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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 21:35

 

Exemples de la mauvaise interprétation

du Coran

  • Le vin du paradis

Un des sujets que les incrédules présentent comme incarnant une contradiction dans le Coran est: comment le vin peut-il être servi au paradis alors qu'il est interdit dans ce monde? Le verset auquel ils se réfèrent est le suivant:


Image du paradis promis à ceux qui craignent Dieu : il y aura là des ruisseaux à l'eau incorruptible, des ruisseaux de lait à la saveur inaltérable, des ruisseaux d'un vin délicieux à boire, des ruisseaux de miel purifié. Ils y trouveront des fruits de toutes sortes et un pardon de leur Seigneur. [Ces bienheureux] seront-ils comparables à ceux qui seront éternellement dans le feu et [à] ceux à qui on fera boire une eau bouillante, qui leur déchirera les entrailles ? (Coran, Muhammad - 47/15)

Comme déjà expliqué, ce type d'erreur de perception se produit lorsque quelqu'un part de préjugés, ou lorsqu'il est délibérément pervers, ou lorsqu'il est incapable de raisonner, ou encore lorsqu'il n'a pas saisi le Coran dans son ensemble. Examinons maintenant pourquoi une telle prétention aussi irréfléchie est illogique et sans fondement à plusieurs points de vue:

Tout d'abord, nous pouvons constater qu'il existe une différence entre la boisson servie au paradis et celle de ce monde grâce aux versets suivants:

... avec des calices, des aiguières et une coupe d'une liqueur [provenant] d'une source qui ne provoquera ni maux de tête, ni étourdissement (Coran, Al-Wâqi'ah - 56/18-19)

Comme on peut le voir, la boisson servie au paradis n'a aucun des effets et des attributs négatifs qu'a la boisson alcoolique dans ce monde. Comme mentionné dans le verset, elle ne cause pas de maux de tête et n'embrouille pas l'esprit. Autrement dit, bien qu'elle procure du plaisir, cette boisson n'occasionne en aucun cas l'ivresse ou la maladie. Par conséquent, le fait qu'une telle boisson soit offerte au paradis n'implique pas la moindre incohérence dans le Coran. 

D'autre part, la boisson alcoolique de ce monde est toujours décrite dans le Coran en association avec ses nombreux caractères nocifs et nuisibles. Parmi les versets qui décrivent sa nature destructive et négative:

  •  Ô vous qui avez la foi, l'alcool, le jeu de hasard, les bétyles et les flèches divinatoires ne sont autre chose que souillure diabolique. Ecartez-vous-en donc et vous serez heureux. Satan désire uniquement susciter entre vous, par le vin et leu du hasard, l'inimitié, la haine et vous détourner de la remémoration de Dieu et de la prière. Est-ce que vous [allez y] renoncer ?(Coran, Al-Mâ'idah - 5/90-91)  
  • Ils t'interrogent sur l'alcool et le jeu de hasard. Dis: "Dans les deux résident un grave péché énorme et quelques utilités pour les hommes. Mais le péché l'emporte sur l'utilité." Ils t'interrogent aussi sur ce qu'on doit dépenser [par charité] . Dis: "Selon vos moyens".  Allâh vous explicite ainsi ses versets afin que vous réfléchissiez sur la vie présente et future(Coran, Al-Baqarah - 2/219.220)

Evidemment, on ne peut pas s'attendre à ce que les caractéristiques de la boisson interdite dans ce monde puissent exister dans le monde de l'au-delà. Lorsque Dieu décrit la boisson donnée dans la vie ultérieure, Il souligne une fois de plus qu'elle n'est pas nocive comme celle de ce monde:

... On fera circuler parmi eux un verre (d'une liqueur) de source, blanc délice pour les buveurs, dont ils ne craignent rien pour leur raison et qui n'est point pour eux source de délire. (Coran, As-Sâffât - 37/45-47)

C'est donc la logique de celui qui voit dans ce sujet quelque contradiction, alors que Dieu l'a expliqué dans les termes les plus clairs, qui doit être sérieusement remise en cause. En effet, c'est l'un des miracles du Coran que, lorsqu'une personne l'approche avec ignorance ou avec des arrière-pensées, elle s'avère incapable de comprendre ne serait-ce que le sujet le plus évident. Dieu décrit le cas d'une telle personne dans un verset du Coran:

Il n'est au pouvoir de nulle âme d'avoir la foi si ce n'est avec l'approbation d'Allâh qui jette le courroux sur ceux qui ne viennent pas à la raison. (Coran, Yûnus - 10/100)

Par ailleurs, le mot Khamr, tel que dans le texte original arabe, qu'on traduit par "vin" ou toute autre boisson alcoolisée que l'on connaît, n'est mentionné comme boisson servie au paradis que dans le verset 15 suscité de la sourate Muhammad. Dans tous les autres versets du Coran, c'est le mot Sharâb qui est utilisé pour les boissons merveilleuses, lequel signifie en arabe n'importe quelle boisson. Dans quelques traductions du Coran en français, le mot Sharâb est traduit par "vin", tandis qu'en arabe il dérive du verbe Shariba, qui signifie "boire", et peut donc être utilisé pour signifier n'importe quelle boisson, y compris sans alcool. Parmi les versets coraniques dans lesquels ce mot est mentionné pour signifier toute boisson:

  • Accoudés, ils y demandent des fruits multiples et de la boisson (Sharâb)... (Coran, Sâd - 38/51)
  • Ils ont par-dessus eux des vêtements verts de satin et de brocart, ils sont parés de bracelets d'argent et leur Seigneur les abreuve d'une boisson (Sharâb) de vraie pureté. (Coran, Al-Insân - 76/21)

Une autre fausse interprétation au sujet du vin

Dieu énonce dans la sourate An-Nahl:

Des fruits des palmiers et des vignes vous prélevez boisson enivrante5 et attribution agréable. Il y a là un signe certain pour des gens qui raisonnent. (Coran, An-Nahl - 16/67)

Certaines personnes à la compréhension limitée supposent que ce verset fait l'éloge du vin, en disant qu'il est contradictoire qu'une boisson interdite soit louée. Tout d'abord, si l'on regarde à deux fois, on verra qu'il n'y a dans le verset aucun éloge de ce genre. L'éloge fait dans le verset concerne plutôt le "fruit du palmier dattier et de la vigne", ces plantes qui fournissent aux humains une alimentation saine. La boisson enivrante mentionnée dans la première partie du verset est ce que les gens extraient des fruits des plantes pour en faire, après une certaine préparation, un liquide qui cause l'ivresse. Or cette boisson est mentionnée dans plusieurs parties du Coran comme nocive et mauvaise. Si quelqu'un se permet de tirer la conclusion que ce verset félicite ou encourage l'ivresse, on ne peut que dire qu'il part d'arrière-pensées, ou encore qu'il affiche simplement une immense confusion dans sa compréhension et dans ses opinions.

Ce verset attire l'attention sur un fait très important. N'importe quelle nourriture donnée par Dieu comme telle, peut être utilisée, si on le désire, d'une façon positive et bénéfique, tout comme elle peut être utilisée à des fins nocives. De même, une bénédiction donnée peut, selon l'intention, être utilisée à des fins licites (Halâl) ou à des fins illicites (Harâm). Ici, ce fait basique du monde, qui est un terrain d'épreuves, est bien éclairci dans la polémique à propos du raisin et du vin. Le raisin, une nourriture pleine de bienfaits, nutritive et délicieuse peut être distillé pour donner une substance véritablement nocive avec des effets toujours négatifs. Le même principe est vrai pour d'autres dons de Dieu, tels les biens, la beauté, l'intelligence, le bon poste, la position, la puissance et la domination. Il est possible d'utiliser tout cela d'une façon qui satisfera Dieu, ou dans des buts nuisibles et destructifs pour Le contrarier.

Comme on vient de le voir, Dieu peut transformer n'importe quel don, pour différentes raisons, en différentes créatures. Il peut rendre ceci clair dans un seul verset avec la même sagesse supérieure. Ceux qui peuvent raisonner verront la logique dans les versets de Dieu et les comprendront. D'ailleurs, la suite du verset "Il y a là un signe certain pour des gens qui raisonnent" (Coran, An-Nahl - 16/67) répand plus de lumière à ce sujet.

Bref, quand le verset est lu avec conscience et attention, on peut remarquer qu'il n'est pas du tout contradictoire et qu'il n'est contradictoire avec aucun autre verset. La tentative des dénégateurs de trouver des contradictions dans de tels sujets si évidents ne montre que clairement leur situation désespérée face au Coran.

La prétention que "le porc produit dans les conditions hygiéniques rigoureuses d'aujourd'hui puisse être consommé"

→Pourquoi la consommation du porc est intérdite en Islam ?

Le porc avait, durant la période de la révélation du Coran, beaucoup de qualités nocives, et, en réalité, il les a toujours. Premièrement, quelle que soit l'hygiène de l'environnement dans lequel il est élevé, le porc reste toujours un animal qui consomme ses propres excréments. Comparé au métabolisme des autres animaux, celui du porc produit beaucoup d'anticorps, parce qu'il mange ses propres excréments, mais aussi en raison de sa structure biologique. Son métabolisme produit aussi, si on le compare aux autres animaux ou aux êtres humains, de grandes quantités d'hormones de croissance. Naturellement, ces anticorps et ces hormones de croissance s'accumulent dans les muscles du porc durant la circulation du sang. En outre, le porc a de grandes quantités de cholestérol et de lipides. Ainsi, il est scientifiquement démontré que tous ces anticorps, hormones, cholestérol et lipides en grande quantité qui se trouvent dans le porc constituent une menace pour la santé humaine.

