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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:35

  Des bêtes égorgées et du gibier

De ces Paroles de Dieu : « Il vous est interdit de consommer les bêtes mortes, le sang, la viande de porc, les bêtes égorgées autrement qu’au Nom de Dieu, les bêtes étranglées, assommées, mortes des suites d’une chute ou d’un coup de corne, les bêtes mises en pièces par un carnassier, à moins qu’elles n’aient été saignées à temps, ainsi que les bêtes immolées sur les autels des idolâtres. Il vous est également interdit de consulter le sort au moyen de flèches. C’est là une turpitude. Les infidèles ont désormais perdu tout espoir d’ébranler votre religion. Ne les craignez point, mais craignez-Moi » (Coran 5.3)

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez, Dieu va vous éprouver à propos du gibier que vos mains et vos lances vous ont procuré. Dieu connaîtra ainsi celui qui le craint en secret. Un châtiment douloureux est réservé à quiconque par la suite sera transgresseur. » (Coran 5.94)

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez, respectez vos engagements. Il vous est permis de vous nourrir de la chair de vos troupeaux à l’exception de ce qui vous a été énuméré. » (Coran 5.1)

La chasse à l’épieu

‘Ady Ben Hatim interrogea le Prophète au sujet du gibier tué à l’aide d’un épieu : « Quand le gibier est atteint avec la pointe de l’épieu, mange-le, répondit le Prophète. Si le gibier est atteint par le travers de l’épieu et qu’il s’écroule, il est assommé… »

La chasse à l’arc

Abou Ta’laba El Khochani a rapporté ce qui suit : « Je dis : - Ô Prophète de Dieu, je réside dans une contrée d’un des peuples qui ont un Livre révélé, puis-je utiliser leurs vases pour manger ? Cette contrée est riche en gibier et je chasse avec mon arc et un chien non dressé et un chien dressé. Que faudrait-il manger dans ce que je chasse ? - En ce qui concerne les peuples qui disposent d’un Livre révélé, répondit le Prophète, vois si tu peux disposer d’autres vases que les leurs et dans ce cas tu mangeras dans ces autres récipients. Dans le cas contraire, utilise leurs vases et lave-les avant d’y manger. Pour ce qui est du gibier, celui que tu atteindras avec tes flèches en invoquant le Nom de Dieu, consomme-le. Le gibier qui sera chassé par ton chien dressé, consomme-le aussi, si tu as invoqué auparavant le Nom de Dieu. Quant au gibier capturé par ton chien non dressé, tu ne pourras le consommer que si tu arrives suffisamment à temps pour l’égorger. »

Le fait de jeter des pierres et des boules d’argile

‘Abdallah Ben Moghafal narre le cas d’un homme qui lançait des pierres à l’aide de ses doigts : « Ne lance pas de pierres, lui dit ‘Abdallah, car l’Envoyé de Dieu l’a interdit – ou selon une autre source – cela le contrariait, car le jet de pierre ne permet ni de capturer un gibier ni d’occasionner du mal à un ennemi. Il ne pourra que casser une dent à quelqu’un ou lui crever un oeil… »

De l’homme qui utilise un chien qui n’est ni un chien de chasse, ni un chien de berger

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui utilise un chien, sauf si c’est un chien de chasse ou un chien de berger, voit son capital de bonnes oeuvres diminuer de deux qirats, chaque jour. »

Si le chien a dévoré (une partie du gibier)

De ces Paroles de Dieu : « Ils te demandent ce qui leur est permis : Réponds : - Les bonnes choses vous sont permises. Vous pourrez manger après avoir invoqué sur elles le Nom de Dieu, les proies saisies pour vous par les animaux que vous avez dressés, comme des chiens de chasse, d’après ce que Dieu vous a enseigné. Craignez Dieu, Il est prompt à vous demander des comptes. » (Coran 5.4)

Ibn ‘Abbas a dit : « Quand le chien dévore une partie d’un gibier, celui-ci devient impur, car le chien l’a chassé pour son propre compte. – En utilisant cette expression : « …les proies saisies par les animaux que vous avez dressés comme des chiens de chasse, d’après ce que Dieu vous a enseigné… » Dieu vous proscrit la consommation de cette chair. Le terme «dressé» veut dire en effet que le chien ne doit pas toucher au gibier. »

Ibn ‘Omar désapprouve la consommation d’un gibier dont le chien a mangé une partie.

