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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 21:07

ÉLa majorité des individus prend les paroles des scientifiques pour argent comptant, pour une vérité absolue. Ils ne pensent même pas que ces scientifiques peuvent également avoir des préjugés philosophiques ou idéologiques. En réalité, les scientifiques évolutionnistes imposent leurs propres préjugés et opinions philosophiques au public par le biais d'une science déguisée. A titre d'exemple, même s'ils savent que les événements aléatoires n'engendrent que l'irrégularité et la confusion, ils persistent à clamer que l'ordre merveilleux, la planification et la conception constatés dans l'univers et chez les organismes vivants ne sont que le fruit du hasard. 

Par exemple, un biologiste se rend compte facilement qu'il existe une harmonie impressionnante dans une molécule de protéine, la composante de la vie, et qu'il n'existe aucune probabilité que cela se soit produit par pur hasard. Toutefois, il prétend que cette protéine est arrivée à l'existence par hasard dans des conditions terrestres primitives quelques milliards d'années auparavant. Il va même plus loin, en prétendant, sans la moindre hésitation, que non seulement une protéine mais des milliards ont été conçues par pur hasard et ont formé par la suite la première cellule vivante. De plus, il défend son opinion avec un entêtement aveugle. Cet individu est un scientifique évolutionniste. 

Si ce même scientifique devait trouver trois briques les unes au-dessus des autres, alors qu'il marchait sur un terrain plat, il ne penserait jamais que ces briques se sont retrouvées ensemble par hasard et se sont mises les unes sur les autres, encore par hasard. En effet, une quelconque personne qui affirmerait une telle chose serait considérée insensée. 

Donc, comment est-il possible que des personnes capables d'évaluer rationnellement des choses ordinaires de la vie adoptent une telle attitude irrationnelle lorsqu'il s'agit de réflexions sur leur propre existence ? 

Il est impossible de prétendre que cette attitude est adoptée au nom de la science : une approche scientifique exige de prendre en considération les deux alternatives à chaque fois qu'il existe d'autres alternatives possibles et égales à propos d'un cas particulier. Et si l'une des deux alternatives est moins probable que l'autre, par exemple si elle représente 1% seulement, il sera donc plus rationnel et plus scientifique de considérer valide l'autre alternative, dont le taux de probabilité est de 99%. 

Tout en gardant cette base scientifique en tête, nous pouvons voir qu'il y a deux hypothèses concernant l'existence de l'être humain sur terre. La première suggère que Dieu a créé tous les êtres humains sous leur structure complexe. La deuxième soutient que la vie est le fruit de coïncidences inconscientes et fortuites. C'est bien cette dernière hypothèse qui est soutenue par la théorie de l'évolution. 

Lorsque l'on examine les données scientifiques, celles de la biologie moléculaire à titre d'exemple, nous constatons qu'il est impossible que la moindre cellule vivante, voire l'une des millions de protéines présentes dans cette cellule, ait vu le jour par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. Comme nous allons le prouver dans les chapitres suivants, les calculs de probabilité confirment cela également à plusieurs reprises. Aussi, la théorie évolutionniste sur l'apparition des êtres vivants n'a-t-elle aucune probabilité d'être vraie. 

Par conséquent, la première hypothèse est probablement "à 100%" vraie. La vie existe de manière consciente ; elle a été "créée". Tous les êtres vivants ont vu le jour grâce à un Créateur doté d'un pouvoir, d'une sagesse et d'un savoir supérieurs. Cette réalité n'est pas simplement une conviction ; elle est la conclusion normale à laquelle mènent la sagesse, la logique et la science.

Dans ces conditions, notre scientifique "évolutionniste" doit retirer ces propos et adhérer à un fait évident et prouvé. Agir autrement serait faire preuve d'exploitation de la science en faveur de la philosophie, de l'idéologie et du dogme au lieu d'agir en véritable scientifique. 

