans la dernière phrase, si Darwin avait été sûr de ne pas provoquer de réaction, il aurait pu être moins prudent. Quand Karl Marx (1818-83) proposa de dédicacer son ouvrage Le Capital à Darwin, Darwin refusa fermement cet honneur sur la base que cela blesserait certains membres de sa famille s'il se trouvait associé à un livre si athée.25 

 

Cependant, on peut encore trouver l'attitude pervertie de Darwin face aux croyances et concepts spirituels dans ces paroles à l’attention de son cousin :

 

"Je considère tous les sentiments humains comme des vestiges de germes chez les animaux."26

 

Darwin s'opposait également à l'instruction religieuse des enfants de par sa croyance qu'ils devaient être libérés des croyances religieuses.27

 

Ces points de vue antireligieux ont survécu jusqu'à nos jours comme une sorte d'héritage pour les évolutionnistes. Tout comme Darwin ne voulait pas que les enfants soient instruits sur Dieu au cours de leur éducation, les évolutionnistes modernes s'opposent avec férocité à l'enseignement du créationnisme dans les écoles. Ils s'engagent dans du lobbying actif partout dans le monde pour retirer la création des programmes scolaires.

 

L'athéisme de Darwin et ses efforts pour le cacher

 

Il fait l'allusion suivante concernant son propre manque de foi :

 

"L'incrédulité s'est emparée de moi très lentement, mais au final elle m'a envahi entièrement…" 28

 

Le même livre décrit comment le père de Darwin le prit à part le jour de son mariage et lui recommanda de cacher ses doutes sur la religion à sa femme. Mais Emma était consciente de ce déclin dans sa foi dès le début. Quand son livre La filiation de l'homme fut publié, elle confessa à sa fille au sujet des sentiments antireligieux du livre :

 

Mektupa1.jpg

Je ne l'aime pas du tout car il rejette Dieu un peu plus loin.29

 

Dans un autre passage, Darwin révéla ses vraies pensées à propos de la religion :

 

… l'époque, à laquelle j'écrivis "L'origine des espèces" ; et depuis cette époque elle [ma foi] s'est affaiblie peu à peu, avec beaucoup de fluctuations… 30

 

En même temps, il trouvait étrange que tout le monde ait des croyances religieuses, et il déclara que les gens, dont il pensait qu'ils avaient évolué à partir d'animaux primitifs, ne pouvaient faire confiance à ces croyances :

 

Peut-on avoir confiance en l'esprit de l'homme, lequel a comme je le crois été développé à partir d'un esprit aussi faible que celui des plus petits animaux, quand il tire d'aussi grandes conclusions ?31

 

Une fois encore, Darwin s’est trompé. Toutes les découvertes scientifiques ont souligné déjà qu’il est absolument faux d’affirmer, comme Darwin l’a fait, que les êtres humains descendent des animaux. L’homme est homme depuis le moment où il est apparu. C’est un être de raison et d’intelligence capable de juger et de comprendre. La foi en Dieu est la seule véritable conclusion rationnelle que quiconque doué de raison et de bon sens peut tirer de toutes les preuves l’entourant.

 

La raison fondamentale pour laquelle Darwin reniait fièrement l'existence de Dieu. On s'en aperçoit dans la phrase suivante :

 

Emmadarw.jpg

La femme de Charles Darwin, Emma

 

 

 

Dans le sens où une divinité omnipotente et omnisciente doit commander et tout connaître, cela doit être admis ; pourtant, pour être honnête, je ne peux l'admettre.32

 

Dans un court appendice à l'histoire de sa vie, il écrit :

 

Je ne me sens pas coupable d'avoir commis le moindre péché majeur.33

 

Les phrases de Darwin reniant l'existence de Dieu et de la religion suivent en réalité une logique athéiste classique.

