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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 21:16

Les évolutionnistes croient que les invertébrés marins qui sont apparus dans la couche cambrienne ont évolué et se sont transformés en poissons il y a dix millions d'années de cela. Cependant, non seulement les invertébrés cambriens n'ont pas d'ancêtres, mais il n'existe aucun lien transitionnel indiquant qu'une évolution a eu lieu entre ces invertébrés et les poissons. Il y a lieu de préciser qu'il existe d'énormes différences structurelles entre ces invertébrés et les poissons. Les premiers ont leur tissu dur à l'extérieur du corps alors que les seconds sont des vertébrés et ont leur tissu dur à l'intérieur. Une si grande "évolution" aurait nécessité des milliards d'étapes pour s'accomplir et il devrait y avoir des milliards de formes transitionnelles les reflétant.

  

Les évolutionnistes n'ont cessé de fouiller la couche fossile pendant 140 années à la recherche de ces formes hypothétiques. Ils ont trouvé des millions de fossiles d'invertébrés et de poissons, sans toutefois trouver la moindre forme témoignant d'un état intermédiaire entre les deux.

Un paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd admet un fait similaire dans un article intitulé "L'évolution du poumon et l'origine des poissons dotés d'arêtes" :

  

"Les trois sous-catégories des poissons dotés d'arêtes apparaissent pour la première fois dans les archives fossiles presque au même moment. Ils sont déjà très largement différents sur le plan morphologique et sont dotés d'une cuirasse solide. Quelle est leur origine ? Pourquoi sont-ils si différents ? Comment ont-ils tous pu se constituer une armure si solide ? Et pourquoi n'y a-t-il pas de trace de formes ancienne ou intermédiaire ?"38

  

Le scénario évolutionniste va encore plus loin et affirme que les poissons, qui ont évolué à partir d'invertébrés se sont transformés ensuite en amphibiens. Mais, ce scénario ne tient pas non plus. Car pas le moindre fossile prouvant l'existence d'une créature moitié poisson moitié amphibien n'a jamais été trouvé. Robert L. Carroll, un paléontologue évolutionniste et une autorité dans la paléontologie des vertébrés est contraint d'accepter cette réalité. Dans Vertebrate Paleontology and Evolution, il écrivit : "Les premiers reptibles sont très différents des amphibiens et leurs ancêtres n'ont pas encore été découverts." Dans son dernier livre, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, publié en 1997, il admet que : "Nous ne disposons d'aucun fossile intermédiaire entre le poisson rhipidistien et les premiers amphibiens."39


Un fossile de cœlacanthe vieux de 410 millions d'années. Les évolutionnistes ont présenté ce fossile comme une forme transitionnelle prouvant le passage de la mer vers la terre. Les exemples vivants de genre de poissons qui ont été capturés à plusieurs reprises depuis 1938 prouvent à quel point les évolutionnistes ont exagéré leurs spéculations.

 

Deux paléontologues évolutionnistes, Colbert et Morales, décrivent les trois classes principales d'amphibiens-grenouilles, salamandres et caeciliens:

"Il n'existe aucune preuve du moindre amphibien paléozoïque combinant les caractéristiques qu'on s'attend à trouver chez un seul ancêtre commun. Les plus vieilles grenouilles connues, salamandres, et caeciliens ressemblent beaucoup à leur descendance encore vivante." 40

Un exemple qui invalide l'évolution

LES TORTUES

Ce fossile de tortue datant de 100 millions d'années est identique à son homologue actuel. (The Dawn of Life, Orbis Pub., Londres 1972)

Ci-contre le fossile d'une tortue d'eau douce vieux de 45 millions d'années, trouvé en Allemagne. A gauche, les restes de la plus vieille tortue marine connue, trouvés au Brésil. Ce fossile vieux de 110 millions d'années est identique aux spécimens vivants de nos jours.

La théorie évolutionniste ne peut expliquer ni l'existence des groupes élémentaires tels que les poissons et les reptiles ni l'origine des espèces au sein de ces groupes. Par exemple, les tortues marines, qui font partie des reptiles marins, apparaissent dans les archives fossiles de manière soudaine avec leurs coquilles uniques. "Vers le milieu de la période triasique (environ 175 millions d'années auparavant) ses membres (tortues marines) étaient déjà nombreux et possédaient les caractéristiques élémentaires des tortues. Les liens entre les tortues marines et les cotylosaures, à partir desquels elles ont certainement évolué, n'existent presque pas." (Encyclopaedia Britannica, 1971, vol. 22, p. 418)

Il n'existe pas de différence entre les fossiles des anciennes tortues marines et les vivants de ces espèces qui existent aujourd'hui. Autrement dit, les tortues marines n'ont pas "évolué" ; elles ont toujours été des tortues puisqu'elles ont été créées ainsi.

 

Jusqu'à seulement 50 années auparavant, les évolutionnistes pensaient qu'une telle créature avait bel et bien existé. Ce poisson, le cœlacanthe, dont l'âge a été estimé à 410 millions d'années, a été présenté comme une forme transitionnelle dotée d'un poumon primitif, un cerveau développé, de systèmes digestif et circulatoire prêt à fonctionner sur terre, et même un mécanisme primitif de marche. Ces interprétations anatomiques ont été acceptées comme des preuves par les scientifiques jusqu'à la fin des années 1930. Le cœlacanthe a été présenté comme une véritable forme transitionnelle prouvant la transition évolutive du milieu marin au milieu terrestre.