La colère, l'entêtement et les préjugés de notre "scientifique" s'accroissent de plus en plus chaque fois qu'il fait face à la réalité. Son attitude peut être qualifiée par un seul adjectif : "la foi". Une foi plutôt superstitieuse et aveugle car il ne peut y avoir une autre justification à ce rejet des faits ou à un dévouement au scénario grotesque qu'il a imaginé. 

Un matérialisme aveugle 


Michael Behe : "Un silence rempli de gêne entoure la complexité absolue de la cellule."

La foi fausse dont nous parlons est la philosophie matérialiste, qui prétend que la matière a toujours existé et que nulle autre chose n'existe à part la matière. La théorie de l'évolution est le soi-disant "fondement scientifique" de cette philosophie matérialiste, philosophie qu'elle défend aveuglement. Lorsque la science réfute les idées de l'évolution – exactement à l'aboutissement de la fin du 20ème siècle – on tente de déformer celle-ci afin de lui faire accepter la théorie de l'évolution au nom de la survie du matérialisme. 

Quelques lignes écrites par l'un des biologistes évolutionnistes turcs les plus célèbres sont un exemple pertinent. Elles nous permettent de constater le jugement désordonné et la retenue que ce dévouement aveugle entraîne. Ce scientifique évoque la probabilité de la formation aléatoire du cytochrome-C, l'une des enzymes les plus vitales pour la vie. Ci-dessous ses propos :

"La probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C équivaut à zéro. Car, si la vie nécessite une certaine séquence, l'on peut dire que celle-ci a une probabilité réalisable une fois dans l'univers entier. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre définition ont dû intervenir dans sa formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas au but que la science s'est assignée. Par conséquent, nous devons explorer la première hypothèse."2


Richard Dawkins, occupé à propager les idées évolutionnistes

Le scientifique trouve qu'il est "plus scientifique" d'accepter une possibilité dont le taux de probabilité "est égal à zéro" que d'envisager la création. Toutefois, et conformément aux règles de la science, s'il existe deux alternatives d'explication à propos d'un événement et si la probabilité que l'une d'elles se réalise est égale à zéro, l'autre alternative est donc la bonne. Cependant, l'approche matérialiste dogmatique proscrit l'idée qu'un Créateur supérieur existe. Cette proscription pousse ce scientifique -ainsi que plusieurs autres qui croient au même dogme matérialiste- à accepter des idées contraires à la raison. 

Ceux qui croient et font confiance à ces scientifiques sont à leur tour captivés et aveuglés par ce champ matérialiste et finissent par adopter cette même indifférence lorsqu'ils lisent leurs livres et articles.

Ce point de vue matérialiste et dogmatique est la raison pour laquelle plusieurs scientifiques sont athées. Ceux qui s'affranchissent de ce dogme et pensent avec un esprit ouvert n'hésitent pas à accepter l'idée qu'un Créateur existe. Le biochimiste américain, Dr Michael J. Behe, l'un de ces noms éminents qui soutiennent le mouvement qui défend le fait de la création, qui est très acceptée récemment, décrit les scientifiques qui refusent toujours de croire en la création des organismes vivants, comme suit :

"Tout au long des quatre dernières décennies, la biochimie moderne a pu dévoiler les mystères de la cellule. Pour cela, elle a nécessité des dizaines de milliers d'individus qui ont consacré les meilleures parties de leurs vies au travail exigeant du laboratoire… Le résultat de ces efforts consacrés à l'exploration de la cellule - l'investigation de la vie au niveau moléculaire - est un cri strident, fort et clair clamant la "conception". Le résultat est tellement important et dénué d'ambiguïté qu'il doit figurer parmi les exploits de l'histoire de la science… Or au lieu de cela, un étrange silence embarrassé entoure la complexité absolue de la cellule. Pourquoi la communauté scientifique ne s'approprie-t-elle pas cupidement sa découverte surprenante ? Pourquoi l'idée de conception est-elle manipulée avec des gants intellectuels ? Le dilemme c'est lorsqu'une partie [du sujet] est appelée conception intelligente, l'autre partie doit être appelée Dieu."3

Ceci est la situation fâcheuse dans laquelle se trouvent les scientifiques évolutionnistes que vous voyez dans les magazines et dont vous lisez les ouvrages peut-être. Toutes les recherches effectuées par ces individus leur démontrent l'existence d'un Créateur. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont tellement insensibles et aveuglés par l'éducation dogmatique matérialiste qu'ils ont assimilé qu'ils persistent dans leur reniement. 