Aujourd'hui, dans des pays comme les Etats-Unis et l'Allemagne où la viande de porc est consommée dans une large mesure, l'obésité est devenue un problème de société largement répandu. Quiconque ayant un régime alimentaire contenant du porc est en effet exposé à de grandes quantités d'hormones de croissance. Il commence par la prise du poids excessif, puis son corps continue de se déformer et de se défigurer.

Un autre élément nocif qu'a souvent le porc est la trichine, un petit ver parasite. Lequel parasite affecte les muscles du cœur lorsqu'il entre dans le corps de l'être humain pour ainsi représenter un risque mortel. Quoiqu'il soit possible, avec la technologie d'aujourd'hui, de repérer les porcs atteints de ce parasite, cela ne l'est que depuis peu. Dans le passé, les gens couraient toujours le danger d'une infection aussi mortelle.

Comme on peut le constater, la sagesse de la prohibition islamique du porc est évidente. On la voit à travers une mesure profondément enracinée et bien définie contre la consommation de cet animal qui demeure, dans toutes les conditions, un risque pour la santé, et qui est mortel à moins qu'il ne soit produit sous haute surveillance, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

Au demeurant, il y a un point important à rappeler. Il n'est pas indispensable qu'une chose soit malsaine ou nocive aux êtres humains pour qu'elle soit interdite. C'est un sujet qui échappe à beaucoup de monde et qui est souvent évoqué par ceux agissant sous l'effet d'arrière-pensées pour tirer profit du manque de connaissance des gens qu'ils veulent troubler. C'est-à-dire que les prétentions ignorantes qu'ils n'arrêtent pas de formuler, du genre: "Pourquoi ceci ou cela est encore interdit dans le Coran? Il n'y a rien de mal à cela!...", ne sont que le résultat de leur manque de réflexion ou du fait qu'ils ne réalisent pas la sagesse et le but des commandements coraniques. Les incrédules perçoivent souvent des notions à travers un objectif trop étroit et excessivement limité. Par conséquent, ils ne voient jamais leurs causes et leur logique dans leur ensemble.

Dieu peut interdire n'importe quoi pour une quelconque raison, mais Il peut également interdire quelque chose qui n'est pas nocive afin de tester ceux qui Le craignent sincèrement, ceux qui L'aiment et ceux qui Lui obéissent, aussi bien que pour démasquer les simulateurs. D'ailleurs, quelque chose peut être interdite à des fins de punition ou d'avertissement, ou simplement pour le rappel des bénédictions de Dieu et en tant que moyen pour que les gens puissent montrer leur gratitude. 

Dans le Coran, Dieu - exalté soit-Il - interdit également la consommation de tout animal sacrifié pour autre que Lui.

Il vous a certes proscrit la chair morte, le sang, la viande de porc et ce qui fut dédié (lors de son abattage) à autre qu'Allâh. Qui, toutefois, se trouve dans la nécessité (d'en consommer) sans qu'il ne l'ait voulu et sans qu'il n'ait transgressé,6 il n'y a point de péché sur lui. Allâh est Tout pardon, Miséricordieux. (Coran, Al-Baqarah - 2/173)

Il est évident que manger de la viande d'un animal qui n'a pas été dédié à Dieu ne menace pas notre santé. Cependant, si l'un de deux bœufs paissant dans le même champ est consacré à Dieu, sa consommation est "licite" (Halâl) et, réciproquement, si l'autre est consacré à autre que Dieu, sa consommation est alors "illicite" (Harâm). Une des raisons de ce commandement est de tester les gens.

Par exemple, la prohibition imposée aux Juifs dans le passé de "ne pas travailler le jour du sabbat (samedi)" a été faite pour les tester, comme énoncé dans le Coran:

Interroges-les encore au sujet de la cité qui donnait sur la mer, quand ils transgressaient le sabbat* lorsque du poisson venait à eux le jour de leur sabbat7faisant surface, alors que, le jour où ils n'observaient pas le sabbat, il n'en venait pas. Ainsi les éprouvions-Nous à raison de leur perversité. (Coran, Al-A'râf - 7/163)

Cette prohibition du travail le samedi qui a été imposée aux Juifs dans le passé n'a pas été imposée aux Musulmans. Ceci montre que l'interdiction n'a pas été imposée en raison d'une menace sociale ou parce que les poissons qui affluaient vers la ville ce jour-là étaient dangereux de quelque manière que ce soit. Une telle interdiction n'avait été donc imposée que pour tester les Juifs. En plus, le même verset déclare qu'ils ont désobéi à l'interdiction et qu'ils ont ainsi échoué dans cette épreuve. C'est-à-dire que ladite interdiction a permis de montrer la faiblesse de la foi de cette nation et le fait qu'elle ne craignait pas Dieu. 

Il est une interdiction semblable mentionnée dans le Coran qui vise un but similaire, celui de servir de moyen d'évaluation des vrais croyants:

Vous qui avez la foi, Allâh vous éprouvera certes par quelque gibier que peuvent atteindre vos mains et vos lances. (C'est) pour qu'Allâh sache qui Le craint dans le secret. Quiconque, par la suite, outrepasse (cet avertissement), il subira un châtiment douloureux. Vous qui avez la foi, ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état de Ihrâm.8Quiconque parmi vous en tue délibérément, il doit, en tant que compensation, l'équivalent, en bêtes de troupeau, de ce qu'il aura tué, suivant le jugement de deux justes parmi vous, sous forme d'offrande destinée à (ceux des pauvres de) la Ka'bah; ou bien une expiation, à savoir la nourriture de quelques pauvres; ou encore l'équivalent de cela en jeûne. C'est pour qu'il goûte aux tristes effets de son acte. Allâh pardonne alors ce qui a précédé. Qui, en revanche, récidive, Allâh se vengera de lui. Allâh est Tout-Puissant, Maître de vengeance. Il vous est rendu licite le gibier de mer et la nourriture (qu'on y trouve) en tant qu'acquêt pour vous et pour les voyageurs. Mais ils vous est proscrit le gibier de terre tant que vous êtes en état de Ihrâm. Craignez Allâh vers qui vous serez rassemblés. (Coran, Al-Mâ'idah - 5/94-96)

Le but de cette interdiction est clairement énoncé dans le verset:

... Pour que Dieu sache qui Le craint dans le secret. 

La facilité avec laquelle les mains et les lances atteignent leur cible fait partie du test.

 Un autre but de la mise des nations à l'épreuve est de les punir lorsqu'elles affichent leur mauvaise conduite ou leur perversité, ainsi que de les appeler à se repentir et à reprendre de nouveau le droit chemin. Certaines des interdictions faites aux Juifs dans le passé sont des exemples à ce propos:

Aux Juifs Nous avons interdit toute bête à sabot.9 Des bovins et des ovins Nous leurs avons interdit la graisse, sauf ce que portent le dos, les entrailles, ou ce qui se mêle à un os. Ainsi les avons-Nous pénalisés pour leur outrage. Nous disons (là-dessus) la stricte vérité. (Coran, Al-An'âm - 6/146)

Aussi, nous pouvons conclure qu'il y a une profonde sagesse dans la prohibition des choses que Dieu a déclarées illicites. Mais, si nous limitions cette raison à ce qui est nocif ou malsain, cela ne fera que dénoter notre méconnaissance et notre incompréhension du Coran.

L'interdiction du porc a d'autres raisons. Il n'y a point de doute que cet animal a depuis toujours été dangereux pour la santé humaine et qu'il l'est encore aujourd'hui. Les mesures prises contre le risque en question, qu'on vient enfin de découvrir grâce à l'équipement médical moderne et aux expériences biologiques menées ces derniers temps, figurent dans le Coran depuis désormais 1400 ans, c'est-à-dire lorsque le monde ignorait complètement les notions de microbe, bactérie, trichine, hormones, anticorps, etc. C'est tout simplement l'un des miracles de ce Livre divin. On sait aujourd'hui que, même après toutes les inspections et les précautions prises pendant la production du porc, il reste toujours impropre à la consommation et demeure constamment un type de viande qui occasionne des risques sanitaires pour les humains. Néanmoins, la production du porc est rentable et c'est l'une des raisons pour lesquelles il est mondialement populaire. Ce facteur de tentation que nous pouvons noter, ressemble en quelque sorte à l'afflux des poissons pendant le sabbat des Juifs. Quand il y a tant de sources de viande comestible et délicieuse telles que le mouton, le poulet, la vache, les innombrables variétés d'oiseaux, les animaux de proie et encore d'autres, convoiter la viande de porc quand bien même Dieu l'interdit serait tout simplement un acte décidément voulu.