  

Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte intéressante a eu lieu dans l'océan indien. Un membre vivant de la famille des cœlacanthes présenté auparavant comme forme transitionnelle éteinte depuis soixante millions d'années, a été capturé. La découverte d'un spécimen "vivant" du cœlacanthe a sûrement choqué les évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith a déclaré que sa surprise ne pouvait être plus grande s'il avait rencontré un dinosaure dans la rue.41 Pendant les années qui suivirent, 200 cœlacanthes ont été péchés à plusieurs reprises dans différents coins du monde.

  

  

  

Pourquoi la transition du milieu marin vers le milieu terrestre est-elle impossible ?

Les évolutionnistes prétendent qu'un jour, une espèce vivant dans le milieu marin a marché sur terre et est devenue ainsi une espèce terrestre.

Plusieurs facteurs réfutent cette possibilité :

 

1- Porter du poids : Les créatures marines n'ont aucun problème à porter leur poids. Toutefois, la majorité d'entre elles consomme 40 % de leur énergie lors du mouvement. Les créatures transitant du milieu marin vers le milieu terrestre auraient dû développer de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques (!) afin de répondre en même temps au besoin en énergie nécessaire. Or, une telle formation est impossible par mutations accidentelles.

 

2- La rétention de la chaleur : Sur terre, la température peut changer rapidement et elle fluctue considérablement. Une créature terrestre est dotée d'un mécanisme corporel qui peut supporter de tels changements de températures. Or, dans le milieu marin, la température change lentement et à un faible degré.
Un organisme réglé à la température constante de la mer aurait besoin
d'acquérir un système de protection afin de se prémunir des changements de température sur terre. Il est grotesque de prétendre que les poissons ont acquis un tel système par mutations accidentelles aussitôt qu'ils ont touché terre.

 

3- Utilisation de l'eau : Essentielle au métabolisme, l'eau et même l'humidité doivent être utilisées avec restriction à cause de la rareté des sources d'eau terrestre. Par exemple, la peau doit être constituée de manière à laisser l'eau s'échapper jusqu'à un certain degré tout en évitant une évaporation excessive. Ainsi, les créatures terrestres sentiront la soif, ce qui n'est pas le cas chez les organismes marins. De plus, la peau de ces créatures n'est pas adaptée à un milieu non-aquatique.

 

4- Les reins : Les organismes marins peuvent facilement déposer les déchets matériels, particulièrement l'ammoniac, dans leurs corps en les filtrant, puisqu'il y a suffisamment d'eau dans leur milieu. Dans le milieu terrestre, l'eau doit être utilisée avec économie. C'est pour cette raison que les êtres vivants terrestres disposent d'un système rénal. Grâce aux reins, l'ammoniac est conservé par conversion en urée et une quantité minimum d'eau est utilisée durant son excrétion. De plus, de nouveaux systèmes sont nécessaires pour permettre aux reins de fonctionner. Bref, afin de pouvoir effectuer un passage du milieu marin vers le milieu terrestre, les organismes sans reins auraient dû développer un système rénal de manière soudaine.

 

5- Le système respiratoire : Les poissons "respirent" en aspirant à travers leurs branchies l'oxygène dissout dans l'eau. Ils ne peuvent pas vivre plus de quelques minutes en dehors de l'eau. Afin de pouvoir vivre sur terre, les poissons doivent acquérir tout d'un coup un système pulmonaire parfait.

 

Il est très certainement impossible que tous ces changements physiologiques conséquents aient pu survenir dans le même organisme au hasard.


 

Les cœlacanthes vivants ont révélé jusqu'où les évolutionnistes peuvent aller dans l'imagination de leurs scénarios. Car, contrairement à ce qui a été dit, les cœlacanthes n'avaient ni poumon primitif ni un grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes décrivaient comme un poumon primitif n'était en fin de compte qu'une poche lipidique.42 e plus, le cœlacanthe, présenté comme un "reptile candidat au passage du milieu marin au milieu terrestre", était en réalité un poisson qui vivait dans les profondeurs des océans, et qui n'approchait jamais la surface de plus de 180 mètres.43

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 

Article suivantL'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - L'EVOLUTION IMAGINAIRE DES OISEAUX ET DES MAMMIFERES - 17/29 -

 

NOTES/

38 Gerald T. Todd, "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes : A Casual Relationship", American Zoologist, Vol. 26, No. 4, 1980, p. 757. 
39 R. L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York : W. H. Freeman and Co. 1988, p. 4 ; Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 296-97 
40 Edwin H. Colbert, M. Morales, Evolution of the Vertebrates, New York: John Wiley and Sons, 1991, p. 99.
41 Jean-Jacques Hublin, The Hamlyn Encyclopædia of Prehistoric Animals, New York: The Hamlyn Publishing Group Ltd., 1984, p. 120.
42 Jacques Millot, "The Coelacanth", Scientific American, Vol 193, Décembre 1955, p. 39.
43 Bilim ve Teknik Magazine, Novembre 1998, No: 372, p. 21.

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