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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 15:56

Du petit-fils du Prophète  

Abou Bakr a dit : « Le Prophète sortit un jour menant avec lui El Hassan (1).Il le hissa sur le minbar (la chaire) et dit : - Mon (petit) fils ici présent est un seigneur. Peut-être que Dieu, par son intermédiaire rétablira la concorde entre deux groupes de Musulmans.»

(1) : El Hassan fils de ‘Ali et de Fatima, petit-fils du Prophète

L’annonce de la mort de Dja’ffar et de Zeïd

Selon Anas Ben Malik, le Prophète annonça la mort de Dja’ffar et aussi de Zeïd, avant que l’information n’arrive, et ses yeux se remplirent de larmes. »

Des sombres pressentiments concernant les polythéistes

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Sa’d Ben Mo’ad se mit en route pour effectuer la visite pieuse (‘omra) et se rendit (à la Mecque) chez Oumaya Ben Khallaf Abou Safouane, car ce dernier lorsqu’il partait pour la Syrie, descendait chez lui à Médine. Oumaya dit à Sa’d : - Patiente jusqu’à mi-journée, quand les gens seront moins vigilants, tu pourras alors effectuer tes tournées processionnelles autour de la Ka’ba. Sa’d (patienta, puis au moment indiqué il) sortit et alors qu’il effectuait la procession, il rencontra Abou Djahl qui l’interpella : - Qui est cet homme qui effectue ses tournées autour de la Ka’ba ? demanda-t-il. – C’est moi Sa’d, répondit celui-ci. – Comment, reprit Abou Djahl, tu accomplis tes tournées autour de la Ka’ba tranquillement, alors que toi et les tiens vous abritez Mohammed et ses compagnons ? – Oui, sans doute, reconnut Sa’d. Pendant qu’ils se disputaient ainsi, Oumaya s’adressa à Sa’d : - Ne hausse pas ta voix sur Abou Djahl El Hakam, il est le seigneur des gens de la vallée. – Par Dieu, s’écria Sa’d, si tu m’interdis la tournée processionnelle autour de la Ka’ba, j’interromprai tes activités commerciales avec la Syrie ! (Pendant ce temps) Oumaya persistait à dire : - Ne hausse pas ta voix ! Et il cherchait à retenir Sa’d. Celui-ci s’emporta et s’écria à l’adresse de Oumaya : - Laisse-nous en paix ! – J'ai entendu Mohammed (l’Envoyé de Dieu)–Que le Salut et la Paix de Dieu soient sur lui – prédire qu’il (Abou Djahl) te tuerait. – Me tuer à moi ? interrogea Oumaya. – Oui, en personne, répondit Sa’d. – Par Dieu, reconnut Oumaya, Mohammed ne ment pas lorsqu’il annonce un événement. Il retourna vers sa femme et lui dit : - Sais-tu ce que vient de m’annoncer mon frère le Yathribi (le médinois) ? – Et que t’a-t-il annoncé ? interrogea la femme. – Il m’a déclaré qu’il avait entendu Mohammed prédire qu’Abou Djahl allait me tuer ! – Par Dieu, s’écria-t-elle, Mohammed ne saurait proférer de mensonges. » ‘Abdallah Ben Mess’aoud poursuivit : - Quand les gens (de la Mecque) sortirent pour la bataille de Badr, afin de répondre aux appels à l’aide de leurs alliés, la femme de Oumaya prit son mari à part : - Te rappelles-tu, lui dit-elle, ce que t’avais annoncé ton frère de Yathrib (Médine) ? Oumaya refusa de participer à l’expédition, mais Abou Djahl réussit à le convaincre : - Tu es parmi les nobles de la vallée, l’encouragea-t-il, viens avec nous un jour ou deux (aux yeux des gens). Oumaya partit avec eux, il voyagea durant deux jours, puis Dieu le fit mourir. »

Abou Bakr et ‘Omar Ben El Khattab dans les rêves du Prophète

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « J’ai vu (en rêve) les gens réunis sur un monticule, puis Abou Bakr se leva et tira un seau d’eau d’un puits – ou selon une autre version : deux seaux d’eau – en peinant ; que Dieu lui pardonne. Après lui, ‘Omar (Ben El Khattab) prit la corde et le seau devint une grande outre dans ses mains. Je n’ai jamais vu un chef à son image se comporter de la sorte à l’égard de sa communauté, et ainsi les gens purent boire une deuxième fois. »

De ceux qui luttent sans discontinuer pour la victoire de Dieu

Selon Moghira Ben Cho’ba, le Prophète  a dit : « Il y aura des gens de ma communauté qui n’auront de cesse de proclamer la vérité, jusqu’au jour où viendra l’Ordre de Dieu, et alors, ils seront vainqueurs. »