Ceux qui négligent constamment les signes et les preuves du Créateur deviennent totalement insensibles. A l'intérieur d'eux-mêmes, ils sont enfermés dans une confiance aveugle issue de leur insensibilité. Ils finissent par soutenir une idée absurde comme une vertu. Un bon exemple est sans doute le cas du célèbre évolutionniste Richard Dawkins, qui appelle les chrétiens à ne pas penser au miracle lorsqu'ils voient la statue de la vierge Marie les saluer. Selon Dawkins, "il est probable que tous les atomes du bras de la statue se soient mis à bouger en même temps vers la même direction - un phénomène possible mais dont la probabilité reste très faible". 4 

La psychologie des athées a existé tout au long de l'histoire. Elle est ainsi décrite dans le Coran : 

Et si nous faisions descendre les Anges vers eux, (comme ils l'avaient proposé) si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Dieu veut. Mais la plupart d'entre eux ignorent. (Sourate al-Anam, 111) 

Comme ce verset le met en évidence, la pensée dogmatique des évolutionnistes n'est pas très originale et n'est pas exclusive à ce mouvement. Au fait, ce que maintient le scientifique évolutionniste n'est pas une pensée scientifique moderne mais plutôt une forme d'ignorance qui prévaut depuis l'époque des païens. Cette pensée est également décrite dans un autre verset du Coran : 

Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils pussent y monter, ils diraient : "Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés". (Sourate al-Hijr, 14-15) 

Les évolutionnistes et l'endoctrinement de masse


Icons of Evolution, de Jonathan Wells

Comme c'est indiqué dans les versets ci-dessus, les individus n'arrivent pas à percevoir la réalité de leur existence car ils sont envoûtés et n'arrivent pas à raisonner. C'est ce même "envoûtement" qui est la base de l'acceptation répandue de la théorie de l'évolution. Ce que nous appelons "envoûtement" est un conditionnement acquis par l'endoctrinement. Les individus sont exposés à un endoctrinement tellement intense au sujet de cette théorie qu'ils ne se rendent même pas compte de la déformation qui existe.

 

Cet endoctrinement a un effet négatif sur le cerveau ; il désactive la faculté de jugement et de compréhension. Etant donné que le cerveau est régulièrement exposé à l'endoctrinement, il commence à percevoir la réalité non pas telle qu'elle est mais telle qu'elle lui a été inculquée. Il existe d'autres exemples de ce phénomène : si l'on hypnotise un individu et l'on lui fait croire que le lit sur lequel il est allongé est en réalité une voiture, il continuera à croire qu'il s'agit d'une voiture après la fin de la séance de l'hypnose. Il croit que c'est un fait logique et rationnel car il voit bien que c'est une voiture et il n'a aucun doute là-dessus. Cet exemple témoigne de l'efficacité et du pouvoir du mécanisme de l'endoctrinement. Il s'agit effectivement d'une réalité prouvée et vérifiée par de nombreuses expériences rapportées dans les ouvrages scientifiques, qui sont le sujet récurrent d'ouvrages de psychologie et de psychiatrie. 

Ce sont bien ces méthodes d'endoctrinement qui imposent aux masses la théorie de l'évolution et la vision matérialiste du monde. Ceux qui sont exposés à cet endoctrinement constant à travers les médias, les institutions académiques et les conférences "scientifiques" n'arrivent pas à se rendre compte que l'adhésion à cette théorie est contraire aux principes élémentaires de la raison. C'est ce même endoctrinement dont souffrent les scientifiques. Plus le temps passe, plus les scientifiques en début de carrière adoptent la conception matérialiste du monde. Captivés et envoûtés, ils partent en quête d'une confirmation scientifique des allégations irrationnelles et démodées du 19ème siècle, même si celles-ci ont été réfutées par la science. 