 

Un verset coranique décrit comment ceux qui renient Dieu réalisent en fait qu'Il existe mais continuent à Le renier par arrogance :

Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu'en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude. Regarde donc ce qu'il est advenu des corrupteurs. (Coran, 27 : 14)

Le point le plus important ici est celui-ci : l'athéisme de Darwin a eu la plus grande influence sur l'élaboration de sa théorie. Il déforma des faits, des observations et des preuves afin de soutenir son préjugé que la vie n'a pas été créée. Quand on lit L'origine des espèces, on voit clairement à quel point Darwin peine à rejeter toutes les preuves de la création (par exemple, les structures complexes des êtres vivants, les archives fossiles qui montrent des apparitions soudaines, et les faits pointant les limites des différences entre espèces vivantes dans la nature), et la manière dont il remet à plus tard ces choses qu'il ne peut pas expliquer immédiatement en disant : "Peut-être que ce problème sera résolu dans le futur". S'il avait été un scientifique neutre, il n'aurait pas affiché un tel dogmatisme. Son propre style et ses propres méthodes montrent que Darwin était un athée qui ancra sa théorie dans l'athéisme.

En fait, les athées soutiennent Darwin depuis les 150 dernières années et les idéologies irréligieuses ont soutenu le darwinisme précisément à cause de cet athéisme. Ainsi, étant donné l'athéisme de Darwin, les musulmans ne doivent pas faire l'erreur de penser qu'il était religieux, ou qu'il n'était pas opposé à la religion, et ils ne doivent pas continuer à le soutenir pas plus que sa théorie et ceux qui pensent comme lui. S'ils le font, ils se placent aux côtés des athées.

yalanliyor14.jpgyalanliyor21.jpg

Darwin admit être un athée dans ses lettres et son autobiographie.

Le darwinisme a mené l'humanité de désastre en désastre

61.jpg61a.jpg61b.jpg

Au début de ce livre, nous avons vu que certains musulmans décrivent le darwinisme comme un fait scientifiquement prouvé et qu'ils ignorent sa véritable face. Le darwinisme, qui a fourni un support "scientifique" au fascisme et au communisme, les idéologies les plus sanglantes du 20ème siècle, a même une "véritable" face encore plus noire.

 

Ces idéologies, qui ont atteint leurs pics de violences au cours du siècle dernier, sont responsables des révolutions communistes et des coups d'état fascistes, ainsi que de combats, de conflits, de guerres civiles et de la division du monde en deux blocs. Les dictateurs sanglants tels que Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Hitler, Mussolini et Franco ont laissé leurs marques. Environ 120 millions de personnes sont mortes suite aux cruautés infligées par les seuls régimes communistes, et les deux guerres mondiales ont à elles seules coûté la vie à 65 millions de personnes. La deuxième guerre mondiale, qui a commencé avec l'invasion d'Hitler en Pologne en 1939, fut un véritable désastre pour l'humanité. Le darwinisme se retrouve à la base idéologique de toutes ces catastrophes morales, économiques et politiques, car il les nourrit et les fortifie.

 

Le communisme, le fascisme et le darwinisme

Karl Marx et Friedrich Engels, les pères fondateurs du communisme, mentionnèrent dans leurs ouvrages à quel point le darwinisme les influença. Marx afficha sa sympathie pour Darwin en lui remettant une copie de son livre, Le Capital, dans lequel il avait écrit une note personnelle. L'édition allemande portait même le message suivant de sa propre main : "A Charles Darwin, d'un véritable admirateur, de Karl Marx."

 

Le darwinisme était tellement important pour le communisme que dès la publication du livre de Darwin, Engels écrivit à Marx : "Darwin, que je suis en train de lire, est tout juste splendide."34

 

L'important communiste russe Georgi Valentinovich Plekhanov considérait le marxisme comme "le darwinisme dans son application aux sciences sociales".35

Lenin.jpg stalin.jpg Mao.jpg

Lénine

Stalin

Mao

Mussolin.jpg Franco.jpg
Hitler.jpg

Mussolini

Franco

Hitler



Meinkamp.jpg

Mein Kampf (Mon combat)  d'Hitler

Le plus important mentor idéologique d'Hitler, l'historien allemand raciste Heinrich von Treitschke, disait :

 

 "Les nations ne peuvent prospérer sans une intense compétition, comme la lutte pour la survie de Darwin"36, montrant ainsi l'origine de la violence aux racines du nazisme.