Les chevaux ont aussi leur part de bien (céleste)

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les chevaux ont le bien (ou la fortune) attaché à leurs crinières jusqu’au Jour de la Résurrection. »

Les chevaux peuvent être un bien ou un fardeau

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Les chevaux sont (un bien ou une charge) pour trois (sortes de) personnes. Pour la première, ils constituent une récompense ; pour la deuxième, une défense (la sécurité), pour la dernière, une charge. L’homme dont l’animal constitue une récompense (un bien), est celui qui a consacré sa monture au service de Dieu (pour la guerre sainte). Lorsqu’il attache son cheval et déploie la longe dans une prairie ou dans un jardin, tout ce que l’animal pourra atteindre et manger sera considéré, pour son propriétaire comme de bonnes oeuvres. Si le cheval casse sa longe et fait une ou deux cabrioles, le crottin même, sera considéré comme de bonnes oeuvres à l’actif du maître. Quand la bête est près d’un cours d’eau et qu’elle s’abreuve sans que son propriétaire n’ait l’intention de le faire, cette action aussi sera comptée comme une oeuvre méritoire. »

« Pour l’homme qui utilise son cheval afin de se dispenser des autres, et aussi comme moyen de défense et dans le but de s’affranchir d’autrui, et qui n’oublie pas pour autant les obligations que Dieu a édictées aux cous et aux dos des montures, son cheval sera une défense pour lui. Pour l’homme enfin, qui possède un cheval et l’utilise par orgueil, vanité ou pour nuire aux Musulmans, son animal sera pour lui une charge. »

« On demanda au Prophète ce qu’il en était des ânes : - Rien ne m’a été révélé à leur sujet, répondit-il, hormis ce verset dont le sens général, est indéfini : « Celui qui aura fait le bien du poids d’un atome le verra, celui qui aura fait le mal du poids d’un atome le verra. » (Coran 99.7-8)

La prise de Khaïbar

Selon Mohammed (Ben Sirin), Anas Ben Malik a dit : « L’Envoyé de Dieu arriva tôt le matin devant Khaïbar. Lorsque les habitants sortirent de la ville avec leurs pelles, ils virent les troupes et s’écrièrent : - C’est Mohammed et l’armée ! Et ils retournèrent précipitamment dans leur retranchement. Le Prophète éleva les deux mains et dit alors : - Allahou Akbar ! (Dieu est le plus grand !), Khaïbar sera renversé. Lorsque nous arrivons sur les terres d’un peuple (hostile) que la malédiction soit sur ceux qui ont été avertis (en vain). »

Du titre de compagnon du Prophète

Tout Musulman qui aurait été en compagnie du Prophète, ou qui l’aurait vu, peut-être considéré comme compagnon du Prophète.

De la protection divine

Selon Anas Ben Malik, Abou Bakr a dit : « Alors que j’étais (réfugié) avec le Prophète dans la caverne (1) , je lui dis : - S’il prenait l’envie à l’un d’entre eux (les poursuivants) de regarder en dessous de lui, il nous découvrirait.

Ô Abou Bakr, répondit le Prophète, crois-tu qu’il puisse arriver quelque chose à deux (Croyants) qui ont Dieu avec eux comme troisième ? »

(1) : Il s’agit de la caverne dans laquelle s’était abrité le Prophète, alors qu’il était poursuivit par les Mecquois, durant l’Hégire de la Mecque à Médine.

De celui dont l’amitié a été la plus généreuse à l’égard du Prophète

Abou Saïd El Khodry a dit : « Durant un prêche qu’il prononça devant les fidèles, l’Envoyé de Dieu avait dit : - Dieu a donné à choisir à un homme entre les biens terrestres et ce qu’Il dispose auprès de Lui, et cet homme a opté pour ce qui est auprès de Dieu. A cet instant, Abou Bakr se mit à pleurer et nous fûmes étonnés de sa réaction à l’annonce que faisait l’Envoyé de Dieu d’un choix, qui était laissé à la discrétion d’un homme. »

« Or, l’Envoyé de Dieu était l’homme en question, et Abou Bakr nous en avait informé. Puis, le Prophète ajouta : - De tous les hommes, celui qui a été le plus généreux par son amitié et ses biens avec moi, c’est Abou Bakr. Si je devais choisir un ami en dehors de Dieu, ce sera Abou Bakr que je prendrais, mais il possède des sentiments de fraternité et d’amitié de l’Islam. Ne laissez aucune porte communiquer avec la mosquée, ajouta le Prophète ; obstruez-les toutes, sauf celle d’Abou Bakr. »