D'autres mécanismes obligent les scientifiques à adopter les théories évolutionniste et matérialiste. Dans les pays occidentaux, un scientifique doit se conformer à certains critères afin d'être éligible à la promotion professionnelle ou afin qu'il puisse voir ses articles publiés dans les revues scientifiques. L'acceptation sans réserve de l'évolution en est le critère principal. Ce système pousse les scientifiques tellement loin qu'ils sont disposés à consacrer leur vie et carrière scientifique pour un dogme. Le spécialiste américain en biologie moléculaire, Jonathan Wells, mentionne ces pressions dans son livre, Icons of Revolution, publié en 2000 :

"… Les darwinistes dogmatiques commencent par imposer une interprétation très étroite et déclarent que c'est le seul moyen de faire de la science. Les critiques sont alors traités de non-scientifiques et leurs articles sont alors rejetés par les journaux du courant dominant, dont la ligne éditoriale est dominée par les dogmatiques. Ceux qui se montrent critiques se voient interdire les fonds accordés généralement par les agences gouvernementales, qui envoient les propositions de subvention aux dogmatiques pour leurs revues "paires". Eventuellement, ces critiques sont exclus de la communauté scientifique. Dans ce processus, les preuves contre la vision darwinienne finissent par disparaître tout simplement, comme les témoins s'effacent devant les criminels. Il arrive qu'elles soient dissimulées dans les publications spécialisées, auxquelles seul un chercheur consciencieux peut accéder. Les critiques sont réduits au silence et les preuves sont enterrées. Les dogmatiques déclarent alors qu'il existe un débat scientifique à propos de leur théorie mais qu'aucune contre-preuve n'existe." 5

C'est bien cette réalité qui est sous-jacente à l'affirmation que "la théorie de l'évolution est acceptée par le monde de la science". Cette théorie est encore en vie non pas parce qu'elle recèle une valeur scientifique mais parce qu'elle est une contrainte idéologique. Très peu de scientifiques qui sont conscients de ce fait osent signaler que le roi est nu. 

Dans les pages suivantes, nous aborderons les conclusions de la science moderne au sujet de la théorie de l'évolution. Ces conclusions qui réfutent cette théorie sont soit ignorées par les évolutionnistes, soit "enterrées dans des publications spécialisées" alors qu'elles sont la preuve irréfutable de l'existence de Dieu. Le lecteur se rendra compte que l'évolution est une supercherie – un mensonge réfuté chaque instant par la science mais soutenu afin de cacher le fait de la création. Ce que l'on attend du lecteur c'est qu'il se réveille de cet envoûtement qui rend les individus aveugles et les prive de leur faculté de discernement et de jugement. Enfin, qu'il puisse réfléchir aux idées évoqués dans ces chapitres. 

Si le lecteur pense de manière claire, libre et dénuée de tout préjugé, il découvrira vite la vérité limpide. Cette vérité inévitable est prouvée également par la science moderne dans tous ses aspects : les organismes vivants sont venus à la vie non pas par pur hasard mais par un processus de création. L'homme peut facilement voir que la création est un fait s'il contemple sa propre existence, comment il a été créé à partir d'une goutte d'eau, ou s'il contemple la perfection de chaque être vivant. 

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)


 

 

Article suivant →L'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - UNE BREVE HISTOIRE DE LA THEORIE DE L'EVOLUTION - 13/29 -

NOTES/

2 Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim (Héritage et évolution), Ankara : Publications Meteksan, 1984, p. 61 
3 Michael J. Behe, Darwin’s Black Box, New York : Free Press, 1996, pp. 232-233. 
4 Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, London: W. W. Norton,1986, p. 159.

5 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 235-236.

 

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