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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 21:19

Aucune preuve fossile n'existe pour soutenir l'image de "l'homme-singe" qui est une doctrine largement véhiculée par les médias et les cercles académiques évolutionnistes. Armés de pinceaux, les évolutionnistes produisent des créatures imaginaires, mais le fait que ces dessins ne correspondent à aucun fossile constitue un sérieux problème pour eux. Parmi les méthodes auxquelles ils ont recours pour contourner le problème, les évolutionnistes "produisent" les fossiles qu'ils n'arrivent pas à trouver.

L'homme de Piltdown, peut-être le plus grand scandale de l'histoire de la science, est un exemple typique de ces agissements. 

L'homme de Piltdown : une mâchoire d'orang-outan et un crâne humain

Un docteur bien connu, et également paléoanthropologue amateur du nom de Charles Dawson affirma avoir trouvé un os de mâchoire et un fragment crânien dans une fosse à Piltdown, en Angleterre en 1912. Même si ledit os de mâchoire ressemblait plus à celui d'un singe, les dents et le crâne, en revanche, ressemblaient à ceux d'un homme. Ces spécimens ont été étiquetés "l'homme de Piltdown". Prétendument vielles de 500.000 ans, ces parties ont été présentées dans divers musées comme une preuve irréfutable de l'évolution humaine. Pendant plus de 40 années, plusieurs articles scientifiques ont été rédigés sur "l'homme de Piltdown", une multitude d'interprétations et de dessins ont été effectués, et le fossile a été présenté comme une très importante preuve de l'évolution humaine. Pas moins de 500 thèses de doctorat ont été rédigées sur ce sujet.64 Alors qu'il visitait le British Museum en 1921, le célèbre paléoanthropologue américain Henry Fairfield Osborn a déclaré : "… On doit nous rappeler encore et encore que la nature regorge de paradoxes" et a proclamé l'homme de Piltdown comme  "une découverte d'une importance transcendantale pour la préhistoire de l'homme".65

L'histoire d'un canular

1- Les fossiles ont été déterrés par Charles Dawson et donnés à Sir Arthur Smith Woodward.

2- Les parties ont été reconstituées pour former le célèbre crâne.

a) Morceaux d'un crâne humain

b) Mâchoire d'orang-outan

 3- A partir de la reconstitution du crâne, plusieurs dessins et sculptures ont été effectués, une kyrielle d'articles et de commentaires ont été rédigés. L'original du crâne est exposé au British Museum.

4- 40 années après sa découverte, un groupe de chercheurs ont prouvé que le fossile du Piltdown n'était en fait qu'un canular.

 

En 1949, Kenneth Oakley du département de paléontologie au sein du British Museum, a tenté d'utiliser le "test de fluorine", un nouveau test servant à déterminer la date de certains anciens fossiles. Un essai a été alors effectué sur "l'homme de Piltdown". Le résultat était extraordinaire. Le test a révélé que l'os de la mâchoire ne contenait pas de fluorine, ce qui indique qu'il n'est resté enterré que pendant quelques années. Le crâne, qui ne contenait qu'une quantité réduite de fluorine, n'était vieux que de quelques milliers d'années.

On a déterminé également que les dents de la mâchoire appartenant à un orang-outan avait été usées de manière artificielle et que les outils "primitifs" découverts auprès des fossiles n'étaient en fait que de simples imitations aiguisées grâce à des instruments en acier.66 Dans l'analyse détaillée effectuée par Joseph Weiner, cette manipulation a été rendue publique en 1953. Le crâne appartenait à un homme de 500 ans et l'os mandibulaire était celui d'un singe qui venait de décéder ! Les dents avaient été ainsi arrangées et fixées sur la mâchoire et les surfaces molaires avaient été limées pour ressembler à celles d'un homme. Ensuite, toutes ces pièces avaient été oxydées à l'aide du dichromate de potassium pour leur conférer un aspect vieux. Or, les tâches ont fini par disparaître une fois trempées dans de l'acide. Sir Wilfred Le Gros Clark, un des membres de l'équipe qui a dévoilé la supercherie, ne pouvait pas cacher sa surprise au vu de cette situation et a déclaré :

"Les preuves d'une abrasion artificielle ont tout de suite sauté aux yeux. En effet, elles étaient tellement flagrantes que l'on peut se demander à juste titre pourquoi ne les avait-on pas découvertes plus tôt ?"67

Une fois la supercherie découverte, "l'homme de Piltdown" a été prestement enlevé du British Museum où il avait été exposé pendant plus de 40 années.

L'homme du Nebraska : une dent de porc


Le dessin ci-dessus a été établi à partir d'une seule et unique dent. Il a été publié dans la revue Illustrated London News, le 24 juillet 1922. Toutefois, les évolutionnistes ont été extrêmement déçus lorsqu'il a été prouvé que cette dent n'appartenait ni à une espèce ressemblant à un singe ni à l'homme, mais plutôt à une espèce porcine éteinte depuis longtemps.