‘Ata a dit : « Si le chien a léché le sang sans rien dévorer, le gibier peut être mangé. »

Le gibier découvert deux ou trois jours après avoir été chassé

Selon ‘Ady Ben Hatem, le Prophète a dit : « Lorsque tu envoies ton chien vers un gibier en invoquant le Nom de Dieu, tu pourras consommer le gibier qu’il aura capturé, même s’il a été tué. Mais si le chien a mangé de ce gibier, ne t’en nourris pas, car il a chassé pour son propre compte. Lorsque d’autres chiens pour lesquels le Nom de Dieu n’a pas été invoqué, attrapent le gibier et le tuent ne consomme pas de cet animal, car tu ne sais pas quel est parmi les chiens celui qui a tué l’animal. Si tu atteins avec ta flèche un gibier et que tu ne découvres ce gibier qu’un ou deux jours après, ne portant aucune autre trace que celle de ton trait, tu pourras le consommer. Mais si l’animal tombe à l’eau, abstiens-toi d’y manger. »

De ce qui peut être consommé en matière de pêche

De ces Paroles de Dieu : « Il vous est permis de manger des produits de la mer.» (Coran 5.96) 

Ibn ‘Abbas a dit : « Mange de ce qui a été pêché, que la pêche ait été effectuée par un Chrétien, un Juif ou un adorateur du feu. »

Choraïh, le compagnon du Prophète a dit : « Tout animal qui vit dans l’eau est considéré comme étant égorgé selon le rite. »

‘Ata a dit : « Je considère que les oiseaux doivent être égorgés. »

Ibn Djoraïdj a dit : « Je demandai à ‘Ata pour savoir si les produits de la pêche des cours d’eau et des étangs devaient être considérés comme ceux qui proviennent de la mer, il me répondit par l’affirmative et il récita ces Paroles du Coran : « Les deux mers ne sont pas identiques ; l’eau de l’une est potable, douce agréable à boire, l’autre est salée et amère. De l’une et de l’autre vous retirez une chair fraîche que vous mangez… » (Coran 35.12)

Du poisson rejeté sur le rivage

Djâbir a dit : « Nous participions à l’expédition appelée «Les feuilles de Salam» sous la conduite de Abou ‘Obaïda. Nous éprouvions une faim dévorante et la mer rejeta un poisson mort sur le rivage. On appelait ce poisson le ‘anbar et nous n’avions jamais rien vu de pareil. Nous nous restaurâmes durant un demi-mois. Abou ‘Obaïda prit un de ces os sous lequel pouvait passer un homme à cheval. »

De celui qui mange des sauterelles

Ibn Abou Aoufa a dit : « Nous avons participé à sept expéditions avec le Prophète – ou à six seulement selon une autre source – au cours desquelles, nous consommâmes lui et nous des sauterelles. »

L’invocation du Nom de Dieu quand on égorge un animal

De ces Paroles de Dieu : « Ne mangez pas ce sur quoi le Nom de Dieu n’aura pas été invoqué, car ce serait une perversité. » (Coran 6.121)

Celui qui a omis d’invoquer le Nom de Dieu n’est pas un impie.

L’égorgement réalisé par une femme

Selon Ka’b Ben Malik, on interrogea le Prophète sur le cas d’une femme qui avait égorgé un mouton à l’aide d’une pierre et celui-ci autorisa la consommation de la chair de l’animal.

Pour égorger un animal on ne doit se servir ni de dents, ni d’os, ni d’ongles

Selon Rafi’e Ben Khadidj, le Prophète a dit : «Mange», cela s’applique à tout animal dont le sang aura été versé sauf si l’on utilise pour cela la dent ou l’ongle.

Lorsqu’on ignore si l’on a invoqué le Nom de Dieu

Selon ‘Aïcha, des fidèles dirent au Prophète : « Des gens nous amènent de la viande et nous ignorons si le Nom de Dieu a été invoqué sur elle. – Faites l’invocation sur cette viande, répondit le Prophète et consommez-la. – Ces fidèles, précise ‘Aïcha, n’étaient plus, depuis peu des idolâtres. »

Des animaux égorgés par des gens possédant un Livre révélé

De ces Paroles de Dieu : « Aujourd’hui les bonnes choses vous sont permises. La nourriture des gens du Livre vous est permise et votre nourriture leur est permise. » (Coran 5.6)  

Zohri a dit : « Il n’y a pas d’inconvénient à consommer la chair des animaux égorgés par des Arabes chrétiens. – Mais si vous entendez l’invocation d’un autre nom que celui de Dieu, n’en consommez pas. Cependant, si vous n’avez rien entendu d’analogue, Dieu consent à ce que vous mangiez (de cette chair) car Il est parfaitement informé de ceux qui ont commis l’iniquité. »

‘Ali rapporte un récit similaire.

