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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 16:35

 

"MANIFESTATION DE LA VÉRITÉOU RÉFUTATION DES FONDEMENTS DES GENS DU LIVRE

DE RAHMATOULLAH AL-HINDI

EXTRAITS DU LIVRE

LIVRE PREMIER: DES LIVRES DE L’ANCIEN ET DU NOUVEAU TESTAMENT 

CHAPITRE 1: NOMS ET NOMBRE DES LIVRES DE L'ÉCRITURE

Sache, que les Chrétiens divisent leurs livres en deux parties: la première comprend ce qui serait parvenu jusqu'à eux par l'entremise des prophètes qui ont paru avant le Christ, que la paix soit sur lui, et la seconde les livres qui auraient été écrits par inspiration divine après le Christ.

L'ensemble des livres de la première partie s'appelle "ANCIEN TESTAMENT", et l'ensemble des livres de la seconde "NOUVEAU TESTAMENT". Les deux parties réunies s'appellent BIBLE, mot grec qui signifie Livres. Chacune d'elles se subdivise en deux parties, dont l'une est reconnue comme authentique par l'unanimité des Chrétiens, et l'autre est contestée. 

La première partie de l'Ancien Testament renferme trente-huit livres, qui sont:

  1. ·        la GENÈSE
  2. ·        l'EXODE
  3. ·         LÉVITIQUE
  4. ·         les NOMBRES
  5. ·         le DEUTERONOME       (L'ensemble de ces cinq livres s'appelle TORAH, mot hébreu qui veut dire loi, règle. et qui se donne aussi par extension, à tous les autres livres de l'Ancien Testament)
  6. ·         le livre de JOSUÉ
  7. ·         les JUGES
  8. ·         RUTH
  9. ·         le 1er livre de SAMUEL
  10. ·         le 2ème livre de SAMUEL
  11. ·         le 1er livre des ROIS
  12. ·         le 2ème livre des ROIS
  13. ·         le 1er livre des CHRONIQUES
  14. ·         le 2ème livre des CHRONIQUES
  15. ·         ESDRAS
  16. ·         NÉHÉMIE
  17. ·         JOB
  18. ·         les PSAUMES
  19. ·         les PROVERBES de Salomon
  20. ·         l'ECCLESIASTE
  21. ·         le CANTIQUE DES CANTIQUES
  22. ·         lSAïE
  23. ·         JÉRÉMIE
  24. ·         les LAMENTATIONS de Jérémie
  25. ·         EZÉCHIEL
  26. ·         DANIEL
  27. ·         OSÈE
  28. ·         JOËL
  29. ·         AMOS
  30. ·         ABDIAS
  31. ·         JONAS
  32. ·         MICHÉE
  33. ·         NAHUM
  34. ·         HABACUC
  35. ·         SOPHONIE
  36. ·         AGGÉE
  37. ·         ZACHARIE
  38. ·         MALACHIE. Ce dernier a paru 420 ans environ avant J.C. 

Ces trente-huit livres étaient reçus par tous les Chrétiens primitifs, mais les Samaritains n'en reconnaissent que sept, les cinq livres de Moïse, Josué, et les Juges. Les copies Samaritaines de la Bible diffèrent de celles des Juifs. 

La seconde partie de l'Ancien Testament renferme neuf livres :

  1. ·         ESTHER
  2. ·         BARUCH
  3. ·         une partie du livre de DANIEL
  4. ·         TOBIE
  5. ·         JUDITH
  6. ·         le livre de la SAGESSE
  7. ·         l’ECCLESIASTIQUE
  8. ·         le 1er livre des MACCHABÉES
  9. ·         le 2èm livre des MACCHABÉES