  

Hitler lui-même était un darwiniste. S'inspirant de la tromperie de"la lutte pour la survie" employée par Darwin, il appela son propre ouvrage Mon combat. Lors d'un rassemblement politique en 1933 à Nuremberg, Hitler proclama que :

  

 "Une race supérieure domine une race inférieure… un droit que nous voyons dans la nature et qui peut être considéré comme le seul droit concevable, car il est fondé sur la science."37

  

Cela montre à quel point il fut influencé par Darwin.

 

Mussolini, le leader du fascisme italien, préférait également le darwinisme comme opinion mondiale et il tenta de s'en servir pour justifier l'invasion de l'Ethiopie. Franco, le dictateur espagnol de cette époque, mettait aussi en pratique l'idéologie darwiniste.

 

En affirmant, selon sa logique pervertie, que la vie est un combat,  que le plus fort est destiné à gagner et que le plus faible est condamné à perdre, Darwin a ouvert la porte à la force brute, à la violence, aux guerres, aux conflits et aux massacres à grande échelle. Les dictateurs qui opprimaient leur peuple, chez eux ou à l'étranger, étaient si inspirés par le darwinisme qu'ils se paraient de ses enseignements. De leur point de vue pervers, les lois de la nature exigeaient que le faible soit écrasé et détruit et que les gens n'aient pas nécessairement de valeurs propres, puisqu'ils avaient évolué à partir des animaux.

 

La défense du darwinisme facilite la propagation du communisme

Le communisme est une idéologie hostile aux valeurs morales de la religion, de par la philosophie matérialiste sur laquelle il est basé et par l'analyse historique qu'il propose. Il commence par renier l'existence de Dieu (Dieu est au-delà de cela), et son analyse historique, qui décrit la religion comme "l'opium du peuple", selon ses propres pensées dépravées, appelle à éradiquer toute religion afin d'ériger sa société communiste.

 

daskapital.jpgdaskapital1.jpg

Marx a dédicacé un exemplaire de son livre Le Capital à Darwin.

Tous les régimes communistes combattent donc la religion, attaquent les valeurs religieuses, détruisent les lieux de culte et proscrivent l'observation des obligations religieuses. Les régimes de l'ancienne Union Soviétique, de Chine, du Cambodge, de Bulgarie et d'Albanie ont suivi des politiques si antireligieuses qu'elles ont frôlé et parfois mené au génocide.

Le darwinisme joue un rôle important dans l'idéologie marxiste de haine des religions. Darwin fournit à l'athéisme marxiste une base prétendue scientifique, ce qui explique pourquoi Marx et Engels étaient si reconnaissants à son égard. L'éloge d'Engels est particulièrement saisissant :

 

Il (Darwin) porta le coup le plus puissant à la conception métaphysique de la Nature en prouvant que tous les êtres organiques, les plantes, les animaux, et même l'homme, sont les produits d'un processus d'évolution s'étalant sur des millions d'années.38

 

engels.jpg

Friedrich Engels, un des fondateurs du communisme

En suggérant que Darwin avait expliqué le processus évolutionnaire à travers sa théorie, Engels commit une grave erreur. Car la théorie de Darwin n’était basée sur aucune preuve scientifique, se limitant à l’expression d’opinions personnelles issues d’hypothèses et de préjugés divers. Grâce aux progrès de la science, les idées de Darwin furent, en effet, infirmées, une à une. Avec le temps, l’information et les découvertes rassemblées contribuaient à prouver, non pas la théorie de l’évolution comme l’espéraient les matérialistes, mais le fait de la création.