Comme le Coran est valide jusqu'au Jour du Jugement, n'importe quelle forme de consommation du porc est interdite, sinon dans les situations spéciales indiquées dans le Livre. Si en effet dans 100 ans le porc est complètement traité et ne porte donc plus aucun risque sanitaire, éviter d'en consommer la viande restera toujours une forme d'adoration pour les vrais hommes de foi. Même alors, la question d'en manger ou de ne pas en manger restera toujours une épreuve pour nos insouciants protestataires.

L'assimilation de la narration coranique à des fables

Un élément important dans le style coranique est qu'il explique divers sujets à travers des exemples ou des comparaisons.
Lesquels exemples et comparaisons sont souvent puisés dans la vie des prophètes/messagers précédents ou dans des événements qui s'étaient produits avant la révélation du Coran. Par conséquent, ce genre de narration coranique incarne beaucoup d'avertissements, d'exemples, de signes et de messages pour les humains.

Le Coran publie le langage peu scrupuleux de ceux qui ne peuvent pas réaliser cette sainte sagesse:

  • Lorsque Nos versets leur sont récités ils disent: "Nous avons bien entendu, si nous voulions, nous en dirions pareil. Ce ne sont en effet que des légendes d'anciens." (Coran, Al-Anfâl - 8/31)
  • Lorsqu'il leur est dit: "Qu'a fait descendre votre Seigneur?", ils disent: "Des légendes d'anciens!" (Coran, An-Nahl - 16/24)

L'incrédule considère ces narrations comme des mythes et des légendes, même lorsqu'elles contiennent des informations et des explications à l'intention des gens de foi. En réalité, Dieu explique à travers ces narrations tout ce qui peut avoir lieu dans tous les temps et les lois qui régissent tout cela en donnant des exemples et des illustrations d'après la vie des prophètes et des nations antérieurs.

Toutefois, il est évident que la présentation d'informations historiques n'est pas le seul but de ces narrations ou exemples coraniques, car lesdites narrations ont de nombreux autres objectifs augustes. Nous pouvons d'ailleurs en énumérer quelques-uns:

  1. - Afficher les lois de Dieu qui existaient depuis la création de l'univers et qui régissaient aussi bien les hommes de foi que les non-croyants. 
  2. - Préparer les croyants de tous les temps à tous les évènements, tests, ou difficultés qu'ils pourraient rencontrer et leur expliquer la façon dont ils devraient se comporter et réagir, l'état d'esprit et de conscience qu'ils devraient avoir et le comportement qu'ils devraient manifester envers Dieu. En d'autres termes, montrer aux croyants la bonne attitude relativement à chaque péripétie. 
  3. - Accroître l'enthousiasme des vrais hommes de foi. 
  4. - Inviter les gens hargneux au droit chemin et rappeler à ceux qui n'acceptent pas cette invitation les conséquences de leur action. 
  5. - Annoncer aux gens qui observent le Coran la bonne nouvelle de la fin heureuse qui les attend dans ce monde et dans l'autre monde. 

Ceux qui manquent d'intelligence et de sens de perception de telles choses soutiendront à l'évidence que le Coran est un livre d'histoire et ne verront pas la sagesse que recèlent les narrations coraniques. Le cas de ces gens sourds et insensibles à toutes les explications et conseils est mentionné dans un verset du Coran:

Il est parmi eux qui t'écoutent, sauf que Nous avons mis sur leur cœur des voiles, afin qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Quand bien même ils verraient tous les signes, ils n'y auront point la foi, tellement que, venant à toi pour controverser, les mécréants disent: "Ceci n'est en effet que les légendes des anciens." (Coran, Al-An'âm - 6/25)

Les gens qui agissent ainsi ne constituent aucune menace pour l'Islam ou pour le Coran. Peu importe la manière dont ils essaient de faire du mal au Coran ou d'éloigner les autres de leur foi, ils ne pourront faire de mal qu'à eux-mêmes sans même s'en apercevoir. La suite du verset précédent le dit: 

Ils jettent l'interdit sur lui et s'en écartent eux-mêmes, alors qu'en vérité ils ne font que se détruire eux-mêmes sans qu'ils ne s'en rendent compte. (Coran, Al-An'âm - 6/26) 

Mais lorsqu'ils réalisent finalement le tort de ce qu'ils ont fait, cela sera inutile, car trop tardif. Ils n'auront alors aucun moyen de réparer les dommages qu'ils avaient causés à eux-mêmes:

Si tu les voyais lorsque, bloqués sur le Feu, ils diront: "Ah, si nous pouvions être ramenés (à la vie première), nous ne démentirions plus les versets de notre Seigneur, nous ferions partie de ceux qui ont la foi!" (Coran, Al-An'âm - 6/27)

L'hypothèse que le Coran n'est qu'une copie ou un plagiat d'autres livres saints 

Le Coran est le seul Livre divin que Dieu a révélé à l'intention de toute l'humanité, tant pour l'avertir que pour l'inspirer. Il est donc valable pour tous les temps et ce jusqu'au Jour du Jugement. L'humanité a falsifié les autres livres saints qui avaient été révélés avant le Coran, mais Dieu a protégé le Coran. Ce fait est mentionné dans ce verset de la sourate Al-Hijr:

C'est Nous, certes, qui faisons descendre le Coran et Nous en assurerons aussi la garde. (Coran, Al-Hijr - 15/9)

Or, l'une des prétentions peu solides qui sont toutefois largement diffusées par les incrédules est que le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) s'était inspiré de la Bible (la Torah et l'Evangile) pour écrire par la suite le Coran. A la source de cette prétention absolument imaginaire et infondée se trouvent quelques similitudes entre le Coran et la Bible.

Tout d'abord, il est tout à fait normal que de telles similitudes existent, parce que, finalement - si nous écartions les parties falsifiées de la Torah et de l'Evangile - tous ces livres portent la parole de Dieu, donc le même message. Des sujets importants comme l'existence de Dieu, Son unicité, Ses attributs, la foi en l'au-delà, les traits caractéristiques des gens de foi, ceux des hypocrites et des athées, l'existence des nations précédentes, les obligations, les interdictions, les valeurs morales, etc. sont tous des faits universels qui ne doivent pas changer avec le temps. En d'autres termes, il n'y a rien de surprenant à ce que des sujets mentionnés dans les anciens livres saints soient évoqués à nouveau dans le Coran et d'une façon plus ou moins similaire. Il n'y a, en effet, rien dans le Coran qui affirme que "l'Islam" est une religion diamétralement différente des anciens messages divins. L'idée de la conformité de tous ces messages est d'ailleurs retracée par les versets mêmes du Coran:

  • Il en est fait, certes, mention dans les Écrits des anciens. N'est-ce donc pas pour eux un signe que les savants parmi les Enfants d'Israël le connaissent? (Coran, Ash-Shu'arâ' - 26/196-197)
  • A Allâh (appartient) tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Nous avons, certes, enjoint à ceux qui avaient reçu le Livre avant vous, ainsi qu'à vous-mêmes, de craindre Allâh. Si vous déniez, à Allâh appartient tout de même tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allâh est suffisant à Soi, très digne de louange. (Coran, An-Nisâ' - 4/131) 

En outre, Dieu énonce dans le Coran que celui-ci vient confirmer la Torah et l'Evangile originaux:

Nous avons par la suite fait descendre sur toi le Livre, avec le Vrai, pour ainsi confirmer les Livres qui l'avaient précédé, comme pour les dominer. Juge donc parmi eux en fonction de ce qu'Allâh a fait descendre et ne cède pas à leurs passions au lieu de ce qui t'est venu du Vrai. A chacun de vous Nous avons établi une voie et une ligne de conduite… (Coran, Al-Mâ'idah - 5/48)

Qui plus est, le mérite de confirmer ses prédécesseurs n'est pas propre au Coran, puisque tous les livres divins faisaient ainsi. L'Evangile, qui avait été révélé au Prophète 'Îsâ (Jésus), avait en effet confirmé son prédécesseur la Torah qui avait été révélée plus tôt au Prophète Mûsâ (Moïse). Cette réalité est indiquée par le Coran:

Nous dépêchâmes après eux 'Îsâ fils de Maryam (Marie) confirmant la Torah qui était là avant lui et lui donnâmes l'Evangile où résident guide et lumière et qui vient confirmer la Torah qui l'avait précédé, ainsi que guide et exhortation pour les dévots. (Coran, Al-Mâ'idah - 5/46)

Il s'agit en réalité d'une loi divine et, naturellement, elle s'applique également au Coran. Certains sujets déjà évoqués dans les autres livres divins sont aussi mentionnés dans le Coran: le début du Hajj (pèlerinage) avec le Prophète Ibrâhîm (Abraham) dans les versets 26 et 27 de la sourate Al-Hajj; l'existence des prières obligatoires et de la Zakât (impôt purificateur) avant l'époque de notre Prophète dans les versets 72 et 73 de la sourate Al-Anbiyâ'; le bon comportement demandé à tous les messagers dans le verset 51 de la sourate Al-Mu'minûn; etc. Ces sujets sont communs à toutes les religions divines:

  • Lors Nous disposâmes pour Ibrâhîm (Abraham) l'emplacement de la Maison (La Ka'bah): "Ne M'associe rien; purifie Ma Maison pour ceux qui viendront tourner (autour d'elle), ceux qui s'y tiendront debout (en prière) et ceux qui, (en prière), s'y inclineront et s'y prosterneront. Lance parmi les gens l'appel au Hajj (pèlerinage), ils te viendront à pied ou sur quelque bête amaigrie, arrivant de tout défilé profond. (Coran, Al-Hajj - 22/26-27)
  • Puis, Nous lui fîmes don d'Ishâq (Isaac) et de Ya'qûb (Jacob) en supplément et, de tous, Nous fîmes des justes. Nous en fîmes des guides qui orientaient (les gens) suivant Notre ordre et Nous leur inspirâmes la pratique du bien, l'accomplissement de la prière et l'acquittement de la Zakât. Ils Nous étaient en effet adorants. (Coran, Al-Anbiyâ' - 21/72-73)
  • Ô messagers, mangez des bonnes attributions et faites du bien, Je suis de ce que vous faites parfaitement Connaissant. (Coran, Al-Mu'minûn - 23/51)

Il est donc évident qu'il existe des similitudes entre les normes coraniques et celles des autres livres divins et qu'une telle corrélation n'est pas seulement normale, mais surtout logique. Par conséquent, la présence de ces similitudes ne montre en aucun cas que c'est notre Prophète qui aurait écrit le Coran. En réalité, elle prouve tout le contraire, dans ce sens qu'elle montre que toutes les religions divines et la vérité qu'incarne la religion en général viennent d'une même source: Dieu. C'est une réalité que signale le Coran et que confirment aussi bien la raison que la logique.

Dieu indique dans le Coran que ce Livre incarne la vérité et que c'est Lui qui l'a révélé. Il y décrit aussi la réaction de ceux qui n'en ont pas foi, notamment face au défi que leur lance ce Livre:

Ce Coran eut certes été impossible, en dehors d'Allâh, à forger. C'est plutôt la confirmation des (messages) précédents et l'exposé détaillé des Livres (anciens). Il émane, sans nul doute, du Seigneur des univers. Diront-ils: "Il l'a inventé?" Dis alors: "Apportez donc une sourate pareille et invoquez qui vous pouvez, en dehors d'Allâh, si vous étiez véridiques." Pourtant ils démentent ce qu'ils n'ont pu embrasser de leur savoir et dont l'interprétation ne leur est pas encore parvenue. Ainsi avaient démenti ceux qui étaient (de ce monde) avant eux, or regarde quelle fut la fin des iniques. (Coran, Yûnus - 10/37-39,)

Ce sujet a, par ailleurs, une autre dimension. Le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) ne fut pas l'homme qui, à un moment de sa vie, avait rassemblé des informations ou mené des recherches sur la Torah ou sur l'Evangile. Les gens qui l'avaient connu de près et ceux qui l'avaient suivi témoignaient du fait qu'il n'avait jamais lu, ni transcrit, ni entrepris des recherches sur n'importe lequel de ces livres. Personne n'avait de doute à ce sujet. Lequel trait de la vie du Prophète était tellement connu des mécréants qu'il fut repris par le Coran en tant qu'argument contre eux:

Tu ne récitais aucun livre auparavant, ni ne le copiais de ta droite. Autrement, les tenants du faux en auraient douté. (Coran, Al-'Ankabût - 29/48)

Le terme Ummî, par lequel on désigne une personne qui n'a aucune connaissance des précédents livres divins et qui n'est donc pas adepte de l'une des anciennes religions, est employé dans le verset suivant du Coran à propos du Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam):

Ceux qui suivent le Messager, le Prophète Ummî (gentil),10qu'ils trouvent inscrit chez eux dans la Torah et l'Evangile... (Coran, Al-A'râf - 7/157)

Le contexte dans lequel le terme Ummî est employé pour faire référence à ceux qui ne sont ni Chrétiens, ni Juifs, est identifiable à travers le verset suivant:

Mais s'ils argumentent contre toi, alors dis: "Je soumets ma face à Allâh, et (ainsi) ceux qui me suivent." Et dis à ceux à qui reçurent le Livre et aux Ummî (Gentils): "Vous conformez-vous donc?" S'ils se conforment, c'est qu'ils ont trouvé la bonne voie; s'ils se détournent, seule t'incombe la communication. Allâh est Clairvoyant sur Ses serviteurs. (Coran, Âl 'Imrân - 3/20)

Comme nous pouvons en déduire, sont visés par l'adjectif Ummî (gentil) les gens qui n'avaient pas reçu des livres divins. Autrement dit, il est bien clair que ce terme n'est pas employé dans le Coran pour viser sa signification classique: l'homme "illettré". 

Incompatibilités et différences

Nous avons jusqu'ici expliqué la logique des similitudes entre le Coran et les autres livres divins modifiés. Au demeurant, quiconque en fait un examen assez minutieux ne tarde pas à se rendre compte qu'il existe entre ces livres beaucoup plus d'incompatibilités et de différences. En effet, outre les ressemblances évidentes, la dissemblance entre le Coran et les parties apocryphes des autres livres divins, de même que la manière dont le Coran corrige ces altérations, sont la preuve qu'il est intégralement la parole de Dieu.

Comme les anciens livres avaient subi de nombreux changements introduits par l'homme et avaient donc perdu une bonne partie du message divin qu'ils véhiculaient initialement, ils renferment des références et une logique contradictoires et sont parfois totalement l'opposé du contenu du Coran. Comparées à celles du Coran, leurs narrations recèlent également des différences à bien des égards.

Ces livres avaient été profondément altérés, au point que ni leur contenu, ni leur style, ni leur esprit, ni même leur structure n'avaient échappé à la dénaturation. En effet, ils avaient été transformés en textes d'histoire religieuse et mystique qui ne correspondent point aux livres divins. A titre d'exemple, le premier livre de la Torah, la Genèse, raconte l'histoire des Enfants d'Israël du début de la création jusqu'à la mort du Prophète Yûsuf (Joseph). Le même style de narration historique domine tous les autres livres de la Torah. 

De même, les parties initiales des quatre Evangiles officiels (Mathieu, Marc, Luc et Jean) traitent essentiellement de la vie du Prophète 'Îsâ (Jésus), leur sujet principal n'étant en fait rien d'autre que sa vie, ses paroles et ses actions.

Quant au Coran, il est très différent pour ce qui est de son style. Il s'y trouve, en effet, une invitation ouverte, qu'on ne peut que bien constater, à la foi en Dieu, et ce dès le début de sa première sourate, Al-Fâtiha. Le sujet principal de ce Livre est la déclaration de l'unicité et de la perfection de Dieu, suivie d'une invitation à l'intention de tout le monde à délaisser l'idolâtrie et à se remettre au vrai Créateur.

Dans la version modifiée de la Torah que l'on détient aujourd'hui, plusieurs imperfections sont attribuées à Dieu, voire des attributs humains (à Dieu ne plaise!). L'histoire du Prophète Nûh (Noé), par exemple, renferme beaucoup d'absurdités tirées par les cheveux au sujet des attributs de Dieu. Des qualificatifs humains tels que le sentiment de fatigue, de regret, de sérénité, et beaucoup d'autres épithètes qu'il n'est pas approprié de mentionner ici y sont en effet attribués à Dieu. La Torah, on ne peut que le constater, outrage Dieu grossièrement lorsqu'elle le décrit comme une entité humaine qui marche et qui combat, ou qui se voit emportée par la colère (Dieu nous en préserve!).

C'est la raison pour laquelle le Coran renferme des avertissements clairs contre les calomnies et les mensonges des Juifs. Une de leurs offenses au Créateur est, par exemple, de l'avoir qualifié de parcimonieux (Dieu nous en préserve!):

Les Juifs disent: "La main d'Allâh est fermée." Que leurs mains soient fermées et qu'ils soient maudits pour ce qu'ils dirent. Bien au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes, Il prodigue comme Il l'entend... (Coran, Al-Mâ'idah - 5/64)

Dans l'ensemble de sa tissure, le Coran diffère également de la Torah dans ce sens qu'il ne s'adresse pas qu'à une nation, mais plutôt à toutes les communautés, lorsqu'elles sont à l'apogée de leur progrès comme lorsqu'elles sont en chute. Tout le monde est à son égard digne de considération, qu'il s'agisse de la communauté qui a reçu la Révélation initialement ou de celles, voire de tous les individus, qui suivront la voie qu'il trace. C'est déjà assez pour qu'il soit unique et universel, puisque les autres livres avaient été modifiés par l'homme à travers l'histoire et avaient ainsi perdu leur originalité. Autant dire, ils ne sont ni originaux, ni universels. Par ailleurs, certains des principes de base du Christianisme mentionnés dans la Bible qui, prétendent certains, fut la source d'inspiration du Coran, sont ouvertement rejetés par le Coran. En tête de ces allégations figure celle qui soutient que le Prophète 'Îsâ (Jésus) est le fils de Dieu, laquelle étant considérée dans le Coran comme un mensonge contre le Créateur:

Ils disent: "Le Tout Miséricordieux s'est donné un enfant!" Vous vous portez là à un aspect abominable; dont risquent les cieux de se fendre, la terre de se gercer et les montagnes de choir en décombres; du fait qu'ils aient attribué au Tout Miséricordieux un enfant; alors qu'il est inconcevable que le Tout Miséricordieux se donne un enfant; puisque quiconque aux cieux et sur la terre se rendra au Miséricordieux en serviteur… (Coran, Maryam - 19/88-93)

Un autre genre de prétentions que le Coran expose et fronde est la crucifixion du Prophète 'Îsâ (Jésus) par les Juifs. Le Coran affirme, au contraire, que les Juifs n'ont pas tué 'Îsâ (psl), bien qu'il leur ait semblé que son meurtre eut effectivement lieu, en ajoutant que Dieu l'a élevé vers Lui.