La première partie du Nouveau Testament contient vingt livres

  1.                l'Evangile de MATTHIEU
  2.                l'Evangile de MARC
  3.                l’Evangile de LUC
  4.                l'Evangile de JEAN (Ce sont là ce qu'on appelle les Quatre Evangiles, ce nom, qui s'applique aussi par extension aux autres livres, vient d'un grec qui signifie : bonne nouvelle)
  •          5) les ACTES des Apôtres
  •          6) l'Epître de Paul aux ROMAINS
  •          7) la 1ère Epître aux CORINTHIENS
  •          8) la 2ème Epître aux CORINTHIENS
  •          9) l'Epître aux GALATES
  •          10) l'Epître aux EPHÉSIENS
  •          11) L'Epître aux PHILIPPIENS
  •          12) l'Epître aux COLOSSIENS
  •          13) la 1ère Epître aux THESSALONICIENS
  •          14) la 2ème Epître aux mêmes
  •          15) la 1ère Epître à THIMOTHÉE
  •          16) la 2ème à THIMOTHÉE
  •          17) l'Epître à TITE
  •          18) celle à PHILÉMON
  •          19) la 1ère Epître de PIERRE
  •          20) l'Epître de JEAN, sauf quelques variantes

La seconde partie du Nouveau Testament comprend :

  •          l'Epître de Paul aux HÉBREUX
  •          la 2ème Epître de PIERRE
  •          la 2ème Epître de JEAN
  •          la 3ème Epître de JEAN
  •          l'Epître de JACQUES
  •          l'Epître de JUDE
  •          l'APOCALYPSE de JEAN

En 325 de l'ère chrétienne, l'empereur Constantin convoqua à Nicée une assemblée de théologiens pour examiner la question des livres douteux. Après de longues délibérations et un examen attentif des textes, le Concile admit le livre de JUDITH au nombre des livres canoniques, et laissa la question indécise pour les autres, ce qui résulte de l'introduction dont St.Jérôme a fait précéder ce livre. En 364, le Concile de Laodicée confirma la décision de celui de Nicée à l'égard du livre de Judith et reconnut la canonicité des livres suivants: 

  •                ESTHER
  •          l'Epître de JACQUES
  •          la 2ème Epître de PIERRE
  •          et 5) la 2ème et 3ème Epître de JEAN
  •          l'Epître de JUDE
  •          l'Epître de Paul aux HÉBREUX, et la proclama par un décret oecuménique L'Apocalypse, toutefois, resta parmi les livres douteux. 

Au Concile de Carthage, tenu en 397, et auquel assistait le célèbre Augustin et cent vint six théologiens des plus renommées, les décisions des Conciles précédents furent confirmées, et l'on reconnut en outre l'authenticité des livres suivants :

  • la SAGESSE,
  • le livre de TOBIE,
  • BARUCH,
  • l’ECCLESIASTIQUE,
  • les MACCHABÉES,
  • l'Apocalypse de Jean. 

Le Concile décida cependant que le livre de Baruch serait considéré comme partie du livre de Jérémie, parce que Baruch était comme le vicaire et le successeur de ce prophète. Aussi le livre de Baruch ne fut pas porté séparément dans la liste des livres canoniques. Il y eut après cela trois autres conciles, celui de Trullo, celui de Florence et celui de Trente, on y confirma les décisions du Concile de Carthage, mais les deux Conciles de Florence et de Trente détachèrent Baruch du livre de Jérémie. 

La canonicité des livres admis par ces conciles fut reconnue par tous les Chrétiens jusqu’en 1200, époque à laquelle parut la secte des Protestants, qui éleva des doutes à l'égard des livres de BARUCH, de TOBIE, de JUDITH, de la SAGESSE, de l’ECCLESIASTIQUE et des MACCHABÉES, elle refusa également de reconnaître dans son entier le livre d'ESTHER, dont elle n'accepta que les neuf premiers chapitres et trois versets du dixième à l'exclusion des six autres. Elle se fonde en cela sur plusieurs raisons: 

  • Les livres dont il s'agit ont été écrits en hébreu, ou en chaldéen, et on ne les trouve plus dans aucune de ces langues.  Les Hébreux ne les reconnaissent pas comme inspirés.
  • Le caractère inspiré de ces livres n'est pas reconnu par l'unanimité des Chrétiens.
  • Jérôme a dit que ces livres ne sont pas suffisants pour déterminer et prouver des points du dogme.
  • Callus dit que ces livres n'étaient pas lus partout. Cet argument revient à celui du N° 3, c'est-à-dire, au défaut d'unanimité parmi les Chrétiens à l'égard de la canonicité de ces livres.
  • Eusèbe dit (Liv. 1V. 23) que ces livres ont été altérés surtout celui des Macchabées. 