 

Les conflits reposent au cœur de la philosophie marxiste (matérialisme dialectique), laquelle affirme que l'univers fonctionne selon la loi des affrontements entre contraires. Autrement dit, la proposition de Darwin de lutte pour la survie dans la nature est maintenant appliquée aux sociétés humaines. Le darwinisme était le plus grand soutien pour l'idéologie communiste, qui voyait l'histoire humaine comme un champ de bataille et qui préparait le terrain pour d'autres conflits.

 

L'évolutionniste P. J. Darlington explique que la violence est une conséquence naturelle de la croyance en cette théorie :

 

Le premier point est que l'égoïsme et la violence sont ancrés en nous, hérités de nos plus lointains ancêtres animaux… La violence est alors naturelle pour l'homme ; un produit de l'évolution.39

 

Comme pour tous leurs autres principes, cette suggestion évolutionniste s’avère fausse. Au moyen de leur intellect, de leurs consciences et de leur jugement, les êtres humains sont parfaitement capables de distinguer le bien du mal. Ils savent que des sentiments d’égoïsme, d’ingratitude, de colère, de haine et d’inimité sont mauvais et savent également comment éviter ces maux.

Mektupa2.jpg

Les marxistes croient que les sociétés accepteront leur idéologie s'ils les amènent à croire au darwinisme. Ils attachent tellement d'importance à la tromperie de Darwin qui dit que "la violence et les conflits sont des lois naturelles immuables". C'est pourquoi toutes les organisations terroristes orientées vers le communisme donnent à leurs militants des mois d'entraînement pour apprendre le communisme, le matérialisme dialectique et le darwinisme. La théorie de Darwin encourage ces gens à croire qu'ils ne sont que des animaux et que, comme pour les animaux, les gens doivent se battre pour survivre. Ainsi beaucoup de jeunes gens deviennent des monstres capables de tuer et même de massacrer impitoyablement des enfants et des bébés.

 

De cette manière, l'idéologie communiste mena des guerres civiles et des guérillas ainsi que des actes de terrorisme dans de nombreux pays tout au long du 20ème siècle. C'est pourquoi le combat intellectuel contre le darwinisme est si important : si le darwinisme est présenté comme une erreur et s'il s'effondre, les philosophies marxistes basées sur lui tomberont en miettes. Puisque le darwinisme joue un rôle si important dans l'idéologie communiste antireligieuse, soutenir l'une signifie soutenir l'autre. Essayer de justifier le darwinisme en cherchant à le réconcilier avec la religion et affirmer que Dieu a utilisé l'évolution pour créer les êtres vivants, alors qu’il n’y a pas un brin de vérité là-dedans, signifie justifier le communisme.

  

 Les communistes savent que la religion et le darwinisme sont incompatibles, mais ils restent silencieux quand ils sont confrontés à des gens pieux qui acceptent la création évolutionnaire afin que les deux idéologies puissent se répandre facilement dans le monde entier. La chose importante est d'abord d'ouvrir une porte pour accepter le darwinisme.

 

La croyance des communistes en l'évolution s'enracine dans leur dévouement aveugle envers leur idéologie. Par exemple Robert Shapiro, un professeur évolutionniste de chimie et expert de l'ADN, dit que l'affirmation principale de la théorie, que des substances inanimées se sont organisées et ont formé l'ADN et l'ARN, n'est basée sur aucun fait scientifique. Il continue :

 

Robertsh.jpg

Robert Shapiro

Un autre principe évolutionniste est donc requis pour franchir l'étape menant d'un mélange de simples produits chimiques naturels au premier réplicateur efficace. Ce principe n'a pas encore été décrit dans le détail ni démontré, mais on l'anticipe, et des noms comme évolution chimique ou organisation de la matière lui sont donnés. L'existence du principe est considérée comme acquise dans la philosophie du matérialisme dialectique… 40

 

Comme énoncé par Shapiro, les évolutionnistes continuent de défendre la théorie de l'évolution à cause de leur adhésion dogmatique à la philosophie matérialiste. Cela indique que le moindre soutien donné à cette théorie signifie également donner un soutien direct à la philosophie matérialiste, dont la propagation prépare inévitablement le terrain pour l'entrée de l'idéologie communiste dans une société. Ce lien révèle comment l'idéologie communiste tire sa force du darwinisme.