En conclusion, le principe/vérité le plus important que le Coran vient annoncer et auquel il invite les humains, tous les humains, est l'unicité de Dieu, c'est-à-dire qu'en dehors de Lui il n'est point de déité et qu'en Lui il n'est aucune imperfection, aucun défaut, aucun attribut négatif. C'est ce que l'on comprend des informations, des narrations, voire de tous les versets du Coran dont on trouve à la fois conseil et avertissement. Si nous faisions une comparaison entre le Coran et les autres livres "divins", nous verrons que rien qu'à ce propos, la différence est évidente et que, par conséquent, si l'on peut mettre en doute le caractère "divin" des anciens livres, tout étaye et confirme, en revanche, que le Coran est une révélation divine.

L'idée que les informations scientifiques évoquées dans le Coran soient empruntées aux anciennes civilisations


Nous devons également mentionner cette autre prétention irrationnelle que soutiennent certains au sujet du Coran. En effet, nous avons vu dans la section précédente que les informations scientifiques que l'on trouve dans le Coran ne pouvaient être connues d'après les connaissances disponibles à l'époque de sa révélation. Néanmoins, ceux qui s'opposent à ce fait évident argumentent, dans un effort effréné visant à obstruer le miracle, que le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) s'était inspiré des civilisations connues de son époque dont il avait recueilli ses informations.

D'après cette allégation, notre Prophète aurait trouvé des informations sur des concepts tels que l'astronomie, l'embryologie et la médecine dans les civilisations antiques. A titre d'exemple, il aurait trouvé, prétendent-ils, des données sur l'astronomie grâce aux Sumériens et sur la médecine dans des collections de papyrus appartenant aux anciens Egyptiens. Il aurait par la suite enregistré toutes ces données dans le Coran.L'inanité de cette hypothèse est évidente et est visible de plusieurs points de vue. On sait en particulier que le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) n'a jamais de sa vie effectué de pareilles recherches. Personne n'a prétendu jusqu'ici le contraire. En outre, il est bien connu que le Prophète n'avait aucune connaissance des langues de ces civilisations.

 Qui plus est, quiconque, souhaitant effectuer de telles recherches à cette période, aurait dû surmonter de nombreuses difficultés. Evidemment, au 7ème siècle, l'Arabie ne connaissait aucun de nos outils contemporains de recherche tels que les grandes bibliothèques, la presse, les librairies ou Internet. Même avec la technologie actuelle, ce n'est pas une tâche aisée que de chercher et d'étudier les documents égyptiens antiques sur l'embryologie. L'établissement de cette civilisation remonte en effet à environ 5000 ans. Par ailleurs, le nombre de documents écrits qui ont survécu au passage du temps est très limité, le tout en plus du fait que ces documents n'avaient pas été tous traduit. Il est également impératif d'avoir une connaissance détaillée de l'histoire afin d'évaluer et de comprendre entièrement ces traductions.

Bref, une telle étude est excessivement difficile, même dans les conditions plus favorables de notre époque.

D'ailleurs, il n'y a aucune raison de penser que les informations que nous avons héritées des civilisations antiques soient totalement correctes et saines. Les informations incorrectes, les superstitions et les dogmes irréfléchis n'étaient que trop communs dans ces sociétés antiques. Si, comme le prétendent les incrédules, les données scientifiques du Coran avaient été recueillies des cultures des civilisations antiques, elles devraient alors contenir les mêmes erreurs ou incohérences. Or le Coran est exempt de toutes les lacunes, de toutes les insuffisances. La science moderne montre, au contraire, que tous les versets du Coran ayant un contenu scientifique sont à cent pour cent exacts. C'est là une vérité que souligne le verset suivant:

Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il venait d'autre qu'Allâh, ils y trouveraient certes maintes discordances. (Coran, An-Nisâ' - 4/82)

C'est pourquoi l'assertion que le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) aurait recueilli le contenu des versets du Coran ayant un apport scientifique des anciennes civilisations est totalement infondée, tout comme les autres prétentions dont nous avons démontré l'inanité. Les allégations de tels dénégateurs, de même que la réponse qui devrait leur être donnée, sont énoncées dans le verset suivant:

Les dénégateurs disent: "Ce n'est en effet qu'une mystification qu'il avait combinée, un groupe d'autres gens l'ayant aidé à son propos." Ils commettent là injustice et calomnie. Ils disent encore: "Ce ne sont que des mythes des anciens qu'il se fait écrire, on les lui dicte de bon matin et au soir." Dis: "(Il) le fit descendre Celui qui connaît le secret dans les cieux et dans la terre. Il est Tout pardon, Miséricordieux." (Coran, Al-Furqân - 25/4-6)

L'assertion que le Coran aurait été révélé aux Arabes exclusivement

Les dénégateurs mettent en avant un autre moyen à travers lequel ils visent à séparer et à distancer les gens du Coran: l'allégation que ce Livre aurait été révélé aux Arabes uniquement et que ceux-ci sont les seuls à devoir observer ses injonctions. Or, quiconque lit le Coran, ne serait-ce qu'une seule fois, se rend compte qu'il s'agit d'une assertion infondée et absurde.

Beaucoup de versets coraniques indiquent en effet que le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) est un messager envoyé à toute l'humanité et que tout le monde est destinataire des commandements du Coran auxquels chaque individu, depuis la révélation du premier verset de ce Livre et jusqu'au Jour du Jugement, doit obéir. Par ailleurs, à aucun endroit du Coran, les Arabes ne sont cités nommément en tant que tels.  Nous citons ici quelques versets plus que suffisants pour appuyer nos propos:

  • Nous ne t'avons envoyé qu'en porteur d'annonce et en donneur d'alarme à tous les humains, mais la plupart des gens ne savent pas. (Coran, Saba' - 34/28)
  • Dis: "Ô humains, je suis le messager d'Allâh à vous tous ensemble, Lui qui possède le royaume des cieux et de la terre." (Coran, Al-A'râf - 7/158)

Quant à ceux qui contestent, dans l'intention et avec l'espoir de confondre les gens non informés et de semer des troubles, il s'appuient sur le verset coranique suivant:

Nous n'avons envoyé de messager que dans la langue de son peuple, afin qu'il leur explicitât (le message). Aussi, Allâh égare qui Il veut et éclaire qui Il veut. C'est Lui le Tout-Puissant, le Sage. (Coran, Ibrâhîm - 14/4)

Le verset est très clair: un messager parle absolument la même langue que le peuple auquel il est envoyé. Ce fut d'ailleurs le cas à travers toute l'histoire. Seuls en fait des hommes qui comprennent et parlent la langue du public qui les entoure peuvent lui rapporter la révélation de Dieu d'une façon intégrale et parfaite. C'est pourquoi tout livre révélé à un messager est dans le même langage que celui du messager lui-même et de son peuple. Il ne peut y avoir rien de plus naturel. 

Néanmoins, les contestataires discutent tout de même de ce sujet, on dirait qu'il fallait à tout prix s'opposer à l'Islam. Leur mentalité est, au reste, clarifiée dans le Coran:

Si Nous en avions fait un Coran en langue autre que l'arabe, ils auraient dit: "Si les versets en étaient articulés11! Est-ce (un Coran) non arabe et (un messager) arabe?" Dis: "Il est, pour ceux qui ont la foi, lumière et guérison. Quant à ceux qui n'ont pas la foi, ils ont dans les oreilles une surdité et il est sur eux cécité. Ceux-là n'en perçoivent plus qu'un appel lointain." (Coran, Fussilat - 41/44)

Il est impératif de former une telle unité entre le prophète, son peuple et le livre qu'il présente, tant pour que la révélation divine se fasse transmettre intégralement et parfaitement à l'humanité, que pour éluder tout problème de transmission qui gênerait l'établissement des bases saines de la foi. Evidemment, ceci ne sous-entend aucunement que les autres peuples ne sont pas destinataires du Coran. D'autant plus que les significations et les commandements de ce Livre peuvent être facilement interprétés et expliqués dans n'importe quelle langue. D'ailleurs, c'est ce qui se passe exactement dans la réalité et, de toute façon, le problème de la langue n'a jamais été un obstacle devant quiconque veut apprendre les normes de l'Islam ou les appliquer.