La supériorité d’Abou Bakr après celle du Prophète

Ibn ‘Omar a dit : « Durant l’apostolat du Prophète, nous avions rangé selon nos préférences les (principaux) personnages comme suit : D’abord Abou Bakr, puis ‘Omar Ben El Khattab et ensuite ‘Othman Ben ‘Affan. »

Le frère en religion est préférable à l’ami

De ces paroles du Prophète, rapportées par Abou Saïd : « S’il m’était donné de choisir un ami… »

Selon Ayoub, le Prophète a dit : « S’il m’était donné de choisir un ami, c’est Abou Bakr que je prendrais pour ami, mais les liens de fraternité de l’Islam l’emportent sur l’amitié. »

De celui qui désigne le plus méritant pour s’occuper des affaires des Musulmans

Djobaïr a dit : « Une femme est venue rendre visite au Prophète et celui-ci lui enjoignit de revenir plus tard. Elle lui demanda : - Mais, vois, et si je devais revenir et que je ne te trouve pas ? Elle pensait à la mort du Prophète. – Si tu ne me trouves pas, répondit l’Envoyé de Dieu, demande après Abou Bakr. »

De l’Envoyé de Dieu au début de sa mission

Selon Hemam, ‘Amar a dit : « J’ai vu l’Envoyé de Dieu, lorsqu’il n’avait encore (converti à l’Islam) que cinq fidèles, en plus de deux femmes et d’Abou Bakr. »

Des personnes aimées par le Prophète

Quand ‘Amr Ben El ‘As, a été désigné par le Prophète à la tête de l’armée, lors de l’expédition de Dat Selassil, il alla voir celui-ci et lui demanda : « Quel est l’être que tu aimes le plus ? – ‘Aïcha, répondit le Prophète.Et parmi les hommes ? reprit ‘Amr : - Son père (Abou Bakr). – Et après lui ? Continua ‘Amr :- ‘Omar Ben El Khattab, répliqua l’Envoyé de Dieu, et il désigna aussi d’autres personnes (à la suite). »

De celui qui laisse traîner par ostentation un pan de son vêtement

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui laisse traîner un des pans de son vêtement par vanité Dieu ne jettera pas un regard sur lui, le Jour de la Résurrection. » Abou Bakr intervint alors et dit : « Un des côtés de mon vêtement traîne toujours si je ne le remets pas en place. – Toi, le reprit le Prophète, tu ne te comportes pas ainsi par orgueil. »

On demanda à Salim si ‘Abdallah Ben ‘Omar (son père) n’avait pas parlé aussi de la traîne du voile, il répondit : « Je n’ai entendu que des propos relatifs au port du manteau. »

Des bonnes oeuvres et des portes du Paradis

Abou Horaïra a dit : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu, s’exprimer ainsi : - Celui qui aura fait don d’une paire (ou d’un couple) de quelque chose (ou d’un bien) dans la voie de Dieu, sera appelé par toutes les portes du Paradis. On s’écriera : - Ô adorateur de Dieu, voici une bonne oeuvre. Celui qui aura été du nombre de ceux qui ont accompli la prière sera appelé par la porte de la prière ; celui qui aura été du nombre de ceux qui ont participé à la guerre sainte (djihad) au service de Dieu, sera appelé par la porte du djihad ; celui qui aura été du nombre de ceux qui ont pratiqué l’aumône, sera appelé par la porte de l’aumône et celui qui aura été du nombre de ceux qui ont jeûné sera appelé par la porte des jeûneurs, la porte Erayane, de la Désaltération. »

Comme Abou Bakr demanda : « Ô Envoyé de Dieu, y a-t-il un mal a ne pas être appelé par toutes les portes et y aura-t-il quelqu’un qui sera appelé ainsi de partout ? – Oui, ô Abou Bakr, lui répondit le Prophète et j’espère que tu seras du nombre de ces bienheureux.»

La grande modestie de ‘Ali Ben Abou Talib

Mohammed Ben El Hanafiya a dit : « Je questionnai mon père (1)pour savoir quel était le plus méritant des hommes après l’Envoyé de Dieu, il me répondit : - C’est Abou Bakr. – Et après ? Continuai-je. – Après, me répliqua-t-il, c’est ‘Omar (Ben El Khattab). J'ai eu peur qu’il me réponde : ‘Othman. – Et ensuite ? Insistai-je, c’est toi ? – Non, me dit-il, moi je ne suis qu’un fidèle parmi les Musulmans. »

(1) : ‘Ali Ben Abou Talib a été un des quatre compagnons du Prophète et l’un des hommes les plus prestigieux de l’Islam.