Remarquons ici la gravité des attaques portées à l'autorité des premiers Chrétiens, qui ont admis l'authenticité de livres, dont on n'a plus les originaux, qui sont repoussés par les Hébreux eux-mêmes, et dont les textes, celui surtout du 2ème livre des Macchabées, ont été altérés. Quel fonds peut-on faire désormais sur leur accord (l'accord des Protestants) contre un adversaire? Les Catholiques, fidèles, aux traditions de leurs ancêtres, conservent encore ces livres dans leur canon. 

CHAPITRE 2 : L’AUTHENTICITE DES LIVRES SAINTS N’EST PAS FONDEE SUR UNE SUITE NON INTERROMPUE DE TRADITIONS AUTHENTIQUES 

Sache qu'un livre ne peut être considéré comme inspiré que s'il est prouvé, par des témoignages authentiques et irrécusables, s'il a été écrit par le prophète auquel il est attribué, et s'il est arrivé jusqu'à nous sans aucune altération. Une simple supposition, une affirmation sans preuves ne suffisent pas à établir que tel livre appartient, en réalité, au prophète dont il porte le nom. Il ne suffit pas non plus qu'une tradition se trouve dans une ou plusieurs sectes pour être reçue comme authentique. Les Visions, la Petite Genèse. Le livre du Voyage Céleste (ou Ascension), le livre des Mystères, le Testament, le livre des Confessions, ont été attribués à Moïse, le 4ème livre d'Esdras est attribué au prophète de ce nom, il y a une Ascension et un livre des Visions qui courent sous le nom d'Isaïe. Un autre livre qu'on attribue à Jérémie en dehors de ses prophéties, des Maximes que l'on dit être d'Habacuc, des Psaumes qui portent le nom de Salomon. Et quant au Nouveau Testament, ne connaît-on pas, outre les livres qu'il contient, plus de soixante dix autres livres attribués à Jésus, à Marie, aux Apôtres et à leurs disciples, et regardés comme apocryphes par les Chrétiens de toutes les communions? Le 3ème livre d'Esdras, mis au nombre des livres canoniques par l'Eglise Grecque, est apocryphe pour les Catholiques et les Protestants. Mais nous parlerons de cela plus en détail dans le 2° livre, s'il plaît à Dieu. 

Nous avons déjà vu, au chapitre 1er, que Baruch, Tobie, Judith, le livre de la Sagesse, l'Ecclésiastique, les Macchabée et une partie du livre d'Esther sont reçus par les Catholiques et repoussés par les Protestants. Dans cet état des choses, nous ne pouvons plus admettre l'authenticité d'un livre sur la foi d'une simple assertion, il nous faut des preuves. Mais c'est en vain que nous les avons demandées aux théologiens les plus savants. Dans les discussions publiques que j'ai soutenues, il m'a été répondu que le manque de traditions authentiques vient des persécutions auxquelles, l'Eglise Chrétienne a été exposée pendant trois cent treize ans. J'ai lu leurs livres et je n'y ai rien trouvé que des hypothèses et des inductions. Mais les hypothèses ne sauraient tenir lieu de preuves, et il suffirait de leur opposer une simple dénégation, les preuves, c'est à eux de les fournir, et non pas à nous. Je veux bien, toutefois, discuter ce point, et je me bornerai, pour ne pas fatiguer le lecteur par des répétitions, à quelques parties de la Bible. 

Je dirai, donc, qu'il n'est point prouvé que le Pentateuque soit de Moïse, et voici pourquoi :

  • 1) Ce qui doit nous rendre moins difficile à admettre que le texte de la Tora soit altéré, c'est que, avant le temps de Josias fils d'Ammon, la transmission régulière de ce livre avait déjà cessé. La copie trouvée dans la 18ème année de son règne, et qui n'était pas tout à fait authentique, disparut avant le temps de Nabuchodonosor. Le « livre de la loi » fut écrit une seconde fois par Esdras, mais les originaux de cette nouvelle rédaction, et la plupart des copies qui en furent faites, se perdirent encore une fois pendant les guerres d'Antiochus.
  • 2) Les Israélites et les Chrétiens disent que le 1er et le 2ème livre des Chroniques ont été composés par Esdras, avec le concours d'Aggée et de Zacharie. Et cependant, ces livres, composés par trois prophètes se contredisent (1er Chron. VII. et VIll.) en donnant les noms des enfants de Benjamin. Ils sont également en opposition, sur ce point, avec le Pentateuque. En effet, le chap. 7 donne trois enfants à Benjamin, le 8 en compte cinq, et le Pentateuque dix. Les théologiens sont unanimes à reconnaître une erreur dans le 1er livre des Chroniques, ils disent qu'Esdras n'a pas distingué les fils et les petits-fils, et qu'il a suivi des généalogies incomplètes. Ces trois prophètes ont, selon toute vraisemblance, suivi le Pentateuque.  