La mauvaise interprétation du pronom "Nous" employé dans le Coran pour faire référence à Dieu

Dans plusieurs versets du Coran, Dieu emploie le terme "Nous" pour faire référence à Lui-même. En voici quelques exemples:

Nous avons, certes, donné le Livre à Mûsâ et, après lui, Nous avons dépêché sur ses traces les messagers. Nous avons donné à 'Îsâ fils de Mariam les preuves et l'avons conforté de l'Esprit de sainteté. Est-ce donc à chaque fois que vous vient un messager avec ce à quoi vos passions ne se livrent pas vous vous enflez d'orgueil et ainsi vous démentez les uns et tuez les autres? (Coran, Al-Baqarah - 2/87)

Qui donc renoncerait à la doctrine d'Ibrâhîm, sinon celui qui se dédaigne soi-même? Nous l'avons, en effet, élu dans ce monde et, dans la vie dernière, il sera certainement du nombre des justes. (Coran, Al-Baqarah - 2/130)

Les incrédules soutiennent que le pronom "Nous" que Dieu utilise dans le Coran pour faire allusion à Lui-même est une forme plurielle. Ils insinuent que l'utilisation de ce mot contredit le fait qu'il n'y a aucune autre déité en dehors de Dieu. Ils pensent surtout qu'ils ont ainsi fait une découverte décisive. En fait, l'explication de cette fausse interprétation qui résulte d'une approche très superficielle et extrêmement stupide est très simple. En arabe, on emploie le pronom "Nous" non seulement comme forme plurielle, mais aussi au singulier pour accentuer la grandeur, la splendeur, la majesté, la gloire, le grade et la position. C'est effectivement dans ce contexte qu'il est employé dans le Coran pour faire renvoi à Dieu.

L'esprit dans lequel le terme "Nous" est utilisé en arabe est identique à celui de l'utilisation polie de la forme plurielle du pronom "Vous" en langue française et dans quelques autres langues étrangères lorsqu'on s'adresse à quelqu'un.

Le cœur et l'essence du message coranique sont qu'il n'y a aucune déité en dehors de Dieu, seul à qui l'on doit dévouement et obéissance absolus. Le fait qu'il n'existe aucune autre déité en dehors de Dieu est souligné dans de nombreux versets du Coran, dont les suivants:

Ceci est, certes, le récit véridique. Il n'est point de dieu sinon Allâh. Allâh est, sûrement, le Tout-Puissant, le Sage. (Coran, Âl 'Imrân - 3/62)

Il n'y a point de dieu sinon Allâh, l'Unique, l'Irrésistible. (Coran, Sâd - 38/65)

Sache donc qu'il n'y a point de dieu sinon Allâh et implore le pardon de ton péché, ainsi que pour ceux et celles qui ont la foi. Allâh connaît votre activité (du jour) et votre retour aux couches (de nuit). (Coran, Muhammad - 47/19)

Aussi, il est évident que le pronom "Nous" employé dans divers versets du Coran pour faire référence à Dieu. Lui-même n'est pas utilisé dans sa forme plurielle. Il est en revanche destiné à exprimer la magnificence, le pouvoir et la puissance.

En fait, il n'est même pas nécessaire de se représenter cette utilisation spéciale du terme en arabe pour ainsi saisir sa visée, car quiconque ayant la moindre capacité de raisonnement peut apprécier la délicatesse de ce mot. Ceux qui perçoivent cet aspect comme une preuve de contradiction ou de déficience dans la tissure du Coran ne font que donner un bel aperçu de leur intelligence, de leur compréhension et de l'aptitude qu'ils affichent.

La mauvaise interprétation des exemples donnés dans le Coran

Le Coran est un livre que seuls peuvent bien comprendre les gens sagaces et sincères. Les ignorants, quant à eux, de même que les gens incapables de raisonner ou qui partent d'arrière-pensées, ne pourront jamais le comprendre, ni découvrir ses mystères et ses points les plus fins. Ceci est également vrai pour ce qui est des exemples cités dans le Coran pour donner des conseils et des instructions. Il est un verset du Coran qui décrit comment les gens sceptiques ne peuvent pas saisir les exemples donnés dans le Coran, voire comment ces exemples peuvent les désorienter.

Allâh ne répugne pas à donner un quelconque exemple, (ne serait-ce qu'un) cousin ou plus important. Quant à ceux qui ont la foi, ils savent bien que c'est la vérité, venant de leur Seigneur. Quant aux dénégateurs, ils se demandent: "Que veut Allâh à travers un tel exemple?" Il égare ainsi une multitude et Il éclaire une multitude, mais Il n'égare en effet par cela que les pervers. (Coran, Al-Baqarah - 2/26)

Un croyant peut facilement comprendre que l'exemple du cousin mentionné dans le verset vise à prouver la supériorité et la puissance de Dieu. Cet insecte minuscule, d'environ un centimètre de longueur, est, en effet, un exemple de l'unique et parfaite création de Dieu. Il possède des systèmes, des mécanismes et une structure bien plus complexe que celle de tous les équipements et ordinateurs les plus avancés. Il n'a pas évolué depuis sa création et voilà qu'il survit à notre temps. Dans le Coran, Dieu donne cette créature miraculeuse comme exemple pour ainsi souligner la supériorité de Sa création. Les vrais hommes de foi peuvent alors déduire de cet exemple qu'un simple cousin peut ouvrir la voie au sentiment et à la compréhension de l'infinité de la connaissance et de la puissance de Dieu. En revanche, au lieu d'apprendre à envisager chaque créature autour d'eux avec le même regard méditatif, les gens n'ayant pas la foi, comme les gens sceptiques et imprudents, ne cessent de se demander avec étonnement: "Mais, qu'est ce que Dieu veut dire à travers cet exemple?"

La mauvaise interprétation des répétitions dans le Coran

Les répétitions dans le Coran génèrent une grande confusion chez les incrédules qui ne peuvent pas comprendre leur logique. En effet, certains sujets et le contenu de quelques versets sont répétés dans différentes parties du Coran. Dans maints exemples, différentes narrations et suggestions coraniques, la référence est constamment faite aux principes fondamentaux de la foi tels que l'existence et l'unicité de Dieu, l'appel à se remettre à Lui, la sagesse du désaveu de soi-même, l'importance de la prière, le caractère éphémère de ce monde, la gratitude envers le Créateur, le bien-fondé de la vie pieuse, etc. Il y a même des cas où un verset est répété mot pour mot dans un autre endroit du Coran.

Ceci a beaucoup de raisons pertinentes. C'est afin de graver les sujets essentiels de la foi dans l'esprit et le cœur des gens que ces sujets sont souvent répétés. En outre, chaque aspect de ces sujets fondamentaux devient plus facile à comprendre lorsqu'on le découvre dans différents exemples et narrations.

Une des répétitions les plus connues du Coran est le verset "Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur démentez-vous?" de la sourate Ar-Rahmân. Il est en effet mentionné 31 fois parmi les 78 versets de cette sourate. Néanmoins, c'est une répétition très sage, puisqu'elle prépare l'atmosphère essentielle pour placer les gens dans un état de reconnaissance et de méditation, plutôt que de les laisser indifférents dans un contexte où l'on est plutôt appelé à considérer comment les beautés du paradis énumérées par Dieu sont véritablement des faveurs et des bénédictions magnifiques. L'admiration et la splendeur présentes dans le cœur de l'homme de foi ne peuvent que se renforcer à chaque réitération du verset et ainsi le sentiment de crainte révérencielle est fourni au cœur de l'homme de foi, sincère et consciencieux, de la meilleure façon.

La mauvaise interprétation du style du Coran

(Les invocations de l'homme de foi, les mots des anges...)

Chaque verset du Coran est un exemple de la sagesse sempiternelle de Dieu. Par conséquent, tout sujet que contient le Coran est expliqué dans le style le plus substantiel et le plus parfait. Aussi, alors que dans certaines parties du Livre le sujet en question est expliqué de la façon la plus complète et la plus détaillée qui soit, il est, dans d'autres parties, rendu compréhensible grâce à une approche courte et simple. Par exemple, dans certains versets, les déclarations ou les prières des gens de foi, des anges etc., sont données directement sans aucune introduction. Mais les hommes ayant une foi profonde peuvent facilement saisir la raison pour laquelle ces déclarations ont été données de cette manière.

En revanche, ceux qui ont des capacités limitées de contemplation éprouvent des difficultés à comprendre le style du Coran. Ils soutiennent que, si le Coran contient et véhicule la parole de Dieu, il serait paradoxal qu'il contienne des déclarations d'autres que Lui. En réalité, ces mots tiennent lieu d'exemples et de sermons à l'intention des vrais hommes de foi, car celui qui communique ces déclarations dans le Coran n'est autre que Dieu. Autrement dit, tout ce qu'il y a dans le Coran est Sa parole. 

A titre d'exemple, les quatre derniers versets de la sourate Al-Fâtiha sont des invocations d'hommes de foi:

C'est Toi que nous adorons et c'est de Toi que nous implorons le secours. Guide-nous vers la voie droite; la voie de ceux que Tu as gratifiés, non pas celle de ceux qui encourent Ta colère, ni de ceux qui sont égarés. (Coran, Al-Fâtihah - 1/5-7,)

Ainsi Dieu informe les gens de foi sur le style qu'ils doivent adopter dans leur prière dès le début. Il n'y a, en fait, aucune déclaration préliminaire au début de cette prière qui affirme: "Priez comme mentionné ci-dessous", parce que la situation est tout à fait évidente.