Les compagnons du Prophète ne doivent pas être injuriés

Selon Abou Saïd El Khodry, le Prophète a dit : « N’insultez pas mes compagnons, car si l’un de vous donne en aumône une masse d’or équivalente à la montagne de Ohod, il n’atteindrait pas en mérite, celui parmi eux qui aurait donné un mod ou encore la moitié (de cette mesure). »

Celui qui souhaite la Miséricorde divine pour un compagnon

Selon Ibn Abou Molaïka, Ibn Abbas a dit : « Je me tenais debout parmi les gens qui priaient Dieu pour ‘Omar Ben El Khattab, qu’on avait allongé sur son lit, lorsqu’un homme derrière moi posa son bras sur le mien et dit à l’adresse de ‘Omar Ben El Khattab : - Que Dieu soit miséricordieux avec toi, je souhaite qu’Il te réserve une place auprès de tes compagnons (le Prophète et Abou Bakr). Combien de fois j’ai entendu le Prophète dire : - J’ai fait ceci avec Abou Bakr et ‘Omar. Je suis allé à tel endroit, avec Abou Bakr et ‘Omar. Pour cette raison j’espère que Dieu te réserve une place auprès d’eux. - Je me suis retourné, ajouta Ibn ‘Abbas, et j’ai aperçu ‘Ali Ben Abou Talib. »

De l’acte le plus grave commis par les polythéistes à l’égard du Prophète

‘Orwa Ben Zoubaïr a dit : « Je questionnai ‘Abdallah Ben ‘Amr pour connaître la faute la plus grave dont s’étaient rendus coupables les polythéistes, à l’égard de l’Envoyé de Dieu, il me répondit : - Pendant que le Prophète accomplissait la prière, ‘Oqba Ben Abou Mo’aït est venu vers lui, il lui prit son manteau, et le lui enroula autour du cou en l’étranglant de toutes ses forces. Alors Abou Bakr accourut, il bouscula ‘Oqba et s’écria : « Voulez-vous donc tuer un homme pour avoir dit : « Mon Dieu est Allah » et qui est venu vers vous avec les Signes évidents de la part du Seigneur ? »

De la jalousie de ‘Omar Ben El Khattab

Abou Horaïra a dit : « Nous étions en compagnie du Prophète, et il nous conta le songe suivant : « Je dormais alors et je rêvai que j’étais au Paradis. Une femme se trouvait là et faisait ses ablutions non loin d’un palais. Je demandai : - A qui appartient ce palais ? – A ‘Omar (Ben El Khattab), me répondit-on. Mais quand je me rappelai de la jalousie de ‘Omar, je revins sur mes pas et m’éloignai (du lieu). ‘Omar qui écoutait le récit se mit à pleurer. – Ô Envoyé de Dieu ! S’écria-t-il, est-ce que je serais jaloux de toi ? »

La conversion de ‘Omar et le renforcement de l’Islam

Selon Qaïs, ‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Nous voyons que l’Islam ne cesse de se renforcer depuis la conversion de ‘Omar (Ben El Khattab). »

A quelle occasion fut révélé le tayamoum (ablution sans eau) ?

‘Aïcha a dit : « Nous partîmes en expédition avec l’Envoyé de Dieu et quand nous arrivâmes à El Baïda ou Dat El Djeïch, j’égarais l’un de mes colliers. L’Envoyé de Dieu arrêta (le convoi) pour entreprendre les recherches or, il n’y avait pas d’eau (dans la région), et nous n’avions pas en réserve. Les fidèles partirent chez Abou Bakr et lui dirent : - As-tu vu ce que vient de faire ‘Aïcha ? Elle a imposé une halte à l’Envoyé de Dieu et aux gens qui sont avec lui, alors qu’il n’y a pas d’eau et que nous n’avons pas de réserve. Abou Bakr s’amena aussitôt, continue ‘Aïcha, alors que l’Envoyé de Dieu était endormi, sa tête reposant sur ma cuisse : - Tu as provoqué une halte pour l’Envoyé de Dieu et les fidèles, et il n’y a ni point d’eau, ni provision (d’eau) chez les gens, s’écria-t-il. Il me réprimanda et me dit ce que Dieu lui avait permis de dire puis, avec la main il me donna un coup à la taille. Je n’ai pas bronché car l’Envoyé de Dieu reposait sur ma cuisse. Il est resté endormi jusqu’au matin et nous étions toujours sans eau. C’est là, que Dieu révéla le verset concernant le tayamoum (l’ablution sans eau) et les gens firent leurs ablutions selon la Révélation. – Ce n’est pas la première bénédiction que vous nous attirez, ô gens d’Abou Bakr ! lança alors Ossaïd Ben Hodaïr. Après cela, poursuivit ‘Aïcha, nous fîmes redresser le chameau qui me portait et nous découvrîmes le collier sous la bête. »