Or, si le Pentateuque que nous avons était bien celui de Moïse, les trois prophètes n'auraient pas été en opposition avec le texte actuel, ils n'auraient pas commis d'erreur, et Esdras n'aurait point suivi des généalogies fautives. De plus : si le Pentateuque que nous avons est celui qu'Esdras lui même avait recopié par inspiration divine, comment pourrait-il se trouver en contradiction avec ses autres livres? Il résulte de tout cela que le Pentateuque actuel n'est ni celui de Moïse, ni celui d'Esdras, mais un recueil de traditions et de récits fait, sans beaucoup de critique, par des docteurs Israélites. 

  • 3) Si l'on compare les chap. 45 et 46 d'Ezéchiel avec les Nombres (chap.28, 29), on remarquera une contradiction évidente, Ezéchiel doit apparemment avoir suivi les préceptes du Pentateuque, et si le Pentateuque avait été de son temps ce qu'il est aujourd'hui, Ezéchiel n'aurait pas établi des principes contraires à ceux qui y étaient énoncés.En outre la Tora répète, en divers endroits, que les fautes des pères seront imputées aux enfants jusqu'à la quatrième génération : Ezéchiel dit à son tour. "Le péché tue son auteur; le fils ne sera point puni pour la faute du père, ni le père pour celle de son fils, le juste recevra la récompense de sa justice, et l'impie portera la peine de ses iniquités(Ezech. XVIIl).

Ainsi, suivant le prophète, chacun est responsable de ses actes, principe équitable et confirmé par le Coran. "Et nul ne portera le fardeau d'autrui."(Coran : 17/15)". 

  • 4) Les Psaumes, les livres de Néhémie, de Jérémie, d'Ezéchiel dissent expressément que l'auteur a vu et éprouvé lui-même ce dont il parle. Au contraire, rien ne montre, dans le Pentateuque, que Moïse lui-même ait écrit tout ce qu'on y raconte, plusieurs passages prouvent, même, que c'est une autre main que celle de Moïse, qui a recueilli des récits et des traditions populaires parmi les Hébreux, le compilateur a fait un choix de ces traditions, et celles qui lui ont paru les plus authentiques, il les a insérées dans son recueil, en les faisant précéder des mots, "Dieu dit "ou "Moïse dit ". Moïse y est toujours mentionné à la troisième personne, ce qui indique qu'il n'a pas écrit lui-même ce livre. 
  • 5) Il y a dans le Pentateuque des passages, et aussi des chapitres entiers, qu'on ne saurait attribuer à Moïse, quelques-uns de ces passages montrent même clairement que l'auteur de ces livres ne peut avoir vécu antérieurement au temps de David, mais qu'il devait être ou contemporain de ce roi, ou postérieur à son règne, nous verrons, si Dieu veut, un bon nombre de ces passages au liv. 2. Les théologiens chrétiens supposent, il est vrai, que ce sont là des additions faites par quelqu'un des prophètes, mais leurs assertions ne reposent que sur des  conjectures, aucun des prophètes n'a dit dans ses écrits, "J'ai ajouté tel ou tel passage à tel ou tel livre", ni que "tel ou tel prophète a fait telle ou telle addition", de simples hypothèses ne sauraient être des preuves décisives, et l'existence des passages et des chapitres en question sera toujours une preuve, tant que le contraire ne sera pas authentiquement démontré, que le Pentateuque n'est pas de Moïse.