 

Les musulmans qui soutiennent la théorie de l'évolution doivent réfléchir à cette vérité. Ils ne doivent pas partager de perspective commune avec les communistes, qui ont été et restent les pires ennemis de la religion, et/ou soutenir une idée qui est la base soi-disant "scientifique" du communisme. Cela devient encore plus important quand on se souvient que le communisme n'est pas mort mais qu'il dirige des régimes autoritaires comme la Corée du Nord et, ce qui est plus dangereux, qu'il domine toujours le système politique et la culture politique de la Chine, malgré son apparence "capitaliste" en surface.

 

Le racisme de Darwin

Un des aspects les plus importants et pourtant le moins connu de Darwin est son racisme : Darwin considérait les Européens blancs comme plus "avancés" que les autres races humaines. En supposant que l'homme ait évolué à partir de créatures simiesques, il pensait que certaines races s'étaient développées plus que d'autres et que ces dernières possédaient toujours des caractéristiques simiesques. Dans son livre, La filiation de l'homme, qu'il publia après L'origine des espèces, il commente largement "les grandes différences existant entre les hommes de races distinctes". 41

 

 Dans son livre, Darwin affirme que les noirs et les Aborigènes australiens sont égaux aux gorilles et il déduit qu'ils seront "supprimés" par "les races civilisées" au fil du temps. Il dit ainsi :

nazibayrak.jpg

Les mouvements racistes néo-nazis se répandent dans de nombreux pays. Au cœur de ces mouvements se retrouve une haine fasciste des gens pour les autres nations. Derrière cette idée repose le darwinisme, selon lequel, l'infériorité de certaines races par rapport à d'autres est très naturelle.

 

Dans le futur, pas très lointain en comptant par siècles, les races humaines civilisées vont certainement exterminer et remplacer les races sauvages du monde entier. Les singes anthropomorphes seront alors sans doute aussi exterminés. La rupture entre l'homme et ses alliés les plus proches sera alors plus large. Elle séparera les hommes civilisés, (encore plus civilisés que le Caucasien, nous l’espérons) des singes aussi inférieurs que le babouin, plutôt que de séparer, comme aujourd’hui, le nègre ou l'Australien du gorille.42

 

Les idées absurdes de Darwin n'ont pas seulement été théorisées, mais elles ont également reçu un degré de respectabilité scientifique et social qui leur permet de fournir le "terrain scientifique" le plus important pour le racisme. Supposant que les êtres vivants ont évolué au cours de la lutte pour leur survie, le darwinisme fut bientôt appliqué aux sciences sociales. Connu comme le "darwinisme social", cette nouvelle idéologie prétend que les races humaines sont situées à différents niveaux de "l'échelle évolutionniste", que les races européennes sont les plus "avancées" de toutes, et que bien d'autres races affichent toujours des caractéristiques de "singe".

 

De plus, le darwinisme ne se limite pas à préparer le terrain pour des attaques racistes, car il autorise aussi tous types d'actions destructrices et séparatistes. Ce principe, qui soutient que "la vie est un combat", a créé un argument qui justifie l'emprisonnement de gens vivant en paix dans le même pays dans des camps de concentration, aussi bien que l'usage de la violence et de la force brute, de guerres, d'assassinats et de meurtres.

 

Cependant, les musulmans qui réalisent que Dieu les a créés ainsi que tout le reste, que Dieu a soufflé de Son esprit en eux, que le monde est un endroit de paix et de fraternité, que tous les gens sont égaux, et que chaque personne sera punie dans l'au-delà pour tout ce qu'elle a fait dans ce monde, ne peuvent faire du mal aux autres. Seuls ceux qui croient qu'ils sont apparus par hasard, qu'ils n'ont aucune responsabilité envers les autres, qu'ils n'auront aucun compte à rendre pour leurs actions, et qui croient que le monde est un lieu de conflits, peuvent s'engager dans de telles activités.