De la forte personnalité de ‘Omar Ben El Khattab

Sa’d Ben Abou Ouaqas a dit : « ‘Omar Ben El Khattab demanda à être reçu par l’Envoyé de Dieu, alors que celui-ci était en compagnie de femmes qoraïchites qui discutaient avec lui d’une manière vive, haussant la voix au-dessus de la sienne, pour demander un supplément de nourriture. Lorsque ‘Omar Ben El Khattab sollicita la permission d’entrer, les femmes se couvrirent aussitôt le visage et, quand l’Envoyé de Dieu lui accorda l’autorisation, il entra et vit que celui-ci riait. – Que Dieu te garde dans la gaieté, ô Envoyé de Dieu ! dit ‘Omar. – Je suis étonné, repartit en riant le Prophète, du comportement des femmes qui étaient chez moi, dès qu’elles ont entendu ta voix elles se sont dépêchées de se voiler la face. – Il aurait été plus juste pourtant, qu’elles éprouvent plutôt de la crainte pour toi, ô Envoyé de Dieu ! fit ‘Omar. Et s’adressant aux femmes, il leur dit : - Ô ennemies de vos propres personnes ! Vous me redoutez et ne craignez pas l’Envoyé de Dieu ? – Oui, répondirent-elles, toi tu es plus dur et plus brutal que l’Envoyé de Dieu. – En vérité, ô Ibn El Khattab ! s’exclama le Prophète, par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains (je suis sûr que) si le diable te croisait sur son chemin, il changerait de direction et prendrait une autre route que la tienne. »

De celui qui souhaite (pour autrui) de bonnes actions

Selon Ibn Molaïka, Ibn ‘Abbas a dit : « ‘Ali (Ben Abou Talib) demanda la miséricorde de Dieu pour ‘Omar Ben El Khattab (qui était sur son lit de mort) et dit : …Je ne voudrais rien d’autre pour la personne que j’aime le plus, que de rencontrer Dieu avec de bonnes actions identiques aux tiennes… »

Du Prophète et de ses compagnons lors du tremblement d’Ohod

Selon Anas Ben Malik, le Prophète alors qu’il était sur le mont Ohod en compagnie d’Abou Bakr, de ‘Omar et de ‘Othman, sentit le sol trembler : « Reste stable, ô Ohod, s’écria l’Envoyé de Dieu, il n’y a sur toi qu’un Prophète, un (homme) véridique et deux martyrs ! » (1)

  (1) : Le Prophète était Mohammed, l’homme véridique Abou Bakr (Es Seddiq), les deux chouhadas, ‘Omar Ben El Khattab et ‘Othman Ben ‘Affan qui ont été tués plusieurs années après la mort de l’Envoyé de Dieu, confirmant une nouvelle fois la véracité des prédictions du Prophète.

‘Omar Ben El Khattab était vigoureux et généreux

Aslam a dit : « Ibn ‘Omar me questionna sur certains de ses actes (de ‘Omar Ben El Khattab) et je les lui rapportai. Il me dit alors : - Je n’ai vu personne, depuis la mort de l’Envoyé de Dieu, être jusqu’à la fin de sa vie aussi vigoureux et aussi généreux que ‘Omar Ben El Khattab. »

L’espoir d’être avec Dieu et le Prophète lorsque viendra la Dernière Heure

Selon Anas, un homme questionna le Prophète sur la Dernière Heure et lui dit : « Quand viendra l’Heure ? – Et qu’as-tu préparé pour y faire face ? demanda le Prophète. – Rien, répondit l’homme, en dehors du fait que j’aime Dieu et l’Envoyé de Dieu. – Toi, reprit le Prophète, tu seras avec ceux que tu aimes. » Nous n’avons jamais été aussi heureux, continua Anas, qu’en entendant ces paroles de l’Envoyé de Dieu : « Tu seras avec ceux que tu aimes. » Moi, poursuit Anas, j’aime le Prophète ainsi qu’Abou Bakr et ‘Omar (Ben El Khattab) et j’espère être avec eux pour l’affection que je leur porte, même si je n’ai pas réalisé ce qu’ils ont accompli (de bonnes oeuvres). »

Des hommes qui parlent sans être des Prophètes

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Parmi tous les peuples qui vivaient avant vous, il y a eut des traditionalistes (mouhaditoune). Si quelqu’un devait être de mon peuple, ce serait ‘Omar Ben El Khattab. »

Selon un autre récit d’Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Il y avait parmi les peuples qui ont vécus avant vous, des hommes des Béni Israël qui parlaient sans être des Prophètes. Si quelqu’un devait être de ceux-là dans mon peuple, ce serait ‘Omar (Ben El Khattab). »