Un autre exemple de ce genre est l'invocation mentionnée dans le dernier verset de la sourate Al-Baqarah:

Allâh n'impose à toute âme qu'une charge en sa capacité. En sa faveur ce qu'elle aura acquis (de bien) et à sa charge ce qu'elle aura commis (de mal). Notre Seigneur, ne nous en veuille pas si nous oublions ou commettons une erreur. Notre Seigneur, ne nous fais pas porter de faix lourd comme Tu en avais fait porter à ceux qui nous devancèrent. Notre Seigneur, ne nous fais pas porter ce que nous ne pouvons supporter, passe sur nos fautes, pardonne-nous et accorde-nous (Ta) miséricorde. Tu es notre Maître, donne-nous la victoire sur le peuple impie. (Coran, Al-Baqarah - 2/286)

Tout humain sensible peut facilement constater que, à travers ces versets, Dieu donne aux vrais hommes de foi un exemple de prière. Il ne peut en conséquence que prier ainsi.

Quant aux incrédules, ils ne verront jamais la vraie nature de tels versets, car ils seront toujours égarés par Satan.

Le sujet de la création du monde en six jours

                                        → LES SIX JOURS DE LA CREATION

Il est stipulé dans plusieurs versets du Coran que l'univers a été créé en six jours. Toutefois, la question de ce nombre précisément requiert une attention particulière, car si l'on étudie séparément les versets mentionnant les différentes étapes de la création, il semble que le nombre de ces jours est plutôt de huit. Par conséquent, ceux qui ne peuvent pas saisir la logique évidente de ces versets prétendent qu'ils entrent en conflit avec les autres versets qui énoncent directement que la création de l'univers a été produite en six jours.

Les versets traitant des différentes étapes de la création sont les suivants:

Dis: "Oseriez-vous renier Celui qui créa la terre en deux jours et Lui supposer des égaux? Il est le Seigneur des univers. Il y posa d'en haut des ancrages, y mit la bénédiction et en proportionna les nourritures en quatre jours d'égale durée pour qui interroge. Puis, Il s'adressa au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre: "Venez tous deux, bon gré, mal gré." Tous deux dirent: "Nous venons obéissants." Il institua sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel sa fonction. Nous avons décoré le ciel inférieur de lustres et c'était aussi pour la protection. Tel est l'ordre établi par le Tout-Puissant, l'Omniscient. (Coran, Fussilat - 41/9-12)

En effet, si les jours mentionnés dans lesdits versets sont additionnés, ils donnent un total de huit, alors que le verset 3 de la sourate Yûnus, de même que d'autres versets, annoncent que la terre, les cieux et tout ce qui est compris entre ces univers différents, ont été créés en six jours. C'est donc une situation qui pourrait sembler incompréhensible pour un lecteur superficiel qui s'abstient de réfléchir sérieusement ou de raisonner logiquement. D'ailleurs, ceux qui approchent le Coran dans l'intention de découvrir "des défauts et des contradictions" citent fréquemment ces versets.

Il suffit pourtant d'un peu de concentration et de sagesse pour voir aisément qu'il n'y a là aucun paradoxe. Car, si nous prêtons attention aux périodes indiquées dans les versets, nous arriverons aux calculs suivants:

  • - La phase allant du moment où l'existence de l'univers a débuté jusqu'à ce que la nourriture ait été préparée, ou plutôt jusqu'à ce que l'environnement nécessaire aux choses vivantes ait été aménagé, avec la création des plantes et des animaux, a pris quatre jours.
  • - La première partie de cette phase, à savoir la formation de la terre et de l'univers, ou en bref la création du monde, a pris les deux premiers de ces quatre jours. Aussi, ces deux jours ne sont pas une tranche de temps séparée des quatre premiers jours. Ils sont, pour être plus précis, les deux premiers des quatre jours mentionnés dans le verset qui suit.
  • - Il est ensuite expliqué dans les deux autres versets que le ciel a été formé en deux jours.

Somme toute, la création de tout l'univers a pris au total six et non huit jours.

En d'autres termes, ces versets ne font qu'expliquer séparément les tranches de temps qui avaient été réservées à chacun des événements qui ont eu lieu dans les six jours de la création.

Enfin, il est impératif de clarifier que le terme "jour" mentionné dans ces versets n'est pas utilisé dans le même sens que celui des 24 heures que nous connaissons, mais pour indiquer des périodes et des phases que seul connaît le Créateur - exalté soit-Il. 

La spéculation au sujet du nom de "Hâmân"

 Le Mot "haman" mentionné dans le Coran  

Les gens qui s'occupent perpétuellement à rechercher des "incohérences" dans le Coran évoquent le nom de "Hâmân", un homme mentionné dans le Coran en tant que l'un des hommes de Pharaon.

Alors que la Torah n'évoque pas ce nom de Hâmân lorsque la vie du Prophète Mûsâ (Moïse) est rappelée, on le trouve, en revanche, mentionné dans l'Evangile, mais pour faire référence à un homme qui aida le roi babylonien venu au pouvoir 1100 ans après le Prophète Mûsâ et qui persécuta les Juifs.

Ceux qui prétendent que le Prophète Muhammad (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) aurait écrit le Coran à la lumière de la Torah et de l'Evangile soutiennent également, avec beaucoup de sophisme, qu'il y aurait copié incorrectement certains sujets.

Le ridicule de cette assertion est devenu évident il y a de cela 200 ans maintenant, lorsque les hiéroglyphes égyptiens avaient été déchiffrés et le nom "Hâmân" découvert. 

Jusqu'alors il n'était pas possible de lire les écritures ou les tablettes écrites en ancien égyptien. La langue et les hiéroglyphes égyptiens antiques existaient en effet depuis des milliers d'années. Cependant, avec la diffusion du Christianisme et de ses influences culturelles pendant le 2ème et le 3ème siècles, les anciens Egyptiens avaient oublié leur religion ainsi que leur langue et ainsi l'utilisation des hiéroglyphes est peu à peu tombée dans l'oubli. L'année 394 est le dernier moment connu où un hiéroglyphe avait été utilisé. 

Ensuite ce langage avait été oublié et, depuis, il n'y avait personne qui pouvait le lire ou le comprendre. Cette situation dura jusqu'à il y a environ 200 ans.

La langue égyptienne antique a été déchiffrée en 1799 avec la découverte d'une tablette datant de 196 avant Jésus-Christ appelée la "Pierre de Rosette". La spécificité de cette tablette réside dans le fait qu'elle a été écrite sous trois formes différentes: hiéroglyphes, démotique (une forme simplifiée de l'écriture hiératique égyptienne antique) et grec. Le dialecte égyptien antique a été décodé à l'aide de la version grecque. Un Français nommé Jean-François Champollion termina le déchiffrement de toute la tablette et ainsi, un langage oublié et l'histoire qu'il véhicule sont revenus à la vie. Cette découverte a permis d'effectuer des recherches sur la civilisation des anciens Egyptiens, leurs croyances et leur vie sociale.

Il a également permis de saisir l'information essentielle dont nous discutons ici. Le nom de "Hâmân" a en fait été mentionné dans de vieilles tablettes égyptiennes. Il figure sur un monument qui se tient maintenant dans le musée de Hof à Vienne et dans lequel la proximité de Hâmân et de Pharaon a été soulignée. (Walter Wreszinski, Ägyptische Inschriften aus dem K. K. Hof Museum in Wien, 1906, J. C. Hinrichs' sche Buchhandlung)

Le dictionnaire Les Personnes dans le Nouveau Royaume mentionne Hâmân comme "tête des ouvriers de carrière". (Hermanne Ranke, Die Ägyptischen Personennamen, Verzeichnis der Namen, Verlag Von J J Augustin in Glückstadt, Bande I, 1935; Bande II, 1952)

Cette découverte a mis en évidence un fait véritablement étonnant. En fait, contrairement à ce que clament ceux qui s'opposent au Coran, Hâmân était réellement un homme qui habitait en Egypte du temps du Prophète Mûsâ et, exactement comme indiqué dans le Coran, il était proche de Pharaon et avait traité de la construction des classifications.    

Le verset coranique qui rapporte comment Pharaon a invité Hâmân à construire une tour est en parfait accord avec cette conclusion archéologique:

Pharaon dit: "Ô notabilités, je ne connais pas de Dieu pour vous, sinon moi. Hâmân, allume donc du feu sous l'argile12 et bâtis-moi une tour afin que je puisse avoir vue sur le dieu de Mûsâ. Je pense au demeurant qu'il est l'un des menteurs." (Coran, Al-Qasas - 28/38)

En conclusion, la découverte du nom de Hâmân sur les tablettes égyptiennes antiques a discrédité une autre assertion de ceux qui tâchent de trouver des incohérences dans les versets du Coran. D'autre part, la vérité indéniable que le Coran est, sans nul doute, révélé par Dieu est à nouveau établie, puisque le Coran a miraculeusement donné l'information historique qui ne pouvait être trouvée et déchiffrée du temps du Prophète (Sallalahu ξalliyhi wa sallam) autrement.

La spéculation au sujet du Déluge  LE PARACLET ET L’ANNONCE DE MOHAMMED(sallalahu 'alliyhi wa sallam) 1 / 2 

Le sujet du Déluge et de Nouh (Noé) est l'un des sujets que les dénégateurs ne peuvent rationaliser et c'est pourquoi ils s'y opposent. Les gens qui contestent l'idée que le Déluge avait eu lieu arguent du fait qu'il est techniquement impossible qu'une inondation mondiale ait pu se produire. Par conséquent, disent-ils, comme le Coran mentionne pareil événement, il est improbable qu'il incarne la parole de Dieu.