5.1) L'auteur du " Khoulasat séiful-mouslimin" cite le passage suivant de la "Penny Cyclopédia" (vol. X.) : "Le Dr. Alexandre Geddes, qui était fortement imbu du rationalisme allemand dit, dans l'introduction à sa nouvelle traduction de la Bible : 'Par l'évidence intrinsèque trois choses me paraissent indubitables :

  • a) Que le Pentateuque dans sa forme actuelle n'a pas été écrit par Moïse.
  • b) Qu'il a été écrit dans le pays de Canaan, et très probablement à Jérusalem.
  • c) Qu'il ne peut avoir été écrit ni avant le règne de David, ni après celui d'Ezéchias, il me paraît être du règne de Salomon, c'est-à-dire, environ mille ans avant J.C., soit vers l'époque d'Homère et 500 ans après celle de Moïse".

5.2) Le savant Norton, un des écrivains chrétiens les plus distingués, a dit : "Il n'y a aucune différence entre le style du Pentateuque et celui des autres livres de l'Ancien Testament écrits après la captivité de Babylone, bien qu'il ait entre eux un intervalle de neuf cents ans.

L'expérience a prouvé cependant que les langues se modifient dans le cours des temps, et tel, qui voudrait comparer l'Anglais de nos jours à celui qu'on parlait il y a quatre cents ans, trouverait de notables différences. Cette uniformité de langage a fait croire à Leusden, juge compétent en matière de langue hébraïque, que les livres de l'Ancien Testament ont tous été écrits à la même époque". Il est avéré que les langues se modifient successivement, et c'est ce qui doit faire prendre en sérieuse considération la remarque de Norton et de Leusden.

5.3) Il est dit dans le Deutéronome (XXVII.) : "5. Tu bâtiras aussi là un autel à l'Eternel ton Dieu, un autel de pierres, sur lesquelles tu ne lèveras point de fer. ... 8. Et tu écriras sur ces pierres toutes les paroles de cette loi, les gravant bien avant". Et dans le livre de Josué (Vlll. 32) on lit : "Et il écrivit là, sur des pierres une copie de la loi de Moïse, que Moïse avait mise par écrit devant les fils d'Israèl". Il résulte des termes même de l'écrivain que le texte entier de la Tora pouvait être renfermé dans quelques pierres, ce qui serait impossible si la Tora dont il s'agit était le Pentateuque que nous avons maintenant. Cela confirme ce que j'ai dit plus haut.

5.4) Le même Norton remarque que l'écriture n'était point connue du temps de Moïse, ce qui veut dire que Moïse n'a pas pu mettre par écrit les livres qu'on lui attribue.

5.5) On trouve dans le Pentateuque des erreurs palpables que Moïse ne pouvait pas commettre. On lit dans la Genèse (XLVI. 15) : "voilà les enfants de Lia qu'elle avait enfantés à Jacob à Paddan-Aram, avec Dina sa fille, ses fils et filles étaient ensemble trente-trois personnes".

Ce n'est pas trente-trois qu'il fallait dire, mais trente-quatre. Cette erreur a été reconnue par le savant Horsley. "En comptant les noms", dit-il, "y compris celui de Dina, on aura trente-quatre. Il faut comprendre Dina dans le compte, de même qu'on l'a fait pour les enfants de Zilpha, car Sarah, fille d'Acher, est une des seize".

On lit dans le Deutéronome (XXIII. 2) : "Le Bâtard n'entrera point dans l'assemblée de l'Eternel, même sa dixième génération n'entrera point dans l'assemblée de l'Eternel". Il y a ici une erreur évidente, en effet d'après cette loi, ni David, ni aucun de ses ancêtres depuis Faredh, fils de Juda, n'aurait dû entrer dans l'assemblée de l'Eternel. Faredh, fils de Juda, est un fils illégitime, selon la Genèse (XXXVIII); David descend de lui, et précisément au dixième degré, comme on le voit dans les généalogies du Christ données par Matthieu et Luc. Et pourtant David est chef de cette assemblée du Seigneur, dont il aurait dû être exclu, et qui plus est, fils aîné de Dieu, d'après les Psaumes.