Le Prophète tenait par la main ‘Omar Ben El Khattab

Selon Abou ‘Aqil Zohra Ben Ma’bed, ‘Abdallah Ben Hicham (son grand-père) a dit : « Nous étions avec le Prophète et celui-ci tenait par la main ‘Omar Ben El Khattab. »

Les largesses de ‘Othman Ben ‘Affan

Le Prophète a dit : « Celui qui creusera le puits de Rouma héritera du Paradis et ‘Othman creusa le puits. »

Le Prophète a dit : « Celui qui pourvoira aux besoins de l’armée de l’Epreuve (El ‘Osr) héritera du Paradis, et ‘Othman équipa l’armée. »

Des compagnons du Prophète promis au Paradis

Selon Abou Moussa, l’Envoyé de Dieu pénétra dans un verger clos et lui ordonna de surveiller à la porte du jardin. Bientôt un homme se présenta et demanda à y être introduit : « Fais-le entrer, dit le Prophète, et informe-le de la bonne nouvelle qu’il ira au Paradis. » L’arrivant était Abou Bakr. Puis, un autre homme est venu se présenter demandant à y être introduit : « Fais-le entrer, dit le Prophète et informe-le de la bonne nouvelle qu’il ira au Paradis. » L’arrivant était ‘Omar. Puis, un autre homme vint encore et demanda à être introduit. Le Prophète observa un instant de silence, après quoi il dit : - Fais-le entrer et informe-le de la bonne nouvelle qu’il ira au Paradis, après le malheur qui le touchera. » Cet homme était ‘Othman Ben ‘Affan (qui mourut assassiné). 

Selon ‘Acim El Ahouel, le Prophète était assis près d’un point d’eau et avait les genoux – ou selon une autre version, le genou – dénudés. Lorsque ‘Othman vint, le Prophète couvrit ses genoux.

De ‘Ali Ben Abou Talib

Le Prophète dit à ‘Ali : « Tu es des miens et je suis des tiens. »

 

Omar a dit : « Lorsque l’Envoyé de Dieu mourut, il n’avait eu qu’à se réjouir de ‘Ali. »

 

Selon Sahl Ben Sa’d, l’Envoyé de Dieu a dit : « Je remettrai demain l’étendard à un homme par qui Dieu nous assurera la victoire. » Les fidèles furent tourmentés toute la nuit à l’idée de savoir qui allait bénéficier de ce privilège. Le matin, ils se présentèrent devant l’Envoyé de Dieu, avec dans le coeur de chacun l’espoir d’être choisi. Mais le Prophète demanda : « Où est ‘Ali ? » - Il est malade des yeux, ô Envoyé de Dieu, lui expliqua-t-on. - Ramenez-le, ordonna-t-il. On fit venir l’intéressé, puis le Prophète lui cracha dans les yeux et invoqua en sa faveur. ‘Ali guérit sur le coup et on n’aurait pu penser qu’il avait été souffrant. »

« Le Prophète lui remit alors l’étendard et ‘Ali s’écria : - Ô Envoyé de Dieu, je lutterai jusqu’à ce qu’ils deviennent comme nous (Musulmans) - Fais preuve de prudence, répondit le Prophète, quand tu t’établiras sur leurs terres, invite-les d’abord à embrasser l’Islam et informe-les des obligations de cette religion vis-à-vis de Dieu. Par Dieu, si grâce à toi, Dieu dirige un seul homme dans la voie (de l’Islam), cela te vaudras une récompense supérieure à la possession de vigoureux chameaux roux. »

 

Selon Sa’d Ben Abou Ouaqas, le Prophète dit à ‘Ali : « N’es-tu pas content d’être à mon égard dans la même situation que ‘Aaron par rapport à Moïse ? »

Des parents de l’Envoyé de Dieu

Le Prophète a dit : « Fatima (sa fille) est la reine des femmes du Paradis. »

Selon Ibn ‘Omar, Abou Bakr a dit : « Vénérez Mohammed, à travers les membres de sa famille. »

Selon El Missouar Ben Makhrama, l’Envoyé de Dieu a dit : « Fatima fait partie de moi-même. Celui qui la contrarie, me contrarie personnellement. »

De Talha Ben ‘Obaïd Allah

‘Omar a dit : « Quand le Prophète mourut, il était content de Talha. »

De Sa’d Ben Abou Ouaqas

Selon Saïd Ben El Mossayab, Sa’d Ben Abou Ouaqas a dit : « Personne ne se convertit à l’Islam avant que je ne le fisse moi-même. Durant sept jours je constituai le tiers des effectifs des Musulmans. »

De Zeïd Ben Harita (esclave) affranchi du Prophète

Selon El Bara, le Prophète dit à Zeïd Ben Harita (qui était son esclave et qu’il avait affranchi) : « Toi tu es notre frère et notre affranchi. »