 

C'est pourquoi les musulmans doivent écouter leur conscience avant d'accepter le darwinisme, et comprendre le véritable prix du soutien d'une théorie que la science elle-même réfute. Les dommages que le darwinisme a causés à l'humanité sont clairs. Les tragédies, les souffrances et les conflits auxquels il mène sont bien connus. Comme on l'a vu à travers ce chapitre, la manière dont les gens sont amenés à croire en des idées illogiques et irrationnelles devrait nous convaincre que le darwinisme est une menace importante.

 

serit gul

 

Harun Yahia

(extrait du livre : POURQUOI LE DARWINISME EST INCOMPATIBLE AVEC LE CORAN ?)


Article suivant :LA SCIENCE DE LA CREATION DE DIEU - 4/6 -

article precedent : POURQUOI CERTAINS MUSULMANS SOUTIENNENT-ILS LA THEORIE DE L’EVOLUTION ? - 2/6 -

 

NOTES/ 

4. David Skjaerlund, Philosophical Origins of Evolution, (http://www.forerunner.com/forerunner/x0742-philosophical-origin.html)

5. http://www.candleinthedark.com/anaximander.html

6. http://buglady.clc.uc.edu/biology/bio106/earlymod.htm

7. David Skjaerlund, Philosophical Origins of Evolution, (http://www.forerunner.com/forerunner/x0742-philosophical-origin.html)

8. http://buglady.clc.uc.edu/biology/bio106/earlymod.htm

9. Maurice Manquat, Aristote naturaliste, Paris : Librairie Philosophique, J. Vrin, 1932, p. 113

10. Sir Fred Hoyle & Chandra Wickramasinghe Professeur d'Astronomie, Cambridge University. Professeur d'Astronomie et de mathématiques appliquées, University College, Cardiff Evolution from Space, J. M. Dent, 1981, pp.141, 144

11. Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, Academic Press, New York, 1977, p.103

12. Fred Hoyle, Chandra Wickramasinghe, Evolution from Space, Dent, Londres, 1981, p.130

13. Le scénario évolutionniste lié à l'origine de la vie est appelé théorie de l'évolution chimique. D'innombrables expériences menées au cours du 20ème siècle ont échoué à soutenir cette théorie. L'expérience de Stanley Miller, le cas le plus célèbre, consistait en sa prétendue "création" d'une atmosphère primitive et de la synthèse ultérieure de quelques acides aminés. Mais il fut reconnu plus tard que l'atmosphère primitive était beaucoup plus hostile aux composés organiques que Miller l'avait supposé. Personne n'a jamais été capable de dupliquer l'assemblage de protéines, les véritables premières pierres de la vie, dans aucune expérience "d'évolution chimique". Pour plus de détails, cf. Darwinism Refuted de Harun Yahya, Goodword Books, New Delhi, 2003.

14. Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, Academic Press, New York, 1977, p. 97

15. En 1999, des paléontologues chinois, à la faune Chengjiang, ont découvert les fossiles de deux espèces de poisson qui avaient environ 530 millions d'années. Cette période est connue sous le nom de cambrien inférieur. Cf.  BBC News Online, 4 novembre 1999

16. L'histoire du darwinisme inclut quelques exemples notoires de fausses preuves. "L'homme de Piltdown", exposé au British Museum pendant environ un demi-siècle comme "l'ancêtre primitif de l'homme", s'avéra être un canular fabriqué par l'assemblage de la mâchoire d'un orang-outang à un crâne humain. Le biologiste allemand Ernst Haeckel falsifia les dessins d'embryons humains et d'animaux pour les rendre similaires, et ses faux dessins trompèrent l'académie pendant des décennies. Les célèbres photos de Ketllewells de "mélanisme industriel", montrant les papillons poivrés de Grande-Bretagne, se sont révélées récemment être des scènes reconstituées dans lesquelles des spécimens morts étaient collés à des troncs d'arbres. Le stupéfiant "dinosaure-oiseau", appelé archæoptéryx et qui choqua le monde en 1998, s'est avéré être un canular fabriqué en collant ensemble cinq fossiles différents appartenant à des espèces différentes. Pour plus de détails, cf. Darwinism Refuted de Harun Yahya, Goodword Books, New Delhi, 2003.