Il y a une autre erreur dans l'Exode (XII. 40) dont nous parlerons au  2ème livre. De même on lit dans les Nombres (1. 45) : "Ainsi tous ceux des enfants d'Israèl dont on fit le dénombrement, selon les maisons de leurs pères, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus ... qui pouvaient aller à la guerre ... furent six cent trois mille cinq cent cinquante. Mais les Lévites ne furent pas comptés avec eux selon la tribu de leurs pères". Il résulte clairement de ces passages que le nombre des combatants dépassait 600.000 hommes, sans compter les femmes, les enfants, et les Lévites, cela donnerait, pour le reste de la nation, deux millions cinq cent mille âmes, chiffre qui ne peut être vrai, pour plusieurs raisons :  

  • 1) Les enfants d'Israèl, à leur entrée en Egypte étaient au nombre de soixante-dix (Gen. XLVI. 27. Exode 1. 5, Deut. X. 22), les enfants d'Israèl ont séjourné en Egypte deux cent quinze ans, ainsi qu'on le verra au livre 11, l'Exode dit que, dans les quatre-vingts années qui ont précédé leur sortie d'Egypte, ils ont été exposés aux plus durs traitements. Dans ces conditions, et en supposant que leur nombre redoublât tous les vingt-cinq ans, il est impossible qu'à leur sortie ils eussent pu compter plus de 36.000 âmes, chiffre inférieur de beaucoup aux deux millions et demi dont on nous parle.  
  • 2) D'ailleurs comment comprendre que soixante-dix personnes aient pu se multiplier aussi prodigieusement dans les conditions les moins favorables, alors que les Coptes, riches, prospères, protégés par le gouvernement, restent toujours bien en deçà de cette fécondité?  
  • 3) L'Exode dit (XII.) que les enfants d’Israèl quittèrent l'Egypte avec de nombreux troupeaux. Et pourtant le même livre dit qu'ils passèrent la mer Rouge en une seule nuit, et qu'ils décampaient en un seul jour sur l'ordre verbal de Moïse. 
  • 4) Il fallait à cette multitude d'hommes et d'animaux une immense étendue de terrain pour camper. Ni les environs du Sinaï, ni les douze sources à Ilim ne présentent une étendue suffisante. 
  • 5) Le Deutérome dit (VII. 22) : "L'Eternel ton Dieu arrachera ces nations peu à peu devant toi, tu ne pourras pas les détruire en une fois, de peur que les bêtes des champs ne se multiplient devant toi".
  • Le pays des Philistins n'a que deux cents milles de long sur quatre-vingt dix milles de large, s'il est vrai que les lsraélites étaient au nombre de deux millions et demi, il n'est pas très probable que les animaux sauvages se fussent multipliés devant eux, car un nombre bien inférieur aurait suffi à occuper un pays de l'étendue de celui des Philistins, sans laisser d'espace vide. Ibn-Khaldoun s'est récrié, dans ses Prolégomènes, contre ces exagérations : "Entre Moïse et Jacob il n'y a", dit-il, "selon les interprètes que trois générations, comment concevoir, dans un si court espace de temps, une multiplication aussi prodigieuse?"

Je me résume :

Les enfants d'Israèl n'ont séjourné en Egypte que 215 ans, ils y étaient maltraités, Moïse pouvait donner ses ordres verbaux aux camp tout entier, ils tenaient avec leurs troupeaux dans les environs du Mont Sina'i, et les environs d'llim, le pays des Philistins était trop grand pour qu'ils pussent l'occuper en une seule fois. Tout cela démontre que le Pentateuque n'est pas de Moïse, et, tant qu'on ne fournira pas des preuves moins discutables, nous aurons le droit de nier l'authenticité de ces livres.  

Passons au livre de Josué.............

 


Nos amis lecteurs, interessés par la lecture du livre  "MANIFESTATION DE LA VÉRITÉOU RÉFUTATION DES FONDEMENTS DES GENS DU LIVRE DE RAHMATOULLAH AL-HINDI peuvent le telecharger en version PDF  http://www.islamhouse.com/p/229870

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commentaires

A
<br /> Merci beaucoup pour ce post, cela me sera tres utile.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Salam Aleikoum<br />
Répondre
C
<br /> Blog(fermaton.over-blog.com)No.4- THÉORÈME PULSAR. - La théorie des cordes:Nouveauté ?<br />
Répondre
(
<br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com),No-20, THÉORÈME FIGARO. - La créativité c'est mathématiques.<br />
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