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Le Prophète avait organisé une expédition sous le commandement de Ossama Ben Zeïd (fils de l’esclave affranchi Zeïd Ben Harita). Des personnalités ayant dénigré cette nomination, le Prophète leur dit : « Vous désapprouvez sa désignation, comme vous l’avez fait pour son père avant lui. Sachez donc, que j’affirme le plus solennellement, que son père a été à la hauteur de sa fonction et s’il a été pour moi l’être le plus cher, Ossama son fils est celui pour lequel j’ai le plus d’affection après lui. »

De Abou ‘Obaïda Ben Djarrah

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Chaque communauté à eu son homme de confiance, sachez ô fidèles, que notre homme de confiance est Abou ‘Obaïda Ben Djarrah. »

Selon Hodaïfa, en s’adressant aux habitants de Nadjran, le Prophète leur dit : « Je veux vous déléguer un homme digne de confiance. » Tous les compagnons souhaitaient ce titre, mais le Prophète dépêcha Abou ‘Obaïda Ben Djarrah.

De Hassan et Hossaïn

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète à dit : « …Hassan et Hossaïn sont mes deux joies dans cette vie. »

De Billal (esclave) affranchi de Abou Bakr

Le Prophète a dit : « J’ai entendu tes chaussures marteler le sol devant moi au Paradis. »

Selon Djâbir Ben ‘Abdallah, ‘Omar a dit : « Abou Bakr est notre seigneur et il a affranchi notre seigneur. Il voulait parler de Billal. »

De Ibn ‘Abbas

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète m’enserra contre sa poitrine et dit : - Ô mon Dieu, enseigne-lui la sagesse. » Selon une autre version le Prophète aurait dit : « Ô mon Dieu, enseigne-lui le Coran. »

De Khalid Ben Oualid

Selon Anas, le Prophète informa les fidèles de la mort de Zeïd, de Dja’ffar et celle de Ibn Raouaha, avant que quiconque n’en ait eu connaissance. Les yeux en larmes, il dit : « Zeïd à pris l’étendard et il est mort ; Dja’ffar l’a pris à la suite et il a succombé ; Ibn Raouaha s’en est emparé et il a été tué. A la fin, une des épées de Dieu (Khalid Ben Oualid) a empoigné l’étendard et Dieu Lui à donné la victoire. »

De Salim (esclave) affranchi de l’épouse de Abou Hodaïfa

Selon Masrouq, ‘Abdallah Ben ‘Amr a dit : « L’Envoyé de Dieu n’a jamais proféré de propos inconvenants ; il a dit : - Celui que j’affectionne le plus parmi vous est celui qui possède les meilleures qualités. Puis il ajouta : - Pour ce qui est de la récitation du Coran, adressez-vous aux quatre fidèles suivants : ‘Abdallah Ben Mess’aoud, Salim affranchi de Abou Hodaïfa, ‘Obay Ben Ka’b et Mo’ad Ben Djabal. »

 Aimer les Ansar est une marque de foi

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Aimer les Ansar est une manifestation de foi, les détester est un signe d’hypocrisie. »

 De ces paroles du Prophète aux Ansar : « Pour moi, vous êtes les hommes pour qui j’ai le plus d’affection. »

De ces mots du Prophète aux Ansar, selon ‘Abdallah Ben Zeïd : « Patientez jusqu’au jour où vous me rencontrerez près du Bassin (Au Paradis). »

Selon Hicham, Anas Ben Malik a dit : « En adressant la parole aux Ansar, le Prophète leur dit : - Après moi, il y aura des gens qui dénigreront, aussi faites preuve de patience jusqu’à ce que vous me rencontriez près du Bassin (au Paradis). »

De l’invocation faite par le Prophète au profit des Ansar et des Mohadjirine

Selon Hamid El Touil, Anas a dit : « Le Jour (de l’expédition) du Fossé, les Ansar disaient : - Nous avons pour toujours et tant que nous sommes en vie, fait serment de fidélité à Mohammed pour le Djihad (la guerre sainte). Et le Prophète de répondre : - Ô mon Dieu, il n’y a de vraie vie que la vie de l’au-delà, Sois généreux vis-à-vis des Ansar et des Mohadjirine. »

Des ces paroles du Prophète : « Accueillez favorablement celui d’entre eux qui fait le bien et ménagez celui qui fait le mal. »

L’affection du Prophète pour les Ansar

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Les Ansar sont mes entrailles et ma richesse. Les Musulmans augmenteront en nombre alors que les Ansar diminueront. Accueillez favorablement celui d’entre eux qui fait le bien et ménagez celui qui fait le mal. »

La construction de la Ka’ba

Selon ‘Amr Ben Dinar et ‘Obaïd Allah Ben Abou Zeïd, au temps du Prophète, le sanctuaire de la Ka’ba était dépourvu d’enceinte et on priait alors tout autour de la construction. La situation resta ainsi jusqu’à l’époque de ‘Omar, qui fit ériger une enceinte. Le mur était peu élevé, selon ‘Obaïd Allah et c’est Ibn Zoubaïr qui le suréleva par la suite. »

De l’époque antéislamique

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Celui qui veut jurer ne doit le faire que par Dieu. » Les Qoraïchites avaient pour habitude de jurer par leurs ancêtres, le Prophète le leur proscrivit.