L’animal domestique qui s’échappe est considéré comme un animal sauvage

Ibn ‘Abbas a dit : « Lorsque tu ne peux capturer un de tes animaux domestiques, considère-le comme du gibier. »

Il est blâmable de couper les jarrets d’un animal vivant, de l’attacher pour l’utiliser comme cible, ou de le laisser mourir attaché

Sa’id Ben Djobaïr a dit : « J’étais avec Ibn ‘Omar, on passa près d’un groupe de jeunes gens qui prenaient pour cible une poule attachée. Quand ils virent Ibn ‘Omar, les jeunes gens se dispersèrent : - Qui a fait cela ? s’exclama Ibn ‘Omar, le Prophète a maudit celui qui se comporte ainsi. »

Selon ‘Amr, Ibn ‘Omar vit un des fils de Yahia Ben Sa’id attacher une poule en guise de cible vivante. Il détacha la poule la prit avec lui et emmena l’enfant auprès de son père en lui disant : « Ne laisse pas ton fils tuer cette poule de sang-froid, car j’ai entendu le Prophète interdire de tuer sans raison un quadrupède ou tout autre animal. »

Le Prophète a maudit celui qui mutilerait un animal

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a maudit celui qui mutilerait un animal.

Le Prophète a interdit le pillage et la cruauté

Selon ‘Abdallah Ben Yazid, le Prophète a interdit le pillage et la cruauté sans raison.

Des poules

Abou Moussa El Ach’ari a dit : « J’ai vu le Prophète consommer des poules. »  

De la chair des ânes et des chevaux

Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « Le jour de (l’expédition de) Khaïbar, le Prophète nous proscrivit la chair des ânes et toléra qu’on consomme celle des chevaux. »

De la chair des carnassiers

Selon Ez Zohri, le Prophète a interdit de consommer la chair des animaux carnassiers.

Du musc

Selon Abou Moussa, le Prophète a dit : « L’ami honnête et celui qui est malhonnête ressemblent le premier au porteur de musc, et le second au forgeron. Qu’il soit devant ou derrière toi le porteur de musc exhale son parfum, alors que le forgeron actionnant son soufflet, soit il brûlera tes habits, soit il dégagera une odeur nauséabonde. »

Du lézard(1)

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Je ne mange pas le lézard, mais je ne défends pas de le faire. »

 (1) : Il s’agit du lézard du désert, qui est prisé comme gibier.

Quand une souris tombe dans la graisse

Selon Maïmouna, une souris était tombée dans la graisse et mourut. On interrogea le Prophète à ce sujet et il répondit : « Otez la souris et la graisse tout autour et mangez le reste. »

Du marquage et des signes pratiqués sur des animaux

Selon Salim, Ibn ‘Omar blâmait la pratique qui consistait à effectuer le marquage sur le visage des animaux et prétendait que le Prophète avait interdit de frapper les animaux (au visage).

Le fait de manger (des choses illicites) quand on y est contraint

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, mangez des bonnes choses que Nous vous avons accordées et remerciez Dieu, si vraiment vous l’adorez. Il vous a interdit de manger les animaux morts, le sang, la viande de porc et tout animal qui n’aura pas été immolé au Nom de Dieu. Celui qui transgresserait cet interdit par nécessité, sans être rebelle ni insoumis, ne commettrait aucun péché. Dieu est Indulgent et Miséricordieux. » (Coran 2.172-174)  

De ces Paroles de Dieu : « A celui qui, durant une famine serait contraint de consommer des aliments interdits sans songer à commettre un péché, Dieu est Clément et Indulgent. » (Coran 5.3)

De ces Paroles de Dieu : « Nourrissez-vous des aliments sur lesquels le Nom de Dieu a été prononcé, si vous êtes de ceux qui croient aux signes de Dieu. Pourquoi ne mangeriez-vous pas les aliments sur lesquels le Nom de Dieu a été prononcé, alors qu’Il vous a déjà indiqué ce qui vous était interdit, sauf pour les cas de force majeure ? Beaucoup d’hommes égarent les autres en agissant d’après leur passion et sans être instruits. Ton Seigneur connaît mieux que quiconque ceux qui transgressent les Lois. » (Coran 6.118 – 119)

Le sacrifice de deux béliers à longues cornes par le Prophète

Selon Anas (Ben Malik), l’Envoyé de Dieu se dirigea vers deux béliers blancs à tâches noires, portant de longues cornes et les sacrifia de sa main.

De ce qu’on mange et des provisions qu’on peut garder concernant la chair des victimes du sacrifice

Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « Au temps du Prophète, nous procédions à des réserves de viandes issues du sacrifice que nous ramenions à Médine. »

La chair des victimes du sacrifice doit être consommée et distribuée aux pauvres

Selon Salama Ben El Akoua’, le Prophète a dit : « Que ceux qui parmi vous ont procédé au sacrifice rituel ne gardent rien de la chair des victimes le matin du quatrième jour. » L’année d’après on interrogea le Prophète pour savoir s’il fallait s’en tenir à cette règle : « Mangez, leur dit-il, donnez aussi à manger et faites des réserves ; l’année a été difficile pour les gens et je voudrais que vous aidiez (les pauvres) cette année. »

 

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