En 1922, Henry Fairfield Osborn, le directeur du Musée Américain d'Histoire Naturelle, déclara avoir trouvé une molaire fossile appartenant à la période du pliocène dans l'ouest du Nebraska à proximité de Snake Brook. Cette dent était supposée comporter les caractéristiques de l'homme et du singe. Un sérieux débat scientifique s'en est suivi lors duquel d'aucuns ont dit que la dent appartenait à un Pithecanthropus Erectus alors que d'autres prétendaient que celle-ci était plus proche d'une dent humaine. Ce fossile, qui a provoqué un débat intense, a été appelé "l'homme du Nebraska". Tout de suite après il a été "baptisé scientifiquement" sous le nom de "Hesperopithecus haroldcooki". 

Plusieurs chercheurs connus ont accordé leur soutien à Osborn. Sur la base d'une seule dent, des reconstitutions de la tête et du corps de l'homme du Nebraska ont été dessinées. De plus, l'homme du Nebraska a même été dessiné en compagnie de son épouse et ses enfants ; toute la famille dans un décor naturel.

Tous ces scénarios ont été développés à partir d'une seule dent. Les milieux évolutionnistes ont donné tant de crédit à cet "homme fantôme" que lorsqu'un chercheur, en l'occurrence William Bryan, s'est opposé à ces conclusions subjectives basées sur une seule et unique dent, il a subi des critiques acerbes. 

En 1927, d'autres parties du squelette ont été également trouvées. Selon ces dernières pièces trouvées, la dent n'appartenait ni à un homme ni à un singe, mais à une espèce de sanglier américain, le "Prosthennops", éteinte depuis longtemps. Pour dénoncer cette erreur, William Gregory a intitulé son article paru dans le magazine Science : "Hespéropithécus : apparemment ni homme ni singe". 68  Par la suite, tous les dessins du "Hesperopithecus haroldcooki" et de "sa famille" ont été rapidement retirés des ouvrages évolutionnistes.

 

Ota Benga : l'Africain dans la cage

Après avoir ouvert le chemin avec son livre The Descent of Man (La filiation de l'homme) prétendant que l'homme a évolué à partir de créatures ressemblant au singe, Darwin a commencé à chercher des fossiles pour prouver cette affirmation. 

Cependant, certains évolutionnistes croyaient que des créatures "mi-homme/mi-singe" pouvaient être trouvées non seulement dans les archives fossiles mais également vivantes dans divers endroits du monde. Au tout début du 20ème siècle, la quête des "liens transitionnels vivants" a entraîné des incidents malheureux, parmi lesquels l'histoire d'un pygmée du nom de Ota Benga. 

Ota Benga fut capturé en 1904 par un chercheur évolutionniste au Congo. Dans la langue pygmée, ce nom voulait dire "ami". Il avait une femme et deux enfants. Enchaîné puis enfermé dans une cage, Ota Benga fut emmené aux Etats-Unis où les chercheurs évolutionnistes le présentèrent au public à l'exposition universelle de St Louis avec d'autres espèces de singes. Ota Benga fut présenté comme "le lien transitionnel le plus proche de l'homme". Deux ans plus tard, ils l'emmenèrent au zoo du Bronx à New York pour l'exposer en compagnie de quelques chimpanzés, d'un gorille appelé Dinah et d'un orang-outan appelé Dohung, sous l'appellation des "vieux ancêtres de l'homme". Le directeur évolutionniste du zoo,  Dr William T. Hornaday, prononçait des discours pour dire à quel point il était fier d'accueillir cette "forme transitionnelle" dans son zoo et traitait Ota Benga exactement comme n'importe quel animal. Incapable de supporter ce traitement, Ota Benga finit par se suicider.69 

L'homme de Piltdown, l'homme du Nebraska, Ota Benga… Ces scandales démontrent que les scientifiques évolutionnistes n'hésitent pas à recourir à des méthodes sans aucun rapport avec la science pour prouver leur théorie. Ceci dit, lorsqu'on examine aux dites preuves du mythe de "l'évolution de l'homme", nous nous trouvons face à une situation similaire : une histoire fictive et une kyrielle de volontaires prêts à tout pour la justifier. 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création) 


Article suivant →  L'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - LE SCENARIO DE L'EVOLUTION HUMAINE - 20/29 - première partie -


NOTES/
69 Philips Verner Bradford, Harvey Blume, Ota Benga: The Pygmy in The Zoo, New York : Delta Books, 1992 

64 Malcolm Muggeridge, The End of Christendom, Grand Rapids, Eerdmans, 1980, p. 59
65 Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist,  5 février, 1979, p. 44.
66 Kenneth Oakley, William Le Gros Clark & J. S, "Piltdown", Meydan Larousse, Vol 10, p. 133. 
67 Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist,  5 avril, 1979, p. 44.
68 W. K. Gregory, "Hesperopithecus Apparently Not An Ape Nor A Man", Science, Vol. 66, Décembre 1927, p. 579.

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