L’expression la plus véridique

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « L’expression la plus véridique, jamais dite par un poète est celle de Lebid qui proclamait : - Tout n’est-il pas illusoire, excepté Dieu ? »

La mission du Prophète

Ibn ‘Abbas a dit : « L’Envoyé de Dieu reçut la révélation quand il eut quarante ans. Après treize ans, Dieu lui ordonna d’émigrer et il le fit à Médine où il mourut après y avoir habité durant dix ans. »

La conversion à l’Islam de Abou Bakr

‘Amar Ben Yassir a dit : « J’ai vu le Prophète alors qu’il n’avait pour tous disciples que cinq esclaves, deux femmes ainsi que Abou Bakr. »

La défense de ‘Omar Ben El Khattab

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Quand ‘Omar (Ben El Khattab) se convertit à l’Islam, les gens s’assemblèrent autour de sa demeure en disant : « ‘Omar abjure ». J’étais encore enfant en ce temps-là et du haut de la maison, j’aperçus un homme portant une veste en brocart qui s’approchait en disant : - ‘Omar a abjuré et après, pourquoi cet attroupement, puisque moi je suis là pour le défendre ? Alors, reprit Ibn ‘Omar, je vis la foule s’éparpiller.– Qui est cet homme ? Demandai-je à mon père. – C’est El ‘As Ben Waïl, me répondit-il. »

La conspiration des polythéistes contre le Prophète

Selon El Mossayab, quand Abou Talib fut prêt de rendre l’âme, le Prophète pénétra chez son oncle, alors qu’il y avait Abou Djahl : « Ô mon oncle, s’écria le Prophète, dis : - Il n’y pas d’autre divinité que Dieu ! je pourrais alors plaider ta cause auprès de Dieu. Mais Abou Djahl et ‘Abdallah Ben Abou Oumaya intervinrent : - Ô Abou Talib, lui dirent-ils, vas-tu donc renier la foi de ‘Abd El Mouttalib (qui était polythéiste) ? – Ils s’obstinèrent tellement qu’en fin de compte, Abou Talib déclara qu’il restait fidèle à la foi de ‘Abd El Mouttalib. Alors le Prophète s’adressant à son oncle, lui dit : - J’implorerai pour toi le pardon pour autant qu’il ne me sera pas interdit de le faire. C’est à cause de cette affaire que fut révélé le verset suivant : « Il n’appartient pas au Prophète, ni aux Croyants d’implorer le pardon de Dieu pour les polythéistes – fussent-ils leurs proches – alors qu’ils savent qu’ils sont destinés au feu de l’enfer. » (Coran 9.113). C’est aussi à l’intention de Abou Talib que furent révélées les Paroles suivantes : « Tu ne dirigeras pas celui que tu aimes, mais Dieu dirige qui Il veut. Il connaît parfaitement ceux qui sont dirigés. » (Coran 28.56)

Récit du voyage nocturne

De ces Paroles de Dieu : « Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée Sacrée à la Mosquée très éloignée (El Aqsa), dont Nous avons béni l’enceinte… » (Coran 17.1)

Selon Abou Salama, Djabir Ben ‘Abdallah a entendu les propos suivants de l’Envoyé de Dieu : « Quand les Qoraïchites me reprochèrent de mentir, je me plaçai dans l’enceinte du Temple (de la Ka’ba) et Dieu me fit voir la Mosquée de Jérusalem. - C’est alors que je commençai à la leur décrire, tout en apercevant l’édifice. »

De l’Hégire (émigration)

Abou Sa’id a dit : « Un bédouin vint vers le Prophète et l’interrogea sur l’émigration. – L’émigration est une chose difficile, lui lança le Prophète, possèdes-tu des chameaux ? – Oui, répondit l’homme. – T’acquittes-tu de leur impôt ? – Oui, ajouta l’homme. – Tu en fais bénéficier les autres ? – Oui. – Tu trais les chamelles le jour où tu les fais boire ? – Oui, poursuivit l’homme. – Alors, reprit le Prophète, continue sur cette voie par delà les mers et Dieu ne t’enlèvera rien de la rétribution de tes actions. »

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