17. Prof. N. Heribert Nilsson, Lund University, Suède. Célèbre botaniste et évolutionniste, comme cité dans : The Earth Before Man, p. 51, (http://www.netcentro.co.uk/steveb/penkhull/create3.htm)(Emphasis added)

18. T. Neville George, "Fossils in Evolutionary Perspective", Science Progress, vol. 48, janvier 1960, pp. 1, 3 (soulignement ajouté)

19. Mark Czarnecki, "The Revival of the Creationist Crusade", MacLean's, 19 janvier 1981, p. 56

20. Henry Gee, In Search of Deep Time, New York, The Free Press, 1999, pp. 116-117

21. Gertrude Hommerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 384 (soulignement ajouté)

22. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 383

23. Mayr, Ernst, "Darwin and Natural Selection", American Scientist, vol. 65 (mai/juin, 1977) p. 323 (soulignement ajouté)

24. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 383

25. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 383

26. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 384

27. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 385

28. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 381(soulignement ajouté)

29. Gertrude Himmerfarb, Darwin and the Darwinian Revolution, Elephant Paperbacks, Chicago, 1962, p. 382

30. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, D. Appleton and Co., 1896, chapitre 1.VIII., Religion.

31. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, D. Appleton and Co., 1896, chapitre 1.VIII., Religion.

32. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, Charles Darwin to C. Lyell, D. Appleton and Co., 1896, Down, avril [1860]

33. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, D. Appleton and Co., 1896, Chapitre 2.XVI

34. Conway Zirkle, Evolution, Marxian Biology and the Social Scene, Philadelphia; the University of Pennsylvania Press, 1959, p. 527 (soulignement ajouté)

35. Robert M. Young, Darwinian Evolution and Human History, débat radio donné lors d'un cours à l'Open University sur Darwin à Einstein : Historical Studies on Science and Belief, 1980 (soulignement ajouté)

36. L. Poliakov, Le Mythe Aryen, Editions Complexe, Calmann Lévy, Bruxelles, 1987, p. 343  (soulignement ajouté)

37. Carl Cohen, Communism, Fascism and Democracy, New York: Random House Publishing, 1967, pp. 408-409 (soulignement ajouté)

38. Fredrick Engels, Socialism: Utopian and Scientific, Part II: Science of Dialectics, http://www.marxists.org/archive/marx/works/1880/soc-utop/ch02.htm)

39. P. J. Darlington, Evolution for Naturalists, NY: Wiley, 1980, pp. 243-244

40. Robert Shapiro, Origins: A Sceptic's Guide to the Creation of Life on Earth, Summit Books, New York, 1986, p. 207 (soulignement ajouté)

 41. Benjamin Farrington, What Darwin Really Said, London: Sphere Books, 1971, pp. 54-56

42. Charles Darwin, The Descent of Man, 2ème éd., New York: A.L. Burt Co., 1874, p. 178

Partager cet article
Repost0

translation

Google-Translate-English to French Traduire français en Arabic Google-Translate-Chinese (Simplified) BETA Traduire français en Arabic Traduire français en Arabic Traduire français en Croatian Traduire français en Czech Traduire français en danish Traduire français en Dutch Traduire français en Finnish Traduire français en German Traduire français en Greek Traduire français en Hindi  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA Traduire français en Korean BETA Traduire français en Norwegian Traduire français en Polish Traduire français en Portuguese Traduire français en Romanian Traduire français en Russian Traduire français en Russian BETA Traduire français en Spanish Traduire français en Swedish

Rechercher

Archives