En réalité, de telles allégations sont incorrectes lorsqu'il s'agit du saint Coran, étant donné que c'est le seul Livre révélé par Dieu qui est resté inchangé. D'ailleurs, la mention du Déluge dans le Coran est racontée d'une manière très différente si on la compare à la version de la Torah et d'autres cultures.

Dans la Torah modifiée, le Déluge est énoncé comme ayant été universel et ayant couvert le monde entier. Le Coran, de son côté, ne fait aucune référence à une inondation universelle. Il soutient, au contraire, l'opposé, car ses versets expliquent que l'inondation n'était pas mondiale mais plutôt régionale et que seule la nation qui contestait la prophétie de Nûh (psl) avait été punie.

Le Prophète Nûh avait été envoyé à sa propre nation seulement, juste comme le Prophète Hûd avait été envoyé au peuple de 'Âd (Sourate Hûd - 11/50) et le Prophète Sâlih aux Thamûd (Sourate Hûd - 11/61), et l'inondation n'a donc détruit que son peuple:

Nous avons envoyé Nûh à son peuple: "Je suis pour vous un donneur d'alarme explicite. Que vous n'adoriez qu'Allâh, je crains pour vous le châtiment d'un jour douloureux". (Coran, Hûd - 11/25-26)

Ceux qui furent détruits étaient ceux qui avaient dénié le message et persisté dans l'opposition aux révélations que transmettait le Prophète Nûh. Les versets coraniques qui traitent de ce sujet ne laissent planer aucun doute:

Mais ils le démentirent, et alors Nous le sauvâmes, ainsi que ceux qui étaient avec lui, dans l'arche et Nous engloutîmes ceux qui avaient démenti Nos signes. C'était un peuple aveugle. (Coran, Al-A'râf - 7/64)

Aussi, Nous le sauvâmes, ainsi que ceux qui étaient avec lui, par miséricorde de Notre part, et Nous exterminâmes ceux qui avaient démenti Nos signes et qui n'avaient pas la foi. (Coran, Al-A'râf - 7/72)

Le Coran déclare, nous ne pouvons que le constater, que le peuple du Prophète Nûh avait été détruit, certes, mais pas le monde entier. Quand les versets coraniques sont si évidents, arguer du fait que l'inondation du peuple de Nûh mentionnée dans le Coran était universelle, ne peut avoir aucun autre but, sinon de confondre et de duper les gens mal informés.

Le fait que les erreurs et les superstitions qui existent dans les versions courantes de la Torah et de l'Evangile n'existent pas dans le Coran, mais y sont au contraire corrigées, ne peut être qu'une autre preuve que ce Livre avait été révélé par Dieu. 

Par ailleurs, il n'est pas possible que le Coran parle du Déluge comme un événement universel pour une autre raison: Dieu déclare qu'une nation ne peut être anéantie tant qu'un message ne lui avait été envoyé. Autant dire, la destruction aura lieu si le peuple en question a reçu un messager venant l'avertir et le guider mais il l'a rejeté. C'est ce qui est énoncé dans la sourate Al-Qasas:

Ton Seigneur n'aura point anéanti les cités avant d'avoir envoyé dans leur cité mère un messager qui récite aux hommes Nos versets. Nous n'aurons anéanti les cités que lorsque leur peuple eut fait preuve d'iniquité. (Coran, Al-Qasas - 28/59)

Un autre verset énonce également:

Quiconque suit la bonne voie, il la suit pour son propre intérêt; quiconque s'égare, il s'égare à son propre dam. Nulle (âme) pécheresse ne portera la charge d'une autre. Nous n'aurons point châtié tant que Nous n'eûmes envoyé un messager. (Coran, Al-Isrâ' - 17/15)

Comme on peut l'avérer à travers les versets ci-dessus mentionnés, la destruction d'un peuple auquel aucun messager n'avait été envoyé ne concorde pas avec les normes établies par Dieu. Or le Prophète Nûh n'avait été envoyé qu'à son peuple pour lui rappeler la parole de Dieu. C'est pourquoi Dieu a détruit le peuple du Prophète Nûh

L'autre sujet prêtant à débat concernant le Déluge est de savoir si la montée des eaux fut assez haute pour couvrir toutes les crêtes et les montagnes de la région. Le Coran affirme qu'après l'inondation le bateau de Nûh s'est posé sur le Mont de "Jûdîyy". Le terme "Jûdîyy" indique une montagne particulière, mais, en arabe, il signifie en réalité "un point élevé ou un endroit". Ainsi nous pouvons conclure à partir du Coran que le Déluge n'a pas envahi le monde entier et toutes les montagnes, comme l'indique la Torah falsifiée, mais il a plutôt couvert une région particulière.

D'ailleurs, les excavations archéologiques effectuées dans les régions dont on pense qu'elles avaient été affectées par l'inondation indiquent que ce n'était pas un événement universel couvrant le monde entier, mais en fait une catastrophe régionale ayant couvert une grande partie de la Mésopotamie. (Pour plus d'informations, voir Les nations disparues de Harun Yahya)  

CONCLUSION

  Les raisons principales du fait que certains ne peuvent pas comprendre le Coran ont été analysées dans ce livre. Quelques exemples de traductions et d'objections infondées faites par des gens n'ayant pas la foi y ont été traités. La véritable intention de ce livre est de démontrer comment ceux qui manquent de sincérité et de foi sont incapables de comprendre le plus simple des versets du Coran, mais également de répondre à leurs objections injustifiées.

Si, en effet, les confusions et les incohérences qu'un incrédule ayant une capacité limitée peut fabriquer à propos du Coran et de l'Islam n'ont pas de limite, c'est parce que le Coran a un style qui ne peut être saisi qu'avec la raison et ne peut être compris qu'avec de la sincérité. Autrement dit, les facteurs qui peuvent bien orienter la compréhension du Coran par quelqu'un sont la sincérité et la raison. C'est pourquoi il ne faut point s'étonner de l'absurdité des traductions et des objections qu'un incrédule peut faire.


 

Comme un vrai homme de foi s'attend à ce que les autres traitent avec la même logique que lui, il trouve naturellement inconcevable le non-sens de certaines objections et l'illogisme de certaines traductions. C'est ce que soutient le Coran lorsqu'il déclare que ceux qui n'ont pas la foi tournent le dos à la raison. Si, en fait, nous devions, sous une perspective coranique, visualiser les interprétations imprudentes des gens n'ayant pas la foi, nous ne pourrions que considérer cette mention comme un signe et un avertissement.

Le Coran est le vrai Livre de Dieu et il est clair. A moins que l'on n'ose spéculer, il est impossible d'émettre des doutes sur ce Livre. Lorsqu'ils tentent, à travers leur sophisme, de supprimer la voix de leur conscience, ceux qui n'ont pas la foi ne peuvent duper qu'eux-mêmes et des gens comme eux. 

En outre, les vrais hommes de foi n'ont pas le temps de répondre à chaque fabulation. Ils n'en ont pas non plus besoin. 

Le vrai homme de foi a par contre la responsabilité de faire part aux autres des mandements du Coran et de ses miracles. Car, comme nous l'indique le verset suivant, la fausseté est vouée à disparaître lorsque la vérité apparaît:

Non! Nous assénons au faux le vrai, qui l'annihile, et voilà le (faux) qui s'évanouit. Malheur à vous pour ce que vous racontez. (Coran, Al-Anbiyâ' - 21/18) 

La fausseté, on ne peut se lasser de le dire, est toujours condamnée à disparaître: 

Dis: "Le vrai est venu et le faux s'est évanoui. Le faux est propre à s'évanouir." Nous faisons descendre du Coran ce qui est guérison et miséricorde pour ceux qui ont la foi; mais il ne donne aux iniques que plus de perdition. (Coran, Al-Isrâ' - 17/81-82)

 Harun Yahia
                                  (extrait du livre de l'auteur: Comment les incrédules interpretent-ils le Coran)
      


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LE CORAN EST-IL UNE IMITATION DE LA BIBLE ?

LA BIBLE, SOURCE D'INSPIRATION OU SUJET DE CONTROVERSE ?

DES ATTAQUES ET DES MYTHES - (l'hostilité des occidentaux envers l'homme le plus noble de l'humanité)

LES EXPLOITS DU SUBCONSCIENT - (...et les divagations des orientalistes)

DES MYTHES ET DES REALITES - la polygamie du prophète -

EPILOGUE - le coran inchangé et inaltérable


article precedent →DESINFORMATIONS SUR LE CORAN? - 1/2 -



NOTES/

4. Dans le sens de ce qui est en plus du besoin propre, ou encore ce que l'on n'éprouve pas d'hésitation à en faire don
5. Ce avant la proscription de l'alcool à Médine
6. C'est-à-dire qu'il n'ait consommé plus que ce qui est nécessaire pour préserver sa vie
7. En partant à la pêche qui leur était interdite ce jour-là
8. Dans l'intention d'accomplir le Hajj ou la 'Umrah
9. Ou à griffes
10. Nous optons pour cette traduction à contrecœur, car autrement nous serons amenés &a

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